Le groupe de réflexion saoudien propose l’exil des dirigeants du Hamas en Algérie.

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Un groupe de réflexion saoudien a élaboré un plan pour mettre fin à la guerre d’Israël contre Gaza en transférant la direction du mouvement de résistance palestinienne, le Hamas, dans la capitale algérienne, Alger.

Selon un rapport du journal français Le Monde mercredi, un « document confidentiel » publié par le Gulf Research Center de Riyad a été rédigé par son directeur Abdelaziz Al-Sagher à la suite d’une réunion le 19 novembre dans le royaume avec Anne Grillo, chef du département de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient au ministère français des Affaires étrangères. Le document aurait été transmis au ministère, ajoute le rapport.

Le Monde indique que le choix de l’Algérie comme destination potentielle pour les dirigeants exilés du Hamas s’explique par ses « relations favorables avec le Qatar et l’Iran, identifiés comme les principaux soutiens du mouvement Hamas », et sa « capacité de sécurité » perçue pour « surveiller efficacement les activités de ces dirigeants ».

La suggestion spécifique de transférer « les dirigeants militaires et de sécurité du Hamas » fait probablement référence au commandant de l’aile armée du mouvement, les Brigades Al-Qassam, Mohammed Dief, et au chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar.

D’autres aspects du plan incluent le déploiement de forces de maintien de la paix arabes à Gaza, sous un mandat de l’ONU, et la création d’un « conseil de transition conjoint » regroupant les principales parties à Gaza (y compris le Hamas et le Jihad islamique palestinien) qui seraient « responsables de la gestion de l’enclave pendant quatre ans et de l’organisation d’élections présidentielles et parlementaires. »

Le mois dernier, le parlement algérien a voté à l’unanimité en faveur de l’autorisation du président Abdelmadjid Tebboune d’entrer en guerre contre l’État d’occupation en solidarité avec la Palestine. Selon les médias locaux, tous les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) algérienne ont voté en faveur de permettre à Tebboune d’exprimer son soutien à Gaza.

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