Algeriepatriotique obtient des documents secrets subtilisés par le Maroc pour espionner l’Algérie

On parle de plus en plus de l’espionnage de l’Algérie par le Maroc. Les preuves ne manquent pas. Algeriepatriotique publie deux documents confidentiels subtilisés frauduleusement par le Maroc pour connaître les intentions de l’Algérie. Il s’agit des PV de rencontres entre notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Notons au passage que le contenu de ces entretiens prouve que notre pays n’a pas de double langage et ne complote contre personne. 

Le seul souci de l’Algérie, c’est la paix dans la région. Alors, pourquoi le Makhzen tient-il à espionner son voisin ? C’est un fait établi, les activités diplomatiques de l’Algérie empêchent les gens du Makhzen de trouver le sommeil. Notre pays est actif au plan international et particulièrement sur les questions qui touchent la région confrontée à une grande opération de déstabilisation, notamment à travers les conflits armés en Libye, situation propice au développement des groupes terroristes, qui a eu un prolongement au Mali et un impact dramatique également en Tunisie, comme le montre le récent attentat de Sousse. 
Sans courir derrière une place de leader régional que ses partenaires lui reconnaissent pourtant, l’Algérie s’est donné pour tâche prioritaire de mettre fin à cette situation en ramenant la paix et la stabilité en Libye et au Mali, parce que l’intérêt de notre pays le commande, tout simplement. Cela ne plaît pas aux dirigeants marocains qui font tout pour saboter la feuille de route d’Alger concernant le Mali et les efforts visant à rapprocher les parties en conflit en Libye. 
La rage s’empare du Makhzen chaque fois que l’Algérie fait des progrès dans cette voie. Et encore plus quand nos partenaires étrangers nous délivrent un satisfecit. «L’Algérie joue un rôle clé dans le processus de paix au Mali. Je me réjouis de la collaboration de l’Algérie, des pays voisins du Mali, des organisations régionales et de mon Représentant spécial dans l’élaboration d’une feuille de route à Alger. Il est essentiel que tous les acteurs concernés continuent à travailler ensemble pour soutenir le processus politique.» C’est l’opinion de Ban Ki-moon notée dans le PV subtilisé par le Makhzen. Concernant la Libye, le secrétaire général de l’ONU compte sur notre pays : «J’encourage l’Algérie à soutenir les efforts de mon nouveau Représentant spécial, M. Bernardino León, pour parvenir à un accord d’ensemble sur le futur de la transition en Libye. Il est important d’accroître la coopération régionale pour sécuriser les frontières.» 
En lisant les PV, les agents du Makhzen ont dû redoubler de rage, surtout en prenant connaissance des échanges qui concernent le Sahara Occidental. Sur cette question de décolonisation du dernier pays africain encore sous domination coloniale, Ban Ki-moon fait confiance à notre pays : «Je remercie l’Algérie de son soutien constant au processus de médiation sur le Sahara Occidental mené par mon Envoyé personnel, M. Christopher Ross.» C’est pour savoir cela que le Maroc a subtilisé les PV des rencontres qui ont eu lieu en septembre dernier entre Ramtane Lamamra et Ban Ki-moon. Mais il est évident que l’action d’espionnage de l’Algérie par le Makhzen ne se limite pas à la sphère diplomatique. Il est surtout évident que le Maroc n’agit pas de la sorte pour son seul compte. L
’entité sioniste est intéressée par tout ce qui se passe en Algérie, dans tous les domaines, situation économique et sociale, données sécuritaires, naturellement, en fait tout ce qui une dimension stratégique et peut servir à nuire à notre pays par des actes de déstabilisation. Les équipements acquis par le Maroc dans ce but et les technologies mises en œuvre pour surveiller ce qui se passe dans notre pays prouvent cet acharnement à nuire à l’Algérie.
Houari Achouri

Algeriepatriotique obtient des documents secrets subtilisés par le Maroc pour espionner l’Algérie

On parle de plus en plus de l’espionnage de l’Algérie par le Maroc. Les preuves ne manquent pas. Algeriepatriotique publie deux documents confidentiels subtilisés frauduleusement par le Maroc pour connaître les intentions de l’Algérie. Il s’agit des PV de rencontres entre notre ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Notons au passage que le contenu de ces entretiens prouve que notre pays n’a pas de double langage et ne complote contre personne. 

Le seul souci de l’Algérie, c’est la paix dans la région. Alors, pourquoi le Makhzen tient-il à espionner son voisin ? C’est un fait établi, les activités diplomatiques de l’Algérie empêchent les gens du Makhzen de trouver le sommeil. Notre pays est actif au plan international et particulièrement sur les questions qui touchent la région confrontée à une grande opération de déstabilisation, notamment à travers les conflits armés en Libye, situation propice au développement des groupes terroristes, qui a eu un prolongement au Mali et un impact dramatique également en Tunisie, comme le montre le récent attentat de Sousse. 
Sans courir derrière une place de leader régional que ses partenaires lui reconnaissent pourtant, l’Algérie s’est donné pour tâche prioritaire de mettre fin à cette situation en ramenant la paix et la stabilité en Libye et au Mali, parce que l’intérêt de notre pays le commande, tout simplement. Cela ne plaît pas aux dirigeants marocains qui font tout pour saboter la feuille de route d’Alger concernant le Mali et les efforts visant à rapprocher les parties en conflit en Libye. 
La rage s’empare du Makhzen chaque fois que l’Algérie fait des progrès dans cette voie. Et encore plus quand nos partenaires étrangers nous délivrent un satisfecit. «L’Algérie joue un rôle clé dans le processus de paix au Mali. Je me réjouis de la collaboration de l’Algérie, des pays voisins du Mali, des organisations régionales et de mon Représentant spécial dans l’élaboration d’une feuille de route à Alger. Il est essentiel que tous les acteurs concernés continuent à travailler ensemble pour soutenir le processus politique.» C’est l’opinion de Ban Ki-moon notée dans le PV subtilisé par le Makhzen. Concernant la Libye, le secrétaire général de l’ONU compte sur notre pays : «J’encourage l’Algérie à soutenir les efforts de mon nouveau Représentant spécial, M. Bernardino León, pour parvenir à un accord d’ensemble sur le futur de la transition en Libye. Il est important d’accroître la coopération régionale pour sécuriser les frontières.» 
En lisant les PV, les agents du Makhzen ont dû redoubler de rage, surtout en prenant connaissance des échanges qui concernent le Sahara Occidental. Sur cette question de décolonisation du dernier pays africain encore sous domination coloniale, Ban Ki-moon fait confiance à notre pays : «Je remercie l’Algérie de son soutien constant au processus de médiation sur le Sahara Occidental mené par mon Envoyé personnel, M. Christopher Ross.» C’est pour savoir cela que le Maroc a subtilisé les PV des rencontres qui ont eu lieu en septembre dernier entre Ramtane Lamamra et Ban Ki-moon. Mais il est évident que l’action d’espionnage de l’Algérie par le Makhzen ne se limite pas à la sphère diplomatique. Il est surtout évident que le Maroc n’agit pas de la sorte pour son seul compte. L
’entité sioniste est intéressée par tout ce qui se passe en Algérie, dans tous les domaines, situation économique et sociale, données sécuritaires, naturellement, en fait tout ce qui une dimension stratégique et peut servir à nuire à notre pays par des actes de déstabilisation. Les équipements acquis par le Maroc dans ce but et les technologies mises en œuvre pour surveiller ce qui se passe dans notre pays prouvent cet acharnement à nuire à l’Algérie.
Houari Achouri

Acción urgente: acoso al preso político saharaui Mohamed Dihani

Mohamed Dihani fue objeto de una desaparición forzada en abril de 2010 por parte de los servicios secretos marroquíes (DST) en El Aaiún. Desde el Sahara Occidental fue trasladado a un centro de detención secreto en Temara, donde fue sometido a repetidas torturas.
.
Después de 6 meses de silencio oficial, pese a las denuncias presentadas por sus familiares, se anunció públicamente su detención en octubre de 2010, en el marco de una pretendida operación anti-terrorista. A pesar de que se le presentó como miembro de una célula más amplia, fue juzgado en solitario siendo condenado a 10 años de reclusión, sentencia que finalmente fue reducida a 5 años, después de sucesivos recursos judiciales y la presión de organizaciones saharauis de derechos humanos (Asdvh) e internacionales como Amnistía Internacional, la Asociación Marroquí de Derechos Humanos (AMDH), Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental, Western Sahara Human Rights Watch (Wshrw), la Sección de Derechos Humanos del Colegio de Abogados de Zaragoza, la Asociación Pro Derechos Humanos de España (Apdhe) y la Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (Aedidh).
Un organismo de Naciones Unidas, el Grupo de Trabajo de Detenciones Arbitrarias, emitió, en fecha 27 de agosto de 2013, un dictamen oficial en el que pedía su liberación inmediata, la realización de una investigación independiente e imparcial sobre los actos de tortura a los que fue sometido y la reparación integral de los perjuicios sufridos por Dihani.
En lugar de ello, los tribunales marroquíes que tuvieron acceso a dicho dictamen de Naciones Unidas -que fue presentado como prueba en uno de los recursos- lo condenaron a esa pena de prisión firme de 5 años y en estos momentos Dihani es objeto de represalias. Una condena basada en la confesión de otro acusado por estos hechos, Takuaallh Mohamed, la confesión del propio Dihani ante la policía y los informes policiales. En el acto del juicio Dihani negó la veracidad de las acusaciones y de la declaración firmada ante la policía, sin la asistencia de abogado, al ser obtenidas bajo tortura. Es decir, la sentencia pronunciada en su contra se basó en un atestado policial, las confesiones de otro acusado, y la declaración del propio Dihani, prestada durante el periodo de detención forzada y en el que había sido sometida a tortura. No existen otras evidencias que merezcan ser reconocidas como prueba de cargo, no hay incautación de armas, registros domiciliarios, interceptación de comunicaciones, testigos…, que puedan demostrar la participación de Dihani en los hechos por los que se le acusó, enervando el principio de presunción de inocencia.
Desde Casablanca ha sido trasladado a Kenitra, situada todavía más al norte y lejos de su hogar en el Sahara Occidental, más de mil kilómetros de distancia que convierten las visitas familiares en una carga difícil de soportar, y, además permanece en situación de aislamiento prolongado, desde el pasado 28 de octubre, con grave riesgo para su salud. Según denuncia su familia, tanto Dihani como sus familiares han recibido presiones de las autoridades marroquíes para que se desdiga de las acusaciones vertidas por este en un video colgado en internet y en el que identifica y acusa a autoridades marroquíes de graves delitos. Incluso habría sido amenazada de ser nuevamente procesado judicialmente acusado de apología del terrorismo.
La presidenta de la AMDH, Khadija Riadi, Premio de Derechos Humanos de las Naciones Unidas en 2013, calificó a Dihani como “un preso político”.
Ante ello exigimos al Estado marroquí y a la Comunidad Internacional:
1. Que, ante las denuncias de torturas y malos tratos, se adopten de manera urgente todas las medidas apropiadas para garantizar la seguridad y la integridad física de Mohamed Dihani en un marco de pleno respeto a los Derechos Humanos y libertades fundamentales de conformidad con el las normas internacionales de Derechos Humanos y, en particular, con la Declaración Universal de Derechos Humanos.
2. Que sea liberado inmediatamente y trasladado a El Aaiún.
3. Que se investiguen las acusaciones de desaparición forzada, torturas, tratos inhumanos crueles y degradantes de las que habría sido víctima Mohamed Dihani.
4. Que mientras permanezca en prisión las autoridades penitenciarias observen escrupulosamente en las condiciones de reclusión de Mohamed Dihani los estándares básicos de respeto a los Derechos Humanos de conformidad con las Reglas Mínimas de la ONU para el Tratamiento de Reclusos.
En caso de compartir su preocupación por la situación de Dihani puede
1) Escribir inmediatamente, en español o en su propio idioma a las autoridades marroquíes, españolas y al Representante Especial del Secretario General y Jefe de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso) solicitando la adopción de las medidas arriba expresadas.
Representante Especial del Secretario General y Jefe de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso):
http://www.un.org/en/peacekeeping/about/contact.asp
Embajada del Reino de Marruecos en España:
correo@embajada-marruecos.es.
Ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación del Gobierno de España: informae@mae.es
2) Por favor, háganos saber si usted tomó la acción para que podamos realizar un seguimiento del impacto de la acción enviando un breve correo electrónico a info@observatorioaragonessahara.org.
https://rasdargentina.wordpress.com/2015/06/29/accion-urgente-acoso-al-preso-politico-saharaui-mohamed-dihani/

Acción urgente: acoso al preso político saharaui Mohamed Dihani

Mohamed Dihani fue objeto de una desaparición forzada en abril de 2010 por parte de los servicios secretos marroquíes (DST) en El Aaiún. Desde el Sahara Occidental fue trasladado a un centro de detención secreto en Temara, donde fue sometido a repetidas torturas.
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Después de 6 meses de silencio oficial, pese a las denuncias presentadas por sus familiares, se anunció públicamente su detención en octubre de 2010, en el marco de una pretendida operación anti-terrorista. A pesar de que se le presentó como miembro de una célula más amplia, fue juzgado en solitario siendo condenado a 10 años de reclusión, sentencia que finalmente fue reducida a 5 años, después de sucesivos recursos judiciales y la presión de organizaciones saharauis de derechos humanos (Asdvh) e internacionales como Amnistía Internacional, la Asociación Marroquí de Derechos Humanos (AMDH), Observatorio Aragonés para el Sahara Occidental, Western Sahara Human Rights Watch (Wshrw), la Sección de Derechos Humanos del Colegio de Abogados de Zaragoza, la Asociación Pro Derechos Humanos de España (Apdhe) y la Asociación Española para el Derecho Internacional de los Derechos Humanos (Aedidh).
Un organismo de Naciones Unidas, el Grupo de Trabajo de Detenciones Arbitrarias, emitió, en fecha 27 de agosto de 2013, un dictamen oficial en el que pedía su liberación inmediata, la realización de una investigación independiente e imparcial sobre los actos de tortura a los que fue sometido y la reparación integral de los perjuicios sufridos por Dihani.
En lugar de ello, los tribunales marroquíes que tuvieron acceso a dicho dictamen de Naciones Unidas -que fue presentado como prueba en uno de los recursos- lo condenaron a esa pena de prisión firme de 5 años y en estos momentos Dihani es objeto de represalias. Una condena basada en la confesión de otro acusado por estos hechos, Takuaallh Mohamed, la confesión del propio Dihani ante la policía y los informes policiales. En el acto del juicio Dihani negó la veracidad de las acusaciones y de la declaración firmada ante la policía, sin la asistencia de abogado, al ser obtenidas bajo tortura. Es decir, la sentencia pronunciada en su contra se basó en un atestado policial, las confesiones de otro acusado, y la declaración del propio Dihani, prestada durante el periodo de detención forzada y en el que había sido sometida a tortura. No existen otras evidencias que merezcan ser reconocidas como prueba de cargo, no hay incautación de armas, registros domiciliarios, interceptación de comunicaciones, testigos…, que puedan demostrar la participación de Dihani en los hechos por los que se le acusó, enervando el principio de presunción de inocencia.
Desde Casablanca ha sido trasladado a Kenitra, situada todavía más al norte y lejos de su hogar en el Sahara Occidental, más de mil kilómetros de distancia que convierten las visitas familiares en una carga difícil de soportar, y, además permanece en situación de aislamiento prolongado, desde el pasado 28 de octubre, con grave riesgo para su salud. Según denuncia su familia, tanto Dihani como sus familiares han recibido presiones de las autoridades marroquíes para que se desdiga de las acusaciones vertidas por este en un video colgado en internet y en el que identifica y acusa a autoridades marroquíes de graves delitos. Incluso habría sido amenazada de ser nuevamente procesado judicialmente acusado de apología del terrorismo.
La presidenta de la AMDH, Khadija Riadi, Premio de Derechos Humanos de las Naciones Unidas en 2013, calificó a Dihani como “un preso político”.
Ante ello exigimos al Estado marroquí y a la Comunidad Internacional:
1. Que, ante las denuncias de torturas y malos tratos, se adopten de manera urgente todas las medidas apropiadas para garantizar la seguridad y la integridad física de Mohamed Dihani en un marco de pleno respeto a los Derechos Humanos y libertades fundamentales de conformidad con el las normas internacionales de Derechos Humanos y, en particular, con la Declaración Universal de Derechos Humanos.
2. Que sea liberado inmediatamente y trasladado a El Aaiún.
3. Que se investiguen las acusaciones de desaparición forzada, torturas, tratos inhumanos crueles y degradantes de las que habría sido víctima Mohamed Dihani.
4. Que mientras permanezca en prisión las autoridades penitenciarias observen escrupulosamente en las condiciones de reclusión de Mohamed Dihani los estándares básicos de respeto a los Derechos Humanos de conformidad con las Reglas Mínimas de la ONU para el Tratamiento de Reclusos.
En caso de compartir su preocupación por la situación de Dihani puede
1) Escribir inmediatamente, en español o en su propio idioma a las autoridades marroquíes, españolas y al Representante Especial del Secretario General y Jefe de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso) solicitando la adopción de las medidas arriba expresadas.
Representante Especial del Secretario General y Jefe de la Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum del Sáhara Occidental (Minurso):
http://www.un.org/en/peacekeeping/about/contact.asp
Embajada del Reino de Marruecos en España:
correo@embajada-marruecos.es.
Ministerio de Asuntos Exteriores y de Cooperación del Gobierno de España: informae@mae.es
2) Por favor, háganos saber si usted tomó la acción para que podamos realizar un seguimiento del impacto de la acción enviando un breve correo electrónico a info@observatorioaragonessahara.org.
https://rasdargentina.wordpress.com/2015/06/29/accion-urgente-acoso-al-preso-politico-saharaui-mohamed-dihani/

Appel – Pétition : « Soutenons la mère Tekber Haddi ! »

Un black-out politico-médiatique est imposé sur la question du Sahara occidental, inscrite depuis 1963 aux Nations unies, au chapitre de la décolonisation.
La lutte du peuple sahraoui contre l’occupation militaire et administrative marocaine, qui dure depuis 1975, peine à être une préoccupation des médias dans le monde, notamment en Europe et en Amérique du Nord, soumis à l’influence des lobbies pro-marocains, qui dominent l’ordre médiatique universel. Les violations quotidiennes des droits de l’Homme dans les territoires occupés sahraouis (disparitions forcées, procès iniques des tribunaux martiaux, harcèlements, arrestations, emprisonnements, tortures, viols et assassinats, restriction des droits aussi fondamentaux que la liberté d’opinion, d’expression et le droit à l’autodétermination et à l’indépendance), ne trouvent pas d’échos dans les médias des pays autoproclamés défenseurs des droits humains.
Le cas de Mme Tekber Haddi, mère du Sahraoui Mohamed Lamine Haidalla, le silence et l’indifférence entourant sa grève de la faim illimitée, depuis le 15 mai dernier, à Las Palmas (Espagne), et qui a duré plus d’un mois, illustrent ce mépris. La mère Haddi réclame toute la vérité sur la mort de son fils, exige des autorités coloniales marocaines sa dépouille et que les responsables soient traduits devant la justice.
Ce énième crime, perpétré par le Maroc, dans les territoires occupés sahraouis, vient élargir la longue liste des violations des droits de l’Homme et des crimes commis contre les Sahraouis, déjà dénoncés par les ONG et rapportés aussi par la Commission des droits de l’Homme de l’ONU.
Le silence entretenu autour de l’affaire Haidalla et du combat héroïque de Mme Tekber Haddi vient rappeler encore une fois la passivité complice des membres du Conseil de sécurité des Nations unies, avec la colonisation marocaine, en particulier le parti-pris de la France, des Etats-Unis et de l’Espagne.
Nous, Collectif de journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, nous nous élevons contre l’embargo imposé au « territoire non autonome » du Sahara occidental, qui subit depuis 40 ans, une répression à huis clos.
Nous dénonçons la politique de deux poids deux mesures du Conseil de sécurité de l’ONU, pourtant en charge du parachèvement du processus de décolonisation dans la dernière colonie d’Afrique, à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, pour lequel il s’est engagé depuis 1991.
Nous soutenons la démarche de l’Union africaine qui, lors de son dernier sommet de Johannesburg, en Afrique du Sud, a réitéré son soutien à son Envoyé Spécial au Sahara occidental, Joaqim Chissano, et appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et l’Assemblée Générale des Nations unies à fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination.
  • Nous appelons nos confrères et consœurs, ainsi que toutes les consciences libres (intellectuels, artistes, défenseurs des droits de l’Homme, militants du mouvement associatif, personnalités politiques, etc.), à travers le monde, à briser la règle du silence arbitrairement imposée au combat du peuple sahraoui, en rendant compte de la réalité tragique dans les territoires occupés du Sahara occidental.
  • En adhérant à cet appel, adressé aux Nations unies, à l’Union européenne, l’Union africaine, la Ligue Arabe et l’Organisation des Etats latino-américains, nous levons le voile qui entoure l’action légitime et citoyenne de la mère Tekber Haddi, l’enlèvement et l’emprisonnement de Salah Lebsir, ainsi que le cas des 600 disparus sahraouis depuis l’invasion militaire marocaine.
Ainsi, le combat pour les droits de l’Homme prendra son sens et retrouvera sa pertinence.
  • Aujourd’hui, NOUS N’AVONS PAS LE DROIT de continuer de nous taire devant les souffrances de tout un peuple, maintenu en ce troisième Millénaire sous un système colonialiste.
  • NOUS NE POUVONS PAS NON PLUS cautionner l’omerta imposée aux crimes commis contre des civils sahraouis.
.
Alger, le 21 Juin 2015
Pour signer la pétition, envoyer vos : NOM, PRENOM, PROFESSION et PAYS, à l’adresse suivante :
hafidameyar yahoo.fr


Alger Républicain, 28/06/2015

Appel – Pétition : « Soutenons la mère Tekber Haddi ! »

Un black-out politico-médiatique est imposé sur la question du Sahara occidental, inscrite depuis 1963 aux Nations unies, au chapitre de la décolonisation.
La lutte du peuple sahraoui contre l’occupation militaire et administrative marocaine, qui dure depuis 1975, peine à être une préoccupation des médias dans le monde, notamment en Europe et en Amérique du Nord, soumis à l’influence des lobbies pro-marocains, qui dominent l’ordre médiatique universel. Les violations quotidiennes des droits de l’Homme dans les territoires occupés sahraouis (disparitions forcées, procès iniques des tribunaux martiaux, harcèlements, arrestations, emprisonnements, tortures, viols et assassinats, restriction des droits aussi fondamentaux que la liberté d’opinion, d’expression et le droit à l’autodétermination et à l’indépendance), ne trouvent pas d’échos dans les médias des pays autoproclamés défenseurs des droits humains.
Le cas de Mme Tekber Haddi, mère du Sahraoui Mohamed Lamine Haidalla, le silence et l’indifférence entourant sa grève de la faim illimitée, depuis le 15 mai dernier, à Las Palmas (Espagne), et qui a duré plus d’un mois, illustrent ce mépris. La mère Haddi réclame toute la vérité sur la mort de son fils, exige des autorités coloniales marocaines sa dépouille et que les responsables soient traduits devant la justice.
Ce énième crime, perpétré par le Maroc, dans les territoires occupés sahraouis, vient élargir la longue liste des violations des droits de l’Homme et des crimes commis contre les Sahraouis, déjà dénoncés par les ONG et rapportés aussi par la Commission des droits de l’Homme de l’ONU.
Le silence entretenu autour de l’affaire Haidalla et du combat héroïque de Mme Tekber Haddi vient rappeler encore une fois la passivité complice des membres du Conseil de sécurité des Nations unies, avec la colonisation marocaine, en particulier le parti-pris de la France, des Etats-Unis et de l’Espagne.
Nous, Collectif de journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, nous nous élevons contre l’embargo imposé au « territoire non autonome » du Sahara occidental, qui subit depuis 40 ans, une répression à huis clos.
Nous dénonçons la politique de deux poids deux mesures du Conseil de sécurité de l’ONU, pourtant en charge du parachèvement du processus de décolonisation dans la dernière colonie d’Afrique, à travers l’organisation d’un référendum d’autodétermination, pour lequel il s’est engagé depuis 1991.
Nous soutenons la démarche de l’Union africaine qui, lors de son dernier sommet de Johannesburg, en Afrique du Sud, a réitéré son soutien à son Envoyé Spécial au Sahara occidental, Joaqim Chissano, et appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités et l’Assemblée Générale des Nations unies à fixer une date pour la tenue du référendum d’autodétermination.
  • Nous appelons nos confrères et consœurs, ainsi que toutes les consciences libres (intellectuels, artistes, défenseurs des droits de l’Homme, militants du mouvement associatif, personnalités politiques, etc.), à travers le monde, à briser la règle du silence arbitrairement imposée au combat du peuple sahraoui, en rendant compte de la réalité tragique dans les territoires occupés du Sahara occidental.
  • En adhérant à cet appel, adressé aux Nations unies, à l’Union européenne, l’Union africaine, la Ligue Arabe et l’Organisation des Etats latino-américains, nous levons le voile qui entoure l’action légitime et citoyenne de la mère Tekber Haddi, l’enlèvement et l’emprisonnement de Salah Lebsir, ainsi que le cas des 600 disparus sahraouis depuis l’invasion militaire marocaine.
Ainsi, le combat pour les droits de l’Homme prendra son sens et retrouvera sa pertinence.
  • Aujourd’hui, NOUS N’AVONS PAS LE DROIT de continuer de nous taire devant les souffrances de tout un peuple, maintenu en ce troisième Millénaire sous un système colonialiste.
  • NOUS NE POUVONS PAS NON PLUS cautionner l’omerta imposée aux crimes commis contre des civils sahraouis.
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Alger, le 21 Juin 2015
Pour signer la pétition, envoyer vos : NOM, PRENOM, PROFESSION et PAYS, à l’adresse suivante :
hafidameyar yahoo.fr


Alger Républicain, 28/06/2015

Le Maroc échoue dans sa tentative de porter atteinte au soutien cubain à la cause sahraouie

Selon une lettre envoyée par la Direction des Affaires Américaines du Ministère marocain des affaires étrangères, le Maroc “a entrepris plusieurs démarches de rapprochement en direction de l’île caribéenne afin de ramener ses dirigeants à de meilleurs sentiments à l’égard” de la question du Sahara Occidental.

Le document révélé par le cyber-activiste Chris Coleman, dévoile la tentative de rapprochement marocaine à travers le vote en 2006 “en faveur en faveur de la résolution que Cuba présente annuellement à l’Assemblée Générale des Nations Unies, depuis 1992, pour la levée de l’embargo économique et financier qui lui est imposé par les Etats-Unis”. Le Maroc a aussi soutené la candidature de Cuba à divers postes au sein d’organisations internationales.

En dépit des nombreux gestes de rapprochement du Maroc, la lettre signale que Cuba continue de poursuivre sa coopération avec la RASD, “qui se matérialise par un certain nombre d’actions visibles”. Parmi ces actions, le document cite :

– L’accueil d’étudiants sahraouis

– Cuna entreitne avec la RASD “un mécanisme de dialogue de haut niveau représenté par un échange constant de visites de « hauts responsables » qui ne manquent pas de procéder à des déclarations d’appui à « l’indépendance du peuple sahraoui » et au « référendum d’autodétermination » ;

– En 2009, une école baptisée sous le nom de « Simon Bolivar » a été construite dans les camps de Tindouf, dans le cadre d’une coopération tripartite, avec le financement du Venezuela et l’assistance technique de Cuba ;

– L’ex-Vice-ministre des Relations Extérieures cubain, M. Marcos Rodriguez Costa, a déclaré en 2010 que son pays « continuera à soutenir la juste cause » de la RASD, dans la mesure où il s’agit « d’un devoir inaliénable des révolutionnaires » ;

– Cuba a octroyé à la pseudo « rasd », en janvier 2012, dans le cadre du Programme Alimentaire Mondial (PAM), une aide composée de 530 tonnes de sucre, délivrée à Oran lors d’une cérémonie ayant compté avec la présence de l’ex-Ambassadeur de Cuba en Algérie et d’un responsable de l’Ambassade du Venezuela accrédité à Alger. Selon le document, “c’est la première fois qu’une telle aide, qui constitue une partie du don global accordé par Cuba au PAM (valeur totale de 2.500 tonnes de sucre) est destinée” aux réfugiés. L’ex-Ambassadeur cubain à Alger, M. Eumelio Caballero, a indiqué, à cette occasion, que le « peuple sahraoui… souffre de l’occupation illégale de son territoire par le Maroc » et que « sa juste cause est en accord avec les lois internationales qui défendent le droit à l’indépendance, la liberté et de rejet du colonialisme » ;

– Le 11 septembre 2012, l’Institut International du Journaliste « José Marti » de La Havane, relevant de l’ « Union des Journalistes et Ecrivains Cubains » (UPEC) a décerné des diplômes à un groupe de trois étudiants sahraouis ayant finalisé une large formation en journalisme audiovisuel à Cuba, pour qu’ils se chargent de la réalisation d’un bulletin en langue espagnole à la soi-disant « RASD TV ». Le Président de l’UPEC, M. Tubal Paez, a souligné, à cette occasion, « la disposition de Cuba de continuer à contribuer à la lutte du peuple sahraoui » et « l’urgence de mettre un terme au blocus médiatique imposé par le Maroc »;

– L’Ambassadeur cubain à Alger, M. Eumelio Caballero, a, à nouveau, précisé, en octobre 2012, que « le peuple sahraoui peut toujours compter sur le soutien fraternel et solidaire du gouvernement, du parti et du peuple cubain » ;

– Le ministre sahraoui pour l’Amérique latine, Haj Ahmed Baricalah a effectué une visite à Cuba, en décembre 2012, porteur d’un « message de solidarité » du président Mohamed Abdelaziz au Président cubain, M. Raul Castro, suite à l’ouragan Sandy qui avait touché l’île caribéenne à l’époque;

– La déléguée cubaine auprès des Nations Unies, Mme Yessika Comesana, a rappelé, le 15 juin 2013, devant le Comité de Décolonisation de l’ONU, « la contribution de Cuba en faveur du développement du peuple sahraoui, notamment en matière d’éducation et de santé », en dénonçant, entre autres, « l’exploitation irrationnelle, le saccage et l’usurpation des richesses naturelles sahraouies » ;

– Le soi-disant « ambassadeur » de la pseudo « rasd » à Cuba, le dénommé Maalaenin Tkana a été félicité, fin février 2014, par le Président cubain, Raul Castro et les autorités gouvernementales cubaines à l’occasion de la célébration du soi-disant 38ème anniversaire de la proclamation de la pseudo « rasd » ;

– Le ministre sahraoui de la santé, Mohamed Lamin Daddi, qui a reçu l’Ambassadeur cubain précité, le 24 mars 2014, a remercié, à cette occasion, « le gouvernement et le peuple cubain pour les plus de 35 années de collaboration médicale dans les camps de réfugiés sahraouis et pour l’inestimable apport des universités cubaines dans la formation de plusieurs professionnels » ;

– La Présidente du Groupe d’Amitié parlementaire Cuba/Algérie, Mme Kenia Serrano, a réitéré le 05 avril 2014, que « Cuba appuie le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », en exprimant son « admiration » pour la « fermeté du peuple sahraoui face à l’occupation marocaine » ;

– Le Président sahraoui Mohamed Abdelaziz a effectué une visite de travail à Cuba les 02 et 03 juin 2014 et s’est entretenu à cette occasion avec le président cubain, M. Raul Castro. Ils auraient « constaté l’excellent niveau des relations entre les deux pays et réaffirmé la volonté de dynamiser la coopération ». cette visite a, en outre, été marquée par de nombreuses rencontres bilatérales au plus haut niveau avec diverses autorités gouvernementales cubaines et les dirigeants du parti au pouvoir ;

– Des journées de solidarité avec le peuple et le gouvernement cubains ont été organisées dans Wilaya d’Aouserd, le 23 juillet 2014, avec la présence des membres de la brigade médicale cubaine opérant dans les camps des réfugiés sahraouis ;

– Cuba a accordé, le 10 septembre 2014, une nouvelle aide humanitaire, composée de plusieurs tonnes de sucre, dans le cadre du Programme Alimentaire Mondial (PAM), destinée aux camps de Tindouf. Depuis 2013, Cuba a ainsi offert à la représentation du PAM à Alger, un total de 1776 tonnes de sucre destinés à la RASD ;

“A l’ensemble de ces éléments, ajoute la note diplomatique marocaine, s’ajoute le fait que Cuba reste plus proche que jamais du Venezuela, et que ces deux pays semblent mener des actions de coordination en matière d’assistance et d’appui idéologique qu’ils apportent” à la RASD “dans le cadre de la “révolutionnaire bolivarienne comme alternative au néolibéralisme et à l’impérialisme”.

Le Maroc de Sa Majesté pratique la torture sur ses sujets et les sahraouis

Hocine Adryen
Le Département d’Etat américain a épinglé dans son rapport annuel 2014 les graves violations des droits de l’homme perpétrées par l’occupation marocaine au Sahara occidental.
Le rapport publié récemment évoque « les intimidations subies par les militants sahraouis des droits de l’homme qui réclament le droit à l’autodétermination », la persistance des « arrestations arbitraires au mépris de la loi » et « la répression de la liberté d’expression » par les autorités d’occupation marocaines.
Réfutant les informations fournies par le régime marocain quant à l’absence de détenus politiques sahraouis, le Département d’Etat fait état de plus de 60 détenus politiques sahraouis, dont 22 depuis 2010 suite aux événements de GdeimIzik. Au plan interne, le royaume chérifien est également épinglé. 
La situation des droits de l’homme au Maroc est préoccupante, selon le rapport qui fait ressortir « l’absence de l’indépendance de la magistrature et la persistance des pressions exercées par l’Etat sur les associations des droits de l’homme et la presse ».
La monarchie marocaine continue de « s’immiscer dans tout » note le rapport qui relève qu’en matière de droits de l’homme, le Maroc « continue d’exercer sa sempiternelle politique de musellement et de répression des libertés comme ce fut le cas avec l’association marocaine des droits humains ». 
Le Maroc, qui rejette les rapports d’associations internationales crédibles telles que HumanRights Watch et Amensty International, rejette aussi le rapport du Département d’Etat américain qui donne un aperçu historique du Sahara occidental depuis l’invasion marocaine en octobre 1975, des développements de la question sahraouie et des efforts onusiens pour trouver une solution au conflit. 
Enfin, les Etats membres du comité onusien chargé de la décolonisation avaient appelé, lors d’une session consacrée à l’examen de la question sahraouie au siège de l’ONU du 15 au 25 juin, « à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental » à travers la tenue, « sans délai, d’un référendum d’autodétermination afin de permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir ».
Les représentants du Venezuela, de l’Equateur, de Cuba, du Nicaragua, de la Bolivie, de l’Algérie, de l’Afrique du Sud et de la Sierra Leone ont mis en avant la responsabilité de l’ONU dans le règlement du conflit au Sahara occidental. En 1975, la puissance coloniale espagnole quitte le Sahara occidental, l’abandonnant à son sort. 
Le roi Hassan IIfait main basse sur ce vaste territoire stratégique. Il organise la « Marche verte », le débarquement massif de quelque 350 000 colons et soldats, destinés à mettre le monde devant le fait accompli. Les chefs sahraouis se rebellent et, l’année suivante, en février 1976, proclament la République arabe sahraouie. 
S’ensuit une guerre où les milliers de soldats du Front Polisario obtiendront le retrait de la Mauritanie mais pas du Maroc, qui n’hésite pas à bombarder les civils au napalm. Une partie de la population locale doit fuir et se réfugier à des centaines de kilomètres, autour de Tindouf. Ils sont désormais entre 150 000 et 200 000 à vivre dans six camps autour de la ville de Tindouf.
Le Maroc a fait pression sur l’ONU sur la situation au Sahara Occidental
Le gouvernement marocain a intercepté des communications de Nations unies et a utilisé la tactique contraire à la morale dans une opération connue sous le nom de « A House of Cards » – l’opération de style conçue pour faire pression sur l’organisation afin qu’elle ferme les yeux sur la situation humanitaire au Sahara Occidental, selon un rapport de l’ONU divulgué. 
Le rapport est une analyse de L’ONU de correspondance entre le gouvernement marocain et l’ambassadeur permanent du pays à l’ONU, à Genève et à New York ultérieurement, Omar Hilale, de janvier 2012 à septembre 2014. 
La correspondance marocaine a été rendue publique l’année dernière par une source anonyme utilisant un compte sur Twitter. Elle semble montrer que le pays nord-africain a fait des donations significatives au Bureau du Haut-Commissariat pour les Droits de l’homme (OHCHR) de l’ONU avec l’intention exprimée d’influencer l’organisme en exerçant de la pression pour annuler des missions d’enquête sur la zone par des hauts fonctionnaires.
En plus, le Maroc a essayé d’arrêter un mandat pour contrôler des violations des droits de l’homme ayant comme mission le maintien de la paix de L’ONU au territoire. Le rapport l de L’ONU, par le Département d’Opérations de maintien de la paix, affirme que son « analyse de ces données indique que la confidentialité des communications des Nations unies a été sérieusement compromise puisque le Maroc est indiqué à plusieurs reprises comme ayant intercepté la correspondance interne de l’ONU émanant de Genève, New York et Laâyoune » Dans un câble daté du 22 août 2014, Hilale a fait explicitement référence aux « écrits du secrétariat qui ont été interceptés ».
Ils exposent aussi les motivations derrière certaines des grandes donations faites par le Maroc, qui a fait une donation de 250 000 dollars au HCDH en 2011 avec l’intention avouée de faire que Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations unies à l’époque, soit « plus attentif » à ses préoccupations au sujet de la contribution de son bureau au prochain rapport sur le Sahara occidental soumis par le secrétaire général de l’ONU. 
Ce transfert contribuera à rendre Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations sur la contribution de son bureau pour le prochain rapport du secrétaire général sur le Sahara. Depuis 1998, le gouvernement marocain a fait don de plus de 7 millions de dollars au HCDH.

Le Maroc de Sa Majesté pratique la torture sur ses sujets et les sahraouis

Hocine Adryen
Le Département d’Etat américain a épinglé dans son rapport annuel 2014 les graves violations des droits de l’homme perpétrées par l’occupation marocaine au Sahara occidental.
Le rapport publié récemment évoque « les intimidations subies par les militants sahraouis des droits de l’homme qui réclament le droit à l’autodétermination », la persistance des « arrestations arbitraires au mépris de la loi » et « la répression de la liberté d’expression » par les autorités d’occupation marocaines.
Réfutant les informations fournies par le régime marocain quant à l’absence de détenus politiques sahraouis, le Département d’Etat fait état de plus de 60 détenus politiques sahraouis, dont 22 depuis 2010 suite aux événements de GdeimIzik. Au plan interne, le royaume chérifien est également épinglé. 
La situation des droits de l’homme au Maroc est préoccupante, selon le rapport qui fait ressortir « l’absence de l’indépendance de la magistrature et la persistance des pressions exercées par l’Etat sur les associations des droits de l’homme et la presse ».
La monarchie marocaine continue de « s’immiscer dans tout » note le rapport qui relève qu’en matière de droits de l’homme, le Maroc « continue d’exercer sa sempiternelle politique de musellement et de répression des libertés comme ce fut le cas avec l’association marocaine des droits humains ». 
Le Maroc, qui rejette les rapports d’associations internationales crédibles telles que HumanRights Watch et Amensty International, rejette aussi le rapport du Département d’Etat américain qui donne un aperçu historique du Sahara occidental depuis l’invasion marocaine en octobre 1975, des développements de la question sahraouie et des efforts onusiens pour trouver une solution au conflit. 
Enfin, les Etats membres du comité onusien chargé de la décolonisation avaient appelé, lors d’une session consacrée à l’examen de la question sahraouie au siège de l’ONU du 15 au 25 juin, « à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental » à travers la tenue, « sans délai, d’un référendum d’autodétermination afin de permettre au peuple sahraoui de décider librement de son avenir ».
Les représentants du Venezuela, de l’Equateur, de Cuba, du Nicaragua, de la Bolivie, de l’Algérie, de l’Afrique du Sud et de la Sierra Leone ont mis en avant la responsabilité de l’ONU dans le règlement du conflit au Sahara occidental. En 1975, la puissance coloniale espagnole quitte le Sahara occidental, l’abandonnant à son sort. 
Le roi Hassan IIfait main basse sur ce vaste territoire stratégique. Il organise la « Marche verte », le débarquement massif de quelque 350 000 colons et soldats, destinés à mettre le monde devant le fait accompli. Les chefs sahraouis se rebellent et, l’année suivante, en février 1976, proclament la République arabe sahraouie. 
S’ensuit une guerre où les milliers de soldats du Front Polisario obtiendront le retrait de la Mauritanie mais pas du Maroc, qui n’hésite pas à bombarder les civils au napalm. Une partie de la population locale doit fuir et se réfugier à des centaines de kilomètres, autour de Tindouf. Ils sont désormais entre 150 000 et 200 000 à vivre dans six camps autour de la ville de Tindouf.
Le Maroc a fait pression sur l’ONU sur la situation au Sahara Occidental
Le gouvernement marocain a intercepté des communications de Nations unies et a utilisé la tactique contraire à la morale dans une opération connue sous le nom de « A House of Cards » – l’opération de style conçue pour faire pression sur l’organisation afin qu’elle ferme les yeux sur la situation humanitaire au Sahara Occidental, selon un rapport de l’ONU divulgué. 
Le rapport est une analyse de L’ONU de correspondance entre le gouvernement marocain et l’ambassadeur permanent du pays à l’ONU, à Genève et à New York ultérieurement, Omar Hilale, de janvier 2012 à septembre 2014. 
La correspondance marocaine a été rendue publique l’année dernière par une source anonyme utilisant un compte sur Twitter. Elle semble montrer que le pays nord-africain a fait des donations significatives au Bureau du Haut-Commissariat pour les Droits de l’homme (OHCHR) de l’ONU avec l’intention exprimée d’influencer l’organisme en exerçant de la pression pour annuler des missions d’enquête sur la zone par des hauts fonctionnaires.
En plus, le Maroc a essayé d’arrêter un mandat pour contrôler des violations des droits de l’homme ayant comme mission le maintien de la paix de L’ONU au territoire. Le rapport l de L’ONU, par le Département d’Opérations de maintien de la paix, affirme que son « analyse de ces données indique que la confidentialité des communications des Nations unies a été sérieusement compromise puisque le Maroc est indiqué à plusieurs reprises comme ayant intercepté la correspondance interne de l’ONU émanant de Genève, New York et Laâyoune » Dans un câble daté du 22 août 2014, Hilale a fait explicitement référence aux « écrits du secrétariat qui ont été interceptés ».
Ils exposent aussi les motivations derrière certaines des grandes donations faites par le Maroc, qui a fait une donation de 250 000 dollars au HCDH en 2011 avec l’intention avouée de faire que Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations unies à l’époque, soit « plus attentif » à ses préoccupations au sujet de la contribution de son bureau au prochain rapport sur le Sahara occidental soumis par le secrétaire général de l’ONU. 
Ce transfert contribuera à rendre Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations sur la contribution de son bureau pour le prochain rapport du secrétaire général sur le Sahara. Depuis 1998, le gouvernement marocain a fait don de plus de 7 millions de dollars au HCDH.

Le Maroc était au courant du contenu des rencontres confidentiels de Ban Ki-moon

Le Maroc a réussi à obtenu des documents confidentiels sur les rencontres du SG de l’ONU Ban Ki-moon et le ministres algérien des affaires étrangères Ramtane Lamamra.
Les documents ont été révélés samedi par le hackher Chris Coleman au moment où le Maroc est pointé du doigt par les Nations Unies suite à ses opérations d’infiltration des bureaux des Nations Unies à Genève, en particulier les Hauts Commissariat aux Droits de l’homme et Aux Réfugiés.
Les documents révélés sont des procès verbaux sur le Sahara Occidental, le Mali, la Lybie et le Sahel.
Un des procès verbaux concerne une rencontre entre Ban Ki-moon et Lamamra tenue le 21 septembre 2014 à New York. Ban Ki-moon y remercie l’Algérie pour sa position de soutien aux efforts de l’ONU pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental et il réaffirme la volonté des Nations Unies de renforcer la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et aux camps des réfugiés sahraouis.
Un autre PV concerne une rencontre avec le président tchadien Idriss Debi et le chef de l’ONU.
Voici le texte intégral de l’un des PV dévoilés par Coleman :

Background Note for the Secretary-General’s photo-opmeetingwith

H.E. Mr. Ramtane LAMAMRA, Foreign Minister of Algeria
21 September 2014, 15:55


Political Reforms
The Government of Algeria embarked on the elaboration of the new 5-year national development plan (2015-2019). The new Government’s priorities are focused on:
  1. safeguarding national sovereignty, law and order, stability and national dialogue;
  2. economic and financial governance systems, including productive sectors, an infrastructure conducive to growth and development, local and sustainable development; and
  3. efficient and relevant social services, with a new opening to the role of civil society in development.
Western Sahara
The mediation process on Western Sahara, currently based on discreet bilateral consultations and shuttle diplomacy as needed in preparation for direct talks between the parties, has been in a hiatus since publication of your most recent report on Western Sahara, last April. To date, Morocco, which reacted with great anger to your report, has not agreed to the resumption of negotiations and demands written clarifications on the framework and conduct of the negotiating process and the UN role with regard to Western Sahara.
The Secretary-General have decided not to respond in writing, since this would jeopardize the impartiality of the UN’s mediation. Discussions are ongoing with Morocco to diffuse tensions and renew the dialogue, with a trip of your Personal Envoy (PESG),
Mr. Christopher Ross, to Rabat in the coming weeks.
Meanwhile, regional media reports continue to convey rumors regarding the possible resignation of PESG Ross, the dates and purpose of his next trip to the region, and his alleged intention to propose major changes in the negotiating framework, including asking the Security Council to invoke Chapter VII. Your Spokesperson has denied these allegations and clarified that PESG Ross had no intention to resign or put an end to the negotiating process in April 2015.
New SRSG of MINURSO
On 12 May, you appointed Ms. Kim Bolduc (Canada) as your Special Representative and Head of the united Nations Mission for the Referendum in Western Sahara (MINURSO) after the normal selection process, including informing both parties of your intention to appoint her and the Security Council’s 8 May endorsement. Both Algeria and Polisario have welcomed this nomination, while Morocco continues to express reticence.
Human rights in Western Sahara
Algeria strongly supports the inclusion of human rights in the mandate of MINURSO and has been advocating for an international human rights monitoring mechanism in Western Sahara.
Mali(See also generic)
Since the adoption of the Ouagadougou preliminary agreement, negotiated under the lead of the Economic Community of West African States (ECOWAS), Algeria has increasingly attempted to wield its traditional influence in the resolution of the Malian conflict.
At the beginning of the year, Algeria launched an initiative to reinforce coherence among armed groups, ostensibly at the request of the Malian Government. Since then, Algeria has assumed the role of lead mediator and launched a first round of Algeria-led inter-Malian talks in July. The road map agreed at the first round of the talks acknowledged the ECOWAS mediation but relegated ECOWAS, MINUSMA and others to supporting roles. A second round of the talks is expected has started in Algiers on 1 September.
Over the last six months, there has been a steep increase in the number of migrants from Sub-Saharan Africa seeking Algeria as destination country. This is a major shift in the nature of population movement not transiting but staying in the northern cities. Algeria seems to be ready to support these migrants (approximately 25,000 people), but currently there is no national strategy for this new phenomenon. The UN has offered assistance but is waiting for an official response from the government.
The Sahel(See generic)
Libya
Algeria is greatly concerned about cross-border trafficking in weapons and the safe haven that the Libyan desert provides to extremist groups. While they supported Mr. Qadhafi, bilateral relations have improved since the Revolution. However, Algeria still views Libya, and in particular the security situation, with great concern, which has been exacerbated by the recent fighting between Islamist and non-Islamist factions.
On 16 May, Algerian Special Forces reportedly evacuated the Ambassador and Embassy staff from Tripoli in response to an « imminent and direct threat. » Algeria fears being associated with the fighting currently taking place. On 19 May, Sonatrach, the Algerian State energy company, evacuated some 50 workers from Libya over security concerns. Algiers has also increased security along its border with Libya and imposed additional restrictions on crossing points.
With regard to international cooperation, Foreign Minister Lamamra attended the Ministerial Conference on international support to Libya held in Rome in March 2014, Foreign Minister Lamamra alsoparticipated in the Fourth Ministerial Meeting for the Neighboring Countries of Libya held in Cairo in August 2014, as well as in the “5 plus 5” meeting in Madrid on 17 September. Algeria has participated in, and is supportive of regional initiatives to help Libya better control its borders. The most recent international meeting on border security was held in Rabat in November 2013. Algeria viewed this effort by Morocco with suspicion. Despite Algiers’ concerns, they maintain a policy of non-intervention with regard to Libya and this came through in sharp contrast to the position of Egypt during the recent “5 plus 5” meeting in Madrid.
Moroccan-Algerian relations
Today, bilateral relations between Morocco and Algeria are at their lowest point in many years. Ministerial exchanges have been suspended and public statements are inflammatory. Each side accuses the other of working to undermine its internal and external security and its international standing on many levels. In this connection, they also accuse each other of complicity in narcotic flows and illegal migration in the Sahel.
On the 20th anniversary of the closure of their border, the two countries deepened their estrangement, with Morocco announcing on 9 September 2014 its intention to extend its electronic fence on the border with Algeria from 70 to 110 km using the rationale of fighting drug trafficking and illegal immigration. Algeria reacted to the Moroccan fence by building a similar wall that stretches from the Mediterranean Sea to the south and is said to have deployed troops along the border. Meanwhile, both Morocco and Algeria have significantly increased their military expenditure, with Algeria becoming the sixth largest arms importer (previously 22nd) and Morocco the 12th (previously 69th). So far, there have been no armed confrontations but tensions are such that any incident could trigger a violent response on either side. Such incidents have in fact occurred several times over the past year.
The Sahel (See generic)