Musique traditionnelle au Sahara Occidental

L’héritage culturel d’un pays comprend toutes les traces que l’activité humaine déposées dans l’environnement. Ce sont des sources irremplaçables et inépuisable d’informations sur le mode de vie ancestral et actuel de la population, comme sur l’évolution du savoir-faire artisanal, technique et artistique au cours de l’Histoire. la tradition orale et la musique étant des ressources non renouvelables, leur gestion doit s’appuyer sur une perspective à long terme. Ces aspect concernent au Sahara occidental, pour la majeure partie de la population, un potentiel d’expériences émotionnelles et esthétiques. A ce titre, la préservation et l’exploitation active de ce patrimoine culturel pourrait être d’un grand profit pour les générations futures.

La musique sahraouie est parfois appellée par certains agents gouvernementaux extérieurs Hassanie et semble être une juxtaposition entre la musique bédouine et la musique africaine. Par ailleurs quelle autre musique qui par ses rythmes peut-elle mieux exprimer les souffrances et l’exploitation du peuple sahraoui? Ne peut-on pas comparer cette musique à un « blues du désert« , étant donné qu’elle puise ses majeures sources d’inspirations du patrimoine culturel du Sahara occidental. Cette musique ne peux être dissociée par son niveau rythmique à la danse qu’on appelle aussi « Arguiss » qui témoigne de toute une expression artistique pratiquée aussi bien par les hommes que les femmes, de tous les âges.

En ce qui concerne les hommes, elle consiste essentiellement en l’affrontement loyal de deux sahraouis sur des rythmes de musique où ils s’adonnent à cœur joie à un jeu de jambes original. Cette danse est appelée « Kiira » et s’anime au moyen des sons des tambours dont l’un d’entre eux possède la forme d’un récipient fermé à son embout par un morceau de peau finement étendu. Le musicien sahraoui, est appelé « Igyou » et exécute sa musique à l’aide d’un instrument de musique appelé « Azouane ». Il arrive que les hommes sahraouis dansent sur les dunes de sables.

Les femmes, quant à elles, accompagnent les hommes en effectuant des mouvements expressifs qui rajoutent une valeur non négligeable à cette danse. Remarquons également l’ingéniosité des femmes sahraouies dans cette expression artistique quand elle apparaît avec le tambour en exprimant émotions de joie et de bien-être par un gestuel rythmé et sensuel des mains et des doigts verdâtres teints au henné. La danse sahraouie revêt un sens remarquable. A cet égard, les femmes sahraouies expriment leurs danses en toutes occasions notamment lors des festivités ou cérémonies religieuses ou familiales.

Les Sahraouis sont connus pour être des férus de poésie et manifestent régulièrement leur fièreté par rapport à leur patrimoine culturel, dont la préservation commence à susciter un intérêt au près de plusieurs responsables culturels internationaux.

Malheureusement, vu la conjoncture de la politique culturelle désastreuse au Maroc, il est à déplorer que peu de poètes disposent par exemple de moyens pour la publication en « diwane » de leurs poésies qui a en outre besoin de soutien pour stimuler l’inspiration, la création où à la créativité.

Ce qui caractérise davantage la musique sahraouie, c’est surtout son étroite relation avec la poésie. Ils sont indissolublement unis puisque pour être pleinement apprécié, la musique est un moyen privilégié pour diffuser ou de faire entendre et comprendre la poésie, pour mieux l’apprécier. Elle constitue l’une des formes essentielle de la force de la tradition orale qui continue d’animer le quotidien des habitants du Sahara Occidental.

Cette émergence musicale est l’occasion unique pour développer la poésie vers une phase plus sophistiquée puisque les poètes traditionnel avaient déjà cette contrainte de faire appel aux musiciens pour accompagner leurs paroles par un rythme musical très caractéristique. Comme dans l’ensemble de la création poétique des sahraouis, les mêmes préoccupations et les mêmes inspirations du mode de la culture bédouine.

L’aspect culturel majeur devrait conserver et valoriser l’expression dialectale dela tradition orale, mais aussi du mode de vie, l’esprit et la mentalité d’une population empreinte par la nature du désert et vivant une oppression sans conteste.
musique.arabe 31/07/2011 

Musique traditionnelle au Sahara Occidental

L’héritage culturel d’un pays comprend toutes les traces que l’activité humaine déposées dans l’environnement. Ce sont des sources irremplaçables et inépuisable d’informations sur le mode de vie ancestral et actuel de la population, comme sur l’évolution du savoir-faire artisanal, technique et artistique au cours de l’Histoire. la tradition orale et la musique étant des ressources non renouvelables, leur gestion doit s’appuyer sur une perspective à long terme. Ces aspect concernent au Sahara occidental, pour la majeure partie de la population, un potentiel d’expériences émotionnelles et esthétiques. A ce titre, la préservation et l’exploitation active de ce patrimoine culturel pourrait être d’un grand profit pour les générations futures.

La musique sahraouie est parfois appellée par certains agents gouvernementaux extérieurs Hassanie et semble être une juxtaposition entre la musique bédouine et la musique africaine. Par ailleurs quelle autre musique qui par ses rythmes peut-elle mieux exprimer les souffrances et l’exploitation du peuple sahraoui? Ne peut-on pas comparer cette musique à un « blues du désert« , étant donné qu’elle puise ses majeures sources d’inspirations du patrimoine culturel du Sahara occidental. Cette musique ne peux être dissociée par son niveau rythmique à la danse qu’on appelle aussi « Arguiss » qui témoigne de toute une expression artistique pratiquée aussi bien par les hommes que les femmes, de tous les âges.

En ce qui concerne les hommes, elle consiste essentiellement en l’affrontement loyal de deux sahraouis sur des rythmes de musique où ils s’adonnent à cœur joie à un jeu de jambes original. Cette danse est appelée « Kiira » et s’anime au moyen des sons des tambours dont l’un d’entre eux possède la forme d’un récipient fermé à son embout par un morceau de peau finement étendu. Le musicien sahraoui, est appelé « Igyou » et exécute sa musique à l’aide d’un instrument de musique appelé « Azouane ». Il arrive que les hommes sahraouis dansent sur les dunes de sables.

Les femmes, quant à elles, accompagnent les hommes en effectuant des mouvements expressifs qui rajoutent une valeur non négligeable à cette danse. Remarquons également l’ingéniosité des femmes sahraouies dans cette expression artistique quand elle apparaît avec le tambour en exprimant émotions de joie et de bien-être par un gestuel rythmé et sensuel des mains et des doigts verdâtres teints au henné. La danse sahraouie revêt un sens remarquable. A cet égard, les femmes sahraouies expriment leurs danses en toutes occasions notamment lors des festivités ou cérémonies religieuses ou familiales.

Les Sahraouis sont connus pour être des férus de poésie et manifestent régulièrement leur fièreté par rapport à leur patrimoine culturel, dont la préservation commence à susciter un intérêt au près de plusieurs responsables culturels internationaux.

Malheureusement, vu la conjoncture de la politique culturelle désastreuse au Maroc, il est à déplorer que peu de poètes disposent par exemple de moyens pour la publication en « diwane » de leurs poésies qui a en outre besoin de soutien pour stimuler l’inspiration, la création où à la créativité.

Ce qui caractérise davantage la musique sahraouie, c’est surtout son étroite relation avec la poésie. Ils sont indissolublement unis puisque pour être pleinement apprécié, la musique est un moyen privilégié pour diffuser ou de faire entendre et comprendre la poésie, pour mieux l’apprécier. Elle constitue l’une des formes essentielle de la force de la tradition orale qui continue d’animer le quotidien des habitants du Sahara Occidental.

Cette émergence musicale est l’occasion unique pour développer la poésie vers une phase plus sophistiquée puisque les poètes traditionnel avaient déjà cette contrainte de faire appel aux musiciens pour accompagner leurs paroles par un rythme musical très caractéristique. Comme dans l’ensemble de la création poétique des sahraouis, les mêmes préoccupations et les mêmes inspirations du mode de la culture bédouine.

L’aspect culturel majeur devrait conserver et valoriser l’expression dialectale dela tradition orale, mais aussi du mode de vie, l’esprit et la mentalité d’une population empreinte par la nature du désert et vivant une oppression sans conteste.
musique.arabe 31/07/2011 

Justice bananière

Pour ceux qui attendaient que le journaliste Rachid Niny allait être libéré aujourd’hui, à l’occasion de la fête du trône, une déception et quelques précisions.

Lors de la fête du trône le sultan préfère libérer les assassins, voleurs et autres criminels, de petit ou grand calibre, plutôt que les journalistes, dissidents et autres. C’est une règle immuable de la « Nouvelle ère ».

« C’est parce que Niny n’a pas été encore jugé en appel », répliqueront certains.

Certes, mais l’indépendantiste sahraoui Ali Salem Tamek et ses compagnons ont bien bénéficié d’une libération conditionnelle après leur condamnation en première instance et leur procès en appel n’a toujours pas été fixé.

Ali Salem Tamek et Rachid Niny sont deux personnalités totalement différentes, mais je constate qu’au Maroc de Mohamed VI il vaut mieux être indépendantiste sahraoui (Tamek) que journaliste défenseur du « glorieux trône des alaouites » (Niny).

A méditer !

Nota Bene : La militante islamiste Nadia Yassine attend d’être jugé par une cour de première instance pour républicanisme proclamé depuis…. 2005. Justice bananière dirait-on.
Ali Lemrabet (Facebook), 30/07/2011

Les marocains et la haine de l’Algérie

La haine de l’Algérie est une haine qui anime malheureusement une grande partie des marocains. Cette haine qui bloque et achoppe toute tentative ayant pour but, unir les peuples maghrébins, est animée d’une part par cet amour aveugle des alaouites qui poussent les fous du roi à détester ce que les alaouites détestent (Algérie, Polisario, opposition marocaine, etc.) et les soutenir bêtement & aveuglement dans leurs guerres injustes et même dans leurs crimes contre les marocains. De l’autre part, elle est animée par cet attachement excessif à ce rêve historique du Grand Maroc.

Le Grand Maroc est un concept développé aux années 50 et 60 du 20ème siècle par l’Etat marocain. Il repose sur l’idée que le Maroc doit légitimement recouvrir Ceuta, Melilla, et l’ensemble des territoires (la Mauritanie, une partie du Sahara algérien, et le Sahara occidental) qui lui ont été amputés à la veille et durant le protectorat.

Le Grand Maroc est un rêve qui continue à animer même au 21ème siècle une grande partie des marocains qui revendiquent le Sahara occidental, une partie du Sahara algérien, Ceuta, Melilla, et tout territoire qui selon eux a historiquement toujours fait partie du Maroc. C’est un rêve qui pousse cette partie du peuple marocain à voir dans l’Algérie et également l’Espagne deux mondes « ennemis » qui occupent des terres marocaines et à voir dans les indépendantistes sahraouis des « traitres » qui veulent se détacher du Grand Maroc.

Ces marocains animés par cet attachement excessif à ce rêve du Grand Maroc n’ont rien contre le peuple algérien, mais ils ont beaucoup de choses contre l’Algérie et l’armée algérienne. Ils voient dans l’Algérie un monde qui occupe d’une part une partie de leurs terres et qui de l’autre part soutient, arme, et finance des traitres qui veulent diviser le Maroc. Et dans ce sens, ils se sentent en guerre contre l’Algérie et le Polisario et sont prêts à tout faire (inclus s’allier à Israël et soutenir des alaouites qui pillent les richesses nationales du Maroc, s’enrichissent par l’appauvrissement d’une grande partie des marocains, et donnent naissance à des crimes contre toute opposition populaire qui dénonce leur vol et leur injustice) pour récupérer leurs terres voire garder leur intégrité territoriale.

D’autres marocains, leur haine de l’Algérie est animée par l’amour aveugle des alaouites. Cet amour aveugle ces marocains et les pousse à aimer ce que les alaouites aiment et détester ce qu’ils détestent. Il spolie ces marocains de leur raison et fait d’eux des moutons qui suivent bêtement & aveuglement les alaouites et qui les soutiennent même dans leur pillage des richesses nationales, leur enrichissement par l’appauvrissement d’une grande partie des marocains, et leurs crimes contre le peuple marocain.

« Allah. La patrie. Le roi » est l’emblème de ces fous du roi. Ils aiment les alaouites au point qu’ils ont sacralisé leurs hommes et ont fait d’eux des sacrés à ne pas toucher. Tout ce qui vient des alaouites (lois, dahirs, ordres) ne doit pas être sujet de discussion et à lequel tout le monde (parlement, gouvernement, peuple) doit dire « oui ». A la moindre critique des alaouites, ils pètent les plombs et deviennent des barbares prêts à tout faire pour sanctionner ces personnes qui ont osé la critique de la sainteté alaouite.

Par MarxIslam 
Bladi.net, 30/07/2011 

Justice bananière

Pour ceux qui attendaient que le journaliste Rachid Niny allait être libéré aujourd’hui, à l’occasion de la fête du trône, une déception et quelques précisions.

Lors de la fête du trône le sultan préfère libérer les assassins, voleurs et autres criminels, de petit ou grand calibre, plutôt que les journalistes, dissidents et autres. C’est une règle immuable de la « Nouvelle ère ».

« C’est parce que Niny n’a pas été encore jugé en appel », répliqueront certains.

Certes, mais l’indépendantiste sahraoui Ali Salem Tamek et ses compagnons ont bien bénéficié d’une libération conditionnelle après leur condamnation en première instance et leur procès en appel n’a toujours pas été fixé.

Ali Salem Tamek et Rachid Niny sont deux personnalités totalement différentes, mais je constate qu’au Maroc de Mohamed VI il vaut mieux être indépendantiste sahraoui (Tamek) que journaliste défenseur du « glorieux trône des alaouites » (Niny).

A méditer !

Nota Bene : La militante islamiste Nadia Yassine attend d’être jugé par une cour de première instance pour républicanisme proclamé depuis…. 2005. Justice bananière dirait-on.
Ali Lemrabet (Facebook), 30/07/2011

Les marocains et la haine de l’Algérie

La haine de l’Algérie est une haine qui anime malheureusement une grande partie des marocains. Cette haine qui bloque et achoppe toute tentative ayant pour but, unir les peuples maghrébins, est animée d’une part par cet amour aveugle des alaouites qui poussent les fous du roi à détester ce que les alaouites détestent (Algérie, Polisario, opposition marocaine, etc.) et les soutenir bêtement & aveuglement dans leurs guerres injustes et même dans leurs crimes contre les marocains. De l’autre part, elle est animée par cet attachement excessif à ce rêve historique du Grand Maroc.

Le Grand Maroc est un concept développé aux années 50 et 60 du 20ème siècle par l’Etat marocain. Il repose sur l’idée que le Maroc doit légitimement recouvrir Ceuta, Melilla, et l’ensemble des territoires (la Mauritanie, une partie du Sahara algérien, et le Sahara occidental) qui lui ont été amputés à la veille et durant le protectorat.

Le Grand Maroc est un rêve qui continue à animer même au 21ème siècle une grande partie des marocains qui revendiquent le Sahara occidental, une partie du Sahara algérien, Ceuta, Melilla, et tout territoire qui selon eux a historiquement toujours fait partie du Maroc. C’est un rêve qui pousse cette partie du peuple marocain à voir dans l’Algérie et également l’Espagne deux mondes « ennemis » qui occupent des terres marocaines et à voir dans les indépendantistes sahraouis des « traitres » qui veulent se détacher du Grand Maroc.

Ces marocains animés par cet attachement excessif à ce rêve du Grand Maroc n’ont rien contre le peuple algérien, mais ils ont beaucoup de choses contre l’Algérie et l’armée algérienne. Ils voient dans l’Algérie un monde qui occupe d’une part une partie de leurs terres et qui de l’autre part soutient, arme, et finance des traitres qui veulent diviser le Maroc. Et dans ce sens, ils se sentent en guerre contre l’Algérie et le Polisario et sont prêts à tout faire (inclus s’allier à Israël et soutenir des alaouites qui pillent les richesses nationales du Maroc, s’enrichissent par l’appauvrissement d’une grande partie des marocains, et donnent naissance à des crimes contre toute opposition populaire qui dénonce leur vol et leur injustice) pour récupérer leurs terres voire garder leur intégrité territoriale.

D’autres marocains, leur haine de l’Algérie est animée par l’amour aveugle des alaouites. Cet amour aveugle ces marocains et les pousse à aimer ce que les alaouites aiment et détester ce qu’ils détestent. Il spolie ces marocains de leur raison et fait d’eux des moutons qui suivent bêtement & aveuglement les alaouites et qui les soutiennent même dans leur pillage des richesses nationales, leur enrichissement par l’appauvrissement d’une grande partie des marocains, et leurs crimes contre le peuple marocain.

« Allah. La patrie. Le roi » est l’emblème de ces fous du roi. Ils aiment les alaouites au point qu’ils ont sacralisé leurs hommes et ont fait d’eux des sacrés à ne pas toucher. Tout ce qui vient des alaouites (lois, dahirs, ordres) ne doit pas être sujet de discussion et à lequel tout le monde (parlement, gouvernement, peuple) doit dire « oui ». A la moindre critique des alaouites, ils pètent les plombs et deviennent des barbares prêts à tout faire pour sanctionner ces personnes qui ont osé la critique de la sainteté alaouite.

Par MarxIslam 
Bladi.net, 30/07/2011 

Abderrahmane Mekkaoui (expert militaire) : « Probabilités très faibles pour ce genre d’accident »

Selon l’expert militaire Abderrahmane Mekkaoui, le Hercules C-130 est un avion robuste conçu pour résister aux conditions de vol, d’atterissage et de décollages les plus difficiles. Le Maroc, qui dispose de 35 de ces appareils américains, forme ses pilotes aux Etats-Unis et les instructeurs témoignent de la maîtrise de ce type d’appareils par les pilotes marocains. S’il est possible qu’il y ait eu défaillance technique, elle se serait produite en vol, et pas à l’atterissage ; de plus, le Hercules est capable de se poser sans encombres, même avec un seul réacteur en marche. 
Maintenant, il est possible qu’il y ait eu défaillance humaine, concernant la hauteur de la montagne, la communication entre pilotes et tour de contrôle, et l’altitude de l’appareil au moment où il survolait les montagnes environnantes de Guelmim, mais cette défaillance semble tout de même écartée aussi car les pilotes disposent de cartes précises et sont rompus à ce genre de rotations qu’ils font quotidiennement. Mais l’analyse des boîtes noires dévoilera les évènements des dernières minutes du vol et permettra de déterminer avec précision les circonstances de l’accident.
L’avion transportait aussi des civils et, selon Mekkaoui, cela est une chose normale dans ces rotations, ce type d’avions servant à emmener les familles de militaires d’une ville à une autre, comme il arrive souvent aux Hercules de l’armée de transporter des personnalités civiles. Interrogé sur les versions qui commencent à être avancées par les ennemis de l’intégrité territoriale, Abderrahmane Mekkaoui note qu’aujourd’hui, toutes les armées du monde disposent d’un service de communication, et que l’armée devrait informer les Marocains en temps et en heure, ce qui n’a d’ailleurs pas été fait depuis 24 heures, et qui devrait l’être parce que l’armée est une institution qui implique l’ensemble de la population.
Panoramaroc, 28/07/2011

Quand dignité rime avec tragédie

Ali Aijjou
Le lundi 25 juillet, une journée comme les autres pour nombre d’entre nous.
Un triste anniversaire pour Mon Ami Ali Aijjou, qui subit depuis 39 ans les affres de l’exil et de la solitude et qui paie encore aujourd’hui, sa lutte contre la dictature, de sa santé physique.
Dans un court épître, qu’il a intitulé « le 25 juillet, un drôle d’anniversaire », il décrit avec ses mots et beaucoup de pudeur, la perception qu’il a de cette date :
« Aujourd’hui, 25 juillet, est un anniversaire tragique dans mon existence, et le peu qui me reste à vivre
En effet, il y a trente neuf ans, j’ai dû quitter mon Pays, le Maroc, contraint et forcé dans des circonstances peu enviables, pour échapper à un enlèvement programmé et toutes les implications que cela supposait, en termes de périls me menaçant.
Depuis, je vis en Exil.
Mes deux parents, mes quatorze oncles, ma seule et unique tante, mes deux demi-frères et aussi mon fils aîné sont morts. J’ignore jusqu’à l’emplacement de leurs tombes.
Depuis mon exil, j’ai consacré ma vie à la défense des « damnés » de tous horizons, sans distinction aucune.
Je suis et demeure un « homme libre » …
Mon Pays, le Maroc, je lui consacre ma vie …………sans façon ni détour … ! »
Un grand moment de solitude s’empare de vous, lorsque vous devez réagir à cette interpellation des consciences.
Que répondre à çà ?
Au cours de cette journée, alors que nous plaisantions à propos de notre gourmandise et nos penchants respectifs pour les crèmes glacées, Ali a encore eu ces mots terribles:
« Je donnerai cher pour déguster une glace au Maroc ! »
Alors ôtez-moi d’un doute ! Cela fait douze ans que le Maroc serait entré dans une nouvelle ère. Mais quelle différence entre celle-ci et l’ancienne ?
Les prisonniers d’opinion continuent de croupir dans des prisons secrètes et les tribunaux de leur infliger des peines d’emprisonnement. Exil politique ou économique, tortures, molestations, bastonnades et dénis de justice sont toujours d’actualité, dans le plus beau pays du monde.
Les suppôts de la dictature qui croisent régulièrement le verbe avec nous, sur la toile, tentent de nous éclairer sur notre véritable nature. Ainsi, nous serions donc, à notre insu, des agents de l’étranger et des ennemis de l’intérieur, une sorte de cinquième colonne, préparant quelque invasion soigneusement ourdie par notre voisin algérien, dont nous serions le bras armé. Nous serions motivés par la jalousie et l’aigreur de voir nos compatriotes baigner dans le bonheur absolu, à l’ombre de la dynastie alaouite, vieille de plusieurs siècles. Ils nous invitent, pour nous convaincre de leurs écrits, à faire la comparaison avec les autres pays………africains.
Que répondre à ce tissus d’insanités d’autre, que les marocains ne sont pas plus masochistes que les autres peuples, qu’ils aspirent tous au bonheur et au droit  à une vie digne, que l’Algérie, supposée guider notre main, n’a jamais été un exemple de démocratie, et que comparer le Maroc aux pays africains, lesquels à quelques exceptions près, sont gouvernés par des potentats le plus souvent incultes, et kleptomanes, est, en soi, un aveu que le régime marocain n’a pas réussi à nous hisser plus haut que les tréfonds du classement mondial, toutes catégories confondues..
Je refuse de croire qu’un régime qui pratique toujours l’ostracisme et fabrique encore des exilés politiques, ou persiste à les maintenir dans cette condition, ait quoi que ce soit à voir avec une démocratie, fût-elle en devenir.
Je refuse de croire qu’un régime qui enlève, torture, condamne et emprisonne ceux de ses citoyens qui lui apportent la contradiction, appartienne à la catégorie des monarchies parlementaires ou constitutionnelles.
Je refuse de croire qu’un chef d’Etat qui aime son pays, pille ainsi ses richesses, brade ses ressources à ses amis et son entourage, et regarde ailleurs, quand les forces de sécurité, confiées aux soins de sa garde rapprochée, répriment sauvagement ses compatriotes qui réclament leurs droits les plus élémentaires.
Quand on sait que la monarchie marocaine, n’offre rien d’autre que le bâton ou la carotte, n’apprécie que les plébiscites et ne s’entoure que d’affranchis et de courtisans corrompus, indignes et avilis, on comprend, dès lors, un peu mieux, pourquoi elle rechigne tant à voir revenir chez eux, ceux qui ont tout perdu,hormis la lucidité, l’honneur et leur capacité à s’indigner.
Salah Elayoubi
E-plume, 28/07/2011

Abderrahmane Mekkaoui (expert militaire) : « Probabilités très faibles pour ce genre d’accident »

Selon l’expert militaire Abderrahmane Mekkaoui, le Hercules C-130 est un avion robuste conçu pour résister aux conditions de vol, d’atterissage et de décollages les plus difficiles. Le Maroc, qui dispose de 35 de ces appareils américains, forme ses pilotes aux Etats-Unis et les instructeurs témoignent de la maîtrise de ce type d’appareils par les pilotes marocains. S’il est possible qu’il y ait eu défaillance technique, elle se serait produite en vol, et pas à l’atterissage ; de plus, le Hercules est capable de se poser sans encombres, même avec un seul réacteur en marche. 
Maintenant, il est possible qu’il y ait eu défaillance humaine, concernant la hauteur de la montagne, la communication entre pilotes et tour de contrôle, et l’altitude de l’appareil au moment où il survolait les montagnes environnantes de Guelmim, mais cette défaillance semble tout de même écartée aussi car les pilotes disposent de cartes précises et sont rompus à ce genre de rotations qu’ils font quotidiennement. Mais l’analyse des boîtes noires dévoilera les évènements des dernières minutes du vol et permettra de déterminer avec précision les circonstances de l’accident.
L’avion transportait aussi des civils et, selon Mekkaoui, cela est une chose normale dans ces rotations, ce type d’avions servant à emmener les familles de militaires d’une ville à une autre, comme il arrive souvent aux Hercules de l’armée de transporter des personnalités civiles. Interrogé sur les versions qui commencent à être avancées par les ennemis de l’intégrité territoriale, Abderrahmane Mekkaoui note qu’aujourd’hui, toutes les armées du monde disposent d’un service de communication, et que l’armée devrait informer les Marocains en temps et en heure, ce qui n’a d’ailleurs pas été fait depuis 24 heures, et qui devrait l’être parce que l’armée est une institution qui implique l’ensemble de la population.
Panoramaroc, 28/07/2011

Quand dignité rime avec tragédie

Ali Aijjou
Le lundi 25 juillet, une journée comme les autres pour nombre d’entre nous.
Un triste anniversaire pour Mon Ami Ali Aijjou, qui subit depuis 39 ans les affres de l’exil et de la solitude et qui paie encore aujourd’hui, sa lutte contre la dictature, de sa santé physique.
Dans un court épître, qu’il a intitulé « le 25 juillet, un drôle d’anniversaire », il décrit avec ses mots et beaucoup de pudeur, la perception qu’il a de cette date :
« Aujourd’hui, 25 juillet, est un anniversaire tragique dans mon existence, et le peu qui me reste à vivre
En effet, il y a trente neuf ans, j’ai dû quitter mon Pays, le Maroc, contraint et forcé dans des circonstances peu enviables, pour échapper à un enlèvement programmé et toutes les implications que cela supposait, en termes de périls me menaçant.
Depuis, je vis en Exil.
Mes deux parents, mes quatorze oncles, ma seule et unique tante, mes deux demi-frères et aussi mon fils aîné sont morts. J’ignore jusqu’à l’emplacement de leurs tombes.
Depuis mon exil, j’ai consacré ma vie à la défense des « damnés » de tous horizons, sans distinction aucune.
Je suis et demeure un « homme libre » …
Mon Pays, le Maroc, je lui consacre ma vie …………sans façon ni détour … ! »
Un grand moment de solitude s’empare de vous, lorsque vous devez réagir à cette interpellation des consciences.
Que répondre à çà ?
Au cours de cette journée, alors que nous plaisantions à propos de notre gourmandise et nos penchants respectifs pour les crèmes glacées, Ali a encore eu ces mots terribles:
« Je donnerai cher pour déguster une glace au Maroc ! »
Alors ôtez-moi d’un doute ! Cela fait douze ans que le Maroc serait entré dans une nouvelle ère. Mais quelle différence entre celle-ci et l’ancienne ?
Les prisonniers d’opinion continuent de croupir dans des prisons secrètes et les tribunaux de leur infliger des peines d’emprisonnement. Exil politique ou économique, tortures, molestations, bastonnades et dénis de justice sont toujours d’actualité, dans le plus beau pays du monde.
Les suppôts de la dictature qui croisent régulièrement le verbe avec nous, sur la toile, tentent de nous éclairer sur notre véritable nature. Ainsi, nous serions donc, à notre insu, des agents de l’étranger et des ennemis de l’intérieur, une sorte de cinquième colonne, préparant quelque invasion soigneusement ourdie par notre voisin algérien, dont nous serions le bras armé. Nous serions motivés par la jalousie et l’aigreur de voir nos compatriotes baigner dans le bonheur absolu, à l’ombre de la dynastie alaouite, vieille de plusieurs siècles. Ils nous invitent, pour nous convaincre de leurs écrits, à faire la comparaison avec les autres pays………africains.
Que répondre à ce tissus d’insanités d’autre, que les marocains ne sont pas plus masochistes que les autres peuples, qu’ils aspirent tous au bonheur et au droit  à une vie digne, que l’Algérie, supposée guider notre main, n’a jamais été un exemple de démocratie, et que comparer le Maroc aux pays africains, lesquels à quelques exceptions près, sont gouvernés par des potentats le plus souvent incultes, et kleptomanes, est, en soi, un aveu que le régime marocain n’a pas réussi à nous hisser plus haut que les tréfonds du classement mondial, toutes catégories confondues..
Je refuse de croire qu’un régime qui pratique toujours l’ostracisme et fabrique encore des exilés politiques, ou persiste à les maintenir dans cette condition, ait quoi que ce soit à voir avec une démocratie, fût-elle en devenir.
Je refuse de croire qu’un régime qui enlève, torture, condamne et emprisonne ceux de ses citoyens qui lui apportent la contradiction, appartienne à la catégorie des monarchies parlementaires ou constitutionnelles.
Je refuse de croire qu’un chef d’Etat qui aime son pays, pille ainsi ses richesses, brade ses ressources à ses amis et son entourage, et regarde ailleurs, quand les forces de sécurité, confiées aux soins de sa garde rapprochée, répriment sauvagement ses compatriotes qui réclament leurs droits les plus élémentaires.
Quand on sait que la monarchie marocaine, n’offre rien d’autre que le bâton ou la carotte, n’apprécie que les plébiscites et ne s’entoure que d’affranchis et de courtisans corrompus, indignes et avilis, on comprend, dès lors, un peu mieux, pourquoi elle rechigne tant à voir revenir chez eux, ceux qui ont tout perdu,hormis la lucidité, l’honneur et leur capacité à s’indigner.
Salah Elayoubi
E-plume, 28/07/2011