Bruxelles, un hub du terrorisme (Bernard Squarcini)

Bruxelles constitue un hub du terrorisme, selon l’ancien directeur de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, devenue depuis DGSI), Bernard Squarcini.
Dans un entretien accordé au programme La Matinale de Jean-Pierre El Kabbach sur CNEWS pour parler du procès de l’affaire de Mohamed Merah, Squarcini pointe du doigt les passages des terroristes à Bruxelles qui, pour lui « c’est le hub du terrorisme ».
Un malentendu entre la Belgique et le Maroc a poussé le Maroc à la manipulation de ses ressortissants résidents en Europe dans le but de s’affirmer comme allié indispensable dans la lutte contre le terrorisme. L’affaire du citoyen belgo-marocain abdelkader Belliraj s’inscrit dans ce cadre.
Des jeunes inexperts entourent le Roi du Maroc, Mohammed VI. Leur esprit rêveur leur amène à des opérations couvertes dont la responsabilité est bien connue.
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L’appel de Vitry pour sortir Macron de la doctrine Giscard Lumières sur Seine

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Les préparateurs de la 42e Conférence de soutien au peuple sahraoui réalisent un coup historique pour ce rassemblement mondial en faveur du Polisario et de la RASD.
Tout d’abord parce que la manifestation se déroule en France dont la diplomatie est traditionnellement hostile à la cause du peuple des ténèbres, la doctrine Giscard… Ensuite parce que le panel des personnalités invitées est de tout premier ordre tant au pan politique, du droit que du prestige dont elles jouissent dans les différentes enceintes où se disent la cause des opprimés, la légalité, les droits humains et la défense des ressources naturelles des pays colonisés.
Le Sahara occidental étant un exemple-type. Parmi elles Gilles Devers qui a bataillé dur pour faire annuler les accords agricoles Maroc-Union européenne qui englobaient le Sahara occidental. Les magistrats de Luxembourg-City ont été vraiment à la hauteur dans cette affaire et ont dit le droit, rien que le droit, tout le droit.
Giles Devers, barreau de Lyon, n’a jamais caché sa satisfaction d’avoir contribué à ce que justice soit rendue au peuple sahraoui. Francesco Bastagli, ex-représentant spécial de l’ONU auprès de la Mission des Nations-Unies pour un référendum au Sahara occidental (Minurso), défenseur Ingrid Metton, avocate des prisonniers de G’deim Izik, Jytte Guteland, présidente de l’Intergroupe «Paix pour le peuple sahraoui» au sein du Parlement européen, Paloma Lopez, eurodéputée, Jean-Paul Lecoq, député, maire français et ardent combattant pour la liberté des Sahraouis et leur droit à l’autodétermination ainsi, évidemment, que Pierre Galand, président des réseaux mondiaux de soutien au peuple sahraoui seront, tous, activement présents à Vitry-sur-Seine.
Les thèmes retenus pour les débats ne laissent pas l’ombre d’un doute sur la nature coloniale de la présence marocaine au Sahara occidental. (Construction de l’Etat sahraoui en exil, ressources naturelles, droits de l’Homme et éclairages politiques)…
Pour autant, l’importance de cet Eucoco présente un intérêt particulier cette année vu qu’il se déroule à la veille de la réunion Union européenne-Union africaine et de laquelle le Maroc et certains lobbies français, favorables à l’expansionnisme de Rabat, veulent exclure la République arabe sahraouie, membre de plein droit de l’organisation africaine. Les informations glanées, ici, à Bruxelles et distillées par des gorges profondes traditionnellement sourcées à la bonne fontaine, excluent, cependant, cette hypothèse.
La commissaire européenne chargée des relations extérieures, Federica Mogherini, a déjà indiqué que «le Sahara occidental est un territoire autonome». Façon de se conformer à la légalité internationale et surtout à la décision de justice européenne…
Vitry-sur-Seine est une étape importante dans le long chemin des Sahraouis vers leur indépendance.
Les organisateurs ont aussi prévu, lors ce rassemblement, une présence à l’Assemblée nationale française et à la prestigieuse Sorbonne. Les travaux de la 42e Eucoco se dérouleront les samedi 21 et dimanche 22 à La Halle des Sports – rue Pierre et Marie-Curie à Vitry-sur-Seine…
La voix des Sahraouis se fera entendre en France, c’est certain. Paroles de farouches militants et militantes de l’Association des amis de la République sahraouie (Aarasd), de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (Afaspa), du Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental (Corelso), d’enfants réfugiés du monde/pays de Loire, de l’Association «Un camion-citerne pour les Sahraouis», communauté sahraouie en France (ACSF), femmes sahraouies en France (ASPS), solidarité lorraine avec le peuple sahraoui, Sahara occidental libre, Comité de jumelage Gonfreville, Blain accueil enfants sahraouis (Baes), plate-forme de solidarité avec le peuple sahraoui ont apporté une contribution précieuse pour la réussite de l’événement.
Emmanuel Macron entendra-t-il de France, de son pays, l’appel à l’organisation d’un référendum au Sahara occidental ? Les plus optimistes disent qu’il y a des chances vu que l’actuel locataire de l’Elysée n’est pas, à l’instar de Giscard ou de Sarkozy, pris à la gorge par les lobbies d’affaires franco-marocains. Vitry-sur-Seine marquera peut-être le début de la fin du martyre du peuple sahraoui.
A. M.

Le plus important c’est la liberté de mouvement de la MINURSO (ambassadeur GB)

S’il y a un diplomate dont le Maroc ne regrettera pas le départ, ce certainement Timothy Morris, ambassadeur du Royaume Uni à Rabat jusqu’à 2012.
Six mois avant son départ, il a eu un entretien très peu tendre avec le ministre délégué marocain Abdelkrim Amrani.
M. Morris a signifié à son interlocuteur que « la véritable question au sujet de la MINURSO n’est pas les drapeaux ou les immatriculations, mais la liberté de mouvement pour la Mission de l’ONU ».
Il a précisé que « les membres de la mission ne sont pas en mesure d’entrer en contact avec les personnes sur place ».
« Si vous faites une différence entre ce que vous permettez au corps diplomatique et ce que vous permettez à l’ONU ça pose un problème car l’ONU c’est aussi nous ».
Revenant sur les événements de Gdim Izik, il a considéré que de ne pas avoir laissé la Minurso effectuer un rapport sur ce qui s’est passé a alimenté une perception négative.
La décision de retirer la confiance à l’envoyé personnel des Nations Unies pour le Sahara Occidental, Christopher Ross « a engendré beaucoup d’incompréhension, y compris au niveau du Groupe des Amis (GOF) et du Secrétaire Général ».
« L’approche conflictuelle décidée par le Maroc est dans l’ensemble considérée comme étant dure et contreproductive » a-t-il affirmé signalant « qu’il est difficile de distinguer le SG et le Conseil de Sécurité de cette défiance concernant C. Ross ».
L’Ambassadeur Tim Morris a par ailleurs qualifié d’horrible (« awful ») l’aide-mémoire justifiant la décision du Royaume de retirer sa confiance à C. Ross. Il a en outre fait savoir que le Royaume Uni ne pouvait pas soutenir un tel document dans la mesure où il ne partage pas certains des arguments avancés, et que ledit document révèle par ailleurs une démarche scientifique défaillante. M. Morris a répété une nouvelle fois que la situation sera difficile pour le Maroc sur le court terme et ce pour plusieurs raisons, en prenant soin de préciser : « mais vous vous êtes mis dans cette situation tout seul, vous devrez donc traverser cette période difficile ». Il a ensuite affirmé « Que les choses soient claires, nous allons soutenir le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyé Personnel quoi qu’il fasse. Nous ne voulons surtout pas donner l’illusion que nous sommes d’accord ».
Source : Maroc Leaks

Sahara Occidental : une plainte contre l’Espagne à la CPI (Me Devers)

Me Gilles Devers a dévoilé samedi les axes de son plan d’action prochain dans le dossier sahraoui. Parmi ses points le statut de l’Espagne de puissance administrante qui a failli à ses devoirs alors que le Maroc piétine l’Article 8 qui traite de de la décolonisation et qui sanctionne comme crime de guerre le transfert par une puissance occupante d’une partie de sa population dans les territoires qu’elle occupe.
« Il y a une compétence de la Cour Pénal International par l’Espagne. C’est-à-dire, en droit, et cela ressort clairement de l’arrêt rendu par la Cour de Justice, l’Espagne est toujours puissance administrante. Elle croit qu’elle s’en est défait. Elle s’en est pas défait. Vu que l’Espagne a ratifié le traité de la CPI, il y a une protection du territoire par le biais de la puissance administrante ». a-t-il déclaré lors d’une passionnante intervention lors de l’ouverture de la 42e Conférence européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO 2017)
Selon Me Devers, « il y a beaucoup de discrédit sur la CPI qui est très injuste parce qu’il y a l’action d’un procureur qui mérite le discrédit, c’est sûr, la presse en a encore parlé ces temps-ci ».
« Mais la Cour a rendu un jugement extrêmement intéressant, il y a un bon travail à faire, dans le traité de la CPI nous avons l’article 8, il traite de la décolonisation et qui sanctionne comme crime de guerre le transfert par une puissance occupante d’une partie de sa population dans les territoires qu’elle occupe. Eh bien, sous un territoire qui est sous administration espagnole juridique, donc dépendant de la CPI, nous avons le transfert par la puissance occupante d’une partie de sa population. Donc, il y a de la matière pour engager des démarches sur ce terrain » a-t-il ajouté.
Source : Maroc Leaks

Rajoy y Mohammed VI, dos caras de la misma moneda

Durante los eventos de la denominada Primavera Arabe, los egipcios descubrieron un nuevo fenómeno que desconocían : el régimen incita, manipula e utiliza a una franja de la población para atacar a sus opositores. A este nuevo fenómeno lo llamaron “baltaga”. El termino se expandió enseguida en toda la población del mundo árabe.
Este cobarde método de represión lo utilizó Hosni Moubarak por primera vez en Egipto. Lo aprendió de su amigo el rey de Marruecos, Mohammed VI, y éste último lo aprendió de su padre. Hasán II llegó incluso a eliminar a algunos rivales políticos utilizando la “baltaga”. El exprimer ministro marroquí y jefe del partido islamista PJD, Abdelilah Benkirane, participó en en 1974 en el asesinato de Omar Benjelloun, uno de los líderes socialistas más notables después del difunto Mehdi Ben Barka.
Con los acontecimientos de Cataluña, descubrimos que el gobierno de Mariano Rajoy tiene los mismos métodos que los autócratas más sanguinarios y más corruptos del planeta. Sabiendo que en Cataluña nadie respondería a su llamamiento a manifestarse contra el referéndum catalán, no vaciló en alquiler centenas de autobuses para llenarlos de “baltagias” de su régimen, tan ignorantes y ciegos como los que vimos en Egipto y Marruecos.
Mohammed VI llenó autobuses para organizar manifestaciones contra España y Ban Ki-moon cuando declaró en Tindouf que el Sáhara Occidental es un territorio ocupapdo.
A la “baltaga” se añade la política del garrotazo que tan bien comparte Rajoy con las peores dictaduras del mundo.
El debate abierto en España muestra que entre la situación política y social en España está a cien mil leguas de igualar a la de países como Francia, Alemania, Bélgica, Suecia… En este aspecto, España más se parece a su vecino del sur.
Al igual que en Marruecos, los magistrados y periodistas españoles se activan de una manera muy insultante contra el independentismo catalán y se callan ante la ciega represión de la policía.
Rajoy confirma las raíces fascistas de su partido, creado por antiguos caciques del régimen franquista.
Autobús de la chusma movilizada por los fascistas de Madrid

Rajoy y Mohammed VI, dos caras de la misma moneda

Durante los eventos de la denominada Primavera Arabe, los egipcios descubrieron un nuevo fenómeno que desconocían : el régimen incita, manipula e utiliza a una franja de la población para atacar a sus opositores. A este nuevo fenómeno lo llamaron “baltaga”. El termino se expandió enseguida en toda la población del mundo árabe.
Este cobarde método de represión lo utilizó Hosni Moubarak por primera vez en Egipto. Lo aprendió de su amigo el rey de Marruecos, Mohammed VI, y éste último lo aprendió de su padre. Hasán II llegó incluso a eliminar a algunos rivales políticos utilizando la “baltaga”. El exprimer ministro marroquí y jefe del partido islamista PJD, Abdelilah Benkirane, participó en en 1974 en el asesinato de Omar Benjelloun, uno de los líderes socialistas más notables después del difunto Mehdi Ben Barka.
Con los acontecimientos de Cataluña, descubrimos que el gobierno de Mariano Rajoy tiene los mismos métodos que los autócratas más sanguinarios y más corruptos del planeta. Sabiendo que en Cataluña nadie respondería a su llamamiento a manifestarse contra el referéndum catalán, no vaciló en alquiler centenas de autobuses para llenarlos de “baltagias” de su régimen, tan ignorantes y ciegos como los que vimos en Egipto y Marruecos.
Mohammed VI llenó autobuses para organizar manifestaciones contra España y Ban Ki-moon cuando declaró en Tindouf que el Sáhara Occidental es un territorio ocupapdo.
A la “baltaga” se añade la política del garrotazo que tan bien comparte Rajoy con las peores dictaduras del mundo.
El debate abierto en España muestra que entre la situación política y social en España está a cien mil leguas de igualar a la de países como Francia, Alemania, Bélgica, Suecia… En este aspecto, España más se parece a su vecino del sur.
Al igual que en Marruecos, los magistrados y periodistas españoles se activan de una manera muy insultante contra el independentismo catalán y se callan ante la ciega represión de la policía.
Rajoy confirma las raíces fascistas de su partido, creado por antiguos caciques del régimen franquista.
Autobús de la chusma movilizada por los fascistas de Madrid

España : El inicio del fin del régimen del 78

Vicenç Navarro*
Como indiqué en un artículo anterior reciente (La necesaria movilización de las fuerzas democráticas frente a los herederos del franquismo, Público, 28.09.17), ha habido siempre dos visiones de lo que es España. Una ha sido la dominante, que alcanzó su máximo desarrollo durante la dictadura franquista, y que ha continuado durante todo el periodo postdictatorial democrático, como consecuencia del gran dominio que las fuerzas conservadoras tuvieron sobre el aparato del Estado y sobre la gran mayoría de los medios de información en el proceso de transición de la dictadura a la democracia, mal definido como modélico. Tal visión es la uninacional, presentando a España como la única nación existente de la península ibérica no portuguesa, y que se encuentra reflejada en un Estado monárquico centrado en la capital del Reino, Madrid (que tiene poco que ver con el Madrid popular), de la cual irradian todas las otras regiones, situación claramente reflejada en su sistema de transporte radial, tomando la capital como punto de llegada y de salida de cualquier vía de trasporte. Tal visión de España ha sido históricamente la característica de las derechas españolas.
Ni que decir tiene que han ocurrido cambios importantes en este Estado uninacional que han diluido algo su centralismo. Pero, por lo general, este ha mantenido las principales características del Estado uninacional, en cuyos aparatos continúa reinando la cultura heredada del régimen dictatorial anterior, incluyendo su uninacionalidad.
La otra visión es la plurinacional, que piensa que en España hay varias naciones con distintos idiomas y culturas que deben asociarse voluntariamente y no por la fuerza, con soberanías que puedan compartirse si así lo desean. Esta última visión es la más arraigada en la cultura republicana, promovida históricamente por las izquierdas. Alcanzó su máxima expresión durante la II República, que fue interrumpida por un golpe militar (ayudado por tropas del régimen nazi alemán y del fascista italiano) estimulado por las derechas, realizado por unas tropas que se definieron a sí mismas como las “nacionales”, que dijeron defender la Unidad de España, unidad que, por cierto, nadie estaba cuestionando. Lo que el president Companys de la Generalitat de Catalunya estaba pidiendo no era la desunión, sino la redefinición de España. El president Companys, lejos de ser secesionista, se consideraba español y quería ayudar a establecer una nueva España. Era altamente popular, no solo en Catalunya, sino también en el resto de España. Un indicador de ello es que cuando fue liberado de la cárcel de Cádiz, fue aclamado por la población de las distintas ciudades españolas que tuvo que atravesar en su vuelta a Barcelona. Esta visión plurinacional fue brutalmente reprimida (el president Companys fue fusilado) durante la dictadura, siendo considerada como la anti-España. Tal visión plurinacional fue también la que estaba en los programas de todos los partidos de izquierda, tanto catalanes como españoles, durante la resistencia antifascista. Todos ellos apoyaron el derecho de autodeterminación (lo que ahora se llama el derecho a decidir), garantizando así una unión voluntaria y no forzada de los distintos pueblos y naciones de España.
La imposición por parte del Monarca y del Ejército de la visión uninacional en el periodo democrático
Dicha visión fue abandonada, sin embargo, durante la transición debido al veto que pusieron el Monarca y el Ejército. Las izquierdas catalanas, sin embargo, nunca abandonaron tal compromiso. Y el gobierno tripartito dirigido por el socialista Pasqual Maragall propuso un Estatut en 2005 que definía a Catalunya como nación dentro del Estado español, Estatut que, a pesar de haber sido votado y aprobado por el Parlament, por las Cortes Españolas (con sustanciales recortes) y por la población catalana en un referéndum, fue vetado por las derechas españolas, lideradas por el PP, que controlaban (y continúan controlando) el Tribunal Constitucional. Fue, como bien señala el conocido y reputado catedrático de Derecho Constitucional Javier Pérez Royo, en su reciente artículo L’obligació de Rajoy, ARA (04.10.17), “un golpe de Estado” en el que se violaba la llamada soberanía popular (expresada en la aprobación del Estatut en el Parlament, en las Cortes Españolas y en el referéndum que tuvo lugar en Catalunya) por parte de un tribunal (el Tribunal Constitucional) controlado por las derechas herederas del Estado franquista, vetándolo. Y todo ello bajo el acuerdo constitucional, sancionado por la inmodélica transición. De ahí surgió, como también señala Javier Pérez Royo, la rebelión que ha llevado al 1 de octubre. A ello ha contribuido la enorme pasividad y el silencio ensordecedor del PSOE y de la gran mayoría de la intelectualidad española. Esta rebelión fue radicalizándose a medida que el gobierno Rajoy, máxima expresión e instrumento de los vencedores de la Guerra Civil y de las fuerzas que dominaron la transición, ignoró, desoyó y despreció las propuestas que le hicieron los sucesivos gobiernos de la Generalitat para redefinir su relación con el Estado español. Era, pues, inevitable que lo que está pasando, pasara. Los partidos independentistas, principalmente dos bajo la alianza de Junts Pel Sí, no habían sido independentistas hasta recientemente, siguiendo un proceso bastante predecible: la gran mayoría de ellos (CDC y ERC) habían sido antes federalistas, transformándose en independentistas cuando no vieron ninguna posibilidad de cambio dentro del Estado actual.
Las raíces franquistas de las derechas españolas (muchas de las cuales se definen como de centro o centroderecha)
Está claro que la mayor responsable de la gran crisis existente hoy en España es la pervivencia de la cultura franquista en los aparatos del Estado. Hay que recordar que el PP fue fundado en 1977 bajo el nombre de Alianza Popular, una alianza de las asociaciones políticas de ultraderecha franquista de las cuales las más destacadas fueron: Reforma Democrática, liderada por Fraga Iribarne, ministro del Estado dictatorial franquista durante el periodo 1962-1969 y 1975-1976; Unión del Pueblo Español, liderada por Cruz Martínez Esteruelas, ministro entre 1974-1976; Acción Democrática Española, liderada por Federico Silva Muñoz, ministro en 1965-1970; Democracia Social, liderada por Licinio de la Fuente y de la Fuente, ministro en 1969-1975, y vicepresidente del gobierno durante el periodo 1974-1975; Acción Regional, liderado por Laureano López Rodó, ministro en 1965-1967, 1967-1973 y 1973-1974; Unión Social Popular, liderado por Enrique Thomas de Carranza, gobernador de Toledo en 1965-1969 y procurador de las Cortes Españolas en 1971-1977, miembro de Fuerza Nueva; y Unión Nacional Española, ministro en 1970-1974. Todos ellos eran fundadores de dicha fuerza política. Hoy la relación entre tal partido y aquel régimen se reproduce leyendo la biografía de gran número de sus dirigentes. Un ejemplo es Rafael Hernando, actual portavoz parlamentario del PP en el Congreso de los Diputados, que fue miembro de Alianza Popular desde los años ochenta, y que según algunas informaciones periodísticas habría mostrado simpatías hacia el partido de ultraderecha Fuerza Nueva.
Ni que decir tiene que dicho partido es una especie de paraguas bajo el cual hay diversas sensibilidades, desde la fascista (que explica que en España no haya un partido ultraderechista de masas) hasta la cristianodemócrata y la liberal. Pero su cultura hegemónica es claramente franquista, y su nacionalismo uninacional extremo es heredero del existente durante la dictadura. Esta visión, tanto en la versión extrema como en la versión más moderada, es la que domina la intelectualidad española, basada en la capital del Reino. Han contribuido a ello los mayores medios de información, incluyendo El País, que fue establecido por algunos personajes dentro de la dictadura que se consideraron reformadores, tales como Fraga Iribarne, quien fichó a Juan Luis Cebrián para que lo gestionara. Juan Luis Cebrián (cuyo padre fue el director del diario Arriba, el diario oficial del régimen fascista) había sido director de los servicios informativos de la Radio Televisión Española en 1974, que era el mayor instrumento propagandístico del régimen dictatorial. Ni que decir tiene que El País fue abriéndose, permitiendo cierta pluralidad en sus páginas, de las cuales fueron excluidas, con notables excepciones, las izquierdas y los que cuestionaron la visión uninacional del Estado, convirtiéndose en el máximo valedor de la Monarquía y de tal Estado. Su respuesta a la crisis actual ha sido un furibundo ataque a las nuevas izquierdas y a los partidos independentistas (el último ejemplo es el artículo de uno de sus intelectuales, el Sr. Santos Juliá, que, predeciblemente, atribuye todo lo que ocurre en Catalunya a la CUP, un partido independentista que obtuvo solo un 8% de los votos validos en las elecciones de 2015).
El establishment uninacional, heredero del franquismo, pone todo el peso de su argumentario en defensa de su visión uninacional (que justifica la represión llevada a cabo por los aparatos judiciales y de seguridad del Estado en Catalunya) en el respeto a la ley y a la Constitución, leyes y Constitución que en gran medida fueron elaboradas en un proceso altamente desigual (que propagandística y erróneamente se definió como modélico), dominado por las derechas.
Ni que decir tiene que, incluso en el caso de que se aceptara que la ley refleja la soberanía popular (supuesto altamente cuestionable), hay que señalar que el gobierno Rajoy se ha saltado las leyes españolas constantemente, siendo uno de los partidos políticos con mayor corrupción en España. Y, de nuevo, incluso aceptando que la ley fuera resultado de la soberanía popular (que no lo es), su aplicación es constantemente sesgada a favor de los intereses económicos, financieros, religiosos, partidistas y de clase que ejercen un enorme dominio sobre el aparato judicial; el caso Millet en Catalunya y el caso Púnica en España son un ejemplo de ello. El enorme conservadurismo y corporativismo del estamento judicial es de sobras conocido.

España : El inicio del fin del régimen del 78

Vicenç Navarro*
Como indiqué en un artículo anterior reciente (La necesaria movilización de las fuerzas democráticas frente a los herederos del franquismo, Público, 28.09.17), ha habido siempre dos visiones de lo que es España. Una ha sido la dominante, que alcanzó su máximo desarrollo durante la dictadura franquista, y que ha continuado durante todo el periodo postdictatorial democrático, como consecuencia del gran dominio que las fuerzas conservadoras tuvieron sobre el aparato del Estado y sobre la gran mayoría de los medios de información en el proceso de transición de la dictadura a la democracia, mal definido como modélico. Tal visión es la uninacional, presentando a España como la única nación existente de la península ibérica no portuguesa, y que se encuentra reflejada en un Estado monárquico centrado en la capital del Reino, Madrid (que tiene poco que ver con el Madrid popular), de la cual irradian todas las otras regiones, situación claramente reflejada en su sistema de transporte radial, tomando la capital como punto de llegada y de salida de cualquier vía de trasporte. Tal visión de España ha sido históricamente la característica de las derechas españolas.
Ni que decir tiene que han ocurrido cambios importantes en este Estado uninacional que han diluido algo su centralismo. Pero, por lo general, este ha mantenido las principales características del Estado uninacional, en cuyos aparatos continúa reinando la cultura heredada del régimen dictatorial anterior, incluyendo su uninacionalidad.
La otra visión es la plurinacional, que piensa que en España hay varias naciones con distintos idiomas y culturas que deben asociarse voluntariamente y no por la fuerza, con soberanías que puedan compartirse si así lo desean. Esta última visión es la más arraigada en la cultura republicana, promovida históricamente por las izquierdas. Alcanzó su máxima expresión durante la II República, que fue interrumpida por un golpe militar (ayudado por tropas del régimen nazi alemán y del fascista italiano) estimulado por las derechas, realizado por unas tropas que se definieron a sí mismas como las “nacionales”, que dijeron defender la Unidad de España, unidad que, por cierto, nadie estaba cuestionando. Lo que el president Companys de la Generalitat de Catalunya estaba pidiendo no era la desunión, sino la redefinición de España. El president Companys, lejos de ser secesionista, se consideraba español y quería ayudar a establecer una nueva España. Era altamente popular, no solo en Catalunya, sino también en el resto de España. Un indicador de ello es que cuando fue liberado de la cárcel de Cádiz, fue aclamado por la población de las distintas ciudades españolas que tuvo que atravesar en su vuelta a Barcelona. Esta visión plurinacional fue brutalmente reprimida (el president Companys fue fusilado) durante la dictadura, siendo considerada como la anti-España. Tal visión plurinacional fue también la que estaba en los programas de todos los partidos de izquierda, tanto catalanes como españoles, durante la resistencia antifascista. Todos ellos apoyaron el derecho de autodeterminación (lo que ahora se llama el derecho a decidir), garantizando así una unión voluntaria y no forzada de los distintos pueblos y naciones de España.
La imposición por parte del Monarca y del Ejército de la visión uninacional en el periodo democrático
Dicha visión fue abandonada, sin embargo, durante la transición debido al veto que pusieron el Monarca y el Ejército. Las izquierdas catalanas, sin embargo, nunca abandonaron tal compromiso. Y el gobierno tripartito dirigido por el socialista Pasqual Maragall propuso un Estatut en 2005 que definía a Catalunya como nación dentro del Estado español, Estatut que, a pesar de haber sido votado y aprobado por el Parlament, por las Cortes Españolas (con sustanciales recortes) y por la población catalana en un referéndum, fue vetado por las derechas españolas, lideradas por el PP, que controlaban (y continúan controlando) el Tribunal Constitucional. Fue, como bien señala el conocido y reputado catedrático de Derecho Constitucional Javier Pérez Royo, en su reciente artículo L’obligació de Rajoy, ARA (04.10.17), “un golpe de Estado” en el que se violaba la llamada soberanía popular (expresada en la aprobación del Estatut en el Parlament, en las Cortes Españolas y en el referéndum que tuvo lugar en Catalunya) por parte de un tribunal (el Tribunal Constitucional) controlado por las derechas herederas del Estado franquista, vetándolo. Y todo ello bajo el acuerdo constitucional, sancionado por la inmodélica transición. De ahí surgió, como también señala Javier Pérez Royo, la rebelión que ha llevado al 1 de octubre. A ello ha contribuido la enorme pasividad y el silencio ensordecedor del PSOE y de la gran mayoría de la intelectualidad española. Esta rebelión fue radicalizándose a medida que el gobierno Rajoy, máxima expresión e instrumento de los vencedores de la Guerra Civil y de las fuerzas que dominaron la transición, ignoró, desoyó y despreció las propuestas que le hicieron los sucesivos gobiernos de la Generalitat para redefinir su relación con el Estado español. Era, pues, inevitable que lo que está pasando, pasara. Los partidos independentistas, principalmente dos bajo la alianza de Junts Pel Sí, no habían sido independentistas hasta recientemente, siguiendo un proceso bastante predecible: la gran mayoría de ellos (CDC y ERC) habían sido antes federalistas, transformándose en independentistas cuando no vieron ninguna posibilidad de cambio dentro del Estado actual.
Las raíces franquistas de las derechas españolas (muchas de las cuales se definen como de centro o centroderecha)
Está claro que la mayor responsable de la gran crisis existente hoy en España es la pervivencia de la cultura franquista en los aparatos del Estado. Hay que recordar que el PP fue fundado en 1977 bajo el nombre de Alianza Popular, una alianza de las asociaciones políticas de ultraderecha franquista de las cuales las más destacadas fueron: Reforma Democrática, liderada por Fraga Iribarne, ministro del Estado dictatorial franquista durante el periodo 1962-1969 y 1975-1976; Unión del Pueblo Español, liderada por Cruz Martínez Esteruelas, ministro entre 1974-1976; Acción Democrática Española, liderada por Federico Silva Muñoz, ministro en 1965-1970; Democracia Social, liderada por Licinio de la Fuente y de la Fuente, ministro en 1969-1975, y vicepresidente del gobierno durante el periodo 1974-1975; Acción Regional, liderado por Laureano López Rodó, ministro en 1965-1967, 1967-1973 y 1973-1974; Unión Social Popular, liderado por Enrique Thomas de Carranza, gobernador de Toledo en 1965-1969 y procurador de las Cortes Españolas en 1971-1977, miembro de Fuerza Nueva; y Unión Nacional Española, ministro en 1970-1974. Todos ellos eran fundadores de dicha fuerza política. Hoy la relación entre tal partido y aquel régimen se reproduce leyendo la biografía de gran número de sus dirigentes. Un ejemplo es Rafael Hernando, actual portavoz parlamentario del PP en el Congreso de los Diputados, que fue miembro de Alianza Popular desde los años ochenta, y que según algunas informaciones periodísticas habría mostrado simpatías hacia el partido de ultraderecha Fuerza Nueva.
Ni que decir tiene que dicho partido es una especie de paraguas bajo el cual hay diversas sensibilidades, desde la fascista (que explica que en España no haya un partido ultraderechista de masas) hasta la cristianodemócrata y la liberal. Pero su cultura hegemónica es claramente franquista, y su nacionalismo uninacional extremo es heredero del existente durante la dictadura. Esta visión, tanto en la versión extrema como en la versión más moderada, es la que domina la intelectualidad española, basada en la capital del Reino. Han contribuido a ello los mayores medios de información, incluyendo El País, que fue establecido por algunos personajes dentro de la dictadura que se consideraron reformadores, tales como Fraga Iribarne, quien fichó a Juan Luis Cebrián para que lo gestionara. Juan Luis Cebrián (cuyo padre fue el director del diario Arriba, el diario oficial del régimen fascista) había sido director de los servicios informativos de la Radio Televisión Española en 1974, que era el mayor instrumento propagandístico del régimen dictatorial. Ni que decir tiene que El País fue abriéndose, permitiendo cierta pluralidad en sus páginas, de las cuales fueron excluidas, con notables excepciones, las izquierdas y los que cuestionaron la visión uninacional del Estado, convirtiéndose en el máximo valedor de la Monarquía y de tal Estado. Su respuesta a la crisis actual ha sido un furibundo ataque a las nuevas izquierdas y a los partidos independentistas (el último ejemplo es el artículo de uno de sus intelectuales, el Sr. Santos Juliá, que, predeciblemente, atribuye todo lo que ocurre en Catalunya a la CUP, un partido independentista que obtuvo solo un 8% de los votos validos en las elecciones de 2015).
El establishment uninacional, heredero del franquismo, pone todo el peso de su argumentario en defensa de su visión uninacional (que justifica la represión llevada a cabo por los aparatos judiciales y de seguridad del Estado en Catalunya) en el respeto a la ley y a la Constitución, leyes y Constitución que en gran medida fueron elaboradas en un proceso altamente desigual (que propagandística y erróneamente se definió como modélico), dominado por las derechas.
Ni que decir tiene que, incluso en el caso de que se aceptara que la ley refleja la soberanía popular (supuesto altamente cuestionable), hay que señalar que el gobierno Rajoy se ha saltado las leyes españolas constantemente, siendo uno de los partidos políticos con mayor corrupción en España. Y, de nuevo, incluso aceptando que la ley fuera resultado de la soberanía popular (que no lo es), su aplicación es constantemente sesgada a favor de los intereses económicos, financieros, religiosos, partidistas y de clase que ejercen un enorme dominio sobre el aparato judicial; el caso Millet en Catalunya y el caso Púnica en España son un ejemplo de ello. El enorme conservadurismo y corporativismo del estamento judicial es de sobras conocido.

¡El Rey ha hablado!

¡El Rey ha hablado! Es alucinante las similitudes que como saharaui uno puede observar, salvando (mucho) las distancias, de la situación en catalunya. Un régimen represor que da palos a ancianos y un monarca que retroalimenta ese comportamiento con mensajes incendiarios.
Que el Estado Español sea un estado mezquino y cobarde, es un hecho que llevamos comprobando 40 años los que vivimos en campamentos de refugiados por su deslealtad a la legalidad internacional y a los ciudadanos que en su día fueron « Españoles ».
No entender los procesos de emancipación y las lógicas y sentimientos que los acompañan, no entender que se alejan de los ejes que polarizan la política (Derecha/Izquierda), y sobre todo, no atender a sus ciudadanos es lo que hace de esta España un régimen sentenciado a muerte.
Ali Mohtar

¡El Rey ha hablado!

¡El Rey ha hablado! Es alucinante las similitudes que como saharaui uno puede observar, salvando (mucho) las distancias, de la situación en catalunya. Un régimen represor que da palos a ancianos y un monarca que retroalimenta ese comportamiento con mensajes incendiarios.
Que el Estado Español sea un estado mezquino y cobarde, es un hecho que llevamos comprobando 40 años los que vivimos en campamentos de refugiados por su deslealtad a la legalidad internacional y a los ciudadanos que en su día fueron « Españoles ».
No entender los procesos de emancipación y las lógicas y sentimientos que los acompañan, no entender que se alejan de los ejes que polarizan la política (Derecha/Izquierda), y sobre todo, no atender a sus ciudadanos es lo que hace de esta España un régimen sentenciado a muerte.
Ali Mohtar