Les espions de Sa Majesté le roi Mohammed VI

Document confidentiel: compte-rendu d’une réunion de Ban Ki-moon avec le président tchadien Idriss Déby
Si les services de Sa Majesté la Reine Elisabeth II ont toujours été fascinants, ceux du roi du Maroc Mohammed VI ont été plutôt pitoyables. En raison de leur manque de professionnalisme, les espions de Mohammed VI sont vite reconnus, dénoncés et expulsés.
Sous couvert de diplomates, ils agissent au sein de la communauté marocaine résidente en Europe en vue de guêter tout mouvement ou activité d’opposition au régime autocrate de la monarchie alaouite. Ce qui est vu par les autorités du pays d’accueil comme une immixtion dans leurs affaires internes.
Ainsi, le gouvernement hollandais a procédé en 2008 à l’expulsion de deux fonctionnaires de l’ambassade du Maroc aux Pays Bas. Selon une dépêche publiée par Le Monde du 20/09/2008, « un fonctionnaire de police a été suspendu de ses fonctions à Rotterdam après avoir, apparemment, livré des informations confidentielles sur des personnes d’origine marocaine domiciliées aux Pays-Bas ».
Selon des médias locaux néerlandais, d’autres fonctionnaires de police ont affirmé avoir été également approchés par les “services” marocains. C’est le cas de Fouad El Haji, ancien député et conseiller municipar à Rotterdam. Ce dernier a déclaré que « des parlementaires et des élus locaux sont régulièrement contactés dans le même sens et que certains auraient même accepté l’offre”.
En Allemagne, Mohamed Baghdad, un germano-marocain de 56 ans a été arrêté et jugé à Berlin en février 2012 pour des actes d’espionnage contre la communauté sahraouie en Allemagne.
En Espagne, les activités des agents de la DGED sont connues. En 2013, le CNI, le service de renseignement espagnol a expulsé Noureddin Ziani, un ressortissant marocain qui était utilisée par le parti nationaliste catalan CDC pour mobiliser la communauté marocaine en faveur de la cause indépendentiste de la région de Catalogne. Selon des déclarations du chef du CNI, Felix Roldan, Ziani est « un collaborateur important d’un service de renseignement étranger depuis 2000 » en allusion à la DGED marocaine.
Dans le but de contrôler les mouvements des opposants marocains, la DGED a acquéri chez la société italienne Hacking Team et la néo-zélandaise Endace ainsi que de la française Amesys des logiciels d’espionnage qu’elle utilisera aussi pour espionner le Secrétariat de l’ONU, notamment dans la question du Sahara Occidental.
L’accusation émane de l’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon. Dans son rapport d’avril 2012, accuse le Maroc de compliquer la tâche de la MINURSO et de l’espionner. « Il semble également que la confidentialité des communications entre le quartier général de la Minurso et New York ait été compromise occasionnellement », signale le rapport.
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Maroc, Sahara Occidental, MINURSO, ONU, Ban Ki-moon, espionnage

Faux démantèlements et instrumentalisation de la lutte anti-drogue

Voici un intéressant document rédigé par Karim Bouzida qui prouve l’instrumentalisation des communiqués sur des faux démantèlements de réseaux de drogue et de terrorisme.
Bouzida se plaint du manque d’écho à l’échelle internationale de cette fausse opération et suggère de faire recours aux réseaux médiatique de la DGED qu’il cite nommément.
Le document prouve aussi combien le Makhzen a du mal à cacher une réalité que le Maroc tente de cacher avec un tamis : les vastes terrains de cultive du cannabis qui font du royaume le premier producteur et exportateur de cette drogue.
L’opération médiatique vise, entre autres, acheter les faveurs de la Lybie, pays où l’Algérie jour un rôle médiateur important.
TEXTE INTEGRAL DE LA NOTE
Note a.s  médiatisation du démantèlement réseau de trafic de drogue ( a composante Lybienne  )
Les services de sécurité Marocains ont annoncé le démantèlement d’un important réseau de trafic de drogue animé par des Lybiens, cette annonce s’est accompagnée d’un importantes retombées a l’échelle nationale (journaux télévisés, presse écrite et électronique )
Toutefois nous relevons qu’il n’y a eu aucune visibilité de ce succès sur les médias internationaux.
Aussi, cette opération de très grande envergure gagnerait a être valorisée et relayée dans un cadre médiatique puissant et adéquat, axé sur des cibles a l’international.
CONTRAINTES A ANTICIPER :
Nous recommandons, dans le cadre du traitement international, d’anticiper les contraintes suivantes :
Ketama : lieu de production et de conditionnement principal tel qu’en atteste l’enquête .
Ce constat doit être médiatiquement traité avec attention pour ne pas en faire un retour négatif ( du style « tolérance des autorités face a une réalité terrain connue de tous » )
En contrepartie nous suggérons de mettre en avant les avancées réalisées en terme d’éradication de surfaces plantées telles qu’en témoigne le dernier rapport de l’Onudi , et le satisfecit américain récemment délivré au Maroc pour avoir réduit les surfaces cultivées de cannabis de 65%
Le transfert de drogue vers l’Algérie : c’est une thématique chère a la machine de propagande Algérienne qui affirme régulièrement, par presse algérienne interposée que le Maroc inonde les villes algériennes de drogue et affecte la jeunesse ( ils vont jusqu’à en faire un motif de maintien du statu quo en ce qui concerne les frontières terrestres )

Le cyberactiviste Chris Coleman s’attaque au Ministère marocain des Finances

La presse du Makhzen et celle qui a acheté la paix du Makhzen en déclarant la guerre aux sahraouis ont voulu minimiser l’impact de la nouvelle apparition du cyber-activiste Chris Coleman en criant à qui veut l’entendre qu’il n’apporte rien de nouveau.
Mais la réalité est là. Il est revenu et il frappe fort. Après avoir fait des ravages au bâtiment de la diplomatie marocaine, le voilà en train de s’attaquer au ministère de l’économie.
Le Makhzen tremble. Il faut pas s’attendre à ce qu’il avoue sa défaite. Il s’est habitué á vendre au peuple marocain des fausses victoire… et des faux chiffres.
Avec la mythomanie comme arme de destruction massive des esprits citoyens, les services de propagande de Mohammed VI, la DGED à leur tête, tissent des statistiques des plus belles, la France fait semblant de les croire et elle fait écho des faux progrès du Maroc et ainsi tout va bien.
Mais Chris Coleman est là pour leur rappeler qu’ils sont des menteurs, que le Maroc survit à coups de perfusions du Fonds Monétaire International qui a imposé des mesures d’austérité dont les conséquences ne seront pas payés par le palais ni par ses nervis, Fouad Ali El Himma, El Majidi, Yassine Mansouri ou par les semblants de partis politiques, mais par la couche la plus déshéritée du Maroc, la population la plus simple, le pauvre citoyen marocain.
Parmi les faux semblants qui nourrissent l’espoir au Maroc et jouent le rôle de carburant pour faire rouler la machine coulée du Makhzen, les statistiques concernant le tourisme.

L’idée du PJD de créer une chaîne parlementaire ne plaît pas au Makhzen

AVANT PROJET DE NOTE
 Le projet de Chaîne parlementaire
  • Cadrage
2          Etat de lieux
2.1      L’idée
2.2      Le projet
3          Benchmark
4          Portée politique
  • Recommandations générales
1          Cadrage
Depuis quelques années, la question de la création d’une chaîne parlementaire est posée par différents acteurs politiques, médiatiques et associatifs. Elle est soulevée dans un double cadre :
  • La nécessité d’accompagner l’évolution démocratique et la mise en application de la nouvelle constitution
  • La nécessité de mise à niveau du secteur audiovisuel pour qu’il devienne un espace de débat public et pour rapprocher les citoyens des débats politiques.
  • La nécessité de mise à niveau de l’institution parlementaire en l’ouvrant à son environnement et en développant son interaction avec l’opinion publique
2          Etat des lieux
2.1      L’idée
Le débat sur la création d’une chaîne parlementaire a pris forme durant la huitième législature (2007-2011).
Cette idée a été portée par plusieurs personnalités et groupes parlementaires notamment le PJD qui y voyait une tribune politique pour atteindre l’opinion publique.
Les deux chambres du parlement se sont appropriées cet objectif notamment à l’occasion de la discussion des budgets du parlement et celui du ministère de la communication.
De ce fait, la Chambre des Conseillers a organisé une conférence en avril 2009 sur les perspectives de création de cette chaîne, ce qui a permis de médiatiser, de conférer à cette question une certaine visibilité au niveau de l’espace médiatique.
Ainsi, sur le plan politique, cette question ne soulevait pas une polémique. Cependant, les questions liées à la viabilité technique et financière  de ce projet ont amené à un report constant.
2.2      Le projet
 Les changements politiques survenus au Maroc durant l’année 2011 ont permis de redonner à cette question une certaine actualité.
Ainsi, Dans sa déclaration générale, le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane s’est engagé à procéder au lancement de la Chaîne parlementaire.
Le gouvernement s’est ainsi approprié ce projet. Deux ministres se sont prononcés à ce propos : Mustapha Khalfi, ministre de la communication et Habib Choubani ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.
Plus concrètement, le ministre de la communication, lors de son intervention devant la commission de la culture et de la communication de la Chambre des Représentants à l’occasion de la discussion du budget de son département, a notamment annoncé la création de la Chaîne Parlementaire vers le mois de septembre 2012.
Sans exposer beaucoup de détails, Le ministre a précisé que la Chaîne sera gérée par le Parlement et placée sous sa responsabilité. Le rôle de l’Etat à travers la SNRT va se limiter à l’assistance technique. Géré par le parlement, la Chaîne parlementaire ne serait pas soumise aux dispositions des textes juridiques régissant le secteur de l’audiovisuel mais par une loi spéciale.
A ce titre, le budget d’investissement accordé à la Chambre des Représentants qui a été de l’ordre de 0 Dh en 2011 atteint dans le projet de loi de finances 65 millions de Dirhams, dont une grande partie est consacré au financement de ce projet.
Du point de vue juridique, à l’heure actuelle, il n y a aucun texte qui permet d’encadrer ce projet. D’ailleurs, le président de la Chambre des Représentants a affirmé lors d’une conférence de presse début février 2012 qu’il n y a rien de concret par rapport à ce projet
كريم غلاب : وفيما يتعلق بمشروع القناة البرلمانية أشار إلى انه وجد مشروعا في رفوف البرلمان ، ولكنه ضعيف جدا  وهو مشروع مشكل من 15  صفحة لا يعطي إلا نظرة إجمالية ولا يوضح فيه جانب التمويل و الاستغلال و العلاقة مع الإذاعة والتلفزة بينما قيل له فيما قبل  أن المشروع جاهز وقد أكد السيد غلاب أن البرلمان  سيشتغل عليه
3          Benchmark


L’idée du PJD de créer une chaîne parlementaire ne plaît pas au Makhzen

Un compte sur Dailymotion appelé Chaîne Parlementaire Marocaine

AVANT PROJET DE NOTE

 Le projet de Chaîne parlementaire

 

  • Cadrage

 

2          Etat de lieux

2.1      L’idée

2.2      Le projet

 

3          Benchmark

 

4          Portée politique

 

  • Recommandations générales

1          Cadrage

 

Depuis quelques années, la question de la création d’une chaîne parlementaire est posée par différents acteurs politiques, médiatiques et associatifs. Elle est soulevée dans un double cadre :

  • La nécessité d’accompagner l’évolution démocratique et la mise en application de la nouvelle constitution
  • La nécessité de mise à niveau du secteur audiovisuel pour qu’il devienne un espace de débat public et pour rapprocher les citoyens des débats politiques.
  • La nécessité de mise à niveau de l’institution parlementaire en l’ouvrant à son environnement et en développant son interaction avec l’opinion publique

2          Etat des lieux

 

2.1      L’idée

 

Le débat sur la création d’une chaîne parlementaire a pris forme durant la huitième législature (2007-2011).

Cette idée a été portée par plusieurs personnalités et groupes parlementaires notamment le PJD qui y voyait une tribune politique pour atteindre l’opinion publique.

Les deux chambres du parlement se sont appropriées cet objectif notamment à l’occasion de la discussion des budgets du parlement et celui du ministère de la communication.

De ce fait, la Chambre des Conseillers a organisé une conférence en avril 2009 sur les perspectives de création de cette chaîne, ce qui a permis de médiatiser, de conférer à cette question une certaine visibilité au niveau de l’espace médiatique.

Ainsi, sur le plan politique, cette question ne soulevait pas une polémique. Cependant, les questions liées à la viabilité technique et financière  de ce projet ont amené à un report constant.

2.2      Le projet

 Les changements politiques survenus au Maroc durant l’année 2011 ont permis de redonner à cette question une certaine actualité.

Ainsi, Dans sa déclaration générale, le gouvernement présidé par Abdelilah Benkirane s’est engagé à procéder au lancement de la Chaîne parlementaire.

Le gouvernement s’est ainsi approprié ce projet. Deux ministres se sont prononcés à ce propos : Mustapha Khalfi, ministre de la communication et Habib Choubani ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.

Plus concrètement, le ministre de la communication, lors de son intervention devant la commission de la culture et de la communication de la Chambre des Représentants à l’occasion de la discussion du budget de son département, a notamment annoncé la création de la Chaîne Parlementaire vers le mois de septembre 2012.

Sans exposer beaucoup de détails, Le ministre a précisé que la Chaîne sera gérée par le Parlement et placée sous sa responsabilité. Le rôle de l’Etat à travers la SNRT va se limiter à l’assistance technique. Géré par le parlement, la Chaîne parlementaire ne serait pas soumise aux dispositions des textes juridiques régissant le secteur de l’audiovisuel mais par une loi spéciale.

A ce titre, le budget d’investissement accordé à la Chambre des Représentants qui a été de l’ordre de 0 Dh en 2011 atteint dans le projet de loi de finances 65 millions de Dirhams, dont une grande partie est consacré au financement de ce projet.

Du point de vue juridique, à l’heure actuelle, il n y a aucun texte qui permet d’encadrer ce projet. D’ailleurs, le président de la Chambre des Représentants a affirmé lors d’une conférence de presse début février 2012 qu’il n y a rien de concret par rapport à ce projet

كريم غلاب : وفيما يتعلق بمشروع القناة البرلمانية أشار إلى انه وجد مشروعا في رفوف البرلمان ، ولكنه ضعيف جدا  وهو مشروع مشكل من 15 صفحة لا يعطي إلا نظرة إجمالية ولا يوضح فيه جانب التمويل و الاستغلال و العلاقة مع الإذاعة والتلفزة بينما قيل له فيما قبل  أن المشروع جاهز وقد أكد السيد غلاب أن البرلمان  سيشتغل عليه

3          Benchmark

 Il existe plusieurs expériences de chaînes parlementaires de par le monde.

L’expérience pionnière a été celle de BBC Parliament. Cependant c’est l’expérience française des chaines LCP et Public Sénat qui est évoquée au Maroc.

Ainsi, Le 26-12-2012, l’ancien ministre de la communication Khalid Naciri avait demandé Richard Michel ancien président de la Chaine parlementaire française. Cette initiative est restée sans suite connue. 

La LCP française a un conseil d’administration composé par des personnes désignées par les bureaux des deux chambres. Le Budget annuel est estimé à 20 millions d’euros

En France, LCP n’est pas soumise au contrôle du CSA mais au contrôle juridique et budgétaire des deux chambres du parlement et financier de la Cour des comptes.

A rappeler que La création d’une chaîne parlementaire en France a suivi un long processus qui a commencé par un canal interne (ce qui est le cas actuellement eu Maroc)

En ce qui concerne le voisinage du Maroc, à signaler que l’Etat algérien a prévu de lancer en septembre 2012 une chaîne parlementaire afin d’accompagner ce que l’Etat qualifie de réformes politiques.

4          Portée politique

 La concrétisation de ce projet pourrait être porteuse de plusieurs risques à l’égard desquels, il est recommandé de rester vigilant :

  • Vu la configuration de la Chambre des Représentants caractérisée par :
  1. une supériorité numérique du PJD sur le reste des groupes (107 sièges)
  2. la discipline observée chez le groupe PJD par rapport aux autres groupes (104 députés ont participé au vote de la loi de finances, c’est-à-dire plus de 50% de l’ensemble des votants des 8 groupes.)
  3. le niveau polémique des députés du PJD est globalement supérieur à celui des autres groupes.
  4. L’usage populiste qui pourrait être fait de travaux de commissions voire de commissions d’enquête ou autres sujets
  5. La présente polémique quant aux cahiers de charges doit servir de benchmark et d’alerte

Cette situation pourrait produire une hégémonie du discours du PJd au niveau de la chaîne qui se transformera par la force des choses à un canal médiatique du PJD et accessoirement du gouvernement.

  • Vu le contexte médiatico-politique caractérisée par une certaine opposition de la société civile face à la volonté du PJD de contrôler idéologiquement le secteur de l’audiovisuel officiel :
  • Un risque de contournement de cette opposition et la vigilance des différents acteurs par rapport aux médias officiels.
  • Un risque lié à la création d’un média public parallèle permettant de déroger aux règles et la ligne politique suivies par le pôle Public notamment en ce qui concerne les Hautes Orientations de l’Etat

D’un autre côté, le projet de création de la Chaîne parlementaire met en avant la nécessité de l’indépendance financière et politique de l’institution législative par rapport au gouvernement. En effet, la dépendance financière par rapport au gouvernement pourrait conduire parallèlement à une dépendance de la chaîne à l’égard du gouvernement.

يسعى مجلس النواب إلى الاستقلالية المالية عن الحكومة من أجل تطبيق مبدأ فصل السلط خلال السنة المقبلة، وفق ما أكده كريم غلاب في ندوة صحافيةحيث أبرز أن الوضع سيبقى كما هو عليه خلال سنة 2012، غير أنه لا يمكن أن يستمر المجلس في تبعيته للحكومة من حيث التمويل. وقال غلاب إن «هناك خللا في فصل السلط. فلا يمكن لمجلس النواب أن يطلب إذنا من الحكومة في الوسائل المالية، التي من المفترض أن يراقبها

5          Recommandations générales

 De manière générale, ce projet requiert un suivi particulier dans un objectif de recadrage de ses objectifs et son évolution :

Ainsi, les instances dirigeantes du Parlements (notamment les deux Présidents des  Chambres du parlement) pourraient s’approprier ce projet et ne pas le laisser entre les mains du gouvernement ( tandem Khalfi /Choubani) ; d’autant plus que la Chaîne Parlementaire devra être gérée et financée par l’institution parlementaire et non par le gouvernement.

La philosophie qui préside à l’élaboration et la réalisation de ce projet devrait s’inspirer et être encadré par les grandes Orientations de l’Etat. Il s’agit notamment des Discours Royaux qui ont à plusieurs occasions insisté sur la nécessité d’une mise à niveau de l’action parlementaire.

 

Le cyberactiviste Chris Coleman s’attaque au Ministère marocain des Finances

La presse du Makhzen et celle qui a acheté la paix du Makhzen en déclarant la guerre aux sahraouis ont voulu minimiser l’impact de la nouvelle apparition du cyber-activiste Chris Coleman en criant à qui veut l’entendre qu’il n’apporte rien de nouveau.

Mais la réalité est là. Il est revenu et il frappe fort. Après avoir fait des ravages au bâtiment de la diplomatie marocaine, le voilà en train de s’attaquer au ministère de l’économie.

Le Makhzen tremble. Il faut pas s’attendre à ce qu’il avoue sa défaite. Il s’est habitué á vendre au peuple marocain des fausses victoire… et des faux chiffres.

Avec la mythomanie comme arme de destruction massive des esprits citoyens, les services de propagande de Mohammed VI, la DGED à leur tête, tissent des statistiques des plus belles, la France fait semblant de les croire et elle fait écho des faux progrès du Maroc et ainsi tout va bien.

Mais Chris Coleman est là pour leur rappeler qu’ils sont des menteurs, que le Maroc survit à coups de perfusions du Fonds Monétaire International qui a imposé des mesures d’austérité dont les conséquences ne seront pas payés par le palais ni par ses nervis, Fouad Ali El Himma, El Majidi, Yassine Mansouri ou par les semblants de partis politiques, mais par la couche la plus déshéritée du Maroc, la population la plus simple, le pauvre citoyen marocain.

Parmi les faux semblants qui nourrissent l’espoir au Maroc et jouent le rôle de carburant pour faire rouler la machine coulée du Makhzen, les statistiques concernant le tourisme.

Dans le pays de Mohammed VI, où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », les responsables marocains, à force de mentir, ils sont fini par croire leurs propres mensonges. C’est le cas du ministre du Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), Abderrafie Zouitene, dont les bilans sont édulcorés dans l’espoir d’encourager les européens à dépenser leur argent au Maroc.

Le faux bilan qu’il a dressé de l’année touristique 2016, est démenti par les preuves apportées par Chris Coleman, l’homme qui rend blanches les nuits des nervis de Mohammed VI.

Ces documents consistent en un Mail du Ministre des finances Mohamed Boussaid et un mémo, de 10 pages, intitulé « Analyse du secteur du Tourisme », et dont l’authenticité n’est pas à mettre en doute vu que chriscoleman nous a toujours gratifié en présentant uniquement des documents authentique.

Il est certain que ces documents feront l’effet d’une véritable douche froide sur les experts et professionnels du tourisme au Maroc, et surtout sur les investisseurs étrangers car ils apportent la preuve que le bilan très positif dressé par le Directeur Général de l’Office National Marocain du Tourisme ne correspond pas vraiment à la réalité, à savoir un secteur sinistré, en proie à des difficultés financières aigues.

A en croire ces documents, le secteur du tourisme, principal ressource du Maroc traverse depuis 2010 une « crise profonde et durable » en raison d’un contexte international défavorable, marqué surtout par la montée de la menace terroriste.

Le bilan, basé sur des chiffres réels, et non ceux avancés par DG de l’ONMT,  montre que le Maroc est encore très loin des objectifs qu’il s’est fixés par la vision 2020.

Trois causes principales sont responsable de ce désastre, à savoir:

– Déconnexion totale entre une capacité hôtelière en forte croissance et une demande qui stagne.

– Mauvaise gouvernance du secteur depuis 2010 et l’absence de coordination avec les professionnels du secteur;

– Perte de notoriété et d’attractivité de la marque « Maroc », au niveau des grands marchés émetteurs notamment la France.

Que retient-on de ces documents? l’art du mensonge est devenu un moyen de Gouvernance au Maroc où la situation n’est pas aussi reluisante comme le prétendent ceux qui détiennent le pouvoir.

Même le Sénégal ne reconnaît pas le souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental


Il est vrai que le Sénégal est le premier allié du Maroc en Afrique. Que le Sénégal conspirait contre la RASD dans les coulisses de l’Union Africaine et de l’ONU. Que le Maroc a soutenu Dakar dans ses conflits avec la Mauritanie.

En dépit de cela, dans le sousconscient de chaque président et de chaque ministre des gouvernements sénégalais, se cache une vérité qu’ils sont incapables de déloger : que le Sahara Occidental ne fait partie du Maroc.

Karim Bouzida, qui envoie des mails à la DGED sous le titre de « note d’alerte » pour rapporter tout ce qui est publié damns la presse sur les questions névralgiques aux yeux des marocains, prévient dans cette « note d’alerte » qu’une ministre sénégalaise a séparé, dans son discours, le Sahara Occidental du Maroc.

Voici le texte de la note :
13 nov 09

Note d’alerte
Compte-rendu de la réunion du conseil des ministres sénégalais

Le conseil des ministres sénégalais s’est réuni le 12 novembre sous la présidence de Mr Abdullay Wade. Dans le compte-rendu publié sur le site officiel du gouvernement, on peut lire le paragraphe suivant :
« Madame le Ministre de l’Agriculture a informé le Conseil qu’une sévère résurgence du criquet pèlerin s’est développée dans l’ouest de la Mauritanie, à partir d’une reproduction qui a eu lieu durant l’été. Elle a rassuré le Conseil en affirmant que pour le moment, il n y a pas de menaces pour les pays limitrophes, sauf pour le sud du Maroc et le Sahara occidental où des ailés, venant des zones infestées pourraient disparaître. »

Observation et alerte

On peut relever l’utilisation, dans un cadre officiel sénégalais, de l’appellation « Sahara occidental ».
A travers l’utilisation de l’expression « le sud du Maroc et le Sahara occidental », le gouvernement sénégalais donne au « Sahara occidental » les caractéristiques d’un pays souverain en le mettant à un même niveau que le Maroc.

Gueguerre entre le Makhzen et le PJD sur fond de la cause palestinienne

Le Maroc a abrité en 2009 le Forum de l’Avenir, une entité fondée dans le but d’imposer, d’une manière souple, la normalisation avec l’Etat d’Israel.

Le PJD, conscient de cela, n’a pas caché son mécontentement envers ce forum créé par la France et les monarchies arabes. Il critique même l’inertie du roi Mohammed VI en tant que président du Comité Al-Qods face à la « judéïsation » de cette ville sainte.

Karim Bouzida alerte son supérieus de la DGED, Mourad El Rhoul, sur le danger de voir la politique de normalisation du Maroc avec Israel critiquée par le PJD, à l’opposition à l’époque.

Voici le contenu d’un document qu’il a envoyé par mail :

3 nov 09

Note d’alerte

Communiqué PJD/Forum de l’avenir

 ANALYSE

 

  • La stratégie d’évitement

En effet le secrétariat général évite de critiquer frontalement l’accueil par le Maroc du  forum de l’avenir, et de facto ce qui est désigné par « politique de normalisation », ainsi et pour semble t il éviter de se retrouver de front avec l’Etat, particulièrement suite au communiqué tranchant de la primature qui avait dénoncé la position du parti en ce qui concerne le fonds d’appui a El Qods.

Aussi et dans le cadre de l’habituel distribution des rôles c’est au groupe parlementaire Pjd que ce rôle a été dévolu, s’appuyant nous semble t il sur principe de l’immunité et se prévalant de la position de représentants de la Nation.

  • La volonté de banalisation

La position contre le forum de l’avenir est dilué dans une somme de positions « banales« (conseil de la concurrence, non participation au hajj…) qui auraient été discutées par le groupe, évitant d’y consacrer une déclaration spécifique.

  • L’argumentaire

La position contre le forum de l’avenir est construite a partir de « « …الانتهاكات الصهيونية الممنهجة لحرمة المسجد الأقصى وتهديد سلامته وكدا مساعي الكيان الصهوني الحثيثة لتهويد مدينة القدس عبر اعتماد سياسات إرهابية وعنصرية، ضد المقدسيين ترمي إلى تفريغها من ساكنتها المرابطة… »

Faisant ainsi de la question d’Al Qods et de la logique de “normalisation” l’épicentre supposée des travaux du forum.

  • La « sacralisation » de la position du PJD

La dernière formule employée en signature du communiqué est un louange « والله الموفق  

والهادي إلى سواء السبيل »

Louange  qui semble faire référence a l’extrait suivant du saint Coran :

سورة الأحزاب الآية 4                                 

Or la formule « الهداية للسبيل” est expliquée selon Ibn Katir ابن كثير par le droit chemin « الطريق المستقيم »

Au même moment Tabiri  الطبري l’explique suivant والله يبين لعباده سبيل الحق، ويرشدهم لطريق الرشاد « 

Points marquants

 

  • La surenchère

Ce communiqué se veut une surenchère par rapport a la position officielle du Royaume, tout en se positionnant ex nihilo ! , en ce sens qu’il affirme : « …إن فريق العدالة والتنمية يطالب الدول الإسلامية، وعلى رأسها المملكة المغربية باتخاذ كل المبادرات التي يتطلبها واجب حماية القدس الشريف باعتباره أولى القبلتين وثالث الحرمين الشريفين من كل أشكال العدوان الصهيوني »

 

Ce faisant, le communiqué fait abstraction purement et simplement de  la mobilisation  du peuple Marocain et de l’engagement de Sa Majesté dans le soutien indéfectible a la cause Palestinienne, notamment a travers les efforts récents de Bait Mal al Qods

De même qu’il occulte les déclarations faite par le Ministre des A.E au Caire le 24 juin dernier :

« …قال السيد الطيب الفاسي الفهري, وزير الشؤون الخارجية والتعاون, إن جلالة الملك محمد السادس, رئيس لجنة القدس, يرفض أية سياسة تهدف إلى تهويد القدس الشريف وتغيير الطابع العربي والإسلامي للمدينة المقدسة. وأضاف السيد الفاسي الفهري, الذي ترأس الوفد المغربي في الاجتماع الطارئ لوزراء الخارجية العرب, الذي انعقد اليوم الأربعاء في القاهرة, في تصريح لوكالة المغرب العربي للأنباء, أن جلالة الملك « جد منشغل » بقضية الاستيطان الإسرائيلي في الأراضي الفلسطينية المحتلة. وأوضح وزير الشؤون الخارجية والتعاون أنه « لا يمكن أن تكون هناك مفاوضات سلام جادة ( بين الفلسطينيين والإسرائيليين ), وإسرائيل تواصل سياسة الاستيطان في الضفة الغربية بصفة عامة, وفي القدس بصفة خاصة ».

De même qu’il est a relever que les déclarations officielles du Royaume lors du forum de l’avenir se sont tout particulièrement employé a dénoncer les exactions commises contre le peuple Palestinien

A titre d’illustration : « …عبر المغرب مجددا، اليوم الثلاثاء بمراكش، عن انشغاله البالغ وإدانته لما يتعرض له المسجد الأقصى من انتهاكات وأعمال عدوانية اسرائيلية لا مشروعة…وقال وزير الشؤون الخارجية والتعاون السيد الطيب الفاسي الفهري، في كلمة خلال الاجتماع الوزاري لمنتدى المستقبل، إن المملكة المغربية تشدد على ضرورة الحفاظ على الوضع القانوني الخاص لمدينة القدس وطابعها المتميز وحماية معالمها الروحية والحضارية.

  • L’accusation directe de l’ Etat Marocain

 Le communiqué accuse ouvertement l’Etat Marocain d’avoir choisi d’abriter le forum de l’avenir comme l’un des leviers d’une coupable « politique de normalisation« délibérée avec Israel

  • L’usage politicien d’une cause universelle

Ce communiqué ne déroge pas a la manie du Pjd d’inscrire une cause universelle dans un cadre d’étroits intérêts politiques.

L’instrumentalisation de la cause Palestinienne permettant au parti de                       tisser /raffermir des fils de rapprochement avec les partis dits  progressistes              ( Usfp, Psu…) des organisations des droits de l’Homme ( AMDH)  et des mouvements islamistes prohibés ( JAOI)

CONTEXTE

Il est a souligner le M.A.E a eu a réagir par 2 fois a des positions du Pjd

  • Au moment de la rupture des relations avec le Vénézuela, le Pjd avait alors rendu visite a l’ambassadeur du Vénézuela en poste a Rabat , dans le cadre d‘une délégation incluant le M.P et l’U.C au moment de l’exclusion par le Vénézuela de l’ambassadeur d’Israel.

Mustapha Ramid avait alors déclaré :

« …إن الرئيس الفنزويلي كان إسلاما أكثر من حكام المسلمين، وعربيا أكثر من العرب، من خلال إقدامه على طرد السفير الصهيوني من بلاده، وعلى الدول العربية استيعاب الدرس الفنزويلي وقطع العلاقات مع الصهاينة ».

Par la suite  le M.AE.C avait publié un communiqué stipulant que :  « …المغرب قد قرر إغلاق سفارته في جمهورية فنزويلا البوليفارية ونقلها إلى جمهورية الدومينيكان…هذا القرار يأتي على إثر العداء المتصاعد للسلطات الفنزويلية إزاء قضية الوحدة الترابية للمملكة المغربية، وإلى إجراءات التأييد التي اتخذتها مؤخرا حكومة البلد لفائدة الجمهورية الصحراوية المزعومة ».

 

  • Au moment de l’envoi d’une lettre par le député Aftati a l’ambassade de France

Le M.A.E.C avait alors déclaré :

 « …هذه المراسلة ليست مقبولة ولا معللة بأية حال من الأحوال سواء على الصعيد السياسي أو الأخلاقي…إن الجنسية الفرنسية التي يحملها السيد بوبكر لا يمكنها أن تشكل حجة وتعلل أية حماية أجنبية، في ما يتعلق بانتخابات وطنية وداخلية…إن التوجه إلى السفارة الفرنسية بالمغرب من قبل مسئول بحزب العدالة والتنمية ليس مفهوما ولا معللا بتاتا« .

RECOMMANDATIONS

Toute riposte a ce communiqué PJD, devrait a notre sens, intégrer les donnes suivantes :

  • Le Pjd cherche obstinément a se frayer un position de joute politique et de polémique, notamment avec la difficulté d’être tenaillé par un nouvel élément fort dans l’opposition (PAM) et un acteur de la majorité usant d’une dialectique d’opposition (USFP)

  • La prompte propension du PJD a user de la position de victime martyrisée par une partie de l’Etat cherchant son « éradication »

  • Le risque d’exposition médiatique « gratuite » du PJD et de son dirigeant Ramid sur les plans national et international

  • La publication de ce communiqué semble décalée et intervient après la tenue de l’événement qu’il appel a boycotter ( a vérifier)

Toutefois, nonobstant ces facteurs de risques, nous recommandons d’étudier le déploiement d’une riposte institutionnelle tenant compte  de la gravité des faits exposés ci avant et étant entendu que nul acteur, quel qui soit et sous des prétextes fallacieux, ne saurait s’ériger en censeur/au dessus de l’engagement permanent et tangible d’Amir Al Mouminine  pour la cause Palestinienne

Cliquez ici pour télécharger le document original

Communiqué du PJD

Le Maroc envisage de construire un nouveau port à Dakhla

Chriscoleman vient de créer la surprise en publiant un document récent, daté du 03 mars 2017, intitulé « Fiche sur l’état d’avancement de l’étude du nouveau port de Dakhla Atlantique ».
Ce document émane de la Direction des ports et du domaine public maritime, relévant du Ministére de l’Equipement, du Transport et de la logistique. De sa lecture il ressort que le Maroc envisage de construire un nouveau port de pêche et de commerce à proximité de la ville de Dakhla au Sahara Occidental dans le but de doper l’exploitation illégale des resssources halieutiques du territoire et améliorer les conditions de son transport vers le Maroc qui, jusqu’à présent se faisait par voie terrestre.
Le lancement des travaux de construction du port en question est prévu pour juillet 2019 et prendront fin en avril 2024.
Ce document renseignement sur la stratégie du makhzen au Sahara Occidental, à savoir:

Gueguerre entre le Makhzen et le PJD sur fond de la cause palestinienne

Le Maroc a abrité en 2009 le Forum de l’Avenir, une entité fondée dans le but d’imposer, d’une manière souple, la normalisation avec l’Etat d’Israel.
Le PJD, conscient de cela, n’a pas caché son mécontentement envers ce forum créé par la France et les monarchies arabes. Il critique même l’inertie du roi Mohammed VI en tant que président du Comité Al-Qods face à la « judéïsation » de cette ville sainte.
Karim Bouzida alerte son supérieus de la DGED, Mourad El Rhoul, sur le danger de voir la politique de normalisation du Maroc avec Israel critiquée par le PJD, à l’opposition à l’époque.
Voici le contenu d’un document qu’il a envoyé par mail :
3 nov 09
Note d’alerte
Communiqué PJD/Forum de l’avenir
 ANALYSE
  • La stratégie d’évitement
En effet le secrétariat général évite de critiquer frontalement l’accueil par le Maroc du  forum de l’avenir, et de facto ce qui est désigné par « politique de normalisation », ainsi et pour semble t il éviter de se retrouver de front avec l’Etat, particulièrement suite au communiqué tranchant de la primature qui avait dénoncé la position du parti en ce qui concerne le fonds d’appui a El Qods.
Aussi et dans le cadre de l’habituel distribution des rôles c’est au groupe parlementaire Pjd que ce rôle a été dévolu, s’appuyant nous semble t il sur principe de l’immunité et se prévalant de la position de représentants de la Nation.
  • La volonté de banalisation
La position contre le forum de l’avenir est dilué dans une somme de positions « banales« (conseil de la concurrence, non participation au hajj…) qui auraient été discutées par le groupe, évitant d’y consacrer une déclaration spécifique.
  • L’argumentaire
La position contre le forum de l’avenir est construite a partir de « « …الانتهاكات الصهيونية الممنهجة لحرمة المسجد الأقصى وتهديد سلامته وكدا مساعي الكيان الصهوني الحثيثة لتهويد مدينة القدس عبر اعتماد سياسات إرهابية وعنصرية، ضد المقدسيين ترمي إلى تفريغها من ساكنتها المرابطة… »
Faisant ainsi de la question d’Al Qods et de la logique de “normalisation” l’épicentre supposée des travaux du forum.
  • La « sacralisation » de la position du PJD
La dernière formule employée en signature du communiqué est un louange « والله الموفق  
والهادي إلى سواء السبيل »