Les Etats-Unis en colère contre le Maroc ?

Aucun commentaire n’a été fait à ce jour par les Etats-Unis quant à l’annonce du Maroc de retirer sa confiance à l’émissaire onusien pour le règlement du conflit du Sahara Occidental, Christopher Ross.
Conformément aux us et coutumes diplomatiques, ce silence signifierait que Washington n’est pas d’accord avec la position du Maroc, qui estime que Ross « s’est départi de l’objectivité et de la neutralité dans sa gestion du processus de négociations sur le Sahara ». Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, Christopher Ross, affirmait que tout le dossier devait être reconsidéré.
Cette supposée « colère de l’Amérique » a été confirmée par le ministre des Affaires étrangères Saadeddine El Othmani fin de semaine dernière, lors d’une réunion du Parti Justice et Développement à Bouznika.
Le chef de la diplomatie marocaine déclarait alors : « Les Américains sont en colère contre nous et le secrétaire général de l’ONU aussi, parce que la façon avec laquelle a été prise la décision ne lui a pas plu, mais on ne peut pas faire plaisir à tout le monde ». El Othmani s’est immédiatement rattrapé en affirmant que « les relations du Maroc avec les Etats-Unis étaient excellentes ».
Source : bladi.net, 31/05/2012

Les Etats-Unis en colère contre le Maroc ?

Aucun commentaire n’a été fait à ce jour par les Etats-Unis quant à l’annonce du Maroc de retirer sa confiance à l’émissaire onusien pour le règlement du conflit du Sahara Occidental, Christopher Ross.
Conformément aux us et coutumes diplomatiques, ce silence signifierait que Washington n’est pas d’accord avec la position du Maroc, qui estime que Ross « s’est départi de l’objectivité et de la neutralité dans sa gestion du processus de négociations sur le Sahara ». Dans son dernier rapport sur le Sahara Occidental, Christopher Ross, affirmait que tout le dossier devait être reconsidéré.
Cette supposée « colère de l’Amérique » a été confirmée par le ministre des Affaires étrangères Saadeddine El Othmani fin de semaine dernière, lors d’une réunion du Parti Justice et Développement à Bouznika.
Le chef de la diplomatie marocaine déclarait alors : « Les Américains sont en colère contre nous et le secrétaire général de l’ONU aussi, parce que la façon avec laquelle a été prise la décision ne lui a pas plu, mais on ne peut pas faire plaisir à tout le monde ». El Othmani s’est immédiatement rattrapé en affirmant que « les relations du Maroc avec les Etats-Unis étaient excellentes ».
Source : bladi.net, 31/05/2012

Le jeune Hamdi Tarfaoui assassiné par la police marocaine à El aaiun

Le Jeune sahraoui, Hamdi Tarfawi a été assassiné. Il était porté disparu depuis plusieurs. Son corps a été retrouvé inanimé dans la rivière de Saguia, près de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc. Sa famille et amis se sont manifestés devant l’hôpital Ben Mehd où les autorités leur ont refusé sa visite.

Selon les informations des citoyens de la ville, son corps était découpé et sa disparition est venue suite à une dispute avec les autorités d’occupation.


Le jeune Hamdi Tarfaoui assassiné par la police marocaine à El aaiun

Le Jeune sahraoui, Hamdi Tarfawi a été assassiné. Il était porté disparu depuis plusieurs. Son corps a été retrouvé inanimé dans la rivière de Saguia, près de El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc. Sa famille et amis se sont manifestés devant l’hôpital Ben Mehd où les autorités leur ont refusé sa visite.

Selon les informations des citoyens de la ville, son corps était découpé et sa disparition est venue suite à une dispute avec les autorités d’occupation.

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=VGUVoZIoTsA]

Nicolas Sarkozy nouveau roi du Maroc

Rabat.- Depuis qu’il s’est installé chez nous, l’ex-président français Nicolas Sarkozy est traité comme un roi. A Marrakech, où il réside avec femme, guitare et enfant, dans une villa du roi Mohamed VI, il a droit à toutes les attentions. Toute l’armada du Makhzen, du wali au dernier mokadem, en passant par le préfet de police, ont été mis à sa disposition. Normal pour un ami du Maroc qui apprécie les jolies mallettes en cuir marocain.

Le problème c’est qu’à chaque fois qu’il se déplace dans la ville ocre, une armada de policiers et d’agents secrets marocains interrompt la circulation dans les rues et les avenues par où transite pôv con.

C’est ce que rapporte le site Goud qui signale que même les badauds et les flâneurs sont interdits de promenade quand Sarkozy se déplace pour aller à son club préféré.

Il faut dire que ce n’est pas la faute de Sarkozy qui, quand il se déplace en France ou ailleurs, n’a pas besoin d’autant de flics. C’est la faute à la culture sécuritaire marocaine qui a tendance à montrer les crocs et à piétiner le droit naturel des citoyens d’aller et de venir chez eux chaque fois qu’un très haut responsable marocain ou étranger se déplace au Maroc.

Et ce ne sont pas les habitants des villes marocaines visitées par « Sidna » qui diront le contraire.

Amine Bouderaâ

Demain, 31/05/2012 

Nicolas Sarkozy nouveau roi du Maroc

Rabat.- Depuis qu’il s’est installé chez nous, l’ex-président français Nicolas Sarkozy est traité comme un roi. A Marrakech, où il réside avec femme, guitare et enfant, dans une villa du roi Mohamed VI, il a droit à toutes les attentions. Toute l’armada du Makhzen, du wali au dernier mokadem, en passant par le préfet de police, ont été mis à sa disposition. Normal pour un ami du Maroc qui apprécie les jolies mallettes en cuir marocain.

Le problème c’est qu’à chaque fois qu’il se déplace dans la ville ocre, une armada de policiers et d’agents secrets marocains interrompt la circulation dans les rues et les avenues par où transite pôv con.

C’est ce que rapporte le site Goud qui signale que même les badauds et les flâneurs sont interdits de promenade quand Sarkozy se déplace pour aller à son club préféré.

Il faut dire que ce n’est pas la faute de Sarkozy qui, quand il se déplace en France ou ailleurs, n’a pas besoin d’autant de flics. C’est la faute à la culture sécuritaire marocaine qui a tendance à montrer les crocs et à piétiner le droit naturel des citoyens d’aller et de venir chez eux chaque fois qu’un très haut responsable marocain ou étranger se déplace au Maroc.

Et ce ne sont pas les habitants des villes marocaines visitées par « Sidna » qui diront le contraire.

Amine Bouderaâ

Demain, 31/05/2012 

L’ultime cran

En quelques jours à peine, la ville d’Oujda se vida de tous les Algériens. Les semaines passèrent, puis les mois et rien ne changea pour les Oujdis bien au contraire. Les clients se firent rares, les hôtels se dépeuplèrent et le commerce s’arrêta net.
Ce que les Marocains n’arrivent pas à admettre et encore moins à assimiler c’est que le secteur du tourisme est sensible à la moindre fluctuation politique et bien souvent économique qui secoue le monde. Et lorsqu’on gère un pareil secteur et que l’on manque de perspicacité et de projection sur l’avenir il est clair qu’on va droit dans le mur.
L’attentat de Marrakech de 1996 qui a fait de nombreuses victimes parmi les Espagnols a tout de suite été attribué aux Algériens, sans la moindre preuve. 
Dans l’hystérie générale qui s’est emparée du royaume, rien n’a été épargné à nos compatriotes qu’ils soient touristes ou résidents. Quelques-uns ont été jetés en prison sans autre forme de procès, d’autres sauvagement molestés par les «makhzen».
Des citoyens qui dormaient à l’hôtel, ont été brusquement réveillés et leurs affaires jetées dehors en pleine nuit. Pendant plusieurs semaines le régime fera une chasse sans merci aux Algériens, avec toute la brutalité qu’on lui connaît. Beaucoup seront volés, battus et insultés en public et parfois même conduits aux frontières menottes aux poings.
Le roi poussera plus loin en gelant carrément les relations avec l’Algérie non sans fermer ses frontières. C’était le point qu’il ne fallait surtout pas atteindre. En quelques jours à peine, la ville d’Oujda se vida de tous les Algériens.
Les semaines passèrent, puis les mois et rien ne changea pour les Oujdis bien au contraire.
Les clients se firent rares, les hôtels se dépeuplèrent et le commerce s’arrêta net. La cité courait à la ruine et le sinistre était pratiquement programmé. Face à une population désespérée qui réclamait de plus en plus l’ouverture des frontières, le roi céda et proposa aux Algériens la liberté de passage des biens et des personnes entre les deux pays. Ce que le gouvernement refusa estimant que le règlement du problème du Sahara occidental conditionnait la solution de tous les autres.
Le problème étant d’autant plus délicat que les Marocains s’aperçurent que l’attentat de Marrakech n’étant pas le fait des Algériens qu’ils avaient accusés à tort, mais celui de leur propre mouvance intégriste. Entre-temps, notre pays s’ouvrait largement à l’économie de marché. Ce que les Algériens allaient chercher à Oujda ils l’ont désormais sur place que ce soit les fruits exotiques, les médicaments, les boissons, le textile ou les pièces détachées. Hormis les frontaliers qui ont des familles de part et d’autre, une réouverture des frontières terrestres ne serait même pas un événement pour les Algériens.
Info-Soir, 30/05/2012

Tourisme maghrébin : quel avenir ?

Le secteur n’est plus aussi porteur qu’avant
Par Imaad Zoheir 
Le Maroc qui reste un mauvais élève, n’a pas bien compris la leçon et il répète aujourd’hui les mêmes erreurs et bien sûr les mêmes errements. L’exemple du Maroc oriental peut être généralisé à tout le pays.
Le secteur du tourisme est exactement comme le pétrole, c’est une source en devises non renouvelable. Le meilleur exemple nous vient d’Espagne sur ce plan-là. Grâce à son climat, à son soleil à la beauté de ses paysages et surtout à des investissements appropriés, le pays est devenu en l’espace de 20 ans la plus grande destination touristique du monde, la plus courue.
On y venait de partout au point qu’il fallait réserver six mois à l’avance pour pouvoir profiter de quelques jours de détente. A partir de juillet tout étant complet, même les résidences de luxe généralement inaccessibles aux petites bourses. Il y a 10 ans bien avant la crise qui frappe actuellement l’Europe, l’Espagne comptait jusqu’à 60 millions de touristes par an, un chiffre jamais atteint.
Forts d’une manne qu’ils pensaient inépuisable les responsables iront plus loin et ouvriront la promotion immobilière à tous les aventuriers du béton non sans porter atteinte à leur propre environnement. Aujourd’hui le pays est presque en ruine et les touristes se font rares. De plus en plus rares. Dans certains villages et par manque de moyens les habitants sont obligés de balayer leurs rues et d’enlever eux-mêmes leurs ordures.
Des millions de logements neufs construits dans la foulée d’une dynamique qu’on croyait éternelle sont aujourd’hui vides et inoccupés avec à la clef, si on peut dire, des milliards de crédits non remboursés et la perspective d’une faillite généralisée.
Le Maroc qui reste un mauvais élève, n’a pas bien compris la leçon et il répète aujourd’hui les mêmes erreurs et bien sûr les mêmes errements. L’exemple du Maroc oriental peut être généralisé à tout le pays. Oujda qui en est la capitale, recevait avant l’attentat de Marrakech de 1996 jusqu’à un million de touristes algériens par an. La ville était d’autant plus proche des frontières que les riverains de Tlemcen, de Maghnia, de Marset Ben M’hidi et même de Sebdou pouvaient faire leurs courses le matin et revenir le soir.
L’arrivée en masse des Algériens dopait littéralement le commerce et les boutiques de souvenirs se sont multipliées par trois, voire par quatre, meublés et hôtels refusaient des clients. Bref, tout le monde travaillait dans cette cité qui tirait l’essentiel de ses revenus des visiteurs algériens. Visiteurs que les Oujdis appelaient entre eux «khouda» (singes) en référence au volume de bananes qu’ils achetaient pour leurs familles.
Il faut rappeler qu’à cette époque notre marché était fermé et les fruits exotiques n’inondaient pas les étals comme aujourd’hui.
Algérie-Soir, 30/05/2012

L’ultime cran

En quelques jours à peine, la ville d’Oujda se vida de tous les Algériens. Les semaines passèrent, puis les mois et rien ne changea pour les Oujdis bien au contraire. Les clients se firent rares, les hôtels se dépeuplèrent et le commerce s’arrêta net.
Ce que les Marocains n’arrivent pas à admettre et encore moins à assimiler c’est que le secteur du tourisme est sensible à la moindre fluctuation politique et bien souvent économique qui secoue le monde. Et lorsqu’on gère un pareil secteur et que l’on manque de perspicacité et de projection sur l’avenir il est clair qu’on va droit dans le mur.
L’attentat de Marrakech de 1996 qui a fait de nombreuses victimes parmi les Espagnols a tout de suite été attribué aux Algériens, sans la moindre preuve. 
Dans l’hystérie générale qui s’est emparée du royaume, rien n’a été épargné à nos compatriotes qu’ils soient touristes ou résidents. Quelques-uns ont été jetés en prison sans autre forme de procès, d’autres sauvagement molestés par les «makhzen».
Des citoyens qui dormaient à l’hôtel, ont été brusquement réveillés et leurs affaires jetées dehors en pleine nuit. Pendant plusieurs semaines le régime fera une chasse sans merci aux Algériens, avec toute la brutalité qu’on lui connaît. Beaucoup seront volés, battus et insultés en public et parfois même conduits aux frontières menottes aux poings.
Le roi poussera plus loin en gelant carrément les relations avec l’Algérie non sans fermer ses frontières. C’était le point qu’il ne fallait surtout pas atteindre. En quelques jours à peine, la ville d’Oujda se vida de tous les Algériens.
Les semaines passèrent, puis les mois et rien ne changea pour les Oujdis bien au contraire.
Les clients se firent rares, les hôtels se dépeuplèrent et le commerce s’arrêta net. La cité courait à la ruine et le sinistre était pratiquement programmé. Face à une population désespérée qui réclamait de plus en plus l’ouverture des frontières, le roi céda et proposa aux Algériens la liberté de passage des biens et des personnes entre les deux pays. Ce que le gouvernement refusa estimant que le règlement du problème du Sahara occidental conditionnait la solution de tous les autres.
Le problème étant d’autant plus délicat que les Marocains s’aperçurent que l’attentat de Marrakech n’étant pas le fait des Algériens qu’ils avaient accusés à tort, mais celui de leur propre mouvance intégriste. Entre-temps, notre pays s’ouvrait largement à l’économie de marché. Ce que les Algériens allaient chercher à Oujda ils l’ont désormais sur place que ce soit les fruits exotiques, les médicaments, les boissons, le textile ou les pièces détachées. Hormis les frontaliers qui ont des familles de part et d’autre, une réouverture des frontières terrestres ne serait même pas un événement pour les Algériens.
Info-Soir, 30/05/2012

Tourisme maghrébin : quel avenir ?

Le secteur n’est plus aussi porteur qu’avant
Par Imaad Zoheir 
Le Maroc qui reste un mauvais élève, n’a pas bien compris la leçon et il répète aujourd’hui les mêmes erreurs et bien sûr les mêmes errements. L’exemple du Maroc oriental peut être généralisé à tout le pays.
Le secteur du tourisme est exactement comme le pétrole, c’est une source en devises non renouvelable. Le meilleur exemple nous vient d’Espagne sur ce plan-là. Grâce à son climat, à son soleil à la beauté de ses paysages et surtout à des investissements appropriés, le pays est devenu en l’espace de 20 ans la plus grande destination touristique du monde, la plus courue.
On y venait de partout au point qu’il fallait réserver six mois à l’avance pour pouvoir profiter de quelques jours de détente. A partir de juillet tout étant complet, même les résidences de luxe généralement inaccessibles aux petites bourses. Il y a 10 ans bien avant la crise qui frappe actuellement l’Europe, l’Espagne comptait jusqu’à 60 millions de touristes par an, un chiffre jamais atteint.
Forts d’une manne qu’ils pensaient inépuisable les responsables iront plus loin et ouvriront la promotion immobilière à tous les aventuriers du béton non sans porter atteinte à leur propre environnement. Aujourd’hui le pays est presque en ruine et les touristes se font rares. De plus en plus rares. Dans certains villages et par manque de moyens les habitants sont obligés de balayer leurs rues et d’enlever eux-mêmes leurs ordures.
Des millions de logements neufs construits dans la foulée d’une dynamique qu’on croyait éternelle sont aujourd’hui vides et inoccupés avec à la clef, si on peut dire, des milliards de crédits non remboursés et la perspective d’une faillite généralisée.
Le Maroc qui reste un mauvais élève, n’a pas bien compris la leçon et il répète aujourd’hui les mêmes erreurs et bien sûr les mêmes errements. L’exemple du Maroc oriental peut être généralisé à tout le pays. Oujda qui en est la capitale, recevait avant l’attentat de Marrakech de 1996 jusqu’à un million de touristes algériens par an. La ville était d’autant plus proche des frontières que les riverains de Tlemcen, de Maghnia, de Marset Ben M’hidi et même de Sebdou pouvaient faire leurs courses le matin et revenir le soir.
L’arrivée en masse des Algériens dopait littéralement le commerce et les boutiques de souvenirs se sont multipliées par trois, voire par quatre, meublés et hôtels refusaient des clients. Bref, tout le monde travaillait dans cette cité qui tirait l’essentiel de ses revenus des visiteurs algériens. Visiteurs que les Oujdis appelaient entre eux «khouda» (singes) en référence au volume de bananes qu’ils achetaient pour leurs familles.
Il faut rappeler qu’à cette époque notre marché était fermé et les fruits exotiques n’inondaient pas les étals comme aujourd’hui.
Algérie-Soir, 30/05/2012