Le flirt euro-marocain

En se contentant de s’indigner sur la colonisation du Sahara occidental par le Maroc et sur les violations perpétrées par le Makhzen contre les Sahraouis, l’Union européenne ne fait, en dernière analyse, qu’occulter cette réalité: à supposer que les sociétés civiles occidentales le veuillent, leurs dirigeants ne sont pas en mesure de faire la moindre pression décisive sur le royaume alaouite. Tout ce qui est demandé à Rabat est de maintenir le statu quo. Et cette demande a été constante pour que l’Europe puisse en tirait plus de gains économiques dans la région et à faire passer sa domination en s’appuyant sur la question du Sahara occidental. 
En effet, l’Europe est informée de chaque ligne politique et militaire tracée au Sahara par le Maroc. C’est là, assurément, un deal entre les deux parties. Le Parlement européen a choisi le moment, après les phosphates, c’est autour de la pêche dans les eaux territoriales du Sahara occidental d’être convoitée. L’accord éminent avec le Maroc dans ce secteur reflète les véritables visées des Européens à exploiter les richesses naturelles nationales du peuple sahraoui sous le parapluie d’un colonisateur qu’ils tiennent en main.
Le Maroc, sachant combien il a besoin de ce soutien vital de l’Europe pour poursuivre son annexion du Sahara, est prêt à tout lui céder, à se soumettre et à exécuter les visées coloniales sur toute la région. Une soumission marocaine afin que personne ne puisse lui reprocher ses faits de guerre contre le peuple sahraoui.
Paris, en tête des capitales occidentales, favorise cette exploitation humaine et économique dans un territoire occupé et traite avec un Etat qui est reconnu mondialement n’avoir aucune souveraineté sur ce territoire. Un Etat colonialiste à juste titre qui ne cache pas son jeu et ses desseins à brouiller toutes les cartes de paix et de sécurité dans la région. Nul n’ignore que la monarchie alaouite se fait à chaque occasion admonester par ses « maîtres » occidentaux et rappeler à l’ordre à chaque dérive de leur ligne. Une docilité qui sera certainement « plus tard » corrigée par le peuple marocain. Les peuples de la région n’ont jamais été dupes. 
Le flirt euro-marocain est pris pour ce qu’il est à savoir un acte d’intérêts purs à la portée économique véritable mais aussi aux fins de réaliser d’autres ambitions hégémoniques sur toute la région à travers ce cheval de Troie.
B. C.

Le flirt euro-marocain

En se contentant de s’indigner sur la colonisation du Sahara occidental par le Maroc et sur les violations perpétrées par le Makhzen contre les Sahraouis, l’Union européenne ne fait, en dernière analyse, qu’occulter cette réalité: à supposer que les sociétés civiles occidentales le veuillent, leurs dirigeants ne sont pas en mesure de faire la moindre pression décisive sur le royaume alaouite. Tout ce qui est demandé à Rabat est de maintenir le statu quo. Et cette demande a été constante pour que l’Europe puisse en tirait plus de gains économiques dans la région et à faire passer sa domination en s’appuyant sur la question du Sahara occidental. 
En effet, l’Europe est informée de chaque ligne politique et militaire tracée au Sahara par le Maroc. C’est là, assurément, un deal entre les deux parties. Le Parlement européen a choisi le moment, après les phosphates, c’est autour de la pêche dans les eaux territoriales du Sahara occidental d’être convoitée. L’accord éminent avec le Maroc dans ce secteur reflète les véritables visées des Européens à exploiter les richesses naturelles nationales du peuple sahraoui sous le parapluie d’un colonisateur qu’ils tiennent en main.
Le Maroc, sachant combien il a besoin de ce soutien vital de l’Europe pour poursuivre son annexion du Sahara, est prêt à tout lui céder, à se soumettre et à exécuter les visées coloniales sur toute la région. Une soumission marocaine afin que personne ne puisse lui reprocher ses faits de guerre contre le peuple sahraoui.
Paris, en tête des capitales occidentales, favorise cette exploitation humaine et économique dans un territoire occupé et traite avec un Etat qui est reconnu mondialement n’avoir aucune souveraineté sur ce territoire. Un Etat colonialiste à juste titre qui ne cache pas son jeu et ses desseins à brouiller toutes les cartes de paix et de sécurité dans la région. Nul n’ignore que la monarchie alaouite se fait à chaque occasion admonester par ses « maîtres » occidentaux et rappeler à l’ordre à chaque dérive de leur ligne. Une docilité qui sera certainement « plus tard » corrigée par le peuple marocain. Les peuples de la région n’ont jamais été dupes. 
Le flirt euro-marocain est pris pour ce qu’il est à savoir un acte d’intérêts purs à la portée économique véritable mais aussi aux fins de réaliser d’autres ambitions hégémoniques sur toute la région à travers ce cheval de Troie.
B. C.

Sahara Occidental : La France sur la voie de la sagesse

Les décideurs marocains sont convaincus que le facteur du temps joue contre la résistance du peuple du Sahara Occidental. De ce fait, le Maroc a tout fait pour maintenir le statu quo grâce à la formule imposée par la France au Conseil de Sécurité : « solution durable et mutuellement acceptable » qui octroie au Maroc des droits qui lui sont niés par la légalité internationale. 
Le statu quo permet au Maroc de maintenir son emprise sur les ressources naturelles sahraouies et de poursuivre la politique de répression dans les territoire occupés en toute impunité grâce au soutien incondittionnel de la France et son veto au Conseil de Sécurité contre l’élargissement des compétences de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Miser sur le statu quo relève d’une « grave erreur de calcul », selon les propos de l’Envoyé Spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.
Depuis, Paris a adopté le même discours. Dans le point de presse du 27 novembre 2013, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères français a rappelé le soutien de la France aux « efforts de l’envoyé spécial et envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, M. Christopher Ross » après avoir souligné que « le statu quo n’est dans l’intérêt de personne ».
Le diplomate français a indiqué que Paris maintient un contact « fréquent » avec M. Ross dans la recherche d’une « solution politique juste, durable et mutuellement agréée sous l’égide des Nations unies et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».
Par conséquent, l’on peut dire que du fait que Paris et Ross se trouvent sur la même longueur d’onde, une petite lueur d’espoir apparaît dans le ciel de l’ancienne colonie espagnole.
François Hollande, aurait-il l’intention d’entrer dans les annales de l’histoire du Maghreb par la grande porte en contribuant à une solution juste et durable à un problème devenu quadragénaire?

Sahara Occidental : La France sur la voie de la sagesse

Les décideurs marocains sont convaincus que le facteur du temps joue contre la résistance du peuple du Sahara Occidental. De ce fait, le Maroc a tout fait pour maintenir le statu quo grâce à la formule imposée par la France au Conseil de Sécurité : « solution durable et mutuellement acceptable » qui octroie au Maroc des droits qui lui sont niés par la légalité internationale. 
Le statu quo permet au Maroc de maintenir son emprise sur les ressources naturelles sahraouies et de poursuivre la politique de répression dans les territoire occupés en toute impunité grâce au soutien incondittionnel de la France et son veto au Conseil de Sécurité contre l’élargissement des compétences de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme au Sahara Occidental.
Miser sur le statu quo relève d’une « grave erreur de calcul », selon les propos de l’Envoyé Spécial du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross.
Depuis, Paris a adopté le même discours. Dans le point de presse du 27 novembre 2013, le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères français a rappelé le soutien de la France aux « efforts de l’envoyé spécial et envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, M. Christopher Ross » après avoir souligné que « le statu quo n’est dans l’intérêt de personne ».
Le diplomate français a indiqué que Paris maintient un contact « fréquent » avec M. Ross dans la recherche d’une « solution politique juste, durable et mutuellement agréée sous l’égide des Nations unies et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».
Par conséquent, l’on peut dire que du fait que Paris et Ross se trouvent sur la même longueur d’onde, une petite lueur d’espoir apparaît dans le ciel de l’ancienne colonie espagnole.
François Hollande, aurait-il l’intention d’entrer dans les annales de l’histoire du Maghreb par la grande porte en contribuant à une solution juste et durable à un problème devenu quadragénaire?

Mohammed VI et les dictateurs africains risquent d’être chahutés à Paris

EN PRÉVISION DU SOMMET « POUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE À PARIS
Un «contre-sommet» annoncé pour dénoncer la politique française
LE SOMMET sur la paix et la sécurité en Afrique, prévu les 6 et 7 décembre à l’Elysée – Paris – risque d’être perturbé. Une dizaine de partis politiques français et d’associations dont «Survie et Sortir du colonialisme» ont en effet décidé de le «chahuter», en organisant un «contre-sommet» pour contester la venue à Paris de «dictateurs africains dont le roi du Maroc». Ce «contresommet » se déclinera sous deux
événements : un «Tribunal citoyen», le mercredi 4 décembre, qui traitera la question du Sahara occidental avec la participation de Bachir Moutik,
représentant en France de l’Association des familles des prisonniers disparus sahraouis. Selon les organisateurs, le «Tribunal citoyen de la Françafrique» visera à établir un bilan de 50 ans de «françafrique et d’interventions françaises sur le sol africain».
Le lendemain, un rassemblement inter-organisations est prévu place de la République pour dire que «la paix en Afrique ne doit pas se décider à
l’Elysée avec des dictateurs». Un des organisateurs a affirmé qu’ils vont «demander, à cette occasion, l’annulation du sommet, la fin du soutien diplomatique, économique, militaire, policier et des ventes d’armes aux régimes répressifs ainsi que la suppression des bases militaires françaises en Afrique».
Selon le secrétaire du Comité pour le respect des libertés et droits humains au Sahara occidental (Corelso), Jean-Paul Le Marec, le mouvement
associatif de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui est «directement concerné» par la manifestation puisque, a-t-il affirmé, le gouvernement français «continue de soutenir le Maroc qui poursuit sa politique de répression dans les territoires occupés, condamne des militants sahraouis à de très longues peines de prison et refuse la mise en oeuvre du référendum d’autodétermination».
Pour rappel, un sommet «Pour la paix et la sécurité en Afrique» est attendu les 6 et 7 décembre à Paris, en présence d’une quarantaine de
dirigeants africains, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, celui de la
Commission européenne, José Manuel Barrosso, ainsi que la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma. Il sera consacré aux questions de défense et de sécurité dans le continent, qui feront l’objet d’une première table ronde à huis clos le 6 décembre, au cours de laquelle les participants examineront les menaces qui pèsent sur l’Afrique, dont le terrorisme, la piraterie et la sécurité des frontières.
Y. M.

L’autre scandale du makhzen contre l’Algérie

Ce député marocain est ainsi tombé à bras raccourcis contre l’Algérie pour sa position par rapport au dossier du Sahara occidental en des mots durs selon le représentant de l’APN, Brahmia Mohamed Kobi qui a témoigné à partir de Rabat via une chaîne privée algérienne.
Décidément le makhzen ne veut plus mettre fin à sa campagne haineuse contre l’Algérie. Non satisfait d’avoir organisé et couvert l’attaque contre le Consulat d’Algérie à Casablanca et l’arrachage odieux de son drapeau du haut de l’édifice au mépris des conventions internationales, voilà qu’il récidive de manière presque tout aussi voyou.
Les représentant du parlement algérien aux travaux du colloque international organisé à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire du Parlement marocain, MM le député Brahmia Mohamed Chérif et le sénateur Adam Kobi, ont vécu jeudi un mauvais quart d’heure dans l’enceinte du parlement de sa Majesté.
Pour cause, ayant consenti a assurer la présence algérienne à cette “fête marocaine” malgré l’affaire du drapeau, nos deux parlementaires ont entendu des vertes et des pas mûres. C’est à un véritable traquenard auquel ont eu droit nos deux représentant ainsi que l’ambassadeur d’Algérie à Rabat lui aussi présent à ce colloque.
Aussitôt après les discours d’ouverture, un députés marocain de “Al Istiqlal” de l’incorrigible Hamid Chebat s’en allé à de longs commentaires odieux sur l’Algérie.
“Que Bouteflika aille…”
Ce n’était pourtant ni l’objet ni le lieu pour débiter sa haine contre notre pays à fortiori en présence des députés algériens que le parlement marocain a invité officiellement. Mais il faut croire que l’Algérie est devenue un abcès de fixation pour les porte voix du makhzen qui ne ratent aucune occasion pour répandre leur fiel, foulant toute règle de bienséance et d’hospitalité due à un invité.
Ce député marocain est ainsi tombé à bras raccourcis contre l’Algérie pour sa position par rapport au dossier du Sahara occidental en des mots durs selon le représentant de l’APN, Brahmia Mohamed Kobi qui a témoigné à partir de Rabat via une chaîne privée algérienne.
Pire encore, un autre ancien député celui-là, a poussé le ridicule jusqu’à se “payer”, séance tenante, la tête du président algérien Abdelaziz Bouteflika qu’il a cité nommément, lui reprochant la fameuse lettre lue en son nom devant la société civile africaine à Abuja et dans laquelle il réitérait le soutien de l’Algérie au droit d’autodétermination du peuple sahraoui et à élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme.
“Quant à Bouteflika, qu’il aille…”, a -t-il lancé toute honte bue, selon le témoignage du député Brahima Mohamed Chérif qui s’est excusé de ne pas terminer cette insulte tel qu’elle a été prononcée de vive voix au parlement marocain devant plus de 500 personnes dont des représentants des pays étrangers. Un vrai scandale !
Les trois représentants algériens qui n’en croyaient pas leurs oreilles, ont aussitôt quitté l’enceinte malgré la tentative des organisateurs de les en empêcher. Le Makhzen et ses fidèles serviteurs a donc sévi une nouvelle fois foulant aux pieds les usages diplomatiques en la matière. Encore heureux, que les président du Sénat et de l’APN, Abdelakder Bensalah et Ould Khelifa n’aient pas fait le déplacement. Ils auraient été tout simplement humiliés comme l’ont été le député et le sénateur. Et dire que l’Algérie tente d’apaiser la tension avec ce voisin encombrant malgré le fait qu’elle soit victime de ses agissements.
Par Rafik Benasseur | 29/11/2013

L’autre scandale du makhzen contre l’Algérie

Ce député marocain est ainsi tombé à bras raccourcis contre l’Algérie pour sa position par rapport au dossier du Sahara occidental en des mots durs selon le représentant de l’APN, Brahmia Mohamed Kobi qui a témoigné à partir de Rabat via une chaîne privée algérienne.
Décidément le makhzen ne veut plus mettre fin à sa campagne haineuse contre l’Algérie. Non satisfait d’avoir organisé et couvert l’attaque contre le Consulat d’Algérie à Casablanca et l’arrachage odieux de son drapeau du haut de l’édifice au mépris des conventions internationales, voilà qu’il récidive de manière presque tout aussi voyou.
Les représentant du parlement algérien aux travaux du colloque international organisé à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire du Parlement marocain, MM le député Brahmia Mohamed Chérif et le sénateur Adam Kobi, ont vécu jeudi un mauvais quart d’heure dans l’enceinte du parlement de sa Majesté.
Pour cause, ayant consenti a assurer la présence algérienne à cette “fête marocaine” malgré l’affaire du drapeau, nos deux parlementaires ont entendu des vertes et des pas mûres. C’est à un véritable traquenard auquel ont eu droit nos deux représentant ainsi que l’ambassadeur d’Algérie à Rabat lui aussi présent à ce colloque.
Aussitôt après les discours d’ouverture, un députés marocain de “Al Istiqlal” de l’incorrigible Hamid Chebat s’en allé à de longs commentaires odieux sur l’Algérie.
“Que Bouteflika aille…”
Ce n’était pourtant ni l’objet ni le lieu pour débiter sa haine contre notre pays à fortiori en présence des députés algériens que le parlement marocain a invité officiellement. Mais il faut croire que l’Algérie est devenue un abcès de fixation pour les porte voix du makhzen qui ne ratent aucune occasion pour répandre leur fiel, foulant toute règle de bienséance et d’hospitalité due à un invité.
Ce député marocain est ainsi tombé à bras raccourcis contre l’Algérie pour sa position par rapport au dossier du Sahara occidental en des mots durs selon le représentant de l’APN, Brahmia Mohamed Kobi qui a témoigné à partir de Rabat via une chaîne privée algérienne.
Pire encore, un autre ancien député celui-là, a poussé le ridicule jusqu’à se “payer”, séance tenante, la tête du président algérien Abdelaziz Bouteflika qu’il a cité nommément, lui reprochant la fameuse lettre lue en son nom devant la société civile africaine à Abuja et dans laquelle il réitérait le soutien de l’Algérie au droit d’autodétermination du peuple sahraoui et à élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme.
“Quant à Bouteflika, qu’il aille…”, a -t-il lancé toute honte bue, selon le témoignage du député Brahima Mohamed Chérif qui s’est excusé de ne pas terminer cette insulte tel qu’elle a été prononcée de vive voix au parlement marocain devant plus de 500 personnes dont des représentants des pays étrangers. Un vrai scandale !
Les trois représentants algériens qui n’en croyaient pas leurs oreilles, ont aussitôt quitté l’enceinte malgré la tentative des organisateurs de les en empêcher. Le Makhzen et ses fidèles serviteurs a donc sévi une nouvelle fois foulant aux pieds les usages diplomatiques en la matière. Encore heureux, que les président du Sénat et de l’APN, Abdelakder Bensalah et Ould Khelifa n’aient pas fait le déplacement. Ils auraient été tout simplement humiliés comme l’ont été le député et le sénateur. Et dire que l’Algérie tente d’apaiser la tension avec ce voisin encombrant malgré le fait qu’elle soit victime de ses agissements.
Par Rafik Benasseur | 29/11/2013

Pillage

En 1995, disait-on alors, afin de contourner la légalité internationale, des diplomates européens ont tout simplement inventé des concepts en disant que le Maroc était au Sahara occidental une autorité de fait ce qui, de leur point de vue, l’autorisait à exploiter et vendre les ressources de ce territoire, y compris dans le cadre d’accords internationaux. Se rend-on compte de la violence que des responsables acceptent de faire subir au bon sens, ne craignant pas d’être ensuite considérés comme les complices d’une injustice ? Ou encore de bafouer ce qui tient lieu de clause bien précise que l’Europe impose à ses partenaires extérieurs, celle des droits de l’homme ?
Et l’on reparle d’accord de pêche liant le Maroc et l’Union européenne, alors même que la controverse entourant cette question n’a pas été évacuée totalement. Que fera alors le Parlement européen le 10 décembre prochain, lui qui est appelé à valider l’accord en question et cela après qu’il eut, en 2011, dénoncé le précédent considéré comme injuste et donc frappé d’illégalité ? Pour les juristes, tout est dans la zone de pêche couverte par cet accord et non pas dans ce qu’il rapportera aux uns et aux autres, même si des hommes politiques européens ne semblent en retenir que ce dernier aspect, ce qui est vraiment désolant. Il s’est pourtant trouvé un élu qui a dit à ses compatriotes que cet accord était contraire au droit international, avant de s’entendre dire que «le problème du Sahara ne sera pas réglé avec l’accord, qu’il soit approuvé ou non».
Très simple comme explication ? Plutôt grave, car de tels propos reviennent depuis une bonne vingtaine d’années. En 1995, disait-on alors, afin de contourner la légalité internationale, des diplomates européens ont tout simplement inventé des concepts en disant que le Maroc était au Sahara occidental une autorité de fait ce qui, de leur point de vue, l’autorisait à exploiter et vendre les ressources de ce territoire, y compris dans le cadre d’accords internationaux. Se rend-on compte de la violence que des responsables acceptent de faire subir au bon sens, ne craignant pas d’être ensuite considérés comme les complices d’une injustice ? Ou encore de bafouer ce qui tient lieu de clause bien précise que l’Europe impose à ses partenaires extérieurs, celle des droits de l’homme ?
Alors la bonne affaire, chaque partie y trouvant son compte : du travail pour les pêcheurs européens et une reconnaissance de fait de l’occupation marocaine, ainsi traitée par toutes les résolutions unies. Le Maroc étant considéré comme une puissance d’occupation. Sa présence sur ce territoire étant illégale, il n’est donc pas habilité à vendre ses richesses, et pas seulement ses ressources halieutiques. Se pose encore une fois la question de la zone de pêche. A-t-elle été délimitée avec précision, ou bien alors ses contours sont-ils délibérément flous et imprécis, afin de permettre tous les dépassements ?
Du pillage devrait-on dire, s’agissant alors de l’exploitation des ressources d’un territoire non autonome. Les Sahraouis demandent aux élus européens que leur territoire en soit exclu, tiennent-ils à rappeler, comme l’ont fait les Etats-Unis lors de la conclusion avec le Maroc de la zone de libre-échange. La question se pose aussi pour d’autres partenaires attirés, cette fois, par l’odeur de pétrole ou encore par l’appât du gain sans la moindre considération pour un peuple privé de ses droits les plus élémentaires. Pourtant, il y a bien une morale jusque dans les affaires et il est heureux de constater que des compagnies internationales en ont donné la preuve en quittant le territoire sahraoui, sans aucunement se faire violence. Sinon, c’est du pillage.
Mohammed Larbi

Pillage

En 1995, disait-on alors, afin de contourner la légalité internationale, des diplomates européens ont tout simplement inventé des concepts en disant que le Maroc était au Sahara occidental une autorité de fait ce qui, de leur point de vue, l’autorisait à exploiter et vendre les ressources de ce territoire, y compris dans le cadre d’accords internationaux. Se rend-on compte de la violence que des responsables acceptent de faire subir au bon sens, ne craignant pas d’être ensuite considérés comme les complices d’une injustice ? Ou encore de bafouer ce qui tient lieu de clause bien précise que l’Europe impose à ses partenaires extérieurs, celle des droits de l’homme ?
Et l’on reparle d’accord de pêche liant le Maroc et l’Union européenne, alors même que la controverse entourant cette question n’a pas été évacuée totalement. Que fera alors le Parlement européen le 10 décembre prochain, lui qui est appelé à valider l’accord en question et cela après qu’il eut, en 2011, dénoncé le précédent considéré comme injuste et donc frappé d’illégalité ? Pour les juristes, tout est dans la zone de pêche couverte par cet accord et non pas dans ce qu’il rapportera aux uns et aux autres, même si des hommes politiques européens ne semblent en retenir que ce dernier aspect, ce qui est vraiment désolant. Il s’est pourtant trouvé un élu qui a dit à ses compatriotes que cet accord était contraire au droit international, avant de s’entendre dire que «le problème du Sahara ne sera pas réglé avec l’accord, qu’il soit approuvé ou non».
Très simple comme explication ? Plutôt grave, car de tels propos reviennent depuis une bonne vingtaine d’années. En 1995, disait-on alors, afin de contourner la légalité internationale, des diplomates européens ont tout simplement inventé des concepts en disant que le Maroc était au Sahara occidental une autorité de fait ce qui, de leur point de vue, l’autorisait à exploiter et vendre les ressources de ce territoire, y compris dans le cadre d’accords internationaux. Se rend-on compte de la violence que des responsables acceptent de faire subir au bon sens, ne craignant pas d’être ensuite considérés comme les complices d’une injustice ? Ou encore de bafouer ce qui tient lieu de clause bien précise que l’Europe impose à ses partenaires extérieurs, celle des droits de l’homme ?
Alors la bonne affaire, chaque partie y trouvant son compte : du travail pour les pêcheurs européens et une reconnaissance de fait de l’occupation marocaine, ainsi traitée par toutes les résolutions unies. Le Maroc étant considéré comme une puissance d’occupation. Sa présence sur ce territoire étant illégale, il n’est donc pas habilité à vendre ses richesses, et pas seulement ses ressources halieutiques. Se pose encore une fois la question de la zone de pêche. A-t-elle été délimitée avec précision, ou bien alors ses contours sont-ils délibérément flous et imprécis, afin de permettre tous les dépassements ?
Du pillage devrait-on dire, s’agissant alors de l’exploitation des ressources d’un territoire non autonome. Les Sahraouis demandent aux élus européens que leur territoire en soit exclu, tiennent-ils à rappeler, comme l’ont fait les Etats-Unis lors de la conclusion avec le Maroc de la zone de libre-échange. La question se pose aussi pour d’autres partenaires attirés, cette fois, par l’odeur de pétrole ou encore par l’appât du gain sans la moindre considération pour un peuple privé de ses droits les plus élémentaires. Pourtant, il y a bien une morale jusque dans les affaires et il est heureux de constater que des compagnies internationales en ont donné la preuve en quittant le territoire sahraoui, sans aucunement se faire violence. Sinon, c’est du pillage.
Mohammed Larbi

Sahara Occidental : Nouvelle agression marocaine contre les femmes sahraouies

L’agression est visible dans une vidéo diffusée par Equipe Média sur Youtube. Un groupe de femmes sahraouies a organisé, le 28 novembre 2013, un sit-in pacifique à El Aaiun, capitale du Sahara Occidental occupée par le Maroc. Le groupe est immédiatement agressé par les forces de répression marocaines.
Suite à cette brutale intervention, les femmes crient au scandale : « Où sont les musulmans? », « Ce ne sont que des juifs. Seuls les israëliens font ça », « Nous sommes à Dieu et à lui nous retournerons », etc. Ensuite, elles commencent à répéter les slogans sahraouis : « Martyr, reste en paix, nous poursuivrons la lutte », « L’autodétermination est la seule solution », « Toute la patrie ou le martyr ».