Lâcheté, quand tu nous tiens !

Le Maroc ne sait plus comment demander le soutien de la France dans la question du Sahara Occidental. Après la suspension de la coopération judiciaire entre les deux pays et le brouhaha soulevé par la presse du Makhzen, Rabat annonce un attentat imaginaire contre le consulat du Maroc à Tripoli, capitale lybienne. 
En effet, le mensonge a été diffusé par un communiqué du ministère marocain des affaires étrangères affirmant que le bâtiment du consulat marocain à Tripoli a essuyé des coups de feu tirés par des hommes armés non identifiés. 
Le communiqué a été immédiatement démenti par le directeur de la sécurité de Tripoli, le colonel Mohamed Souissi.
C’est une façon de dire que le Maroc peut être victime d’un attentat à cause de ses positions de soutien à la France, notamment dans sa guerre contre le régime de Gadhafi. Pathétique et mesquin! Des faits qui révèlent la nature lâche des gouvernants marocains. C’est, sans doute, la malédiction du Sahara Occidental qui leur poursuit.

A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine. En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

Lâcheté, quand tu nous tiens !

Le Maroc ne sait plus comment demander le soutien de la France dans la question du Sahara Occidental. Après la suspension de la coopération judiciaire entre les deux pays et le brouhaha soulevé par la presse du Makhzen, Rabat annonce un attentat imaginaire contre le consulat du Maroc à Tripoli, capitale lybienne. 
En effet, le mensonge a été diffusé par un communiqué du ministère marocain des affaires étrangères affirmant que le bâtiment du consulat marocain à Tripoli a essuyé des coups de feu tirés par des hommes armés non identifiés. 
Le communiqué a été immédiatement démenti par le directeur de la sécurité de Tripoli, le colonel Mohamed Souissi.
C’est une façon de dire que le Maroc peut être victime d’un attentat à cause de ses positions de soutien à la France, notamment dans sa guerre contre le régime de Gadhafi. Pathétique et mesquin! Des faits qui révèlent la nature lâche des gouvernants marocains. C’est, sans doute, la malédiction du Sahara Occidental qui leur poursuit.

A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine. En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

Ephémérides : « Le Maroc veut imposer la paix des cimetières »

ÉPHÉMÉRIDES : Le journal ABC du 28 Février 1976, rapporte depuis Paris sur les combats qui ont opposé des troupes algériennes et marocaines dans la localité d’Amgala le 27 Février, jour de la proclamation de la RASD.
Selon l’agence EFE, l’APS algérienne a rapporté, se basant sur des sources sahraouies, que » les troupes de la monarchie marocaine ont lancé une répression brutale, soutenue par des nombreux moyens militaires, contre le territoire libéré d’Amgala, contrôlé par le Front Polisario. « 
Selon la même source, « les troupes de Rabat –affirme le Polisario- sont en train de commettre des actes d’une brutalité sauvage contre les Sahraouis qui se sont refugié dans cette zone libérée. Livrés à un véritable génocide, les Forces Armées Royales assassinent tous les habitants sur leur chemin, détruisent les campements et rentrent à sang et à feu dans la zone ».
 » Rabat – ajoute l’APS – dont les forces agence sont harcelés jour et nuit par les combattants du Polisario, tente, de cette façon, de liquider physiquement tout un peuple pour imposer « la paix des cimetières » au Sahara occidental, la monarchie marocaine étant être responsable de la tension croissante dans la région ».
Selon ABC, de sources assurent que la ville d’El Aaiun attend l’arrivée, le 3 mars, d’environ trois mille civils marocains, avec la mission spéciale de résider au Sahara et combler le vide laissé par les Sahraouis qui ont fui vers les camps mis en place par le Front Polisario. Avec cette opération, le Maroc poursuivra ses plans d’attaquer le Front, d’une part, et d’organiser la vie dans le territoire, de l’autre part.
Le journal rapporte également de négociations avec le Maroc et la Mauritanie sur les hydrocarbures du Sahara concernant les licences de recherche d’hydrocarbures que l’Espagne avait accordé au Sahara.
ABS signale que « l’activité pétrolière au Sahara occidental a eu son apogée à la fin des années 50 et début des années 60 lorsque plusieurs sondages sur terre ont été réalisés mais avec des résultats négatifs du point de vue commercial. Plus tard, d’autres sondages sur la mer ont été faits et ont donné des indices, dans certains cas, mais leur résultat pratique est inconnu.

A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

EFEMERIDES : Marruecos quiere imponer la paz de los cementerios

EFEMERIDES : El ABC del 28 de febrero de 1976, informa desde Paris del combate que enfrento a tropas argelinas y marroquíes en la localidad de Amgala el 27 de febrero, el día de la proclamación de la RASD. 
Según EFE, la agencia Argelia informo que “Las tropas de la monarquía marroquí han lanzado una ofensiva brutal, apoyada por enormes medios militares, contra la zona liberada de Amgala, controlada por el Frente Polisario”.
Según la agencia, “las tropas de Rabat –asegura el Polisario- están realizando actos de salvajismo inaudito contra los saharauis que se han refugiado en esta zona liberada. Entregadas a un verdadero genocidio, las Fuerzas Armadas Reales asesinan a todos los habitantes que encuentran, destruyen los campamentos y entran a sangre y fuego en la zona”.
“Rabat- agrega la agencia APS- cuyas fuerzas están siendo hostigadas día y noche por los combatientes del Polisario, trata de esta manera de liquidar físicamente a todo un pueblo para imponer la “paz de los cementerios” en el Sahara Occidental, siendo responsable siendo responsable la monarquía marroquí de la creciente tensión que reina en la región”.
Según ABC, en el Aaiún se insiste en que para el próximo día 3 llegaran unos tres mil marroquíes civiles, con la especial misión de residir en el Sahara y cubrir los vacios dejados por los saharauis que han huido a los campamentos montados por el Frente Polisario. Con esta operación Marruecos continuara con sus planes de atacar, por una parte, el Frente, y por otra organizar la vida en el territorio.
El diario informa también de conversaciones con Marruecos y Mauritanias sobre los hidrocarburos del Sahara en relación con los permisos de investigación de de hidrocarburos que España tenía concedidos en el Sahara.
ABS señala que “la actividad petrolífera en el Sahara Occidental tuvo su máximo desarrollo a fines de los años 50 y primeros de la década de los 60 en que se realizaron varios sondeos en tierra aunque con resultado negativo bajo un punto de vista comercial. Posteriormente se hicieron algunos otros sondeos en mar que dieron indicios, en algunos casos, aunque su resultado práctico se desconoce.

Ephémérides : "Le Maroc veut imposer la paix des cimetières"

ÉPHÉMÉRIDES : Le journal ABC du 28 Février 1976, rapporte depuis Paris sur les combats qui ont opposé des troupes algériennes et marocaines dans la localité d’Amgala le 27 Février, jour de la proclamation de la RASD.
Selon l’agence EFE, l’APS algérienne a rapporté, se basant sur des sources sahraouies, que » les troupes de la monarchie marocaine ont lancé une répression brutale, soutenue par des nombreux moyens militaires, contre le territoire libéré d’Amgala, contrôlé par le Front Polisario. « 
Selon la même source, « les troupes de Rabat –affirme le Polisario- sont en train de commettre des actes d’une brutalité sauvage contre les Sahraouis qui se sont refugié dans cette zone libérée. Livrés à un véritable génocide, les Forces Armées Royales assassinent tous les habitants sur leur chemin, détruisent les campements et rentrent à sang et à feu dans la zone ».
 » Rabat – ajoute l’APS – dont les forces agence sont harcelés jour et nuit par les combattants du Polisario, tente, de cette façon, de liquider physiquement tout un peuple pour imposer « la paix des cimetières » au Sahara occidental, la monarchie marocaine étant être responsable de la tension croissante dans la région ».
Selon ABC, de sources assurent que la ville d’El Aaiun attend l’arrivée, le 3 mars, d’environ trois mille civils marocains, avec la mission spéciale de résider au Sahara et combler le vide laissé par les Sahraouis qui ont fui vers les camps mis en place par le Front Polisario. Avec cette opération, le Maroc poursuivra ses plans d’attaquer le Front, d’une part, et d’organiser la vie dans le territoire, de l’autre part.
Le journal rapporte également de négociations avec le Maroc et la Mauritanie sur les hydrocarbures du Sahara concernant les licences de recherche d’hydrocarbures que l’Espagne avait accordé au Sahara.
ABS signale que « l’activité pétrolière au Sahara occidental a eu son apogée à la fin des années 50 et début des années 60 lorsque plusieurs sondages sur terre ont été réalisés mais avec des résultats négatifs du point de vue commercial. Plus tard, d’autres sondages sur la mer ont été faits et ont donné des indices, dans certains cas, mais leur résultat pratique est inconnu.

A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 

https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

EFEMERIDES : Marruecos quiere imponer la paz de los cementerios

EFEMERIDES : El ABC del 28 de febrero de 1976, informa desde Paris del combate que enfrento a tropas argelinas y marroquíes en la localidad de Amgala el 27 de febrero, el día de la proclamación de la RASD. 
Según EFE, la agencia Argelia informo que “Las tropas de la monarquía marroquí han lanzado una ofensiva brutal, apoyada por enormes medios militares, contra la zona liberada de Amgala, controlada por el Frente Polisario”.
Según la agencia, “las tropas de Rabat –asegura el Polisario- están realizando actos de salvajismo inaudito contra los saharauis que se han refugiado en esta zona liberada. Entregadas a un verdadero genocidio, las Fuerzas Armadas Reales asesinan a todos los habitantes que encuentran, destruyen los campamentos y entran a sangre y fuego en la zona”.
“Rabat- agrega la agencia APS- cuyas fuerzas están siendo hostigadas día y noche por los combatientes del Polisario, trata de esta manera de liquidar físicamente a todo un pueblo para imponer la “paz de los cementerios” en el Sahara Occidental, siendo responsable siendo responsable la monarquía marroquí de la creciente tensión que reina en la región”.
Según ABC, en el Aaiún se insiste en que para el próximo día 3 llegaran unos tres mil marroquíes civiles, con la especial misión de residir en el Sahara y cubrir los vacios dejados por los saharauis que han huido a los campamentos montados por el Frente Polisario. Con esta operación Marruecos continuara con sus planes de atacar, por una parte, el Frente, y por otra organizar la vida en el territorio.
El diario informa también de conversaciones con Marruecos y Mauritanias sobre los hidrocarburos del Sahara en relación con los permisos de investigación de de hidrocarburos que España tenía concedidos en el Sahara.
ABS señala que “la actividad petrolífera en el Sahara Occidental tuvo su máximo desarrollo a fines de los años 50 y primeros de la década de los 60 en que se realizaron varios sondeos en tierra aunque con resultado negativo bajo un punto de vista comercial. Posteriormente se hicieron algunos otros sondeos en mar que dieron indicios, en algunos casos, aunque su resultado práctico se desconoce.

La difficile question sahraouie au Sahara Occidental

Mauvaise semaine pour la diplomatie franco-marocaine. Rabat a suspendu les accords de coopération judiciaire conclus avec la France. En déposant une plainte pour actes de torture contreAbdellatif Hamouchi (patron du renseignement marocain), l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) a provoqué la colère du Maroc. Des policiers se sont présentés en effet devant les grilles devant l’ambassade du Maroc à Paris avec une convocation d’un juge d’instruction.

De surcroit, en parralèlle, Javier Bardem met, lui,  la diplomatie française dans l’embarras. Dans un film documentaire sur le Sahara Occidental qu’il a produit, l’acteur espagnol prête à Gérard Araud des propos métaphoriques sur les relations entre la France et le Maroc. « En amour, on ne cautionne pas toujours ce que fait l’autre mais on reste ensemble quand même.« 
Le Quai d’Orsay a vigoureusement démenti et promis que « la lumière serait faite »François Hollande a téléphoné au roi Mohamed VI pour adresser « un message de confiance et d’amitié ».
 Mais ces péripéties diplomatiques nous éloignent du sujet en toile de fond qui nous intéresse : la difficile question du Sahara OccidentalTerritoire non autonome selon les Nations Unies, cette ancienne colonie espagnole n’a toujours pas de statut juridique, 37 ans après le départ de l’Espagne.
 Bref rappel des faits :
Entre 1884 et 1975, c’est une colonie espagnole appellée Rio de Oro, l’ancienne caravane de la route de l’or traversait ses dunes.
Une colonisation contestée par les Marocains qui plaide la légitimité historique datant du XIème siècle, l’époque des Almoravides, fondateurs du premier empire marocain.
Quand les Espagnols se retirent en 1975, le Maroc annexe ce qu’il considère comme ses propres terres au nom du grand Maroc voulu par Hassan II. Cette idée de grand Maroc avait déjà débouché sur un conflit avec les Algériens en 1963. En jeu, les terres du  Sahara Algérien.

L’annexion se fait pacifiquement. Hassan II lance un appel à la mobilisation nationale, 300 000 marocains passent la frontière. Le succès de cette marche verte débouche sur les premières colonisations du Sahara Occidental.
La terre est aride, il y a du phosphate dans les sous sols et le Maroc en doublant ainsi son territoire devient alors le troisième producteur de phosphate au monde…

Sauf que les populations sarahouies n’ont pas été consultées pendant cette annexion. Les Espagnols se retirent et laissent la population locale entre les mains des Marocains.
Les mouvements nationalistes qui ont épousé partout en Afrique la période de décolonisation existaient aussi au Sahara Occidental. Le Front Polisario qui demandait l’indépendance aux Espagnols se lancent dans une guérilla contre les forces marocaines armées par l’Algérie.
Cette même Algérie accueille à Tindouf les Sahraouis qui fuient les violences. Ce sont les premiers camps de réfugiés.

Camp de réfugiés sahraouis © – 2014 / CTW
C’est ici à Tindouf en 1976 qu’est proclamé la République démocratique arabe et indépendante du Sahara Occidental. Reconnu par 73 Etats et les Nations Unies.
L’ONU va plus loin en 1978 :  l’Organisation reconnait  le principe d’autodétermination et condamne l’agression marocaine.
Les camps de réfugiés manquent de tout. Il faut l’aide des ONG pour apporter le minimum vital du quotidien.

Dans un camp de réfugiés sahraouis © – 2014 / Michele Beneceretti
Car dès 1976, une véritable guerre éclate entre le Front Polisario et l’armée marocaine.Comme toujours, la population civile est prise dans l’étau. D’un coté, les affrontements armés et sur la scène diplomatique, le jeu d’une géopolitique complexe. C’est la période de la guerre froide. Etats-Unis et Français derrière les Marocains. Algériens et Russes derrière le Polisario.

Carte du Sahara occidental © – 2014 / CTC
Le conflit s’enlise. Pour empêcher la progression du Polisario,  les Marocains érigent un mur de 2000 kilomètres entre 1980 et 1987. Il coupe le Sahara occidental du désert qui s’étend à l’Est et protège les colons marocains de plus en plus nombreux.
Même si les statistiques sont alléatoires, on estime à 175 000 les Sahraouis qui vivent dans les villes occupées aux cotés de 300 000 Marocains et 200 000 ceux qui sont installés dans les camps de réfugiés.
La carte souligne en pointillé la présence du mur qui sépare d’un coté (partie rayée) les territoires occupés, de l’autre le désert (partie gris clair) où se sont massées les populations sahraouies fuyant les violences. Tindouf se trouve sur le sol algérien.
Ci dessous deux vues aériennes et sattelitaires du mur

Le mur du Sahara Occidental © – 2014 / CTC
A la fin des années 80, l’ONU hausse le ton et exige un cessez le feu. La tension entre Américains et Soviétiques retombe. C’est la fin de la guerre froide. Hassan II pressé par Washington accepte le principe d’un réferendum. Les Saharaouis vont être consultés sur leur droit à l’autodétermination.

Les mines dans les sables du Sahara © – 2014 / CTC
Une mission de l’Onu est dépechée sur place..
La Minurso doit faire respecter le cessez-le-feu  entre l’armée marocaine et le front Polisario et tout mettre en oeuvre pour assurer un climat de sécurité inhérent à une consultation réferendaire. 
Les personnels des Nations Unies trouveront aux abords du mur, coté Sarahoui, des dizaines de milliers de mines enfouies sous les sables.
L’idée du référendum a vécu.
23 ans déjà et des échéances sans cesse reportées. Maroc et Polisario ne font rien pour que le dossier avance, les deux parties redoutant la sanction de l’urne.
Les organisations internationales des droits de l’Homme s’inquiètent de recrudescence de violence.Human Right Watch ne comprend pas la passivité de la communauté internationale au Sahara Occidental. Dans les territoires occupés, la police marocaine a sévèrement réprimé une manifestation des Saharouis qui réclamait leur droit à l’autodétermination. Les fonctionnaires de l’ONU sur place témoignent d’épisodes à répetitions où  les droits de l’homme sont sans cesse bafoués.  Mais comble du paradoxe, le mandat de la Minurso se limite au respect du cessez le feu. Les débordements de la police marocaine sur les civils ne les regardent en rien.

Aminatou Haidar © – 2014 / CTC
Cette femme surnommée la Ghandi des Sahraouies parcourt le monde pour sensibiliser l’opinion internationale à la question du Sahara Occidental.
Elle s’inquiète notamment d’une situation larvée qui pourrait entrainer les nouvelles générations qui ont grandi dans les camps de réfugiés à explorer les voies du terrorisme.
Son nom : Aminatou Haidar. Elle affirme avoir été incarcérée et torturée.
Elle est considérée par les Marocains comme une activiste propagandiste à la solde des séparatistes.
Mais sa peur du terrorisme, les autorités américaines la partagent avec elle. 
L’ambassadeur américain Christopher pour le Sahara occidental presse Mohamed VI de revenir aux résolutions de l’Onu.  Pour les États-Unis,  le Sahara occidental est une pièce du puzzle géostratégique du Sahel saharien, cette vaste contrée où les djihadistes sont implantés et qu’ils tentent de transformer en base avancée pour des conquêtes au Maghreb et dans l’Afrique noire. Et plus la situation sera larvée dans cette zone, plus les djihadistes parviendront à s’implanter dans les camps de réfugiés.
La France qui garde le silence sur la question sahraouie pour ne pas froisser son allié marocain se trouve pris un difficile numéro d’équilibriste. D’autant qu’elle place François Hollande face à une contradiction après les efforts déployés au Mali et en Centrafrique…

Kerry Kennedy © – 2014 / CTC
La France sollicitée par Mary Kerry Kennedy, une des filles de Robert, qui dirige le Centre Robert F Kennedy engagée dans la lutte en faveur des droits de l’Homme.
Ce centre et Human Right Watch demandent à la France de donner sa voix au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour que la Minurso puisse intervenir sur les violences liées aux violations des droits de l’homme
Le documentaire « Enfants des nuages » produit par Javier Bardem et réalisé par Alvaro Longoriasortira sur les grands écrans français le 30 avril.
Il aura fallu deux ans pour que la production trouve un distributeur français acceptant de faire tourner le film. Sorti en 2012, il a  été sélectionné au Festival de Berlin et a reçu un accueil favorable dans les festivals internationaux.
Il est jugé honteux et partisan par le Maroc. 
Javier Bardem, interrogé ici par Eric Valmir estime que le documentaire n’a pas été aussi neutre qu’il l’aurait voulu car il manque la position marocaine. Aucun représentant du Maroc n’a souhaité s’exprimer dans ce film. Un silence parlant aux yeux de Javier Bardem.
L’acteur espagnol a été sensibilisé dès son plus jeune âge à la question sahraouie. Sa mère actrice s’était engagée dans les manifestations pour défendre la cause des populations civiles.

Javier Bardem © Radio France – 2014 / Eric Valmir
Populations civiles principales victimes d’un complexe et délicat dossier géopolitique aux ramifications diplomatiques sans cesse mouvantes. 
Javier Bardem dit ne vouloir se préoccuper que de cela.
Quitte à utiliser parfois la provocation pour susciter une réaction.
http://www.franceinter.fr/emission-partout-ailleurs-dans-le-desert-personne-ne-vous-entend




A cause du veto de la France au Conseil de Sécurité, la MINURSO (mission de l’ONU au Sahara Occidental) ne peut rapporter sur la situation des droits de l’homme dans cette dernière colonie africaine.
En vue de mettre fin à cette anomalie, nous vous prions de bien vouloir signer cette pétition adressée à Ban Ki-moon pour demander l’élargissement du mandat de la MINURSO pour la surveillance des droits de l’homme : 


https://secure.avaaz.org/fr/petition/Ban_Kimoon_Elargir_les_competences_de_la_MINURSO_pour_la_supervision_du_respect_des_dr/?copy

Droits de l’homme au Sahara occidentale : les USA critiquent le Maroc

Les Etats-Unis ont, de nouveau, dénoncé la violation par le Maroc des droits de l’homme des Sahraouis au Sahara occidental occupé, en qualifiant la situation de ”grave problème”, en s’indignant de la violence physique et d’autres moyens coercitifs pour ”étouffer” les revendications indépendantistes et le droit à l’autodétermination.
”Le plus important problème des droits de l’homme spécifique aux territoires sahraouis réside dans les restrictions pratiquées par le gouvernement marocain contre les défenseurs sahraouis des libertés civiles et des droits politiques”, souligne le département d’Etat dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’homme publié jeudi.
Le département de John Kerry a décrit la situation des droits de l’homme au Sahara occidental à travers douze (12) pages de ce rapport mondial dans lequel il a tenu à préciser que le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne comprend, toujours pas, le mécanisme de surveillance des droits de l’homme.
Impunité des forces marocaines pratiquant les violations contre les Sahraouis
”L’impunité généralisée (des forces de l’ordre marocaines) existe et des poursuites ne sont pas engagées contre ceux qui violent les droits de l’homme des Sahraouis”, relève le rapport américain.
Dans ce sens, il déplore ”la violence physique et verbale pratiquée contre les Sahraouis lors de leur arrestation et leur emprisonnement, les limitations aux libertés d’expression, de la presse, de réunion et d’association, ainsi que la détention arbitraire et prolongée pour étouffer la dissidence”.
Dans ce sillage, il relève également que les autorités marocaines continuent à refuser la reconnaissance des associations sahraouies pro-indépendance.
Il cite notamment le cas de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme (ASVDH) et le Collectif des défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental (CODESA) dirigé par Mme Aminatou Haidar.
En conséquence, explique le département de la diplomatie américaine, ces associations sahraouies ”ne peuvent donc pas ouvrir des locaux pour exercer leurs activités, recruter des membres, recueillir des dons ou rendre visite aux militants pro-indépendance qui sont détenus dans les prisons marocaines”.
Le rapport s’indigne, par ailleurs, de ”l’impunité généralisée” des forces de l’ordre marocaines et de ”l’absence de poursuites judiciaires contre ceux qui violent les droits de l’homme des Sahraouis”.
La majorité des policiers et des autres forces de l’ordre marocains accusés de torture ”restent en position d’autorité” sans qu’il n’y ait des rapports d’enquêtes ou de sanctions contre leurs abus, ”contribuant à la perception largement répandue de l’impunité”, poursuit-il.
Tortures et abus contre les pro-indépendantistes
En outre, le département d’Etat constate que des ”rapports crédibles” indiquent que les forces de sécurité marocaines sont ”impliquées dans la torture, les coups et d’autres mauvais traitements des détenus politiques sahraouis”, et ce, notamment pour leur extorquer des aveux.
”La plupart de ces actes de traitement dégradant ont lieu pendant ou après les manifestations revendiquant l’indépendance du Sahara occidental ou lors des manifestations appelant à la libération des prisonniers politiques sahraouis”, détaille le rapport.
”Malgré que les lois marocaines exigent des autorités d’enquêter sur les allégations d’abus ou de tortures, les organisations des droits de l’homme locales et internationales affirment que les tribunaux ont souvent refusé d’ordonner des examens médicaux ou de considérer les résultats des examens médicaux dans de tels cas”, affirme le département d’Etat.
Qui plus est, le rapport note que le gouvernement marocain nie l’existence de détenus politiques sahraouis alors que plusieurs ONG affirment qu’il y a jusqu’à 74 Sahraouis incarcérés pour des raisons politiques.
Il est à rappeler que durant sa rencontre avec le roi Mohamed VI en novembre dernier, le président américain, M. Barack Obama, avait particulièrement soulevé la question de la violation des droits de l’homme du peuple sahraoui par le Maroc et pour laquelle des membres du Congrès américain, les ONG internationales et la presse américaine ont intensément appelé le président Obama à la traiter en priorité.
Dans cette optique, le chef de la Maison-Blanche avait exhorté le roi marocain à promouvoir et respecter les droits de l’homme des Sahraouis dans les territoires sahraouis.

Droits de l’homme au Sahara occidentale : les USA critiquent le Maroc

Les Etats-Unis ont, de nouveau, dénoncé la violation par le Maroc des droits de l’homme des Sahraouis au Sahara occidental occupé, en qualifiant la situation de ”grave problème”, en s’indignant de la violence physique et d’autres moyens coercitifs pour ”étouffer” les revendications indépendantistes et le droit à l’autodétermination.
”Le plus important problème des droits de l’homme spécifique aux territoires sahraouis réside dans les restrictions pratiquées par le gouvernement marocain contre les défenseurs sahraouis des libertés civiles et des droits politiques”, souligne le département d’Etat dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’homme publié jeudi.
Le département de John Kerry a décrit la situation des droits de l’homme au Sahara occidental à travers douze (12) pages de ce rapport mondial dans lequel il a tenu à préciser que le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne comprend, toujours pas, le mécanisme de surveillance des droits de l’homme.
Impunité des forces marocaines pratiquant les violations contre les Sahraouis
”L’impunité généralisée (des forces de l’ordre marocaines) existe et des poursuites ne sont pas engagées contre ceux qui violent les droits de l’homme des Sahraouis”, relève le rapport américain.
Dans ce sens, il déplore ”la violence physique et verbale pratiquée contre les Sahraouis lors de leur arrestation et leur emprisonnement, les limitations aux libertés d’expression, de la presse, de réunion et d’association, ainsi que la détention arbitraire et prolongée pour étouffer la dissidence”.
Dans ce sillage, il relève également que les autorités marocaines continuent à refuser la reconnaissance des associations sahraouies pro-indépendance.
Il cite notamment le cas de l’Association sahraouie des victimes des violations graves des droits de l’homme (ASVDH) et le Collectif des défenseurs des droits de l’homme au Sahara occidental (CODESA) dirigé par Mme Aminatou Haidar.
En conséquence, explique le département de la diplomatie américaine, ces associations sahraouies ”ne peuvent donc pas ouvrir des locaux pour exercer leurs activités, recruter des membres, recueillir des dons ou rendre visite aux militants pro-indépendance qui sont détenus dans les prisons marocaines”.
Le rapport s’indigne, par ailleurs, de ”l’impunité généralisée” des forces de l’ordre marocaines et de ”l’absence de poursuites judiciaires contre ceux qui violent les droits de l’homme des Sahraouis”.
La majorité des policiers et des autres forces de l’ordre marocains accusés de torture ”restent en position d’autorité” sans qu’il n’y ait des rapports d’enquêtes ou de sanctions contre leurs abus, ”contribuant à la perception largement répandue de l’impunité”, poursuit-il.
Tortures et abus contre les pro-indépendantistes
En outre, le département d’Etat constate que des ”rapports crédibles” indiquent que les forces de sécurité marocaines sont ”impliquées dans la torture, les coups et d’autres mauvais traitements des détenus politiques sahraouis”, et ce, notamment pour leur extorquer des aveux.
”La plupart de ces actes de traitement dégradant ont lieu pendant ou après les manifestations revendiquant l’indépendance du Sahara occidental ou lors des manifestations appelant à la libération des prisonniers politiques sahraouis”, détaille le rapport.
”Malgré que les lois marocaines exigent des autorités d’enquêter sur les allégations d’abus ou de tortures, les organisations des droits de l’homme locales et internationales affirment que les tribunaux ont souvent refusé d’ordonner des examens médicaux ou de considérer les résultats des examens médicaux dans de tels cas”, affirme le département d’Etat.
Qui plus est, le rapport note que le gouvernement marocain nie l’existence de détenus politiques sahraouis alors que plusieurs ONG affirment qu’il y a jusqu’à 74 Sahraouis incarcérés pour des raisons politiques.
Il est à rappeler que durant sa rencontre avec le roi Mohamed VI en novembre dernier, le président américain, M. Barack Obama, avait particulièrement soulevé la question de la violation des droits de l’homme du peuple sahraoui par le Maroc et pour laquelle des membres du Congrès américain, les ONG internationales et la presse américaine ont intensément appelé le président Obama à la traiter en priorité.
Dans cette optique, le chef de la Maison-Blanche avait exhorté le roi marocain à promouvoir et respecter les droits de l’homme des Sahraouis dans les territoires sahraouis.

Panique chez le Makhzen!

Selon la doctrine de De Gaulle, la France parle et négocie avec des Etats, pas avec des peuples. C’est cette doctrine qui est appliquée actuellement par la France. A force de faire des affaires et de discuter avec une dictature comme le Maroc, les dirigeants français se retrouvent impliqués dans beaucoup d’affaires qui relèvent du pénal. Ils ne dédaigneront pas à sortir l’artillerie lourde si jamais le Maroc persiste dans son mécontentement. Sarkozy a donné l’exemple en attaquant la Libye de Khadafi qui le menaçait de divulguer le financement de sa campagne électorale. Ça c’est dans les pires cas. Et dans le meilleure des cas, les dirigeants français tomberaient comme des feuilles, si jamais le peuple marocain, que la France néglige dans ses négociations avec le Maroc, prendrait sa destinée en main. La Tunisie en est le meilleur exemple.
Pour le Maroc, toujours l’Etat, s’il veut se suicider qu’il rompt définitivement ses relations avec la France. Il n’y aurait plus d’appui au grand mensonge de l’autonomie du sahara et ses dirigeants seraient extradés par le tribunal pénal international avec la bénédiction de la France, qui connait tous leurs petits secrets.
Avec ce précédent de débarquer à la résidence de l’ambassadeur marocain à Paris pour convoquer à la justice un tortionnaire du régime marocain, tous les responsables de ce régime ont mis la main sur leur cœur. Ils ont vraiment risqué une crise cardiaque. Maintenant, par ce mécontentement du Maroc, ses dirigeants chercheraient des assurances pour ne pas être dérangés à l’avenir. Mais, en démocratie on peut assurer une justice équitable, mais on ne peut garantir la protection de criminels, car les gouvernements sont démocrates et changent constamment.
Poutine
DEMAIN ONLINE, 27/02/2014