Chris Coleman balance la boîte mail de l’ancien MAE marocain Saadeddine El Othmani

Ceux qui disaient que le cyber-activiste Chris Coleman n’a rien amené de nouveau vont être déçus. Il semble prêt à défrayer la chronique. Il vient de pendre sur le site Calameo plus de 3000 mails de la boîte de l’ancien ministre des affaires étrangères marocain, Saadeddine El Othmani. Une affaire qui va embarrasser davantage les services secrets de Sa Majesté le roi du Maroc, Mohammed VI et qui montre le manque de vision des sécuritaires marocains.
Avec cette nouvelle publication, les collaborateurs les plus proches du souverain du Maroc vont être ulcérés. De nouvelles révélations sur la guerre froide entre le palais et le Parti Justice et Développement, la vie privée de l’ancien chef de la diplomatie marocaine, et d’autres questions encore plus croustillantes.
Vous pouvez télécharger ces emails du site Calameo et les importer avec Windows Live Mail ou Thunderbird, mais il paraît que ce dernier ne fonctionne pas sous Windows 10.
Pour rappel, Chris Coleman sévit de nouveau depuis le 7 février 2017. Son compte Twitter a été suspendu, mais il poursuit ses publications sur le site Calameo.

Afrique : Le Maroc vend des investissements qui n`engagent que ceux qui y croient

Nouvelle capitale au Sud Soudan, clinique au Mali, usine d’engrais en Éthiopie, banques en Côte-d’Ivoire, centre commerciale au Sénégal, des promesses pour la Zambie, d’autres pour le Ghana sans laisser du reste le Madagascar et bien d’autres pays du continent. Hé oui, depuis la mise en place de sa toute nouvelle stratégie africaine, à la conquête d’alliés dans le conflit du Sahara Occidental, le Maroc multiplie, tout azimut, les visites royales carnavalesques, accompagnées des annonces d’investissements pharaoniques. Si pharaoniques, qu’ils en sont devenus invraisemblables au point qu’ils nous hypnotisent le regard face à la pauvreté endémique au Maroc et son sous-développement systémique. 
En réalité, cette manne économique promise à l’Afrique, n’engage que ceux qui y croient. Prenons l’exemple de la construction d’un gazoduc offshore entre le Nigéria et le Maroc, dont les coûts ne son même pas encore évalués. Long de 3000 km, le tracé de ce gazoduc traverse plusieurs pays, notamment le Benin, le Togo, le Ghana, le Sénégal, la Mauritanie et bien sûr le Sahara Occidental. Aucun de ces pays n’a encore donné son aval à ce tracé et aucune étude d’impact ou de faisabilité n’a été réalisée à ce jour! Et n’en parlons pas de financement. Pire, outre les problèmes sécuritaires que connaît le Nigéria, avec les sabotages récurrents des groupes «Boko Haram» et les «Vengeurs du Delta», ce qui compromet sérieusement le projet, le tracé traverse en outre le territoire du Sahara Occidental alors que celui-ci fait encore l’objet de la tutelle de l’ONU et son arbitrage entre les sahraouis et marocains. 
Dans ces cas de figures, quel bayeur de fonds ou quel investisseur s’aventurera à financer un tel projet ?! Et que dire du projet de l’usine d’engrais en Éthiopie, dont la réalisation nécessite plus de 3,7 milliards de dollars, alors qu’aucune étude d’impact ou de faisabilité n’a été réalisée à ce jour, encore moins un candidat investisseur ! D’ailleurs, ce projet fait l’objet de sérieuses réserves émises par plusieurs, y compris des potentiels bayeurs de fonds, compte tenu du fait que la majorité du phosphate marocain provient de la région de Boucrâa au Sahara Occidental. Tout ça est trop beau pour être vrai, de sorte que certains commencent à se poser des questions et même émettre de sérieux doutes. Rien que la semaine passée, le Maroc a annoncé l’annulation de la visite du Roi Mohamed VI au Mali, au motif que ce pays aurait refusé de retirer sa reconnaissance de la RASD. 
Dans la même vaine, la Zambie a été obligée d’émettre un communiqué officiel pour démentir la dépêche de l’agence marocaine MAP, selon laquelle elle a retiré sa reconnaissance de la RASD suite à la visite du Roi Mohamed VI le 19 février 2017. Toute cette offensive dans la précipitation démontre un certain amateurisme, pour ne pas dire un aveuglement sans borne de la part du Maroc. Si bien qu’il est à se demander si l’émotionnel, voire le délire, n’a pas pris le dessus dans les esprits des décideurs de ce pays dans la gestion du dossier du Sahara Occidental. Pourtant, après presque 42 ans de guerre, de sacrifice financier, de bla bla, de contre vérité, de faux semblants, le problème du Sahara Occidental reste entier pour le Maroc. Je dirais au point de départ, pertes en sus ! 
Certes, le Maroc occupe toujours une grande partie du territoire. Mais à quel prix et devant quelle réalité? Tout ce cirque en dit long à cet égard. Rien qu’en 2015-2016, les événements ont été sanglants pour lui et son prétendu droit territorial sur le Sahara Occidental. Il y a d’abord le bras de fer avec le Secrétaire générale de l’ONU, Ban Kimoon, lequel a fini au désastre en reculons. Puis, il y a l’Accord de libéralisation avec l’UE, lequel fut invalidé par toutes les instances de la Cour Européenne au motif que le Sahara Occidental ne fait pas partie du Maroc et que celui-ci l’occupe illégalement en attendant une solution onusienne. Après c’est l’adhésion à l’Union Africaine et la reconnaissance expresse par le Maroc lui-même des limites de ses propres frontières héritées du colonialisme français, reconnaissance accompagnée de l’acceptation de fait de la RASD, en tant qu’État, au sein de l’organisation africaine. Et la cerise sur le gâteau, son retrait unilatérale avant-hier de Guergarete, alors qu’il a mobilisé toutes ses forces et équipements dans cette zone, et ce, au mépris de tout en chacun. 
Alors … !!! Il est vraiment temps pour le Maroc de se ressaisir et de voir la réalité en face. Et quant à moi, la seule réalité objectivement prévisible et perceptible pour le Maroc, c’est de retourner à la table de négociation afin de trouver une solution juste et équitable qui permettra au peuple sahraoui d’exercer son droit légitime à l’autodétermination. Car, quand il s’agit de trouver la paix, il n’est jamais trop tard et comme le disait le hadith «el roujoui ilâ elhaghi haghan (le retour à la vérité est double vérité)». 
Maître Takioullah Eidda, 
avocat Montréal, 
Canada.

Sahara Occidental : Mohammed VI se dégonfle à El Gargarat

Si l’année 2016 a été qualifiée par le roi du Maroc comme « l’année de fermeté », 2017 a été l’année de la dépantalonnade.
Après avoir menacé d’appliquer le « droit de poursuite » contre l’armée sahraouie, Mohammed VI a été contraint d’ordonner le repli de ses forces stationnées à la région d’El Gargarat sans conditions préalables et d’une façon unilatérale.
Un nouveau épisode dans le long feuilleton des dérobades du roi Mohammed VI. Cela a commencé en 1999 lorsque le souverain marocain a fait marche arrière dans la décision de son père d’accepter le principe du référendum.
En 2004, Il ordonne le retrait des gendarmes marocains de l’Ilôt de Persil.
En 2012 et en 2014, le Maroc se déculotte face à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross en acceptant de le recevoir après l’avoir désavoué.
Aujourd’hui, les marocains sont de nouveau invités à voir comment leur roi se dégonfle à El Guergagarat face à l’armée sahraouie.
L’offensive marocaine qualifiée par Mohammed VI de « fermeté » est devenue, du jour au lendemain, une débandade, le « droit de poursuite », un droit de fuite.

Sahara Occidental : Mohammed VI se dégonfle à El Gargarat

Si l’année 2016 a été qualifiée par le roi du Maroc comme « l’année de fermeté », 2017 a été l’année de la dépantalonnade.
Après avoir menacé d’appliquer le « droit de poursuite » contre l’armée sahraouie, Mohammed VI a été contraint d’ordonner le repli de ses forces stationnées à la région d’El Gargarat sans conditions préalables et d’une façon unilatérale.
Un nouveau épisode dans le long feuilleton des dérobades du roi Mohammed VI. Cela a commencé en 1999 lorsque le souverain marocain a fait marche arrière dans la décision de son père d’accepter le principe du référendum.
En 2004, Il ordonne le retrait des gendarmes marocains de l’Ilôt de Persil.
En 2012 et en 2014, le Maroc se déculotte face à l’Envoyé Personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross en acceptant de le recevoir après l’avoir désavoué.
Aujourd’hui, les marocains sont de nouveau invités à voir comment leur roi se dégonfle à El Guergagarat face à l’armée sahraouie.
L’offensive marocaine qualifiée par Mohammed VI de « fermeté » est devenue, du jour au lendemain, une débandade, le « droit de poursuite », un droit de fuite.

Encore le Maroc et ses médias de l’intox!

par Maître Takioullah Eidda
Je l’ai déjà dis, je le dis et je le répète encore une fois, il est temps pour le Maroc d’accepter le fait que les choses ne sont plus comme elles étaient.
Car, la Mauritanie a émergé des cendres des feux de ses mauvaises récoltes avec le Maroc.
Aujourd’hui, elle ose, s’assume, s’affranchit, s’auto-suffise, se positionne et surtout se décomplexe en fonction de ses besoins, de ses stratégies et des ambitions de son devenir.
Elle n’a donc pas à se justifier pour les choix qu’elle fait dans ses relations avec les autres, puisqu’elle s’autogère aujourd’hui par «en dedans».
La Mauritanie comme maillon faible de la région, appartient au passé, un passé caractérisé par beaucoup d’erreurs de jugement et de choix de ses dirigeants. Mais pas seulement! J’ajouterais cette faible Mauritanie appartient à ce passé composé d’un ensemble de stratégies et de mauvais calculs, à dessein, de la part du Maroc.
Si le Maroc en veut à la Mauritanie pour ses relations avec les sahraouis, eh bien il doit intégrer, une bonne fois pour toute, que MAURITANIENS-ET-SAHRAOUIS sont des parents liés par les racines de l’espèce, de la langue, de la culture, des valeurs sociales, de la religion et par-dessus tout, de l’Histoire de «Moujtamaa El’Bidhan».
Donc liés par un destin commun qu’aucune conjoncture ne peut mettre en cause, encore moins par un quelconque gouvernement mauritanien ballotté par des circonstances politiques passagères!
C’est la raison pour laquelle, la Mauritanie a reconnu la RASD.
C’est aussi la raison pour laquelle la Mauritanie soutient le droit du peuple sahraoui à s’autodéterminer suivant les résolutions claires et sans équivoques des Nations-Unies, notamment la résolution 1514 de 1960.
Certes, depuis des temps immémoriaux, tous les mauritaniens considèrent le peuple marocain comme étant un peuple frère, et ce, malgré le fait qu’en retour, l’État marocain nous considère comme des vulgaires «potentiels sujets» ou encore, dans les meilleurs des cas, des pitoyables voisins. 
C’est la preuve que le Maroc, sous le poids de son histoire, peine à trouver le juste équilibre avec «l’État-Nation» mauritanien.
Incapable de contrôler ses reflexes paternalistes, par moments impulsifs, dans ses rapports politiques et diplomatiques avec notre pays, le Maroc a fini par perdre le sens de l’objectivité mais aussi le sens de l’équilibre.
L’imposition de visa aux mauritaniens avec des coûts exorbitants en est la preuve irréfutable, alors que tous les pays de la sous région, et bien d’autres lointains, en son exemptés. Mais bon, passons !
Tout ce que la Mauritanie, peuple et leadership confondus, cherche actuellement est de trouver la paix avec ses voisins, incluant le Maroc.
Paix que nous voulons d’abord de BONNE FOI, mais aussi basée sur le respect mutuel, le bon voisinage et la coopération constructive.
Maître Takioullah Eidda, avocat
Montréal, Canada
17.02.17 
eidda.avocat[at]eidda.ca

Le Lobby marocain au Sénégal

Le Maroc et le Sénégal sont, certes, liées par des solides relations idéologiques. Ils partagent le rêve commun d’étendre leurs frontières au-delà de celles tracées lors de leur indépendance. C’est ce qui justifie leur alliance contre la Mauritanie. Le Sénégal revendique la partie sud de la Mauritanie dont les habitants sont d’origine négro-africaine en plus de la Gambie dont le territoire est entouré par le pays de la Teranga.
Mais, en plus des liens idéologiques, il y a aussi la politique des faveurs. Toutes les classes sociales au Sénégal ont été corrompues par le Maroc. Ce dernier, grâce à l’argent distribué tout azimuth au Sénégal, il y a créée un vaste lobby prêt à vendre son âne au diable s’il le faut. 
Dans ce lobby se trouve aussi des personnalités du gouvernement comme le ministre des Affaires Etrangères, Mankeur Ndiaye qui a été éclaboussé par un scandale qui a été largement repris par la presse sénégalaise qui, grâce aux documents révélés par le cyber-activiste Chris Coleman, a découvert que ses leaders se rabaissent au point de demander l’aumont auprès des ambassades accréditées au Sénégal. Dans ce cas, Ndiaye demanda à l’ambassade marocaine à Dakar l’équivalent de trois places de pèlerinage qu’il gardera dans sa poche.
Cheikh Tidiane Gadio, ancien Ministre des Affaires Etrangères du Sénégal, ancien Envoyé Spécial de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) pour la RCA. En 2014, chargé en octobre 2014 par Macky Sall d’organiser le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, n’hésite pas à se proclamer confident de la DGED, le service des renseignements extérieurs du Maroc, lorsque ces derniers l’invitent à visiter le Maroc. Il veut arriver seul si les responsables marocains désirent une « rencontre confidentielle » avec lui.
Babacar Diallo, Directeur Général du Centre d’Etudes, Diplomatiques et Stratégiques de Dakar,Directeur de l’Ecole Panafricaine d’Intelligence Economique et de Stratégie, a été engagé par la DGED pour défendre, le 8 octobre 2014, les thèses marocaines en tant que pétitionnaire à l’Assemblée Générale de l’ONU.
Bacre Waly Ndiaye, Directeur de la Division des Organes des Traités, au Haut Commissariat des Droits de l’Homme, était un confident de l’ancien ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale. Celui-ci a invité ses supérieurs à l’inviter, en tant que « fervent Tijane », pour un pèlerinage à Fès dans des lignes qui en disent long sur la politique sénégalaise du Maroc.
Ce matin, Coleman a mis en ligne une nouvelle révélation sur le lobby marocain au Sénégal. Il s’agit d’un email envoyé par Lamine Tall, de l’association d’anciens étudiants sénégalais au Maroc, dans lequel l’amicale demande au roi du Maroc de l’argent pour financer son travail non sans rappeler leur soutien à Rabat « dans son combat contre les ennemis de son intégrité territoriale ».
Non sans raison, les sénégalais sont assassinés et brutalisés au Maroc sans que les autorités sénégalaises fassent le moindre geste pour exprimer leur condamnation de ces actes.
SOURCE : Maroc Leaks

Un cadre du PJD dénonce les complots du palais contre le gouvernement de Benkirane

Le PJD a été porté au pouvoir au Maroc sous pression des manifestations du Printemps Marocain de 2011. Il symbolisait le changement parvenu avec les pseudo-réformes de la Constitution. Les cadres de ce parti, victimes de leur naîveté, rêvaient de donner à leur gouvernement l’initiative pour prendre des décisions visant à poursuivre le processus de réformes, lutter contre la corruption. Ile se sont vite heurtés à la réalité amère du véritable pouvoir au Maroc : le palais et ses acolytes.

Dans une réunion avec les responsables locaux du parti célébrée á Bouznika le 26 mai 2012, ils ont vite fait le bilan des obstacles qu’ils affrontent dans l’accomplissement de leur travail.
Le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, dénonce certains fonctionnaires qui se sont éternisés comme ambassadeurs parce qu’ils sont proches de personnalités influentes.
“Nous ne sommes pas un parti au pouvoir, c’est une illusion. Nous exerçons le pouvoir avec d’autres partenaires”, a déclaré, pour sa part, Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement.
Mustapha El Khalfi, avec amertume, dénonce des tentatives d’isoler le gouvernement à chaque fois qu’un chantier de réformes est lancé.
Trois semaines avant, MAGHREB-TV, une chaîne fondée par la DGED marocaine en Belgique a consacrer une émission pour dénigrer violemment le Premier Ministre Abdelilah Benkirane, à l’occasion de la visite du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et Annemie Turtelboom, ministre de la justice (voir vidéo).
Dans ce contexte, un email envoyé par Bellahsen Mohamed, membre de la Commission de Relations Internationales PJD, Directeur du Cabinet du Président de la Commune de Martil et Chef de Division des Ressources Humaines. En voici le texte intégral :

« Vous êtes, sans doute, au courant des mouvements de certaines associations marocaines et l’activité pro-défense de la marocanité de Ceuta et Melilla et les autres îles. Ce sont ddes activités qui arrivent trop souvent dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions.
J’aimerais vous soumettre certaines observations à ce sujet:
1- les leaders de ces mouvements sont le conseiller Yahia Yahia et l’avocat Hajji, deux personnalités dont les intérêts se limitent, apparemment, à la question de Ceuta et Mellla.
2- Les deux ont des problèmes avec certaines associations qu’ils ont fondées et qui s’activent soit dans le domaines des droits de l’homme ou autre. Leurs tentatives concernant la question de Ceuta et Melilla sont des tentatives visant à attirer l’attention sur leurs personnes.
3 -Les deux partagent leur haine chronique envers le PJD. Cela je peux le confirmer du moins en ce qui concerne l’avocat Hajji que je connais bien.
4 – J’ai appris que les deux associations de Nador et Tétouan ont l’intention de mettre le gouvernement, et le PJD en particulier, entre le marteau et l’enclume. Elles ont décidé d’organiser, lors du sommet hispano-marocain, plusieurs marches vers Ceuta et Melilla, et de mettre le gouvernement, et le MAE en particulier, en position de faiblesse vis-à-vis de la défense de la marocanité de Ceuta et Melilla. Elles pourraient même les accuser de trahison en cas de riposte de la part des forces publiques. Leur objectif serait de créer de créer d’autres problèmes au PJD. Ils l’accusent déjà de ne pas être capable de gérer les affaires du pays et résoudre ses problèmes.
5 – D’après mes discussions avec les espagnols, ces derniers pensent que ce genre d’activités ne peut se faire sans le consentement du palais et que c’est une tentative marocaine de faire pression sur l’Espagne, en particulier dans les circonstances économiques et politiques difficiles traversée par l’Espagne et en perspective du prochain sommet bilatéral ».

Aujourd’hui, le Maroc se trouve sans gouvernement depuis plus de 4 mois. Le palais bloque la formation du nouveau gouvernement dans la but de désigner à sa tête une personnalité qui n’appartient pas au parti des barbus dont la mission a été accomplie.

SOURCE : Maroc Leaks

Un cadre du PJD dénonce les complots du palais contre le gouvernement de Benkirane

Le PJD a été porté au pouvoir au Maroc sous pression des manifestations du Printemps Marocain de 2011. Il symbolisait le changement parvenu avec les pseudo-réformes de la Constitution. Les cadres de ce parti, victimes de leur naîveté, rêvaient de donner à leur gouvernement l’initiative pour prendre des décisions visant à poursuivre le processus de réformes, lutter contre la corruption. Ile se sont vite heurtés à la réalité amère du véritable pouvoir au Maroc : le palais et ses acolytes.
Dans une réunion avec les responsables locaux du parti célébrée á Bouznika le 26 mai 2012, ils ont vite fait le bilan des obstacles qu’ils affrontent dans l’accomplissement de leur travail.
Le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani, dénonce certains fonctionnaires qui se sont éternisés comme ambassadeurs parce qu’ils sont proches de personnalités influentes.
“Nous ne sommes pas un parti au pouvoir, c’est une illusion. Nous exerçons le pouvoir avec d’autres partenaires”, a déclaré, pour sa part, Lahbib Choubani, ministre chargé des Relations avec le parlement.
Mustapha El Khalfi, avec amertume, dénonce des tentatives d’isoler le gouvernement à chaque fois qu’un chantier de réformes est lancé.
Trois semaines avant, MAGHREB-TV, une chaîne fondée par la DGED marocaine en Belgique a consacrer une émission pour dénigrer violemment le Premier Ministre Abdelilah Benkirane, à l’occasion de la visite du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders et Annemie Turtelboom, ministre de la justice (voir vidéo).
Dans ce contexte, un email envoyé par Bellahsen Mohamed, membre de la Commission de Relations Internationales PJD, Directeur du Cabinet du Président de la Commune de Martil et Chef de Division des Ressources Humaines. En voici le texte intégral :

« Vous êtes, sans doute, au courant des mouvements de certaines associations marocaines et l’activité pro-défense de la marocanité de Ceuta et Melilla et les autres îles. Ce sont ddes activités qui arrivent trop souvent dans des circonstances qui soulèvent de nombreuses questions.
J’aimerais vous soumettre certaines observations à ce sujet:
1- les leaders de ces mouvements sont le conseiller Yahia Yahia et l’avocat Hajji, deux personnalités dont les intérêts se limitent, apparemment, à la question de Ceuta et Mellla.
2- Les deux ont des problèmes avec certaines associations qu’ils ont fondées et qui s’activent soit dans le domaines des droits de l’homme ou autre. Leurs tentatives concernant la question de Ceuta et Melilla sont des tentatives visant à attirer l’attention sur leurs personnes.
3 -Les deux partagent leur haine chronique envers le PJD. Cela je peux le confirmer du moins en ce qui concerne l’avocat Hajji que je connais bien.
4 – J’ai appris que les deux associations de Nador et Tétouan ont l’intention de mettre le gouvernement, et le PJD en particulier, entre le marteau et l’enclume. Elles ont décidé d’organiser, lors du sommet hispano-marocain, plusieurs marches vers Ceuta et Melilla, et de mettre le gouvernement, et le MAE en particulier, en position de faiblesse vis-à-vis de la défense de la marocanité de Ceuta et Melilla. Elles pourraient même les accuser de trahison en cas de riposte de la part des forces publiques. Leur objectif serait de créer de créer d’autres problèmes au PJD. Ils l’accusent déjà de ne pas être capable de gérer les affaires du pays et résoudre ses problèmes.
5 – D’après mes discussions avec les espagnols, ces derniers pensent que ce genre d’activités ne peut se faire sans le consentement du palais et que c’est une tentative marocaine de faire pression sur l’Espagne, en particulier dans les circonstances économiques et politiques difficiles traversée par l’Espagne et en perspective du prochain sommet bilatéral ».

Aujourd’hui, le Maroc se trouve sans gouvernement depuis plus de 4 mois. Le palais bloque la formation du nouveau gouvernement dans la but de désigner à sa tête une personnalité qui n’appartient pas au parti des barbus dont la mission a été accomplie.

Le bellicisme de Mohamed VI, une menace à la stabilité du Maghreb

Le roi du Maroc menace d’intervenir militairement dans les territoires libérés du Sahara occidental pour dicter de force ses desiderata au mouvement indépendantiste. L’attitude belliciste de Mohamed VI se décline comme une opération punitive contre le Polisario suite à la décision, compréhensible et légitime de ce dernier de fermer la frontière commune devant des camions marocains arborant des cartes du Maroc incluant le territoire sahraoui et, aussi, en réaction aux provocations et aux incursions répétées de l’armée royale dans cette région d’El Guerguerat, proche de la frontière mauritanienne. Faisant fi de la légalité internationale, le royaume alaouite persiste dans sa vaine fuite en avant et s’entête à vouloir imposer ses plans à la communauté internationale, en revendiquant sa souveraineté sur ce territoire, illégalement occupé depuis 1975 après le départ des Espagnols. 
L’ONU et son Conseil de sécurité ont consacré, dès lors, le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et l’indépendance. Toutes les résolutions de l’instance onusienne inscrivent clairement la question du Sahara occidental dans le cadre de la décolonisation à parachever dans le respect absolu du droit du peuple sahraoui à choisir librement son destin. L’Union européenne (EU) refuse aussi de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidentale et revoit ses accords de partenariat avec lui à la lumière de cette donne fondamentale. 
L’Union africaine (UA) reconnaît la République arabe sahraouie et démocratique (Rasd) comme membre, à part entière, de son assemblée générale et de ses organes exécutifs. En Asie comme en Amérique latine, de nombreux pays affichent un soutien indéfectible à la cause du peuple du Sahara occidental. Bref, le droit est manifestement du côté du Polisario. Le recours annoncé à la violence se fera visiblement en violation franche de la légalité internationale et, partant, ne changera absolument rien au statut colonial de la force occupante. 
L’obstination du Maroc à vouloir annexer de force ce territoire contre la volonté de son peuple et celle du monde entier est vouée d’avance à l’échec. Vers la fin de ses jours ici bas, le roi Hassan II s’était finalement plié aux résolutions pertinentes de l’ONU et aux sages exigences de l’opinion mondiale, avant que son héritier ne remette en cause l’engagement de son pays. L’armée royale marocaine s’apprête aujourd’hui à commettre un grave forfait, en se lançant dans une dangereuse aventure qui mettra l’ensemble de la région –le Maroc en premier- dans une très mauvaise posture. Les instances internationales et l’opinion publique mondiale sont interpellées et doivent s’élever énergiquement contre cette agression qui se prépare contre un peuple exproprié et privé de sa liberté. L’ONU et son Conseil de sécurité doivent faire montre de fermeté dissuasive à l’endroit de l’occupant marocain afin de le contraindre à l’organisation d’un référendum d’autodétermination, unique issue acceptable du conflit.
K. A.