Macron : le rétropédalage

Poussé par des calculs élecoralistes, le président Macron s’est fondu dans des déclarations qui cachent mal une islamophobie dont les répercussions n’ont pas été prévues. Face à la réaction des pays musulmans, il s’est vu obligé de rétropédaler en vue de gérer en urgence les problèmes diplomatiques multiformes survenus et la campagne de boycott susceptible un grand préjudice à une économie française meurtrie par la pandémie.

Dans un entretien accordé à la chaîne qatari Aljazeera, Emmanuel Macron a tenté de calmer la situation en déclarant comprendre que des musulmans puissent être « choqués » par les caricatures de Mahomet, mais qu’il n’acceptera jamais qu’on puisse justifier la violence.

Cherchant à se désengager des polémiques apparues dans le monde arabo-musulman, le président français a souligné que les caricatures n’ont pas été publiées par le gouvernement, mais par des journaux libres et indépendants.

Tags : France, Macron, caricatures, Charlie Hebdo, terrorisme,

Des produits agricoles algériens arrivent à Zouérate (Mauritanie)

Selon le site Mourassiloun, plusieurs camions chargés de fruits et légumes sont arrivés à la ville mauritanienne de Zouérate en provenance de l’Algérie.

La même source indique que oplusieurs sources ont relayé la nouvelle du mouvement des camions entre l’Algérie et la Mauritanie suite à la fermeture de la brèche du Guergarate par des activistes sahraouis et l’interdiction du passage aux véhicules.

Mourassiloun rappelle que suite à la fermeture dudit passage, les fruits et légumes sont devenus rares dans les marchés mauritaniens et une « folle montée » de ses prix.

« Les marchés mauritaniens s’approvisionnent essentiellement des produits agricoles importés du Maroc et de l’Espagne », conclue-t-il.

Tags : Sahara Occidental, Mauritanie, Algérie, El Guergarate,

Tchad : Passation dynastique du pouvoir

Par Ali Muhammad Diallo

Françafrique: Vers une probable passation dynastique familiale au Tchad avec le tremplin du « forum inclusif » du dictateur idriss déby; comme exactement au gabon, et au togo. Tel semble être le vœu pieux de l’élysée, dans son strict contrôle de ce pays stratégique à plus d’un titre pour les intérêts de la france …

Affaibli véritablement par son cancer très poussé du pancréas dû à son goût immodéré pour l’alcool, bien conscient de sa fin proche, le despote-finissant Idriss Deby a estimé urgent de réunir sa meute d’affamé(es), et des corrompu(es), afin de placer son rejeton comme probable successeur.

Ce fait du prince se passe au moment où les 90 % de la population souffre sincèrement des conséquences du Covid-19, d’inondations sans fin, et de l’ABJECTE INDIGENCE. L’objectif réel de son CARNAVAL BURLESQUE appelé « forum inclusif », viserait ce but précis.

Face à cette INDÉCENTE FORFAITURE; le Peuple Tchadien VICTIME, et l’ensemble des FORCES VIVES, sont CONDAMNÉS à se MOBILISER, pour DIRE avec COURAGE, ainsi qu’AUDACE « NON! ».

Tags : Tchad, Idriss Déby Itno, Françafrique,

Sahara occidental : texte intégral de la résolution 2548 (2020)

Le Conseil de sécurité reconduit, pour 12 mois, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental

En adoptant la résolution 2548 (2020) par 13 voix pour et les abstentions de la Fédération de Russie et de l’Afrique du Sud, le Conseil de sécurité a prorogé, cet après-midi, le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2021.

Aux termes de cette résolution, le Conseil dit appuyer pleinement les efforts du Secrétaire général pour maintenir le processus de négociation afin de parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental. Il se félicite de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie de rester engagés dans ce processus, en faisant preuve « de réalisme et d’un esprit de compromis ».

Le Conseil se félicite du fait que la situation au Sahara occidental est restée relativement calme, tandis que le cessez-le-feu tient toujours et que les parties respectent le mandat de la MINURSO. Tout en rendant hommage à M. Horst Köhler, l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général, pour avoir imprimé un nouvel élan politique, le Conseil dit attendre « avec intérêt » la nomination d’un successeur, « dans les meilleurs délais ».

Par cette résolution, les membres du Conseil demandent aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, « en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

Toutes les parties doivent coopérer avec la MINURSO, « y compris en ce qui concerne sa liberté d’interagir avec tous ses interlocuteurs », et prendre les mesures pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies, indique encore la résolution.

Enfin, le Conseil se déclare favorable à l’élaboration d’un « dispositif de gestion de la performance complet et intégré », qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation du personnel des Nations Unies servant au sein des opérations de maintien de la paix, en vue de « sanctionner les résultats insuffisants et récompenser les résultats exceptionnels ».

Depuis les mesures de distanciation sociale imposées par la pandémie de COVID-19, les membres du Conseil, quand ils tiennent une séance virtuelle, ne votent pas à main levée. Vingt-quatre heures après que leur Président les a informés par courrier de la mise aux voix d’une résolution, ils envoient par courriel leur vote à la Division des affaires du Conseil de sécurité (DACS) qui communique le résultat final au Président, lequel l’annonce par visioconférence, à tous les membres du Conseil, dans les 12 heures.

Texte du projet de résolution (S/2020/1039)

Le Conseil de sécurité,

Rappelant et réaffirmant toutes ses résolutions antérieures sur le Sahara occidental,

Réaffirmant son ferme appui aux efforts que le Secrétaire général et son envoyé personnel font pour mettre en application ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018), 2468 (2019) et 2494 (2019),

Rendant hommage à Horst Köhler, l’ancien Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, et saluant les efforts qu’il a déployés pour organiser le processus des tables rondes, qui a imprimé un nouvel élan au processus politique,

Attendant avec intérêt la nomination d’un nouvel envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, dans les meilleurs délais,

Se félicitant du nouvel élan impulsé par la première table ronde tenue les 5 et 6 décembre 2018 et la deuxième table ronde tenue les 21 et 22 mars 2019, et de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie de participer, d’une manière sérieuse et respectueuse, au processus politique engagé par l’Organisation des Nations Unies sur le Sahara occidental afin de trouver des terrains d’entente,

Encourageant la reprise des consultations entre le nouvel Envoyé personnel et le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à cet égard pour faire fond sur les progrès accomplis,

Réaffirmant sa volonté d’aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, basée sur le compromis, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et notant le rôle et les responsabilités dévolus aux parties à cet égard,

Demandant de nouveau au Maroc, au Front POLISARIO, à l’Algérie et à la Mauritanie de coopérer plus intensément les uns avec les autres, notamment en renforçant davantage la confiance, et avec l’Organisation des Nations Unies, ainsi que de participer davantage au processus politique et de progresser sur la voie d’une solution politique,

Considérant que la solution politique de ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les États membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel, ce qui créerait des emplois et favoriserait la croissance ainsi que des possibilités pour tous les habitants de la région,

Se félicitant des efforts que fait le Secrétaire général pour suivre de près toutes les opérations de maintien de la paix, y compris la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), et soulignant que le Conseil doit adopter une approche rigoureuse et stratégique en matière de déploiement au service du maintien de la paix et de gestion efficace des ressources,

Rappelant sa résolution 2378 (2017), dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que les données relatives à l’efficacité des opérations de maintien de la paix, y compris celles portant sur l’exécution de ces opérations, soient utilisées pour améliorer l’analyse et l’évaluation des opérations des missions sur la base de critères précis et bien définis, et rappelant également sa résolution 2436 (2018), dans laquelle il avait prié le Secrétaire général de veiller à ce que soient prises sur la base de mesures objectives de la performance les décisions visant à reconnaître l’excellence des performances ou à inciter à l’excellence et les décisions ayant trait aux déploiements, à la remédiation, à la formation, au gel des remboursements et au rapatriement de personnel en tenue ou au renvoi de personnel civil,

Rappelant ses résolutions 2242 (2015) et 2538 (2020), dans lesquelles il avait émis le souhait que les femmes soient plus nombreuses dans les contingents militaires et les effectifs de police des opérations de maintien de la paix des Nations Unies,

Constatant que la MINURSO joue un rôle important sur le terrain, s’agissant notamment d’aider l’Envoyé personnel à trouver une solution politique mutuellement acceptable, et qu’elle doit pouvoir s’acquitter pleinement de son mandat,

Se déclarant préoccupé par les violations des accords en vigueur, réaffirmant qu’il importe que soient pleinement respectées les dispositions de ces accords afin de maintenir la dynamique du processus politique au Sahara occidental, et prenant note des engagements souscrits par le Front POLISARIO auprès de l’ancien Envoyé personnel, et se félicitant à cet égard de savoir que, selon l’évaluation faite par le Secrétaire général le 23 septembre 2020, la situation au Sahara occidental est restée relativement calme, le cessez-le-feu tient toujours et les parties respectent le mandat de la MINURSO,

Prenant note de la proposition marocaine présentée au Secrétaire général le 11 avril 2007 et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l’avant vers un règlement, et prenant note également de la proposition du Front POLISARIO présentée au Secrétaire général le 10 avril 2007,

Engageant les parties, dans ce contexte, à faire preuve d’une plus grande volonté politique de parvenir à une solution, notamment en examinant de façon plus approfondie leurs propositions respectives et en renouvelant leur engagement en faveur de l’action menée par les Nations Unies en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, et encourageant en outre les pays voisins à contribuer au processus politique,

Encourageant les parties à poursuivre leur coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en vue de définir et d’appliquer des mesures de confiance susceptibles de susciter la confiance nécessaire à la réussite du processus politique,

Soulignant qu’il importe d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de Tindouf, et encourageant les parties à collaborer avec la communauté internationale pour élaborer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles qui garantissent le plein respect des droits de l’homme, en gardant à l’esprit leurs obligations découlant du droit international,

Encourageant les parties à persévérer dans les efforts qu’elles mènent chacune pour renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, y compris les libertés d’expression et d’association,

Se félicitant à cet égard des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l’homme à Dakhla et à Laayoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies,

Encourageant vivement à renforcer la coopération avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, y compris en facilitant des visites dans la région,

Prenant note avec une vive préoccupation des souffrances persistantes endurées par les réfugiés sahraouis et de leur dépendance à l’égard de l’aide humanitaire extérieure et notant également avec une vive préoccupation l’insuffisance des fonds alloués à celles et ceux qui vivent dans les camps de réfugiés de Tindouf et des risques associés à la diminution de l’aide alimentaire,

Demandant à nouveau que l’enregistrement des réfugiés dans les camps de réfugiés de Tindouf soit envisagé, et soulignant qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet,

Rappelant ses résolutions 1325 (2000) et 2250 (2015) et ses résolutions connexes, soulignant l’importance de l’engagement pris par les parties de poursuivre les négociations dans le cadre des pourparlers tenus sous les auspices de l’Organisation des Nations Unies et encourageant une participation pleine, réelle et effective des femmes ainsi qu’une participation réelle et active des jeunes à ces pourparlers,

Considérant que le statu quo n’est pas acceptable, et notant en outre qu’il est essentiel que les négociations progressent pour que la qualité de vie des habitants du Sahara occidental s’améliore dans tous les domaines,

Affirmant son plein appui au Représentant spécial du Secrétaire général pour le Sahara occidental et Chef de la MINURSO, Colin Stewart,

Ayant examiné le rapport du Secrétaire général en date du 23 septembre 2020 (S/2020/938),

1. Décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2021;

2. Souligne qu’il convient de parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara occidental, qui repose sur le compromis, et qu’il importe d’adapter l’action stratégique de la MINURSO et d’affecter les ressources des Nations Unies à cette fin;

3. Appuie pleinement les efforts que font le Secrétaire général et son nouvel Envoyé personnel pour maintenir le processus de négociation afin de parvenir à un règlement de la question du Sahara occidental, note que l’ancien Envoyé personnel avait l’intention d’inviter le Maroc, le Front POLISARIO, l’Algérie et la Mauritanie à se réunir de nouveau selon les mêmes modalités, et se félicite de la volonté du Maroc, du Front POLISARIO, de l’Algérie et de la Mauritanie de rester engagés, en faisant preuve de réalisme et d’un esprit de compromis, tout au long de la durée du processus, de sorte qu’il aboutisse;

4. Demande aux parties de reprendre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts consentis depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le contexte d’arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies, et prend note du rôle et des responsabilités dévolus aux parties à cet égard;

5. Invite les États Membres à prêter le concours voulu à ces négociations;

6. Réaffirme que les accords militaires conclus avec la MINURSO concernant le cessez-le-feu doivent être pleinement respectés et exhorte les parties à y adhérer pleinement, à honorer les engagements qu’elles ont pris auprès de l’ancien Envoyé personnel et à s’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations facilitées par l’ONU ou déstabiliser la situation au Sahara occidental;

7. Demande de nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir la sécurité, ainsi qu’une totale liberté de circulation et un accès immédiat au personnel des Nations Unies et au personnel associé dans l’exécution de leur mandat, conformément aux accords existants;

8. Souligne qu’il importe que les parties s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique dans la perspective de nouvelles négociations, rappelle qu’il fait sienne la recommandation formulée dans le rapport daté du 14 avril 2008 (S/2008/251), selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant dans les négociations, et encourage les pays voisins à apporter une contribution importante et active à ce processus;

9. Demande aux parties de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin de faire avancer les négociations et de garantir ainsi l’application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009), 1920 (2010), 1979 (2011), 2044 (2012), 2099 (2013), 2152 (2014), 2218 (2015), 2285 (2016), 2351 (2017), 2414 (2018), 2440 (2018), 2468 (2019) et 2494 (2019) et le succès des négociations;

10. Prie le Secrétaire général de lui faire régulièrement, à chaque fois qu’il le jugera utile au cours de la période du mandat, et d’inclure dans les six mois avant le renouvellement du présent mandat et avant son expiration, des exposés sur l’état d’avancement des négociations tenues sous ses auspices, l’application de la présente résolution, les difficultés auxquelles se heurtent les opérations de la MINURSO et les mesures prises pour les surmonter, déclare son intention de se réunir pour entendre ces exposés et les examiner et, à cet égard, prie également le Secrétaire général de lui présenter un rapport sur la situation au Sahara occ idental bien avant la fin du mandat de la Mission;

11. Se félicite des initiatives lancées par le Secrétaire général pour instituer une culture de la performance dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies, et se déclare de nouveau favorable à l’élaboration d’un dispositif de gestion de la performance complet et intégré qui définisse des normes de performance claires pour l’évaluation de l’ensemble du personnel civil et en tenue des Nations Unies qui travaille dans les opérations de maintien de la paix ou les appuie, qui permette la bonne et pleine exécution des mandats et qui prévoie des méthodes complètes et objectives fondées sur des critères précis et bien définis pour sanctionner les résultats insuffisants et récompenser ou reconnaître les résultats exceptionnels, et demande au Secrétaire général d’appliquer ce dispositif à la MINURSO comme indiqué dans la résolution 2436 (2018), prie le Secrétaire général de s’employer à augmenter le nombre de femmes à la Mission et de veiller à ce que ces dernières participent pleinement, réellement et effectivement à tous les aspects des opérations;

12. Exhorte les parties et les États voisins à collaborer de manière productive avec la MINURSO afin de considérer la manière dont les nouvelles technologies peuvent servir à réduire les risques, à améliorer la protection de la force et à l’aider à mieux s’acquitter de son mandat;

13. Incite les parties à coopérer avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés afin que des mesures de confiance soient prises et appliquées et notamment à encourager la participation des femmes et des jeunes, et incite les États voisins à contribuer à ces efforts;

14. Exhorte les États Membres à verser des contributions volontaires ou à les augmenter pour financer les programmes alimentaires, afin de s’assurer que les besoins humanitaires des réfugiés sont dûment pris en compte et d’éviter des réductions dans les rations alimentaires;

15. Prie le Secrétaire général de continuer à prendre les mesures qui s’imposent pour s’assurer que tout le personnel de la MINURSO respecte pleinement la politique de tolérance zéro de l’Organisation des Nations Unies à l’égard de l’exploitation et des atteintes sexuelles et de le tenir pleinement informé des progrès faits par la Mission à cet égard dans ses rapports, et prie instamment les pays fournisseurs de contingents ou de personnel de police de continuer de prendre des mesures de prévention appropriées, notamment la vérification des antécédents de tous les membres du personnel et l’organisation d’une formation de sensibilisation avant et pendant le déploiement, et de faire en sorte que les membres de leurs contingents qui se rendraient coupables de tels actes aient à en répondre pleinement en ouvrant rapidement des enquêtes conjointement avec la Mission, selon qu’il conviendra;

16. Décide de rester saisi de la question.

UN Press release, 30 oct 2020

Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO,



Présidentielle sous haute tension en Côte d’Ivoire

Les ivoiriens s’apprêtent ce samedi à élire un nouveau président parmi quatre candidats le président Ouattara (78 ans), l’ancien président Henri Konan Bédié (86 ans), chef du principal parti d’opposition, Pascal Affi N’Guessan (67 ans), ancien Premier ministre de Laurent Gbagbo et un indépendant, Kouadio Konan Bertin (51 ans).

L’élection présidentielle ivoirienne se déroule dans un climat de haute tension caractérisée par des violences provoquées par la candidature du président sortant Alassane Ouattara dont la candidature pour un troisiéme mandat est contestée par l’opposition. Une candidature jugée d’anticonstitutionnelle. Ses détracteurs ont appelé leur partisans à la « désobéissance civile ».

Avant son coup d’Etat constitutionnel, Ouattara a bien pris le soin d’écarter ses principaux rivaux en poussant le Conseil Constitutionnel à disqualifier l’ancien président Laurent Gbagbo, 75 ans, et l’ex-chef de la rébellion et ancien Premier ministre Guillaume Soro, 48 ans. Malgré qu’ils ont été contraints à l’exile, la popularité de Gbagbo et Soro fait des soucis dans les rangs du présdient « putchiste ».

La communauté internationale a exprimé ses craintes de voir une répétition du scénario de 2010 dont les affrontements ethniques ont laissé plus de 3000 morts. Une intervention militaire mandatée par Nicolas Sarkozy a incliné la bascule en faveur de Ouattara qui, dix ans après, tente encore de rester au pouvoir.

Tags : Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, élection présidentielle, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro,

Algérie : Le vote pour le changement

Le moment de vérité est venu pour contribuer à la consolidation des fondements de la nouvelle Algérie, sûre et prospère, imprégnée des valeurs novembriennes et au service des droits citoyens. Sur arrêté de l’Autorité nationale indépendante et sur demande préalable des délégués de wilaya, la caravane a pris le départ de Tindouf et Illizi pour permettre aux populations des zones éloignées et éparses d’accomplir leur devoir électoral dans des conditions de régularité et de sécurité sanitaire, favorisées par le déploiement des représentants de l’Anie et la présences des équipes médicales.

Dans les représentations diplomatiques et consulaires, le scrutin peut également être avancé de 120 heures, en collaboration avec leurs représentants pour assurer un bon déroulement de la consultation référendaire. Le coup d’envoi est donné pour faire du rendez-vous historique du 1er novembre 2020 «une date témoin» de l’expression libre et souveraine de la volonté populaire, manifestement déniée par les relais de la bande qui tentent par tous les moyens de stopper la nouvelle Algérie du dialogue inclusif, marquant toutes les étapes du projet constitutionnel, de tolérance et de fraternité.

Par-delà la dimension symbolique, le scrutin de tous les enjeux traduit un attachement aux valeurs de liberté, de justice et d’unité qui constituent le socle de la glorieuse Révolution que le peuple algérien se prépare à célébrer le jour même où il est appelé à se prononcer sur son destin. Fort de son engagement indéniable pour le changement et de sa capacité de surmonter les épreuves les plus difficiles, traduites par le sens du civisme et du sursaut patriotique qui a caractérisé le hirak populaire, il ne fait pas l’ombre d’un doute que la riposte citoyenne sera à la hauteur des nouveaux défis pour barrer la route aux aventuriers de tous bords, aux partisans d’une transition des plus incertaines et aux adeptes de la fitna dont les conséquences tragiques sont douloureusement vécues dans la région et le monde arabe, happés par la déferlante chaotique.

Il s’agit, par bulletins de vote interposés, d’immuniser l’Algérie de la grandeur, de la justice sociale et de la stabilité. La voie plébiscitaire, attendue à la faveur d’une mobilisation massive de la classe politique, des personnalités nationales, des organisations patronales et syndicales et de la société civile, pose les jalons du renouveau démocratique qui place le choix populaire au cœur de l’édifice institutionnel.

L’Algérie nouvelle sera indéniablement l’Algérie des institutions nationales légitimes, de la classe politique à «représentativité réelle», de la jeunesse et de la société civile érigée en partenaire majeur dans la gouvernance politique et économique.

Horizons, 30 oct 2020

Tags : Algérie, Constitution, référendum,

Maroc : la nouvelle « ligne rouge »

Au Maroc, trois questions ont été définies comme les « lignes rouges » : la monarchie, l’Islam et le Sahara Occidental. Cependant, une nouvelle ligne rouge a surgi depuis la disparition en décembre 2017 de Lalla Salma. Personne n’ose en parler.

La princesse tant adoulée est devenue un msytère. Malgré les rumeurs qui ont entouré sa disparition, le palais n’a pas daigné présenter un seul élément prouvant qu’elle est encore en vie.

Avec leur silence, les marocains ont mis Lalla Salma et le Sahara Occidental dans le même sac. Derrière ce silence, il y a aussi un mystère puisqu’il peut être interprété de différentes manières. Soit un soutien aux thèses officielles, soit une crainte des représailles du régime. Dans les deux cas, il s’agit d’une position qui n’honore pas l’opinion publique marocaine s’agissant d’une dame qui a largement contribué à redorer l’image du Maroc à l’étranger et qui s’est imposée dans la haute société occidentale grâce à sa beauté, son élégance et son charisme.

Tags : Maroc, lignes rouges, monarchie, Sahara Occidental, Islam,

Sahara Occidental : Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la MINURSO par 13 voix pour, 2 abstentions

Le Conseil de sécurité proroge le mandat de la Mission des Nations Unies pour un référendum au Sahara occidental par 13 voix pour, 2 abstentions

SC / 14342

Le Conseil de sécurité a décidé de prolonger d’un an le mandat de l’opération de paix des Nations Unies au Sahara occidental aujourd’hui, les résultats du vote étant annoncés par visioconférence, conformément à la procédure de silence temporaire * adoptée pour la pandémie COVID-19.

Adoptant la résolution 2548 (2020) par 13 voix contre zéro, avec 2 abstentions (Fédération de Russie, Afrique du Sud), le Conseil a prorogé le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) jusqu’au 31 octobre 2021. Il a appelé les parties au différend sur ce territoire à reprendre les négociations sans conditions préalables et de bonne foi.

Le Conseil a également rejeté un deuxième projet de résolution, sur le point de l’ordre du jour «Les femmes, la paix et la sécurité».

Dans le texte de la MINURSO, le Conseil a souligné la nécessité d’une solution réaliste, praticable et durable à la question du Sahara occidental fondée sur un compromis, ainsi que l’importance d’aligner l’orientation stratégique de la Mission et d’orienter les ressources des Nations Unies à cette fin.

Exprimant son plein appui aux efforts en cours du Secrétaire général et de son nouvel Envoyé personnel pour soutenir le processus de négociations renouvelé, le Conseil a pris note de l’intention de l’ancien Envoyé personnel d’inviter le Maroc, le Front Polisario (Front populaire de libération de la Saguia el-Hamra et Rio de Oro), l’Algérie et la Mauritanie se rencontrent à nouveau dans le même format. Elle s’est félicitée de l’engagement de ces parties à rester engagées tout au long du processus afin de garantir une issue positive.

En appelant à la reprise des négociations, le Conseil a demandé aux parties de tenir compte des efforts consentis depuis 2006, ainsi que des développements ultérieurs, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable prévoyant l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Il a invité les États membres à apporter une assistance appropriée à ces pourparlers.

Réaffirmant la nécessité de respecter pleinement les accords militaires précédemment conclus avec la MINURSO concernant un cessez-le-feu, le Conseil a en outre appelé les parties à adhérer à ces accords, à honorer leurs engagements envers l’ancien Envoyé personnel et à s’abstenir de toute action qui pourrait compromettre les négociations ou déstabiliser davantage le situation au Sahara occidental.

Aux termes d’autres termes de la résolution, le Conseil a demandé au Secrétaire général de tenir des séances d’information régulières sur l’état des négociations pendant la période du mandat; appliquer son cadre de politiques globales et intégrées de performance des opérations de maintien de la paix à la MINURSO; et augmenter le nombre de femmes engagées dans les travaux de la Mission, ainsi que leur participation significative.

Vassily Nebenzia (Fédération de Russie), Président du Conseil pour octobre, a annoncé les résultats du vote en procédure de silence pour le projet de résolution sur le point de l’ordre du jour «Femmes, paix et sécurité», notant que le texte, ayant recueilli 5 voix pour (Chine, Indonésie , Russie, Afrique du Sud, Viet Nam) à aucun contre, avec 10 abstentions, n’a pas obtenu suffisamment de votes affirmatifs et a été rejeté.

Ce texte aurait amené le Conseil à prendre note avec une profonde préoccupation des obstacles persistants à l’application intégrale de la résolution 1325 (2000) et des résolutions ultérieures sur «les femmes, la paix et la sécurité». Il aurait exhorté les États Membres à assurer et à promouvoir «la participation pleine, égale et significative des femmes à toutes les étapes des processus de paix» et à rester résolus à «augmenter le nombre de femmes civiles et en uniforme dans les opérations de maintien de la paix à tous les niveaux et aux postes clés». .

En outre, le texte aurait demandé au Conseil d’exhorter les États Membres à faciliter l’intégration et la participation pleines, égales et significatives des femmes tant dans les délégations de négociation que dans les mécanismes mis en place pour appliquer et suivre les accords.

Le texte, qui aurait également permis au Conseil de reconnaître le vingt-cinquième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, était le résultat du débat public du Conseil sur l’ordre du jour «Femmes, paix et sécurité», convoqué jeudi par la Fédération pour commémorer le vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution historique 1325 (2000).

* Les résolutions du Conseil de sécurité sont actuellement adoptées par un vote de procédure écrite au titre des mesures temporaires, extraordinaires et provisoires mises en œuvre en réponse à la pandémie COVID-19, comme indiqué dans une lettre (document S / 2020/253) de son président pour mars (Chine ).

Pour les médias d’information. Pas un record officiel.

Source : Reliefweb, 30 oct 2020

Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, ONU, MINURSO,

Le Conseil de sécurité échoue à adopter une résolution « commémorative » sur les femmes, la paix et la sécurité

Cet après-midi, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à s’entendre sur l’adoption d’une résolution destinée à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution du Conseil sur « Les femmes et la paix et la sécurité », à savoir la résolution 1325 (2000).

Le projet de résolution présenté par la Fédération de Russie a recueilli 10  abstentions (Allemagne, Belgique, Estonie, États-Unis, France, Niger, République dominicaine, Royaume-Uni, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tunisie) et seulement 5 voix en sa faveur (Afrique du Sud, Chine, Fédération de Russie, Indonésie, Viet Nam).

En raison de la pandémie de COVID-19, le Conseil de sécurité s’était déjà réuni hier par visioconférence pour son débat public annuel sur la question. Il a procédé au vote par voie de correspondance électronique. Les votes ont été envoyés au Directeur de la Division des affaires du Conseil de sécurité qui les a transmis au Président du Conseil. Le représentant de la Fédération de Russie, Président pour le mois d’octobre, a donc convoqué les membres du Conseil par visioconférence pour annoncer le résultat du vote.

Après des négociations difficiles, il semblerait que la majorité des délégations aient renoncé à appuyer un texte qui reprenait essentiellement les termes des résolutions précédentes, sans répondre à certaines de leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne le rôle de la société civile, les violences sexuelles à l’égard des femmes en période de conflit ou encore leurs droits à la santé sexuelle et reproductive.

Tant qu’à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution sur la question des femmes et de la paix et de la sécurité, ces délégations auraient en outre penché pour un format plus percutant, l’essentiel étant la mise en œuvre du programme y relatif.

Par ce projet de résolution, le Conseil de sécurité aurait commémoré le vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000), « occasion unique de faire le bilan des progrès accomplis à ce jour ainsi que de s’engager à faire appliquer plus avant le programme pour les femmes et la paix et la sécurité », sachant que l’année  2020 coïncide aussi avec le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing sur les femmes.

Conscient qu’il doit accorder une attention plus systématique au respect des engagements pris à ce sujet dans son propre travail, le Conseil aurait exhorté les États Membres « à s’engager à appliquer le programme pour les femmes et la paix et la sécurité et les priorités qui y sont fixées en assurant et en facilitant la participation pleine et véritable des femmes, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, notamment en prenant systématiquement en considération les questions de genre ».

À l’entame de ce projet, le Conseil aurait exprimé « sa profonde inquiétude » quant à l’impact négatif disproportionné de la pandémie de COVID-19, notamment du point de vue socioéconomique, sur les femmes dans le monde, en particulier celles qui vivent dans des pays ravagés par des conflits armés ou dans des situations postconflit, et celles qui sont touchées par des crises humanitaires.

UN Press release, 30 oct 2020

Tags : UN, ONU, Conseil de Sécurité, femmes, paix, sécurité,

Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 30 octobre 2020

(La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Côte d’Ivoire 

À la veille de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, le Secrétaire général lance un appel à tous les Ivoiriens à veiller à ce que le scrutin se déroule de manière pacifique.

Le Secrétaire général exhorte tous les leaders politiques et d’opinion, ainsi que leurs partisans, à s’abstenir de toute incitation à la violence, de répandre la désinformation et d’utiliser des discours de haine. Il encourage les autorités, y compris les forces de sécurité, à créer un environnement sûr et à protéger et faire respecter les droits de l’homme durant le processus électoral.

Le Secrétaire général encourage vivement les dirigeants politiques et leurs partis à résoudre tout différend qui pourrait survenir par le dialogue. Il réitère l’engagement des Nations Unies à soutenir les efforts du pays visant à consolider les acquis démocratiques et la cohésion nationale.

République centrafricaine

Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, est actuellement en République centrafricaine, pour une visite conjointe de trois jours. Il est accompagné du Commissaire paix et sécurité de l’Union africaine, M. Smaїl Chergui, et du Président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), M. Gilberto Da Piedade Veríssimo.  

Ils ont rencontré le Président de la République centrafricaine, M. Faustin-Archange Touadéra, des représentants du Gouvernement ainsi que des acteurs de la société civile. Ils ont discuté ensemble du processus électoral et de la mise en œuvre de l’Accord politique signé l’an dernier.

Dans une déclaration publiée aujourd’hui, les trois responsables appellent toutes les parties prenantes nationales, à promouvoir le dialogue et le consensus pour la tenue d’élections libres, transparentes, démocratiques et inclusives. Ils réitèrent que l’Accord politique est le cadre pertinent pour le retour et le maintien de la paix dans le pays. Ils reconnaissent également les progrès engrangés et invitent les signataires à redoubler d’efforts pour la mise en œuvre de l’Accord.

Les trois hommes ont en outre condamné les violences perpétrées par les groupes armés à l’encontre des populations civiles, des travailleurs humanitaires, des personnels des Nations Unies et des Casques bleus. Ils ont appelé ces groupes à adhérer à l’appel au cessez-le-feu global du Secrétaire général. Ils ont exprimé leur solidarité avec le peuple et le Gouvernement de la République centrafricain dans leur combat contre la COVID-19.  

M. Lacroix devrait se rendre au Portugal la semaine prochaine, pour rencontrer des membres du Gouvernement. Il devrait également participer à une conférence pour le vingtième anniversaire de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.

Irak  

Dans une décision prise indépendamment des Nations Unies, le Gouvernement de l’Iraq a annoncé son intention de fermer les multiples camps accueillant des personnes déplacées d’ici à la fin de l’année. Plusieurs fermetures et regroupements de camps ont eu lieu au cours des derniers jours et le Gouvernement a indiqué qu’il fallait s’attendre à ce qu’il y en ait davantage.

Les Nations Unies soutiennent le retour sûr, digne, volontaire et durable des personnes déplacées. L’ONU maintient son mandat de coordination avec le Gouvernement sur les questions d’assistance humanitaire. Elle s’emploie à faire en sorte que les personnes déplacées, qui ont quitté les camps et rentrent chez elles, reçoivent le soutien nécessaire tout au long de leur voyage de retour et à leur arrivée.

Les Nations Unies suivent de près l’évolution de la situation et sont en communication constante avec le Gouvernement iraquien en ce qui concerne la planification de solutions durables pour toutes les personnes déplacées vulnérables.

Viet Nam  

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaire (OCHA), près de 70 personnes sont décédées ou portées manquantes suite aux éboulements de terrain causés cette semaine par le typhon Molave.

Quelque 375 000 personnes se trouvent en outre dans des centres de secours. Beaucoup de ces centres sont surpeuplés et sont privés d’accès à l’eau, à l’assainissement et aux soins de santé, ce qui ne fait qu’augmenter les risques de propagation de la COVID-19.

Les Nations Unies et leurs partenaires ont distribué des fournitures ménagères, des kits de secours, de la nourriture, des paquets de purification de l’eau ainsi qu’une aide en argent liquide afin de soutenir les efforts du Gouvernement.

L’équipe pays des Nations Unies élabore actuellement un plan de réponse et fournit un soutien dans la gestion de l’information, l’établissement de rapports et la mobilisation des ressources.

Pour sa part, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a débloqué plus de 500 000 dollars pour un soutien immédiat aux femmes et aux filles. Le Fonds a distribué des kits de dignité et fourni des équipements de santé maternelle qui sont vitaux, tels que des détecteurs de fréquence cardiaque fœtale Doppler. Le FNUAP soutient également la fourniture de services mobiles et de proximité en matière de santé sexuelle et reproductive.

Personnel de sécurité

Le dernier rapport du Secrétaire général intitulé « Sûreté et sécurité du personnel humanitaire et protection du personnel des Nations Unies » a été publié aujourd’hui.

Le Secrétaire général y explique qu’au cours des 18 derniers mois, 52 personnels des Nations Unies ont perdu leur vie en raison d’actes de violence et d’incidents sécuritaires.

Le rapport souligne également que si le personnel des Nations Unies et le personnel humanitaire ont poursuivi leur travail malgré l’impact opérationnel et sécuritaire négatif de la pandémie, ils sont confrontés à des menaces de sécurité allant des conflits armés, à la criminalité, aux troubles civils, à l’extrémisme violent, à la xénophobie et à la désinformation.

Police des Nations Unies

Le Département des opérations de paix des Nations Unies a annoncé aujourd’hui que le Prix Policière des Nations Unies de l’année est décerné à l’Inspectrice en chef Doreen Malambo, de la Zambie, qui travaille actuellement avec la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS).

Mme Malambo, qui est conseillère en matière de genre à Djouba (Soudan du Sud), a travaillé avec le FNUAP pour mettre en place l’Initiative de défense des droits des femmes et des filles. Cette initiative a contribué à réduire et à prévenir la criminalité sexuelle et sexiste au Soudan du Sud.

L’inspectrice en chef a également créé un réseau de groupes dirigés par des hommes de la police locale pour inciter d’autres hommes de la communauté à diffuser des informations et à promouvoir la protection et la promotion des droits des femmes et des filles.

Elle a également contribué aux efforts de la MINUSS pour diffuser des informations sur la prévention de la COVID-19 aux communautés vulnérables, y compris les personnes handicapées.

Une cérémonie virtuelle de remise des prix aura lieu le 3 novembre. Elle sera retransmise sur le Webcast de l’ONU.

COVID-19/Brésil

Les équipes de pays travaillent de par le monde pour soutenir les efforts nationaux de lutte contre la pandémie de COVID-19, comme le fait celle du Brésil, so us la houlette du Coordonnateur résident, Niky Fabiancic, qui continue d’appuyer les autorités dans leur réponse.

En Amazonie, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)a fourni à 80 000 femmes un appui en matière de santé reproductive, tandis que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a contribué avec des cliniques mobiles fournissant des centaines de consultations et de trousses hygiéniques au profit des communautés autochtones, des réfugiés et des migrants.

ONU-Femmes, pour sa part, a facilité l’accès des personnes handicapées aux services de tests auditifs et l’UNICEF a appris à des centaines d’enfants comment bien se laver les mains et leur a fourni des trousses.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés apporte, quant à lui, une aide en espèce et des abris aux réfugiés et migrants, tout en aidant les chefs des petites entreprises au sein des communautés de réfugiés à maintenir celle-ci ouvertes.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont produit des notes d’information en appui aux autorités qui tentent de juguler la propagation de la COVID-19 dans les prisons.

Dans la perspective d’un meilleur relèvement de la pandémie, l’équipe de l’ONU et les organisations de la société civile encouragent les municipalités à se servir des objectifs de développement durables (ODD) en tant que cadre de travail pour les prochaines élections locales.

Journée mondiale des villes

Le 31 octobre est la Journée mondiale des villes qui a cette année pour thème « Valoriser nos communautés et nos villes ». Dans le message qu’il a adressé pour l’occasion, le Secrétaire général a souligné que la valeur des communautés a été évidente durant la réponse à la COVID-19 et que les villes ont payé un lourd tribut à la pandémie.

M. Guterres a indiqué que notre monde, en pleine urbanisation rapide, doit répondre efficacement à cette pandémie et se préparer à faire face à des épidémies de maladies infectieuses à venir. Il a souligné qu’alors que nous reconstruisons pour l’après-pandémie et que nous nous engageons dans la Décennie d’action pour le développement durable, nous avons la possibilité de réfléchir sur notre mode de vie et d’interaction, l’action locale étant la clef. Lorsque les communautés urbaines sont engagées dans la politique et la prise de décisions, et autonomisées par des ressources financières, les résultats n’en sont que plus inclusifs et durables, a-t-il encore indiqué.

Rendez-vous avec la presse

À 15 heures, l’Ambassadeur Vassily Nebenzia, de la Fédération de Russie, qui a présidé les travaux du Conseil de sécurité en octobre, donnera une conférence de presse par visioconférence.

Le 2 novembre à 13 heures, le Premier Ministre de Saint-Vincent-et-les Grenadines, M. Ralph Gonsalves, et la Représentante permanente de ce pays, Mme Rhonda King, feront un point de presse par visioconférence sur le programme de travail du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, qui sera présidé par Saint-Vincent-et-les Grenadines.

Source : UN Press Release, 30 oct 2020

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