Maroc: Noms et téléphones du Cabinet Royal

Maroc, Mohammed VI, Cabinet Royal, noms, numéros de téléphone, conseillers du roi,

Cabinet royal ……………………05 37 76 01 22/77 22 55/73 41 33

Mme El Fkih El Hassania …….05 37 66 01 93

Mansour Ben Ali

Secrétariat particulier de Mohammed VI

Mr Khalid …………………..0537660909 / 0537669797

Directeur du secrétariat particulier de Mohammed VI

Mohamed Mounir El Majidi ……….0537263815/0537763244/0661181111

Abdelkrim Bennani …………0661303181

Abdelkader Madani C. de mission ………….06 61 40 98 04 / 06 61 13 54 74

Salama ………………………………………………….. 06 61 13 30 31

Hijaba royal

Rennan et Menyari

Ibrahim FRJ …………… 06 61 25 35 15 / 05 37 76 50 28 / 05 37 75 68 45 /70 90 81

Protocole royale

Rahali …………………… 05 37 76 55 50/05 37 76 26 92

Mme Filali et Mme Batoul Laaroussi

Abdelhak Lamrini (Directeur du protocole royale) 06 61 22 53 60/05 37 73 59 11

Colonel Chatter ……………………….. 06 61 47 50 65

Belhaj (Directeur du protocole de la Chancellerie) 06 61 47 50 62

Achour ………………………………………. 06 61 47 50 81

Hsayen ………………………………………. 06 61 47 50 59

Collège royale …………………………… 05 37 72 25 25

Mr Lahjamro ……………………………… 05 37 72 96 10/05 37 72 97 57 GSM : 06 61 14 14 61

Ecole princière …………………………………….. 05 37 76 54 00

Cabinet Royal Moulay Rachid ………………. 05 37 65 22 93

Mme Zahira Secrétaire ………………………….. 06 61 70 16 16

Mehdi Jwahri (Directeur Cabinet de SAR) .. 06 61 22 45 45 / 06 61 30 00 16 / 05 37 75 50 40

Farah …………………………………………………………. 06 61 18 74 52

Secrétariat de SAR Lalla Aïcha
05 37 75 84 44 / 06 61 30 61 30
Mell Jaidi Zineb …………………………………………….. 05 37 75 86 66 / 05 37 75 85 55 (Ligne directe)

Secrétariat Lalla Malika (Ziani) ………………………. 05 37 75 03 44

Secrétaria Lalla Mariam …………………………………. 05 37 70 44 19

Secrétariat particulier de Lalla Hasnaa

Colonel Amina Saoud ……………………………………… 05 37 65 88 44 / 06 61 08 65 25

Melle Amal Secrétaire de Moulay Ismaïl …………. 06 61 07 87 67

Amina Secrétaire de Lalla Salma

Bibliothèque Royale

Ahmed Chawki …………………………………………………….. 05 37 76 52 62 / 06 61 09 71 01

Abdelkrim Kriyen (Historien) ……………………………….. 05 37 73 29 54 Rue Abou Nouas, Villa nº5, Oranger

Médecin particulier de Mohammed VI

Dr Abdelghani Methqal

La Cour Royale
Mr Smayej
(Sec Fatiha)

Conseillers de Mohammed VI Secrétariat Fax Standard

Abdelaziz Meziane Belfkih 0537705550 0537730769 0537760122
0537730720

Mohamed Moutassim 0537769885 0537735820 0537760122
0537768229

Abbas Jirari 0537769885 0537735820

Omar Kabbaj 0537207710 0537767680

Mme Zoulikha Nasri 0537766901 0537704723/0661143874

Abdellatif Mennouni

Omar Azziman

Yassir Znagui

Fouad Ali El Himma

Youssef Amrani

Taïb Fassi Fihri

#Maroc #Mohammed_VI #Cabinet_Royal

Le Maroc malade du Sahara occidental

Maroc, Sahara Occidental, ONU, Mohammed VI, Hassan II, diplomatie, lobbying, MINURSO,

Le Sahara occidental constitue une véritable obsession du pouvoir. Érigé en « cause nationale » selon la phraséologie officielle, il est au centre des préoccupations politiques du pays depuis près de quatre décennies. Mais à mesure que le conflit s’enlisait et que la « récupération des provinces du Sud » rencontrait de multiples obstacles, l’obsession du régime devenait plus importante encore. Le poète marocain Abdellatif Laâbi ne s’est pas trompé en considérant son pays « malade du Sahara ».

Lorsqu’elle éclate, au milieu des années 1970, cette « affaire du Sahara » — ainsi que la nomment les Marocains — est assez banale dans le contexte de l’époque. Quelque peu décalée par rapport à l’ère des décolonisations, la revendication d’une ancienne colonie espagnole par le Maroc et par un groupe d’indépendantistes ne surprend pas. Elle est perçue comme une lutte entre des États-nations qui se construisent en affirmant leur souveraineté sur des territoires aux frontières incertaines et aux populations partagées et somme toute peu concernées.

Compte tenu de la disproportion des forces entre le Maroc et la poignée de guérilleros du Front Polisario, le conflit ne devait être que de courte durée dans l’esprit de Hassan II. Le temps qu’un formidable consensus politique se fasse autour du trône alaouite dans ce Maroc miné par des tensions et des divisions politiques, et après deux coups d’État perpétrés par l’armée contre la personne du roi en 1971 et 1972.

Hassan II, qui avait d’abord opté pour la stratégie du dossier clos était loin d’imaginer que ce conflit, qui s’est engouffré dans la brèche du contentieux entre son pays et le voisin algérien, serait long et coûteux. Le coût est d’abord politique, le Maroc ayant hypothéqué la vie du pays à la cause sacrée de la récupération de ce que les Marocains appellent les « provinces sahariennes ». C’est précisément ce lien entre le succès du régime et la propriété du Sahara reconnue par la communauté internationale qui est en cause. Hassan II, qui pensait que le temps jouerait forcément en faveur de son pays, aimait à dire que « tôt ou tard, il faut que notre titre de propriété du Sahara soit déposé à la conservation foncière des Nations unies » [1]. L’incapacité du pouvoir à obtenir ce titre de propriété explique sa nervosité, palpable dans les documents révélés par le hacker qui se fait appeler Chris Coleman, comme dans le discours sur le Sahara prononcé par Mohammed VI le 6 novembre 2014.

Dans son allocution, le monarque annonce une réorganisation de sa politique saharienne, désigne nommément l’Algérie comme responsable du blocage actuel et somme ses sujets de faire preuve de patriotisme en défendant la cause sacrée du Sahara considéré comme marocain. Quant aux États alliés, et en particulier les États-Unis, ils doivent nécessairement « sortir de l’ambiguïté ». Les documents dévoilés par celui que l’on appelle le « Wikileaks marocain » révèlent les méthodes et moyens qu’utilise Rabat pour mettre en œuvre cette politique.

UNE RÉVISION RADICALE

« Nous avons appelé à une révision radicale du mode de gouvernance de nos provinces du Sud » déclarait le roi Mohammed VI dans son discours prononcé à l’occasion du 39e anniversaire de la « marche verte » [2]. Si implicitement les propos insinuent l’échec des politiques précédentes, le roi égrène malgré tout les multiples actions conduites par le Maroc au Sahara : investissements massifs et années de sacrifices de la part des Marocains pour recouvrer « l’intégrité territoriale » de leur pays.

Malgré cela, le monarque reconnaît des dysfonctionnements dans la gestion du Sahara — qu’il entend corriger. Mais il s’agit moins d’un changement de cap que de la mise en œuvre d’une nouvelle méthode, même si la « rupture » avec le mode de gouvernance précédent est clairement affirmée.

En exprimant sa volonté de substituer un système fondé sur le « respect de l’égalité des chances et de la justice sociale » à une « économie de rente et de privilèges indus », Mohammed VI se réfère au schéma d’intégration des Sahraouis à la société marocaine qui avait été adopté par son père. Hassan II s’était en effet appuyé sur une élite sahraouie pour gouverner ce territoire que le Maroc administre depuis le milieu des années 1970, sans que l’ONU n’ait statué sur sa souveraineté. En contrepartie de leur allégeance et de leur fidélité, les Sahraouis qui lui sont venus en aide ont été associés aux activités les plus dynamiques de la région (pêche, bâtiment, commerce). Des postes de fonctionnaires ou de conseillers du roi leur ont également été attribués. Le souverain avait ainsi réussi à constituer une élite cooptée qui lui servait à la fois d’appui et de vitrine, dans la mesure où ces Sahraouis triés sur le volet symbolisaient à la fois la réussite possible et l’intégration des Sahraouis à l’intérieur du système politique marocain.

Mohammed VI sait que ces liens clientélistes, qu’il n’a pas su entretenir, ne répondent plus aux attentes des jeunes générations sahraouies. Imprégnés par le changement politique amorcé dès la fin des années 1990 au Maroc, les jeunes Sahraouis se sont exprimés différemment pour revendiquer du travail, un accès au logement et davantage de justice quant à la redistribution des richesses du Sahara. C’est pour mieux répondre à ces demandes puisées dans un nouveau registre référentiel, celui des droits humains, des libertés individuelles et politiques et de la légalité internationale, que le souverain entend modifier son offre en proposant une régionalisation qualifiée d’avancée. Cette régionalisation correspondrait à « des zones et des régions solidaires, complémentaires, qui s’entraident et se soutiennent mutuellement ». Régulièrement annoncée, cette régionalisation, qui concerne d’abord le Sahara, n’est pas mise en œuvre. Le projet est pourtant censé favoriser la gestion des affaires sahariennes par les populations de cette région.

DES DROITS FONDAMENTAUX DANS LE COLLIMATEUR

L’annonce faite par le souverain en 2014 d’une réorganisation de la politique saharienne a pour objet de tirer un trait sur la mauvaise gestion de la région, essentiellement en matière des droits humains. Depuis près de dix ans, en effet, de nombreuses affaires attestent des mauvais rapports politiques entre Sahraouis et pouvoir marocain. Prenant en compte ces tensions récurrentes, les États-Unis ont, en avril 2013, demandé l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) aux droits humains, avant de se rétracter. Un document officiel publié par le hacker Chris Coleman révèle l’accord tenu secret entre Barack Obama et le roi Mohammed VI en novembre 2013. Les États-Unis auraient ainsi abandonné leur requête moyennant trois conditions : que les Sahraouis ne soient pas jugés par des tribunaux militaires [3] ; que Rabat facilite les visites au Sahara des fonctionnaires du Haut Commissariat aux droits de l’homme et qu’il accepte de légaliser les associations qui revendiquent l’indépendance du Sahara.

Face à ces revendications, le monarque décide d’établir un cadre rigide. Dans son discours, il appelle à l’ouverture d’un dialogue sur les différentes façons dont il est possible de répondre aux « préoccupations des populations de la région ». L’offre royale porterait notamment sur des conditions de vie plus dignes, mais en retour l’ordre public doit être respecté et la souveraineté du Maroc sur le Sahara n’est en rien négociable. Le monarque est clair : « L’autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit régional. »

PATRIOTES OU TRAÎTRES

Plus qu’un cadre dessiné à l’adresse des Sahraouis, les propos du roi s’apparentent à une véritable sommation lorsqu’il qualifie de « traître » quiconque le dépasserait : « ou on est patriote ou on est traître, il n’y a pas de juste milieu », précise le souverain dans le même discours. Ce jeu d’inclusion et d’exclusion ne vaut pas uniquement pour les Sahraouis et les Marocains. Le roi désigne l’Algérie comme principal responsable du blocage. Il demande également aux États-Unis, aux Nations unies et aux puissances internationales de « sortir de leur ambiguïté ». Dans son esprit, les éloges formulés au sujet des avancées marocaines en matière d’ouverture politique ou du rôle joué par le Maroc dans la lutte internationale contre le terrorisme doivent nécessairement se traduire par un appui inconditionnel aux positions marocaines sur le Sahara.

Cette posture est une constante dans la politique étrangère du Maroc, en particulier en ce qui concerne le Sahara. L’image du pays et son rôle joué dans la géopolitique régionale sont monnayés pour obtenir des alliances sur le Sahara. Comptabilisés avec minutie, les États qui ne reconnaissent pas la République arabe sahraouie démocratique (RASD) autoproclamée par le Front Polisario et reconnue par l’Union africaine doivent également condamner l’Algérie et soutenir le plan d’autonomie proposé par Rabat en 2007. Quiconque contrevient à cette politique s’expose aux foudres du pouvoir en se voyant reprocher d’être à la solde d’Alger. L’accusation, qui vaut pour les chercheurs et les journalistes, s’applique aussi aux fonctionnaires des Nations unies qui osent transgresser les règles dictées par Rabat en matière d’intrusion dans le conflit saharien.

Manifestation contre Ban Ki-moon au Maroc

TENSIONS AVEC L’ONU

En avril 2004, Rabat avait rejeté le plan de paix proposé par l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara occidental, James Baker. L’ancien secrétaire d’État américain avait en effet proposé un plan qui maintenait le principe d’autodétermination avec élection d’une autorité locale à l’intérieur d’un Maroc souverain. Mais le statut final du Sahara devait être déterminé par un référendum au terme de 4 à 5 ans après son entrée en vigueur. Le Maroc, qui avait écarté tout projet d’autodétermination a alors évoqué une proximité entre Baker et le régime algérien.

Le 17 mai 2012, le Maroc décidait unilatéralement de retirer sa confiance à l’émissaire de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, l’accusant de conduire un travail partial et déséquilibré. Un mois plus tôt, le rapport du secrétaire général des Nations unies — fondé sur les rapports de Chris Ross — épinglait en effet sans ménagement les entraves au bon fonctionnement de la Minurso par le Maroc. Le rapport interrogeait très justement ce qui est légitime et ce qui est légal dans l’action au Sahara. Il interpellait également sur la crédibilité de la Minurso au Sahara. Malgré cela, le diplomate n’a pas été désavoué par sa hiérarchie. Bénéficiant ouvertement du soutien de Ban Ki-moon, il fut maintenu à son poste.

Cet appui, devenu possible dans le contexte régional de l’après-2011 donnait un caractère inédit aux relations entre le Maroc et l’ONU. Les documents mis en ligne révèlent les stratégies déployées par la diplomatie parallèle marocaine pour marginaliser Ross. Dans un fax du 22 août 2014, Omar Hilale, le représentant du Maroc auprès des Nations unies à New York, évoque une stratégie pour « isoler Ross, l’affaiblir et le pousser dans ses derniers retranchements au sujet de son agenda caché sur le Sahara ».

Sur l’ensemble des questions relatives au dossier très sensible du Sahara, les documents révélés ces derniers mois recoupent et rejoignent les propos du souverain sur la politique saharienne du Maroc. Bien plus qu’un protagoniste dans ce vieux conflit régional, le Maroc définit les acteurs, dicte la politique des puissances étrangères et exclut la négociation en vue du règlement de la question.

Khadija Mohsen-Finan
Politologue, enseignante (université de Paris 1) et chercheuse associée au laboratoire Sirice (Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe).

Source : Europe solidaire sans frontières, 14/01/2015

#Maroc #Sahara_Occidental #Algérie #Hacker #ONU #Lobbying

Les 4 copains du roi Mohammed VI qui dirigent le Maroc

Maroc, Makhzen, Mohammed VI, Fouad Ali El imma, Mounir Majidi, Yassine Mansouri, Abdellatif El Hammouchi,

Les documents confidentiels révélés par le mystérieux hacker Chris Coleman ont mis en évidence une réalité déjà connue de tous : ce sont les copains de collège de Mohammed VI qui tirent les ficelles au Maroc. Une génération qui constitue un pur produit du Makhzen et dont il a hérité les méthodes de répression.

Fouad Ali El Himma, né le 6 décembre 1962 à Marrakech, ami intime du roi Mohammed VI et son conseiller depuis décembre 2011. C’est lui le Ministre de l’Intérieur dans l’ombre. Grand connaisseur des ruages de la politique interne du Maroc grâce aux nombreuses fonctions qu’il a assumées au sein de ce ministère.

Mohamed Mounir El Majidi, né le 19 janvier 1965 à Rabat, homme d’affaires marocain, secrétaire particulier du roi Mohammed VI depuis 2000 et président de la SIGER, la holding royale, depuis 2002. Il est le gardien de la fortune de Mohammed VI et ministre de l’économie dans l’ombre.

Abdellatif Hammouchi, né à Fès en 1966, actuel directeur général de la Direction général de la sûreté nationale ( DGSN) ainsi que directeur de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) 

Yassine Mansouri, né le 2 avril 1962 à Boujad, directeur du service de contre-espionnage (DGED) et véritable patron de la diplomatie marocaine.

En 2010, Majidi et El Himma ont été cités par Wikileaks dans des scandales de corruption, un phénomène qui « s’est institutionnalisé sous le règne de Mohammed VI». Un télégramme du consulat américain à Casablanca évoque  » l’avidité consternante de ceux qui sont proches du roi Mohammed VI ». En 2014, le nom de Majidi est cité dans l’affaire de la Banque HSBC appelée Swissleaks et en 2016, dans le Panama Papers.

El Himma et Majidi ont été aussi visés par le Mouvement 20 Février en 2011. 

Ils sont intouchables. Ceux qui ont osé s’en prendre aux amis du Roi ont été malmenés par le Makhzen. En 2011, le quotidien arabophone « Al Massae », révèle que Fouad Ali El Himma, serait impliqué dans une affaire de corruption et de violation des règles d’octroi des marchés publics. Son directeur, Rachid Niny a été condamné le 9 juin 2011, par le tribunal de première instance à Casablanca à un an de prison ferme avec une amende de 1000 dirhams (environ 90 euros) pour « atteinte à la sécurité du pays et des citoyens ».

Le 27 avril 2011, Rachid Niny a été arrêté par la police marocaine après que le procureur général du Roi à Casablanca l’ait accusé « d’atteinte à la sécurité du pays et des citoyens » suite notamment à des publications mettant directement en cause le directeur des services de renseignements marocains, Abdellatif al-Hammouchi, au sujet de l’existence d’un camp de détention et de torture secret basé dans la région de la ville de Témara3. L’existence de cette prison est un tabou pour le régime de Mohammed VI à cause du scandale des tortures perpétrées par la CIA contre des musulmans soupçonnés d’appartenir à Al-Qaida. La CIA a d’ailleurs confirmé l’existence de ce centre de torture dans un rapport de 6 600 pages rendu public en mai 2014.

En janvier 2014, El Hammouchi, lors d’un séjours à Paris avec le ministre de l’intérieur marocain, est convoqué par la justice française suite à une plainte déposée par le citoyen franco-marocain Zakaria Moumni pour séquestration et torture à la prison secrète de Témara. Parmi ses bourreaux, il a déclaré avoir reconnu El Hammouchi. Pour manifester son mécontentement, le Maroc a convoqué l’ambassadeur de France à Rabat, Charles Fries et suspendu quelques jours plus tard la coopération judiciaire avec la France. 

Les membres de l’équipe du Roi Mohammed VI sont tous de la génération des années 1960, à l’instar de la nouvelle star de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, un pur produit des services de Sdi Yassine, comme ils appellent Yassine Mansouri dans les documents confidentiels dévoilés par le dénommé Chris Coleman.

Nasser Bourita est né le 27 mai 1969 à Taounate. Après avoir exercé depuis 2011 la fonction de secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, il a été nommé en février 2016 ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération.

L’équipe de Mohammed VI a fait du Sahara Occidental une cause sacrée, au détriment de la légalité et de la raison, faisant du Maroc un Etat presque hors-la-loi. 

Dans le but de s’accaparer des alléchantes ressources naturelles de l’ancienne colonie espagnole, ils vont mener ce qu’un journal marocain se disant indépendant a appelé, non sans fierté, une nouvelle doctrine diplomatique. Pour lui donner un caractère offensif, la nouvelle diplomatie se base sur une stratégie de tension comme arme principale de lutte pour imposer la pseudo-solution d’autonomie pour le conflit du Sahara Occidental. Sa première cible est l’Algérie que Rabat accuse d’être l’obstacle à ses desseins expansionnistes. 

Dans ce contexte, il y a lieu de citer:

– Les attaques verbales du roi du Maroc en personne contre l’Algérie dans chacun de ses discours officiels 

– La profanation du drapeau algérien au Consulat algérien de Casablanca, le 1er novembre 2013, par un nervi aux ordres du palais 

– La multiplication d’incidents frontaliers 

– L’agitation de la menace d’une confrontation armée avec l’Algérie pour impressionner la communauté internationale 

– L’inondation du territoire algérien avec des milliers de tonnes de cannabis produit dans la région marocaine du Rif 

– La création de sites hostiles tels qu’Algeria Times 

– La création et financement du mouvement amazigh de Ferhat Mhenni 

– La manipulation d’un mouvement terroriste (MUJAO) pour attaquer des objectifs algériens et enlever, en 2011, les 3 coopérants étrangers qui travaillaient à Tindouf. 

– La manipulation des incidents de la communauté Mzab à Ghardaia. 

– La multiplication des attaques cybernétiques 

– La dystillation de messages accusant l’Algérie de manipuler Al Qaida en vue de s’attaquer au Maroc (emails envoyés à Hillary Clinton et dévoilés par Wikileaks) 

– Des publications hostiles apparues aux Etats-Unis via des lobbies financés par le Maroc: le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), Think Tank Républicain Center for the National Interest, Foreign Policy Research Institute 

– Financement de lobbies en France : les journalistes Vincent Hervouet, Mireille Duteil, José Garçon, Dominique Lagarde, etc 

Au niveau régionale:

– Transmettre à l’opinion publique américaine que le Front Polisario avait des connexions avec le «terrorisme djihadiste. Le journaliste américain Richard Miniter a reçu la faramineuse somme de 60.000 dollars pour un article paru au New York Times. 

– Les faux reportages de Vincent Hervouet sur TF-1 et iTélé. 

– Le recrutement de collaborateurs dans les médias mauritaniens pour dénigrer le Front Polisario et l’Algérie. Parmi eux, le nom le plus important est celui de Abdallahy Ould Mohamedi, directeur du groupe mauritanien Sahara Media 

– Le recrutement de Serge Daniel, correspondant de l’AFP et RFI à Bamako pour accuser le mouvement sahraoui d’accointances avec les terroristes de l’Azawad. 

– Accuser le Front Polisario de fournir des combattants pour défendre Gadhafi et l’Algérie de leur founir le moyen de transport. 

– Recrutement d’un ancien policier sahraoui, Moustpha Selma, pour semer la confusion 

– Accuser le mouvement sahraoui de dévier les aides humanitaires 

– L’envoi de centaines de resortissants marocains en Lybie pour rejoindre Daech et dont le transit se faisait par l’Algérie 

– Le financement du terrorisme avec l’argent de la drogue qui provient du Maroc (haschich) et qui transite par le Maroc (cocaine provenant de l’Amérique Latine). 

– La formation de 5000 jeunes marocains pour mener le cyber-terrorisme contre le Polisario et l’Algérie 

Au niveau internationale :

– Recrutement de journalistes et personnalités qui agissent pour donner une fausse image du Maroc 

– Confrontation directe avec ses anciens alliés : France, Etats-Unis, Union Européenne 

– Confrontation avec l’ONU : attaques contre le Secrétaire Général de l’ONU et son Envoyè Personnel pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. 

– Manipulation de la communauté marocaine en Europe en vue de s’imposer comme allié indispensable dans la lutte contre le terrorisme. 

– Presser ses salafistes pour les pousser à rejoindre les rangs de Daech 

– Corrompre des fonctionnaires de l’ONU dans le but d’empêcher l’ONU de rapporter sur la situation des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf. 

– Attaquer les journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet pour empêcher leur nouvelle publication sur le roi du Maroc et venger le régime de leur anciens ouvrages sur le royaume alaouite. 

Au niveau interne :

– Maintenir dans le pays une tension basse mais permanente afin de justifier son maintien au pouvoir

– Sévir contre quelques-uns pour que les autres rentrent dans le rang (Rachid Nini, l’historien et journaliste marocain Maâti Monjib, etc) 

– Le harcèlement et la punition de ses opposants : De nombreux militants du Mouvement 20 février ont été assassinés. Khalid Gueddar a échappé de justesse à une agression au couteau près de son domicile à Rabat, cambriolage du local de l’AMDH, le lynchage de l’actrice Loubna Abidar, les attaques contre les étudiants sahraouis dans les universités. 

– La barbouzerie : menaces et insultes téléphoniques en pleine nuit, intimidations, etc 

– Eliminer tous les supports de la presse réellement indépendante. 

– Travestir la vérité avec l’adoption de la mythomanie comme stratégie permanente au niveau intérieur et extérieur. 

Le roi du Maroc boude la France depuis près de deux ans

Depuis près de deux ans, la ville de Betz attend de renouer avec la « générosité » du roi du Maroc. En effet, c’est la première fois que les habitants de cette ville constatent une si longue absence de Mohammed VI. A cela s’ajoute que leurs enfants n’ont pas pu profiter des habituelles vacances au Maroc au frais du souverain chérifien. La population de cette localité de la banlieue parisienne se pose des questions sur cette absence remarquée de celui qui s’est fait remarquer par ses gestes d’amitié et affection envers elle.

Pour ceux qui connaissent le Maroc, il n’y a qu’une seule explication à cela : Les relations entre Rabat et Paris ne sont pas au beau fixe. Les signes révélateurs de la tension traversée par les relations bilatérales entre les deux pays:

-Au mois de septembre 2019, le roi du Maroc n’a pas daigné assister aux obsèques funéraires du président Jacques Chirac.

-A deux reprises, Paris annule une visite annoncée du président Emmanuel Macron au Maroc.

-La médiatisation par la France du procès du policiers français recruté par les services secrets marocains auxquels il transmettait une copie des fiches « S ».

-Le refus de Rabat de rapatrier les dénommés MENA (mineurs non accompagnés) dont le sujet a fait beaucoup de bruit en France.

-En plein confinement, le royaume n’a pas répondu à l’appel du président Emmanuel Macron visant à faciliter le rapatriement de ressortissants français coincés dans le royaume à cause de l’état d’urgence sanitaire.

-L’empressement des autorités marocaines à condamner la publication des caricatures du prophète Mouhammad

-La ligne éditoriale très critiques de certains médias proches du palais

Selon des connaisseurs du dossier, Paris ne voit pas d’un bon oeil que le nom du Maroc soit mêlé aux attentats terroristes commis en Europe depuis 2004 et le rapport très critiques des experts de l’ONU sur le Sahel qui dénonce la collision des autorités marocaines avec les réseaux de trafic de drogues au Mali, et dans la région du Sahel en général. Non sans raison, le président français a cité le Maroc parmi les pays qui font le lit de l’islamisme radical et le conseil municipal de la ville d’Angers s’est opposée à la cession au Maroc d’une grande mosquée en construction.

Tags : Maroc, France, Macron, Mohammed VI, Angers, Betz, Islam, caricatures,

Le style rococo du nouveau palais du roi du Maroc à Paris

Mohamed VI : le style rococo de son nouveau palais à Paris

Ignacio Cembrero

Le média espagnol Vanitatis fait la lumière sur le nouveau palais de Mohamed VI à Paris, en publiant des photos exclusives. La même source a indiqué que celui-ci est le cinquième monarque le plus riche du monde, selon diverses estimations de publications spécialisées, notant que l’influence du palais royal de Rabat a réussi à faire taire certains médias, comme le magazine « Paris Match », qui a publié un reportage sur le palais parisien avant d’être retiré quelques heures plus tard.

À l’extérieur, le bâtiment correspond au style haussmannien qui caractérise l’urbanisme parisien au XIXe siècle, mais à l’intérieur, dans la décoration et le mobilier, le style rococo élaboré qui est né en France au milieu du XVIIe siècle prédomine.

Il s’agit de l’hôtel particulier parisien acquis fin juillet par le roi Mohamed VI du Maroc, âgé de 57 ans, à en juger par les photographies du catalogue élaboré par Belles Demeures de France, filiale de Christie’s International Real Estate, qui a mis en vente la propriété au nom de son propriétaire, Khaled bin Sultan Abdulaziz Al-Saud, membre de la famille royale d’Arabie Saoudite et ancien vice-ministre de la défense.

La transaction a été révélée la semaine dernière par « Africa Intelligence », une publication spécialisée française, qui a estimé que le bâtiment avait été acquis pour environ 80 millions d’euros, mais son prix est probablement plus élevé parce que sa taille est plus grande que celle annoncée.

C’est ce qu’a implicitement reconnu Marie-Hélène Lundgreen, directrice des Belles Demeures de France, dans des déclarations publiées aujourd’hui, jeudi, par le quotidien français « Le Figaro ». « Je peux dire que pendant notre mandat, nous avons reçu des offres [pour vendre l’hôtel particulier] qui étaient proches des prix publiés par la presse, mais elles ont été rejetées », a déclaré la directrice.

Dans la dernière ligne droite des négociations pour son achat, l’agence immobilière spécialisée dans le logement de luxe n’intervient plus, mais se développe directement entre les représentants du propriétaire saoudien et, du côté marocain, le secrétaire particulier du roi, Mounir Majidi, et le principal avocat du monarque, Hicham Naciri.

Le palace a en effet été acquis par la société française SCI Deschannel, créée début juillet, qui est détenue à 99,9% par le souverain alaouite et gérée par Majidi, selon Africa Intelligence.

Les deux parties ont conclu l’accord le 28 juillet, 24 heures avant que Mohammed VI ne prononce son discours principal de l’année, le discours du Trône, qui commémore son intronisation en tant que roi il y a 21 ans. Il y a exhorté les Marocains à unir leurs forces pour lutter contre la pandémie qui, a-t-il reconnu, « affecte profondément les revenus des familles ». Le Maroc, comme d’autres pays, subit la plus grande crise économique et sociale de son histoire à cause du covid-19.

Construit en 1912 par le célèbre architecte René Sergent, le bâtiment a une façade de 35 mètres au 20 rue Emile Deschanel, à deux pas de la Tour Eiffel et surplombant le Champ de Mars, l’esplanade paysagée au bout de laquelle, en bordure de la Seine, se trouve la célèbre tour.

Sa superficie est de 2 145 mètres carrés, auxquels il faut ajouter 229 mètres carrés de terrasses, quelque 300 mètres carrés de jardin et 585 mètres carrés de sous-sol et de parking. A l’intérieur, il y a une dizaine de chambres, une piscine couverte, une grande salle de jeux et un espace spa. Le nouveau propriétaire va-t-il le garder tel quel ou va-t-il procéder à des réformes ?

La presse marocaine ignore la nouvelle

Les médias audiovisuels marocains ont ignoré la nouvelle de l’achat royal à Paris et seuls trois médias écrits numériques ont osé la publier, transgressant ainsi la censure voilée en vigueur au Maroc. La presse internationale en a largement parlé, généralement sous un angle négatif. Mohammed VI, le « roi des pauvres », de plus en plus éloigné de son peuple », titre le quotidien belge Le Soir. Lorsqu’il montait sur le trône, le monarque marocain aimait se présenter comme « le roi des pauvres ». L’influence du palais royal de Rabat a cependant réussi à faire taire certains médias, comme le magazine « Paris Match », qui a publié un reportage qui a été retiré quelques heures plus tard.

L’annonce de l’achat immobilier a été largement commentée, généralement avec indignation, dans les réseaux sociaux. « Un vieux proverbe arabe conseille à celui qui n’a honte de rien de continuer de faire ce qu’il entend. Mohammed VI se trouve exactement dans cette situation. L’homme vient en effet de faire l’acquisition d’un hôtel particulier pour 80 millions d’Euros », a écrit, par exemple, le Marocain Salah Elyacoubi, basé à Genève, sur Twitter.

Les trois sœurs du monarque et, surtout, sa mère, Latifa Amahzoum Alaoui, qui vit à Paris avec son nouveau mari, possèdent des biens dans la capitale française. Depuis qu’il a vendu sa résidence de 715 mètres carrés sur l’Esplanade des Invalides en 2011, Mohammed VI a parfois séjourné dans des hôtels de luxe, généralement près des Champs-Elysées. Lorsqu’il passe de longues périodes en France, il séjourne principalement au château de Betz (Picardie), à environ 75 km au nord-est de Paris, que son père, le roi Hassan II, a acheté en 1972.

Si cet été Mohamed VI s’est offert le palais parisien, il y a deux ans, il a acquis le luxueux voilier Badis 1, long de 70 mètres. On ne sait pas combien elle lui a coûté, mais l’hebdomadaire « Tel Quel » de Casablanca a indiqué que son précédent propriétaire, le millionnaire américain Bill Duker, l’avait mis en vente pour 88 millions d’euros.
Le cinquième monarque le plus riche du monde

La fortune de la famille royale marocaine est estimée à environ 6,97 milliards d’euros, dont environ 4,85 milliards correspondraient à Mohamed VI, qui se classe ainsi au cinquième rang des monarques les plus riches du monde, selon diverses estimations de publications spécialisées. Par l’intermédiaire de Siger, la holding royale marocaine, le roi est le principal actionnaire d’Al Mada, un fonds d’investissement qui possède de nombreuses entreprises au Maroc et à l’étranger.

Bien que Mohamed VI n’ait pas voyagé à l’étranger cette année en raison de la pandémie, il a pris de longues vacances dans son propre pays. Du début juillet à la mi-août, il se reposait à la résidence royale de Rincón, tout près de Ceuta. Il s’est ensuite installé à Al Hoceima, la capitale du Rif, également située au bord de la mer, où il prévoit de rester jusqu’au week-end prochain. Il retournera ensuite à Rabat.

Source : Tlaxcala, 20 oct 2020

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La princesse Lalla Salma du Maroc citée par la presse royale britannique

Dans son pays d’origine, le Maroc, elle est ignorée, voire répudiée depuis sa mystérieuse disparition en 2017. Même le peuple marocain semble l’avoir répudiée depuis que Mohammed VI a annoncé leur divorce. Depuis, le sujet est devenu un tabou. Même la presse people française n’ose plus en parler depuis qu’elle a été menacée par l’avocat du roi Mohammed VI, Eric Dupond Moretti, l’actuel ministre français de la justice.

Face aux multiples rumeurs sur son sort, les médias proches du pouvoir ont multiplié les flash médiatiques prétendant qu’elle a été vue sans jamais en apporter des preuves photographiques. C’est la raison pour laquelle, elle a été appelée la « princesse fantôme ».

Si rien ne peut prouver les folles rumeurs sur son assassinat, rien ne prouve non plus qu’elle est encore en vie. Les autorités marocaines tentent d’étouffer l’affaire sous prétexte qu’il s’agit d’une affaire privée.

Si au Maroc, le sort de Lalla Salma semble avoir été jeté aux chiens, ce n’est pas le cas dans les milieux des célébrités royales où son souvenir résiste à toutes les tentaives de l’effacer de la mémoire de ceux qui l’ont connue et sont témoins de sa classe, sa beauté et son élégance. C’est ainsi qu’elle a été citée par un des plus grands médias dont les têtes royales constituent son principal sujet.

En effet, marquant le huitième anniversaire du mariage du Duque Guillaume avec la Comtesse belge Stéphanie de Lannoy, le célèbre magazine des rois et des princes, Royal Central, n’a pas manqué de rappeler la présence de la princesse marocaine bannie dans la cérémonie qui s’est déroulée à la Cathédrale de Notre Dame de Luxembourg aux côtés de nombreuses familles royales du monde entier portant son beau caftan, la robe traditionnelle marocaine qu’elle a toujours su honorer (voir photo).



Trois ans après sa disparition, la question d’or reste : Saura-t-on un jour la vérité sur le sort de cette princesse si aimée par tous ceux qui ont eu l’occasion de la côtoyer?

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Magazine Gala : Violente attaque contre le roi du Maroc

Décidément, l’achat par le roi du Maroc d’un palais au pied de la Tour Eiffel a eu des effets colatéraux imprévus. Si, avec cette initiative, Mohammed VI a voulu prouver sa proximité avec l’Elysée, la presse française et internationale ainsi que l’opinion publique marocaine ne le voient pas de cet oeil. En effet, ce qui a été relevé, c’est surtout le goût du souverain marocain pour le luxe.

Le magazine people Gala revient sur toutes « les folies du monarque » depuis le célèbre épisode de la voiture de James Bond (Aston Martin) dont la réparation a poussé le roi Mohammed VI a mobiliser un avion C-130 pour la transporter jusqu’au Royaume Uni. S’agissant de voitures de luxe, M6 ne lésine pas dans les moyens. Pour preuve, les 600 voitures du garage royal.

Rappellant le classement du roi du Maroc en tant que 2cinquième monarque le plus riche du monde », Gala affirme que « sa fortune colossale lui permet de dépenser sans compter et de faire de nombreuses folies » sans oublier d’indiquer que cela « n’est pas au goût de ses sujets », notamment en cette période de pandémie qui constitue une dure épreuve pour la majorité des citoyens marocains qui se trouvent privées des moyens de subsistance les plus élémentaires.

Concernat la « dernière trouvaille » du monarque, le palais qui appartenait à un prince saoudien, la revue française indique qu’il s’agit d’un pied-à-terre à Paris de plus de 80 millions d’euros composé d’un jardin, d’une terrasse, d’une piscine couverte et de bien d’autres infrastructures en plein cœur du 7e arrondissement de Paris.

Gala revient aussi sur d’autres dépenses faramineuses dont l’achat d’un jet privé Gulfstream offert en cadeau à son fils Moulay El Hassan, le prince héritier, l’acquisition d’un yacht au prix de 60 millions d’euros…

Le magazine des coeurs français a oublié de mentionner la montre du roi acheté à 1 million 2002 dollars, les 5 millions dépensés en une semaine de vacances dans les îles grècques, le collier d’or offerte à la ministre israélienne Tzipi Livni par la princesse Lalla Salma, épouse du roi disparue depuis 2017.

Au Maroc, c’est un secret de polichinelle : la famille royale dépense sans compter. Tant pis pour l’image de « roi des pauvres »!

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Maroc : L’état de santé de Mohamed VI en question

L’absence prolongée du roi du Maroc pose à nouveau la question sur son état de santé. À la mi-juin dernière, Mohamed VI a subi une lourde opération chirurgicale au cœur. Depuis lors, hormis une vidéo montrant les images supposées êtres celles du roi en villégiature marine, sur les côtes de Ceuta, « Sa Majesté » a raté tous les rendez-vous officiels, dont les prérogatives royales lui confèrent pourtant d’être présent.

C’est le cas par exemple de la rentrée parlementaire marocaine, ouverte le 9 octobre dernier. À l’occasion, le roi a brillé par son absence sous prétexte de la crise sanitaire qui l’aurait contraint à procéder par visioconférence à l’ouverture de la session du parlement. Or, il ne s’agit là que d’une énième absence d’une longue série qui tient en haleine le peuple marocain.

Ses sujets, pour mieux dire, auxquels le roi n’accorde d’intérêt que lorsqu’il s’agit d’imposer un plan d’austérité, pour ne rappeler que son discours du mois d’août passé, le dernier d’ailleurs depuis son éclipse prolongée.

Le pire, c’est qu’à cette seule, l’état de santé dégradé du roi peut expliquer, le pouvoir sécuritaire incarné par le Makhzen a doublé de répression contre le peuple. Il n’y a qu’à considérer la gestion sécuritaire à outrance de la crise sanitaire, caractérisé par le prolongement de l’état d’urgence dans le pays, pour comprendre la débandade dans la gestion des affaires politiques.

Une hégémonie du Makhzen qui fait que le ministre de l’Intérieur règne en maitre absolu, à tel titre que les décisions du gouvernement s’agissant de la crise sanitaire sont remises en cause. Un état de fait, accentué faut-il le relever de l’absence du roi et dont le « vide royal » a laissé place à des frictions et des tensions à l’intérieur de l’appareil du pouvoir marocain.

Donc, à vouloir cacher la maladie du roi, le pouvoir alaouite fait face à ses propres contradictions quant au prétexte farfelu de crise sanitaire. Par exemple, comment prétendre ne pas ouvrir la session du parlement alors que les écoles sont autorisées à reprendre les cours ? C’est dire la panique dans laquelle s’est retrouvé l’entourage du roi qui, à son absence prolongée qui attise l’inquiétude des Marocains quant à une situation sociale explosive, s’ajoute la crise sanitaire du Covid-19, dont les cas se comptent par milliers au quotidien.

Farouk Bellili

Le Courrier d’Algérie, 17 oct 2020

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Maroc : photos de Lalla Hasna au Brésil

Au Maroc, une femme ne peut se baigner en public, ni porter un maillot de bain à la plage. Si elle le fait, risque de se faire traiter de « qahba » (pute).

Lalla Hasna, la soeur du roi Mohammed VI en est consciente. C’est la raison pour laquelle elle a choisi d’aller loin en vue de jouir de la liberté de porter un bikini et se baigner en toute liberté. Pour cela, elle a dû se rendre au Brésil. Mais, même à l’autre bout du monde, la princesse marocaine n’a pass échappé aux paparazzis. Voici ses photos à la Mer de Rio de Janeiro où elle a séjourné pour suivre les festivités du célèbre Carnaval brésilien.

Les photos n’ont pas été bien accueillies au Maroc, où la société est plutôt conservatrice et le roi est considéré comme le « Commandeur des Croyants » et premier défenseur de la religion islamique qui interdit d’exhiber son corps.

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Le Maroc toujours sans nouvelle de la princesse Lalla Salma

Au Maroc, l’énigme continue d’entourer la disparition de la princesse Lalla Salma, l’ex-épouse du roi Mohammed VI. Personne n’ose aborder le sujet, la vie privée du souverain marocain faisant partie des lignes rouges établies par la monarchie. Aucun média local ne semble avoir de ses nouvelles et les informations diffusées par les médias officielles du palais n’apportent aucune preuve illustrée sur son sort.

Ainsi, le sort de Lalla Salma s’ajoute aux questions sacrées du Sahara Occidental, la monarchie et la religion dont le sujet est interdit au public et à la presse.

Ce qui est sûr c’est que le divorce du couple royal marocain est consommé et la disparition de la princesse Lalla Salma depuis bientôt 3 ans. En effet, la dernière apparition de la désormais ex-épouse du roi Mohammed VI remonte au mois de décembre 2017.

Selon le site Doingbuzz, le divorce du roi du Maroc « serait en grande partie du fait que le roi Mohammed VI soit un homosexuel ». En effet, dans une dépêche publiée mardi sous le titre de « L’homosexualité du roi du Maroc lui coûte son mariage », ce média rapporte que « certains sites marocains avaient rappelé que le Roi avait encore derrière lui un passé gay qui le poursuit ».

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