Maroc : Dilapidation des aides financières européennes

Maroc, Union Européenne, aides financières, dilapidation, détournements, Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE,

L’Union européenne injecte des sommes faramineuse dans l’économie Marocaine, mais une grande partie est détourné pour finir dans les pardis fiscaux. Alors que la grande majorité de la population marocaine vit dans la précarité, des fonctionnaires marocains ont détourné sans vergogne des fonds de donateurs étrangers destinés aux couches marocaines les plus défavorisées. Cette fois, l’odieux et scandaleux détournement qui remontre à 2012 s’est fait au détriment d’un programme de soutien s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat Maroc-UE. Le préjudice financier se chiffre à plusieurs millions d’euros.

Le préjudice financier est important, il est chiffré à plusieurs millions de dollars dont le principal responsable de cette malversation est le Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, un Marocain, ayant des liens familliaux avec Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime à l’époque et Premier Ministre aujourd’hui.

Une Délégation de l’Union Européenne, composé de Mario MARIANI, Premier Conseiller, Chef des Opérations et Paolo ZINGALI, Premier Secrétaire, Chef de la Section Finances et Contrats, s’est rendu, le 4 juillet 2012, à Rabat, pour faire part aux responsables du Makhzen, des irrégularités relevées dans les fonds de l’Unité d’Appui au Programme.

Ils ont également informé les responsables du Makhzen que l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) ainsi que l’Inspection Général des Finances (IGF) seront saisis, étant donné que le responsable véreux pouvait continuer à gérer les fonds Communautaires.

Gênés, les responsables du Makhzen ont recommandé aux responsables européens la discrétion dans le traitement de cette affaire scabreuse afin d’éviter son ébruitement médiatique. Il est clair que le Makhzen a tout fait pour tenir au secret cette affaire compte tenu de l’implication d’un parent du Ministre Aziz Akhannouch.

A cet effet, la partie marocaine a suggéré de ne pas limoger le responsable marocain, au motif que son contrat était sur le point de s’expirer et ce, malgré les graves accusations pesant sur ce responsable véreux.

Quelques semaine ayant suivi cette rencontre, le Makhzen a lancé un appel à candidature pour le recrutement du Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, pour permettre une sortie honorable au responsable véreux.

Quelques semaine ayant suivi cette rencontre, le Makhzen a lancé un appel à candidature pour le recrutement du Directeur de l’Unité d’Appui au Programme d’Appui au Plan d’Action Maroc-UE, pour permettre une sortie honorable au responsable véreux.


Kamal El Mahdaoui, Chef de mission adjoint à l’Ambassade du Royaume du Maroc auprès de la République de Turquie s’est présenté en candidar pour ce poste.

Dans un premier mail adressé au MAE, El Mahdaoui dénonce le retard enregistré dans l’annonce des résultats de la sélection des candidats. « Je me permets de m’adresser à vous au sujet des résultats du concours concernant le poste de Directeur de l’Unité d’Appui au Statut Avance Maroc-UE. L’appel a candidature pour occuper ce poste à été lance en novembre 2012, et après un processus de présélection , les entretiens devant la Commission mise sur pied à cet effet se sont déroulés le 4 janvier 2013 à Rabat. À ce jour, et après près de trois mois des entretiens, aucune information n’a été fournie par l’administration sur les résultats ni une explication sur le retard d’annoncer les résultats de ce concours », a-t-il écrit.

Les agents du Makhzen se chamaillent pour ce poste

Dans un autre mail envoyé 7 mois après l’appel à candidature, El Mahdaoui dénonce les pratiques fraudulentes et le clientélisme qui règne dans le corps diplomatique marocain. Voici son texte intégral:

Monsieur le Ministre, bonjour,

Permettez-moi de vous écrire dans un contexte ou je sais pertinemment que vous avez un agenda chargé et où notre diplomatie est invitée à agir sur plusieurs dossiers centraux pour le pays.

Comme vous le savez, le concours portant sur le poste vacant de l’Unité figurant en objet a eu lieu le 4 janvier 2013 suite à l’appel à candidature lancé en octobre 2012. Près de 90 dossiers ont été déposés, et 11 candidats, dont je faisais partie, ont été retenus pour passer les entretiens le 4 janvier devant un comité présidé par Mme. Karima KABBAJ, directrice de l’Union européenne, avec plusieurs membres représentant différents départements ( le président du groupe d’amitié Maroc-UE, le SGG, la fonction publique , Économie et finances , ainsi que le Professeur Larbi Jaidi).

À ce jour, et après sept mois du lancement de l’appel à candidature et quatre mois des entretiens , le résultat de ce concours ne sont pas annoncés . Un retard auquel on ne trouve pas de réponse ni d’explication malgré les différentes démarches entreprises de manière informelle ou même par voie administrative à ce jour.

Ce retard à laissé libre cours à des rumeurs et des spéculations au sein du MAEC. ces rumeurs portent sur la tentative de placer M. Redouane Adghoghi, frère du Directeur Général, Nabil Adghoghi, à la tête de cette Unité bien que les informations disponibles sur les résultats du concours dont tout le MAEC en parle confirment que M. R. Adghoghi occupe la huitième place parmi les 11 candidats ayant passé l entretien, sachant que M. Laaouine, actuel coordonnateur à l’Unité occupe la première place, tandis que j’occupe la seconde place sur la liste des résultats. A noter que M. adghoghi est devenu sixième sur la liste pour la simple raison liée au désistement de deux candidats parmi les six premiers.

Cette semaine, on est surpris d’apprendre , sous réserve de confirmation, l’intention du Département de RElancer encore une fois le concours pour cette Unité. La seule explication donnée par plusieurs collègues au département est qu’une une telle decision, si prise, représente une tentative flagrante de certains clans au MAEC de placer R. Adghoghi coûte que coûte à ce poste, quid de la crédibilité du processus de transparence que vous avez bien voulu mettre en place et du principe d’équité pour permettre aux cadres compétents d’accéder aux postes de responsabilité sur la base du mérite et la compétence.

Monsieur le Ministre, je fais confiance à votre intégrité et votre volonté de réforme que vous avez montré et prouvé et dont on est confiant depuis plusieurs mois pour que ce dossier soit traité dans la célérité, l’équité et la transparence requises.

Très haute considération.

Kamal El Mahdaoui

Chef de Mission – adjoint Ambassade du Maroc a Ankara


#Maroc #UE #Aides_financières #Détournements

Guterres soutient le Maroc dans la question du Sahara

Maroc, Sahara Occidental, Antonio Guterres, HCR, Omar Hilale, recensement, aide humanitaire, réfugiés sahraouis,

Lors de l’annonce de sa candidature pour succéder le coréen Ban Ki-moon, la presse marocaine n’a pas caché sa joie. Il est très apprécié au Maroc, sentiment clairement manifesté dans une lettre qu’il a reçu de l’ancien ministre marocain des affaires étrangères et aujourd’hui Premier Ministre, Saadeddine El Othmani et où il disait que son institution, le HCR, « joue, incontestablement, un rôle positif dans le différend régional sur le Sahara marocain ».

Deux ans après son arrivée à la tête du HCR, en 2007 plus précisément, Antonio Guterres a voyagé au Maroc où il a conclu avec le gouvernement marocain un accord de coopération entre le HCR et le Maroc. Rabat lui fournira chaque année un million de dollars comme contribution au budget de l’institution onusienne. Une méthode de soudoiement que Rabat a utilisé aussi avec le HCDH et avec laquelle il a réussi á neutraliser Mme Navi Pillay.

En 2009, Guterres aura toujours une oreille très attentive auprès des marocains. Il se déplace aux camps des réfugiés sahraouis en Algérie et il va mettre sur table une revendication très chère au Maroc : le recensement des réfugiés sahraouis. En réaction à la réponse négative des autorités sahraouies, Guterres réduit l’aide humanitaire en l’ajustant au chiffre de 90.000 personnes. Ainsi, il a mis définitivement, début 2010, fin à la version des 160.000 réfugiés donné par le Front Polisario. En 2013, il déclina une rencontre sollicitée par le défunt président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.

Selon un courrier confidentiel de la diplomatie marocaine, l’ambassadeur, à l’époque, du Maroc à Genève, Omar Hilale, explique que son argumentaire tenu auprès d’Athar Sultan Khan, chef de cabinet d’António Guterres, a permis de convaincre le Haut-commissaire aux réfugiés de décliner une rencontre avec l’ancien dirigent du Polisario. Suite aux révélations sur la collaboration et le parti pris du suédois Anders Kompass avec le Maroc, le président du HCDH a pris le soin de l’éloigner des bureaux de l’ONU. Cependant, la taupe marocaine au HCR n’a pas été dérangé et il continue, jusuqu’à présent, à exercer le poste de chef de cabinet du président du HCR.

Selon Omar Hilal, Antonio Guterres a une attitude bienveillante à l’égard du Maroc sur le dossier du Sahara:

Griefs retenus contre Guterres quand il était à la tête du HCR:

– A refusé de recevoir le défunt Président de la RASD
– A accordé des audiences à une délégation du CORCAS et autres représentant du Makhzen
– A fermé les yeux sur la corruption de ses proches collaborateurs (Athar Khan, el Hilo etc…)
– A participé à la fête du trône
– A répondu favorablement à la demande du Maroc concernant le recensement des réfugiés sahraouis des camps de Tindouf;
– Ne s’est pas opposé à la correction du rapport conjoint PAM-HCR sous la pression du Maroc;

(Dans ce document, Hillal a remis un argumentaire à Guterres afin de le convaincre de ne pas recevoir le défunt Président de la RASD)

Dans cette note, le Maroc marque sa « satisfaction quant à la relation de coopération et de partenariat exemplaire qu’il entretient avec votre agence, notamment pour la mise à niveau de son cadre juridique et institutionnel national pour la protection des réfugiés: Parallèlement, le Maroc se réjouit des liens de confiance qu’il a tissés avec le Haut Commissariat, permettant ainsi de clarifier, dans le dialogue et la transparence, les interrogation ou incompréhensions pouvant survenait occasionnellement ».

La question du recensement des réfugiés sahraouis de Tindouf:

Dans le but de répondre aux exigeances marocaines, Guterres a réduit l’aide humanitaire destinée aux réfugiés sahraouis en réduisant leur chiffre de 120.000 à 90.000.

#Maroc #Sahara_Occidental #ONU #HCR #Réfugiés_sahraouis #Antonio_Guterres

Maroc: Fiche confidentielle sur la situation économique en 2016

Maroc, situation économique en 2016, économie, activités tertiaires, activités secondaires,

Redressement progressif de l’activité économique nationale hors agriculture en 2016, en lien avec la relative accélération des activités tertiaires et le bon comportement des activités secondaires.

Les principaux baromètres conjoncturels, tant au niveai de l’offre que de la demande se seraient favorablement comportés en 2016 reflétant le bon comportement de l’activité économique hors agriculture. En effet, les composantes du secteur secondaire, particulièrement les secteurs émergents, ont globalement confirmé les espérances attendues des secteurs modernes, ce qui est reflété dans la dynamique constatée de leurs exportations.

Pour leur part, les activités tertiaires auraient continué de soutenir l’activité économique, grâce, notamment, à la dynamique des activités du transport et des télécommunications et à la reprise de l’activité touristique:

La suite :

#Maroc #Economie

Maroc : Fiche confidentielle sur le marché du travail

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1. Evolution conjoncturelle de la situation au troisième trimestre de l’année 2016 a fait ressortir une création de 30.000 postes d’emplois par rapport au même trimestre de l’année précédente, exclusivement situés au milieu rural. En revanche, l’emploi non rémunéré, composé à hauteur de 98% d’aides familiales, a souscrit une baisse de 103.000 postes sous l’impact des conditions climatiques difficiles de la campagne agricole 2015/2016. Dans ces conditions, le volume d’emploi, tous types confondus, a enregistré une destruction de 73.000 postes au T3-2016.

Par secteur d’activité, les principaux constats se présentent comme suit:

-Création d’emploi dans le BTP (752.000 nouveaux postes), soit prés de 18.000 postes de plus par rapport aux années 2014-2015 (+34.000 emplois).

-Perte de 66.000 postes dans le secteur de l’agriculture, forêt et pêche, soit la même tendance amorcée en 2014 et 2015 avec la perte de 75.000 et 27.000 postes respectivement et, juste après la création exceptionnelle de 156.000 postes d’emploi en 2013;

La suite :

#Maroc #Emploi #Travail #Statistiques

Fiche sur les investissements directs du Maroc en Afrique

Maroc, investissements, Egypte, Tunisie, Algérie, Mali, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon

Les investissements directs en Afrique constituent l’essentiel des IDE sortants du Maroc, avec une part de 55,6% des flux totaux entre 2003 et 2015. Sur cette période, leur valeur cumulée s’est élevée à 24,3 milliards de dirhams, dont 84,7% en Afrique subsaharienne.

Ces investissements sont présents dans une vingtaine de pays africains. Le Mali représente le premier récipiendaire des IDE marocains dans le continent, avec une part de 19,8% des flux entre 2003 et 2015, devant la Côte d’Ivoire (15,6%), le Burkina-Faso (10,9%), le Sénégal (10,4%) et le Gabon (8,7%).

L’Afrique du Nord qui s’est vue octroyer 8,5% du total des IDE sortants du Maroc et 15% de ceux destinés vers l’Afrique, d’une valeur de 3,7 milliards entre 2003 et 2015, compte deux principaux pays d’accueil, notamment l’Egypte et la Tunisie, avec des parts respectives de 48,7% et 48,2% des flux des IDE marocains dans la région. L’Algérie ne détient qu’une part de 3,1% et la Libye près de 0,03%. En Egypte, le Maroc est principalement présent dans le secteur cimentier (investissement de Lafarge dans le groupe Titan), tandis qu’en Tunisie, l’essentiel des investissements portent sur le secteur bancaire.

Plus de détails:

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Desseigne: Rachida Dati avait jusqu’à 8 liaisons en même temps

Rachida Dati, José María Aznar, Dominique Desseigne, Maroc, Ahmed Charaï, DGED, îlot Persil, hacker Chris Coleman,

L’histoire commence le 11 juillet 2002 lorsque le président du gouvernement espagnol à l’époque, José María Aznar, ordonne de récupérer l’îlot Persil que les forces Auxiliaires marocaines avaient occupé. Le Makhzen, rancunier, c’est connu, n’a jamais pardonné l’affront et décide de se venger. Six ans plus tard, en septembre 2008 plus précisément, le magazine L’Observateur du Maroc surprend l’Espagne – et la moitié du monde – avec la couverture suivante : « Rachida Dati enceinte… d’Aznar ». Dati, une jolie française d’origine marocaine, était alors ministre de la Justice de France, et sa grossesse avec un père inconnu a suscité un énorme intérêt dans la presse française.

« Rachida Dati enceinte… d’Aznar ». Avec ce titre et un photomontage dans lequel apparaissent la ministre française de la Justice et l’ancien président du gouvernement espagnol, le premier numéro de septembre 2008 ouvrait l’hebdomadaire marocain francophone « L’Observateur du Maroc ». A travers le FAES, la fondation qu’il dirige, Aznar s’est empressé de démentir : « C’est un mensonge total et complet». Le mensonge n’a servi à rien. Les comérages étaient à la une de la presse rose du monde entier, et même des croniques politiques en France. La ministre a refusé de préciser quoi que ce soit : « J’ai une vie privée compliquée et je n’en dirai rien ». Fille d’un immigrant marocain et d’une Algérienne, Dati avait 42 ans à l’époque, était célibataire et sans enfant.

La rumeur a été déclenchée lorsque, dix jours plus tard, l’hebdomadaire espagnol ‘Interviú’ a publié un reportage intitulé « Les photos les plus embarrassantes d’Aznar » dans lequel l’ancien président a été vu en train de dire au revoir à Dati, avec un bisou sur la joue, à la sortie d’un restaurant parisien. Pour aggraver les choses, Bakchich Info, une publication satirique digitale française réputée pour ses exclusivités sur le Maghreb, a semblé prêter foi aux commérages avec une histoire intitulée « Bienvenue à la petite Dati-Aznar ».

En octobre 2014, un tribunal de Versailles a jugé que le père de la petite Zohra, la fille de Dati, est Dominique Desseigne, un veuf de plus de 75 ans, un riche homme d’affaires qui possède des hôtels, des casinos, auquel l’hebdomadaire Challenge attribue une fortune de 630 millions d’euros. Il doit verser à Dati, aujourd’hui maire du VIIe arrondissement de Paris, une pension alimentaire de 2.500 euros par mois. Desseigne est un vieil ami de l’ancien président Nicolas Sarkozy.

En plus de publier le démenti, Aznar a fait appel devant les tribunaux. Il a porté plainte en 2008 en Espagne contre Charai et son hebdomadaire et, trois ans plus tard, il a finalement obtenu une condamnation définitive. Le tribunal provincial de Madrid a condamné le directeur de « L’Observateur du Maroc » à lui verser 90 000 euros pour « dommages moraux » -qu’il a déjà perçus- et à insérer le verdict dans trois journaux marocains et trois journaux espagnols.

L’Observateur du Maroc est l’un de ces hebdomadaires francophones au Maroc qui n’a pratiquement pas de lecteurs, mais il n’est pas sans publicité. Il compte quinze journalistes, auxquels s’ajoutaient trois chroniqueurs français chevronnés qui ont consacré une partie de leur vie professionnelle au Maghreb. Son directeur préside également Med Radio, le quotidien arabe Al Ahdath Al Maghribia et est membre du conseil d’administration de deux think tanks étasuniens.

Ahmed Charaï

En octobre 2014 aussi apparaît un mystérieux hacker, activant sous le pseudonyme de @chris_coleman24, dévoile l’appartenance d’Ahmed Charaï à la Direction générale des études et de la documentation (DGED), les services marocains de renseignement extérieur, dirigé par Yassine Mansouri, un ami d’enfance du roi du Maroc. Il a publié des documents compromettants pour Charaï, la DGED et la diplomatie marocaine.

Charai y apparaît comme un intermédiaire des services de renseignement marocains qui parvient, en échange d’enveloppes avec de l’argent liquide, à ce que des journalistes et des think tanks américains, britanniques et français écrivent des articles favorables au Maroc et préjudiciables à l’Algérie et le Front Polisario. Les noms des bénéficiaires et les sommes qu’ils ont perçues, entre 11 750 et 47 000 euros, figurent dans les documents. A la caisse s’ajoutaient des invitations à passer des vacances au Maroc.

Dans sa défense contre la paternalité que Dati lui a attribuée, Dominique Desseigne a affirmé que Rachida Dati avait jusqu’à huit liaisons en même temps et il cite Aznar parmi ces liaisons. Les détails avec cet article de La Dépêche paru le 2 novembre 2011.

Rachida Dati avait jusqu’à huit liaisons en même temps, selon l’avocate du père présumé

Selon une information du Monde.fr, Dominique Desseigne, assigné en justice par Rachida Dati pour reconnaissance de paternité, ignore lui-même s’il est le père de Zorah. Selon lui, celle qu’il appelle sans jamais la citer « la dame » avait à l’époque plusieurs liaisons en même temps. Son avocate recense, via les informations retrouvées dans la presse, jusqu’à huit relations.

Rachida Dati et Dominique Desseigne

Parmi ces relations, il y aurait « un animateur télé, un ministre, un PDG, un premier ministre espagnol, l’un des frères de Nicolas Sarkozy, un procureur général qatari et l’héritier d’un empire du luxe ».

Pour le PDG du Groupe Lucien Barrière, sa liaison avec l’ex-ministre n’était qu’une « aventure ». L’homme a donc indiqué qu’il contesterait la demande d’expertise, autrement dit qu’il refuserait le test de paternité. « Je ne lâcherai rien. Parce que j’ai été correct et que je n’ai rien à me reprocher » aurait-il confié à ses amis.

De son côté, l’avocate de Rachida Dati, Me Marie-Christine Guillot-Bouhours, a refusé de commenter l’affaire. Une source judiciaire a toutefois révélé que Rachida Dati « invoquera des attitudes de Dominique Desseigne, qui lui a loué un appartement. Elle produira des attestations de son personnel qui raconte qu’il venait souvent voir la petite ». Ce que Dominique Desseigne réfute.

#Maroc #Rachida_Dati #Aznar #DGED #Ahmed_Charai

Lire aussi : 11M, revanche contre l’Espagne

Maroc Leaks: Kristof confirme l’authenticité des documents

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Le journaliste Nick Lristof, un journaliste du New York Times, a confirmé l’authenticité des documents « confidentiels » publiés par le hacker Chris Coleman., dévoilant le vaste complot marocain contre l’Algérie et les tentatives de corrompre des diplomates occidentaux dans le dossier du Sahara Occidental.

Dans un email envoyé le 7 juin 2011, Aziz Mekouar, ancien ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, annonce à Taïeb Fassi Fihri, MAE à l’époque, que le journaliste du New York Times, Nick Kristof, se rendra au Maroc le 16 juin et au’il « souhaite interviewer une importante personnalité marocaine ».

« Je vous serais reconnaissant de bien vouloir me faire savoir si M. le ministre Fassi Fihri pourrait accorder une interview à M. Kristof. Il souhaiterait également rencontrer des mourchidate », a-t-il ajouté dans le même message pour ensuite rappeler qu’il s’agit d’un journaliste important qui avait fait référence il y a quelques mois à l’affaire du Sahara en parlant il y a quelques mois à l’affaire du Sahara en parlant de double standards », en souligant que l’on critiquait Israël alors que le Maroc occupait le Sahara depuis 35 ans et puisait dans ses reccources. J’avait alors répondu et la réponse avait été publiée dans le New York Times. Les groupes pro-Polisario avaient envoyé une lettre à la suite de la mienne qui n’a pas été publiée. Depuis, nous avons pris contatc avec Kristof notamment par l’intermédiaire de notre entreprise de relations publiques (Keith Zakheim). Il a écrit par la suite que Habreïn devait s’inspirer du Maroc pour résoudre ses problèmes ».

Nick Kristof a confirmé les faits dans un commentaire publiée sur Twitter. « Oui, je me rappelle cette visite. J’espérais interviewer le roi. Je n’ai eu aucune interview », dit-il. Cette confirmation vient mettre davanatge mal à l’aise la diplomatie marocaine qui, faut-il le noter, n’a pas démenti l’authenticité des documents publiés par le « Julian Assange marocain » et qui, rappelle-t-on, font état de tentatives marocaines de corrompre des diplomates occidentaux pour mener une cabale contre l’Algérie.

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Le Maroc accuse l’Algérie d’être derrière le hacker Coleman

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Le Maroc confirme la cabale organisée contre l’Algérie – Tout en accusant le DRS d’avoir dévoilé le vaste complot

En accusant le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) d’être derrière la fuite de documents «confidentiels» mettant à nu les pratiques honteuses de la diplomatie marocaine envers l’Algérie et le dossier du Sahara occidental, le régime marocain use certes de ses habituels faux-fuyants consistant à accuser l’Algérie de tous ses maux, mais il confirme surtout les graves informations contenues dans ces notes secrètes.

Dans son édition du mercredi 10 décembre en cours du quotidien arabophone marocain Akhbar Al Yaoum, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, a estimé, en évoquant l’affaire de la «fuite» de centaines de documents, dont certains sont classés «confidentiels», que c’est une «opération des services algériens». Le Maroc «n’aura de cesse de présenter les preuves attestant que le voisin de l’est (l’Algérie, ndlr) nourrit le conflit autour du Sahara», a ajouté Salaheddine Mezouar.

Ces propos confirment l’authenticité de ces documents qui dévoilent, pourtant, de très graves faits puisque révélant que le Maroc a tenté de soudoyer des parlementaires et des journalistes occidentaux pour mener une campagne médiatique contre l’Algérie et, également, tenté de corrompre des diplomates dans le dossier du Sahara occidental.

Dans une correspondance adressée par l’ambassadeur du Maroc à Genève, en date du 22 janvier 2012, révélée par «l’Edouard Snowden» marocain qui se fait appeler «Chris Coleman», l’ambassadeur marocain en Suisse informe sa tutelle, le ministère marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, avoir «appris que le Département des opérations de maintien de la paix (DPKO) et le Département des affaires politiques (DPA) ont déjà commencé la préparation du prochain rapport du SG de l’ONU au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain.

Dans cette perspective, ils ont instruit la Minurso de demander aux deux Représentants du Haut conseil aux réfugiés (DPA), à El Ayoun et à Tindouf, de préparer des éléments à insérer dans ledit rapport». Parallèlement, la direction Mena a informé le DPKO et le DPA que seule la contribution préparée, validée et adressée directement par le siège du HCR, à New York, fera foi.

«La démarche de la Direction Mena vise à éviter que la contribution des deux Représentants du HCR à El Ayoun et Tindouf ne soit modifiée par la Minurso ou par la représentation du HCR à New York et ce, afin d’éviter toutes éventuelles tensions avec le Maroc», est-il ajouté dans ce document. «A cet égard, notre « ami » au HCR m’a confié que la contribution du HCR sera factuelle et sera discutée, en off, avec cette Mission avant sa transmission à New York», écrit encore l’ambassadeur du Maroc à Genève.

En utilisant le terme «ami», cet ambassadeur reconnaît la partialité de la personne à laquelle il fait allusion, en faveur de son pays dans le but de poursuivre la colonisation du Sahara occidental.

Le Maroc espionne le HCR

L’ambassadeur marocain à Genève, plus espion qu’ambassadeur d’ailleurs, aoute dans cette correspondance adressée à sa tutelle, qu’«à la lumière de ce qui précède, il est fort probable que la même démarche aurait été effectuée par le DPA auprès du Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDH).
C’est pourquoi, j’ai prévu un déjeuner de travail, demain, avec mon ami au HCDH, le responsable des opérations sur le terrain», est-il rappelé. Il s’agit là d’un seul document parmi les centaines publiés par le «hacker» marocain sur son compte Twitter (chris_coleman24).

Il a également fait part d’une tentative marocaine d’«acheter» une responsable de cette institution onusienne au profit de son pays. «Dans ce contexte, je voudrais rappeler l’impératif de transférer le reliquat de 250 000 dollars, au titre de la contribution du Maroc au Budget du HCDH, pour 2011 et dont la Haut Commissaire a exprimé à deux reprises son souhait de le recevoir (mes fax).

Ce transfert aidera à rendre Mme Pillay plus attentive à nos préoccupations au sujet du contenu de la contribution de son Bureau au prochain rapport du SG de l’ONU sur le Sahara», écrit, effectivement, le même ambassadeur dans cette correspondance, révélée par «l’Edouard Snowden» marocain.

Il s’agit là d’un acte d’«espionnage» d’une institution onusienne de la part du Maroc.

Le ministre marocain des Affaires étrangères accuse, sans apporter bien évidemment la moindre preuve, les services de renseignements algériens d’avoir révélé ces documents, et ne reproche pas à son gouvernement d’avoir opté pour la corruption pour nuire à l’Algérie.

Ces documents révélés par un «hacker» marocain, qui se fait appeler «Chris Coleman», mettent de la même façon le palais royal marocain au pied du mur. Le makhzen n’est, cependant, pas au bout de ses peines puisque le «Julian Assange» marocain continue de publier des notes diplomatiques «confidentielles» qui mettent en cause des membres de la famille royale, des ministres, dont Mezouar et sa déléguée aux AE.

Ce dernier qui confirme le vaste complot orchestré par la diplomatie marocaine contre l’Algérie a menacé, dans sa conférence de presse, de passer à la vitesse supérieure dans cette cabale diplomatique et médiatique.

Mounir Abi

Le Temps d’Algérie, 15-12-2014

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L’étrange « WikiLeaks » marocain

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Charlotte Bozonnet

Pas de tremblement de terre, mais de petites secousses régulières qui, semaine après semaine, finissent par ébranler l’édifice. Depuis deux mois, un hacker anonyme publie sur Twitter – sous le compte @chris_coleman24 – des révélations sur les dessous de la diplomatie du Maroc. Celles-ci auraient été obtenues par le piratage des messageries de hauts responsables marocains : des agents des services secrets, des diplomates, des journalistes, jusqu’à celles du ministre des affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, et de la ministre déléguée, Mbarka Bouaida. Depuis le 3 octobre 2014, des centaines de documents ont ainsi été mis en ligne (câbles diplomatiques, courriels privés, documents confidentiels) dans une sorte de WikiLeaks marocain qui, s’il n’a ni l’ampleur ni le sérieux de son aîné américain, malmène la politique d’influence menée par le royaume chérifien.

La grande majorité des documents confirment avant tout l’obsession du Maroc pour le dossier du Sahara occidental, un territoire qu’il revendique et occupe à 80 % contre les visées indépendantistes du Front Polisario, soutenu par l’Algérie voisine. Cette « question nationale » semble être au cœur d’une foisonnante diplomatie parallèle, destinée à s’assurer le maximum de soutiens dans le monde sur le sujet et à contrer les plans de l’adversaire. Pour cela, Rabat déploierait toute une palette de jeux d’influence : auprès de journalistes et de centres de recherche afin qu’ils relaient les points de vue marocains ; de groupes de pression, dont le lobby israélien au Etats-Unis, de gouvernements étrangers ou dans les organisations internationales.

Précieux relais à l’ONU

Les documents mis en ligne dévoilent la relation tendue que le Maroc entretient avec le secrétariat général de l’ONU. Dans un fax du 22 août 2014, Omar Hilale, représentant du Maroc auprès des Nations unies à New York, préconise une nouvelle stratégie contre « la tentative de délégitimation de la marocanité du Sahara » menée par le secrétariat général, à l’origine d’un « véritable complot ». Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, semble particulièrement détesté. Il faut, écrit M. Hilale, « isoler Ross, l’affaiblir et le pousser dans ses derniers retranchements au sujet de son agenda caché sur le Sahara ». M. Ross est décrit dans un autre document comme un « vieil alcoolique ».

Le royaume déploie beaucoup d’énergie en direction de ses alliés traditionnels occidentaux, les Etats-Unis en premier lieu. Nombre de documents se réfèrent à l’épisode d’avril 2013, lorsque Washington avait présenté une résolution proposant d’élargir le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (la Minurso) aux droits de l’homme. Le projet avait échoué mais décidé le Maroc à redoubler d’initiatives alors que les pays du Maghreb « semblent être relégués à une position de moindre importance sur l’échiquier des intérêts stratégiques de la diplomatie américaine ». De « petits » pays a priori très éloignés du conflit au Sahara occidental sont eux aussi courtisés. Ainsi l’Argentine, le Chili, appelés à siéger au Conseil de sécurité. En octobre 2013, on espère obtenir du nouveau gouvernement du Paraguay le « retrait de la reconnaissance de la pseudo-RASD » (République arabe sahraouie démocratique). Rien ne semble laissé au hasard.

Au sein du système onusien, le Maroc disposerait de précieux relais pour défendre les intérêts du royaume et être informé des faits et gestes de l’adversaire. Ainsi, la visite de Mohamed Abdelaziz, le président de la RASD, au Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme à Genève en mai 2013 fait l’objet d’une intense activité de lobbying. « Les démarches que j’ai effectuées, particulièrement auprès de mes interlocuteurs au sein des deux Hauts-Commissariats aux droits de l’homme et pour les réfugiés », ont permis de faire de cette visite « un échec à tous les égards », se félicite en juin 2013 Omar Hilale, alors ambassadeur auprès de l’ONU à Genève.

La sphère médiatique n’est pas épargnée par Chris Coleman. Mis en ligne le 29 décembre, des échanges de courriels fournis visent Samira Sitaïl, la directrice de l’information de la chaîne de télévision 2M, apparemment en cheville avec un interlocuteur qui pourrait être le chef de cabinet de Yassine Mansouri, le directeur de la DGED, les services secrets extérieurs.

« Opération des services algériens »

Trois mois après le début de l’affaire, l’authenticité des documents publiés continue à faire débat. Le journaliste Jean-Marc Manach, spécialiste des questions de cybersécurité, a publié deux enquêtes sur le sujet pour le site Arretsurimages. Après avoir dénoncé dans un premier temps une « intox », il a estimé à la mi-décembre, après consultation de 58 courriels dans leur format original, qu’une bonne partie étaient « techniquement impossibles [à] authentifier » mais qu’une vingtaine d’entre eux étaient authentiques. « Vu la masse de documents et leur niveau de précision, il est exclu que ce hacker ait pu tout inventer ex nihilo. En outre, s’ils étaient faux, le gouvernement aurait protesté. Celui qui se cache derrière Chris Coleman a bien piraté un certain nombre de boîtes mail, même s’il n’est pas exclu qu’il ait modifié certains messages », estime le journaliste marocain Ahmed Benchemsi.

Les autorités marocaines ont longtemps gardé le silence sur l’affaire, sans toutefois nier, avant de pointer du doigt l’ennemi de toujours : l’Algérie. Le ministre marocain des affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, a dénoncé mi-décembre une « opération des services algériens » d’être derrière cette tentative de « déstabilisation ».

Si l’identité du hacker reste inconnue, sa sympathie pour la cause indépendantiste du Sahara occidental est évidente. La plupart des observateurs jugent sa démarche très éloignée de celle d’un Edward Snowden ou d’un Julian Assange. Ces lanceurs d’alerte avaient agi à visage découvert et fait appel à plusieurs médias pour authentifier et trier les documents détournés, avec un objectif affiché de transparence. Chris Coleman publie lui en vrac courriels, câbles diplomatiques mais aussi photos d’ordre privé et commentaires parfois acerbes, apparemment sans logique véritable, mêlant le vrai et le faux, dans le but de « déstabiliser le Maroc », a-t-il expliqué. « Après ça, la diplomatie marocaine va devoir reconfigurer ses réseaux d’influence. Elle est certes fragilisée mais elle retombera vite sur ses pattes », estime Ahmed Benchemsi.

Le Monde, 03/01/2015

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Casada con un diplomático español y espía marroquí

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El wikileaks de Marruecos: los 149 correos de la esposa de Arístegui con el jefe de gabinete del servicio secreto de Mohamed VI
Propone acciones de propaganda y cita a Carlos Herrera, Pepa Bueno, Luis del Olmo, Ramón Pérez-Maura… Rabat ha cerrado la cuenta del filtrador. El CNI investiga el caso

La filtración de 149 correos electrónicos que se cruzaron Nadia Jalfi –esposa de Gustavo de Arístegui- y el jefe de Gabinete del director del servicio secreto marroquí ha supuesto un terremoto político en Marruecos. Los emails, que han desaparecido de la red por exigencia de Rabat, relatan los trabajos que realizaba la mujer del actual embajador español en India para mejorar la imagen de su país en los medios europeos.

Bajo el pseudónimo de Chris Coleman, un hacker marroquí lleva meses desvelando información reservada referente al gobierno y a la monarquía alauita. Los documentos que subía a servidores extranjeros y luego colgaba en una cuenta de Twitter incluían también correos electrónicos de altos funcionarios del servicio secreto marroquí.

El último paquete filtrado ha supuesto el cierre de su cuenta en la red social a petición de Rabat y el borrado completo del archivo que circulaba por Internet alojado en un servidor. Contenía 149 correos electrónicos entre Murad El Gul, jefe de Gabinete del director de la DGED –siglas del servicio de inteligencia marroquí- y Nadia Jalfi, esposa del actual embajador español en Nueva Delhi, Gustavo de Arístegui.

Jalfi y Arístegui contrajeron matrimonio en Rabat en 2010, cuando este era portavoz de Exteriores en el Congreso de los Diputados. Actualmente la pareja vive en Nueva Delhi (India), donde Arístegui lleva varios años en el puesto de embajador.

La publicación de estos emails no sólo ha afectado a Marruecos. Según ha sabido El Confidencial Digital, los servicios de inteligencia españoles también han iniciado una investigación sobre el origen de esas filtraciones y las consecuencias para nuestro país de lo que en ellos se revela.

El CNI quiere saber si existe material que pueda afectar a intereses españoles, aseguran las fuentes consultadas por ECD.

Encargos para mejorar la imagen de Marruecos en prensa

En el centenar y medio de correos, a cuyo contenido ha tenido acceso El Confidencial Digital, se relatan las acciones de comunicación y propaganda que la esposa de Arístegui realizó para el gobierno marroquí entre 2008 y 2011.

Estas labores, de las que informaba a El Gul a través de una cuenta de email, iban dirigidas siempre a mejorar la imagen de Marruecos en la prensa de España, Italia, Francia y Reino Unido. Manejó multitud de dosieres de prensa sobre noticias con menciones al país aluita en medios de comunicación europeos, poniendo especial énfasis en las informaciones sobre el conflicto del Sahara.

Estas son algunos de los asuntos en los que participó directamente la esposa de Arístegui:

– Programa con Carlos Herrera en Rabat: se trata de un proyecto que no llegó a salir adelante, pero Jalfi envío a El Gul diversos documentos sobre la realización de un programa especial de ‘Herrera en la Onda’ en Rabat. Jalfi habla textualmente del impacto del programa y de su conductor, un “líder de opinión”, para “honrar a nuestro país y su evolución política y económica”. Se adjuntaba también el presupuesto del plan: 72.000 euros, viajes y estancia del equipo aparte. A cambio, Onda Cero se comprometía a realizar tres menciones al lugar donde se emitiría el programa, así como una entrevista con el patrocinador.

-Viaje de Ramón Pérez-Maura a Marruecos: Jalfi informaba de la llegada a Marruecos del director adjunto de diario ABC para una estancia de cuatro días, y proponía la búsqueda de personalidades para que se entrevistaran con el periodista. Deben ser, decía, las “que consideremos capaces de trasmitir el mensaje correcto”.

-El primer ministro marroquí, con Pepa Bueno en ‘Los desayunos de TVE’: dentro de sus planes para llegar a la opinión pública española, Jalfi habla de sus gestiones para conseguir que el espacio que dirigía la periodista Pepa Bueno emitiese un programa especial desde Rabat, que incluiría una entrevista de media hora con el primer ministro marroquí. Algo que, como recuerda la esposa de Arístegui, la cadena ya había hecho con Ahmadineyad desde Irán.

– ‘Protagonistas’ con Luis del Olmo y Félix Madero en Rabat: en mayo de 2010, el espacio de Punto Radio ‘Protagonistas’ visitó la capital marroquí para realizar un programa en directo. Jalfi envía a su contacto de los servicios secretos el audio de promoción que emitió la cadena días antes del viaje, solicitando “danos el ok”. La respuesta es: ya ha sido “trasmitida al director general”.

– Un documental sobre el Sahara: Jalfi informa a Murad El Gul de sus “conversaciones informales” con José Antonio Zorrilla, por aquel entonces cónsul general de España en Bata, Guinea Ecuatorial. Según relata, se mostró “especialmente emocionado” con la posibilidad de realizar un documental sobre Marruecos. Cuenta que se le ha propuesto realizar una pieza sobre la “soberanía histórica de Marruecos sobre el Sahara” y que éste lo estaba valorando. “No hay necesidad de insistir en el beneficio” que tendría la realización de “un proyecto de esta naturaleza” indica en sus correos.

– Intervención en la Cadena COPE: la esposa de Arístegui le envía al jefe de Gabinete del servicio secreto en Rabat un correo con asunto ‘Cadena Cope’, en el que incluye un enlace con una intervención suya en Cope en 2009. No hace referencia al asunto de sus declaraciones y el enlace ha sido desactivado.

– Partido contra la Pobreza: Jalfi medió ante El Gul en la organización de un partido benéfico de la ONU en Fez (Marruecos), en el que participaron los futbolistas Zinedine Zidane y Ronaldo. En concreto, le trasladó al jefe de Gabinete de la DGED los problemas de la agencia española que organizó el encuentro para reunirse con las autoridades locales. El partido finalmente se celebró en noviembre de 2008.

– Viajes de periodistas italianos a Marruecos: buena parte de los correos reflejan conversaciones de Nadia Jalfi con periodistas italianos que solicitan viajar al país para realizar reportajes. En algunos casos, invitados por el gobierno alauita para diversos eventos, como el festival de cine de Marrakech o un torneo de golf que lleva el nombre de Hassan II. Figuran registros de pasaportes con datos personales así como vuelos de entrada y salida del país.

– Lobbys italianos: Parte de los correos electrónicos muestran el trabajo de Marruecos con una consultora italiana para hacer llegar la imagen que Rabat quiere dar del conflicto del Sahara a los medios italianos, así como otros asuntos sociales. En algunos de ellos, la consultora propone acciones concretas, como un reportaje en la revista Vanity Fair de una mujer marroquí por determinar –“política o empresaria”-; o una entrevista con la princesa Lalla –esposa de Mohamed VI- en la prensa española, italiana y francesa.

El Confidencial digital, 03/02/2015

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