Mali: L’ambassadeur du Maroc alerte sur le rôle de l’Algérie

Mali, Maroc, Algérie, Hassan Naciri, Azawad, MNLA, accord de paix, CEDEAO,

Vers le retour de l’Algérie sur la scène politico-diplomatique malienne

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance que le Ministre malien des affaires étrangères s’est rendu dimanche à Alger pour participer aux travaux de la 4ème session du comité stratégique algéro-malien.

Cette visite intervient au moment où plusieurs indicateurs confirment le « retour » de l’Algérie sur la scène malienne. L’on rappelle d’abord que cette semaine, Alger a réussi l’organisation d’une réunion des Secrétaires Géneraux des trois mouvements armés signataires de l’Accord de Ouagadougou.

La réunion a été sanctionnée par la signature, mardi dernier, de deux documents : le 1er portant le nom de « Déclaration d’Alger » et renfermant une plate-forme de négociations et le 2ème sous forme d’appel aux autres groupes armés pour cesser les hostilités, ce qui constitue une première sur ce plan.

A la suite de la signature de ce document, Bilal Ag Charif, Secrétaire Général du MNLA a déclaré que « les consultations menées en Algérie ont été orientées vers la conception des étapes allant dans le sens des préparations des négociations avec le Gouvernement malien ».

A cet effet, le Mali n’a pas manqué de saluer ce « succès » à travers un communiqué officiel formulé comme suit : « Le gouvernemant de la République du Mali prend acte de la signature, le 9 juin 2014 à Alger, d’une déclaration conjointe par trois mouvements armés du nord du Mali. Le gouvernement saisit cette occasion pour remercier le Président Abdelaziz Bouteflika, le Gouvernement et le peuple algériens pour les efforts de facilitation du dialogue inclusif inter-malien en vue d’un règlement global et durable de la crise au nord du Mali ».

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#Mali #Maroc #Algérie #Accord_dalger #Azawad #MNLA #CEDEAO

Des pétitionnaires payés par le Maroc pour plaider sa cause

Maroc, Sahara Occidental, ONU, Quatrième Commission, décolonisation, pétitionnaires,

La Quatrième Commission Chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation entame cette semaine ses travaux sur la situation dans les territoires non autonomes. Un total de 200 pétitionnaires qui s’exprimeront cette année en personne sur les questions relatives aux Samoa américaines, aux Îles Vierges britanniques, à la Polynésie française, à Guam, aux Îles Vierges américaines, à Sainte-Hélène, à Gibraltar, aux Îles Falkland (Malvinas), aux Îles Caïmanes, à la Nouvelle-Calédonie et au Sahara occidental.

Pour plaider sa souveraineté sur le Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole annexée par le Maroc en 1975, le Maroc a engagé des dizaines de pétitionnaires. Selon des documents confidentiels diffusés sur la toile par le hacker français connu sous le pseudonyme de Chris Coleman, ces pétitionnaires sont recrutés par les Ministères des Affaires Etrangères et de la coopération, de l’Intérieur et de la Direction Générale d’Etudes et de Documentation, DGST et l’Agence Marocaine de Coopération Internationale. Le package de la prise en charge des pétitionnaires comprenait un perdiem (indemnité journalière) de 2.200 dollars américain pour chaque pétitionnaire, un billet d’avion classe affaires et le payement de cinq nuitées d’hôtel du 7 au 12 octobre 2012 ainsi que les frais de déplacement de l’aéroport à l’hôtel.
Voici le texte intégral de ces documents :

Procès Verbal de la réunion de sélection des pétitionnaires de la 4ème commission de l’Assemblée Générale des Nations Unies

Une réunion de coordination de sélection des pétitionnaires de la 4ème commission de la 68ème session l’Assemblée Générale des Nations Unies, s’est tenue le 1er août en présence des représentants des Ministères des Affaires Etrangères et de la coopération, de l’Intérieur et de la Direction Générale d’Etudes et de Documentation.

La réunion a traité les points suivants :

• Etablissement d’une première mouture de la liste des pétitionnaires étrangers et nationaux (copie en annexe), tenant compte des critères déjà définis à savoir la diversité des profils, la répartition géographique et la stature des intervenants. Concernant les pétitionnaires nationaux, le Ministère de l’Intérieur procédera, en collaboration avec la DGST, à la finalisation de la liste des candidats ;

• Une liste indicative des thématiques a été arrêtée, comportant plusieurs axes, notamment l’Initiative d’autonomie, les réformes démocratiques entreprises par le Maroc, le recensement des populations des camps, les droits de l’Homme dans les camps et la menace sécuritaire dans le Sahel etc ;

• La nécessité d’assurer la traduction en anglais des interventions des pétitionnaires nationaux pour une meilleure diffusion des messages lors des réunions de la 4ème Commission ;

• Le Ministère de l’Intérieur se chargera de contacter l’Agence sud et le CES pour préparer une documentation appropriée pour exploitation en marge des travaux de la 4ème Commission, qui sera remise au MAEC pour diffusion sur place avec les argumentaires et aides mémoire sur la question du Sahara marocain et les enjeux sécuritaires dans le Sahel ;

• S’agissant des modalités de prise en charge des pétitionnaires, il a été convenu que chaque département, sous réserve de la validation de la hiérarchie, prenne en charge les pétitionnaires qu’il propose :

1. Les modalités du transport et de l’hébergement concernant le Ministère de l’Intérieur et la DGED, seront confiées à une Agence de voyage à l’instar de l’année dernière ;

2. Le perdiem octroyé aux pétitionnaires sera égal à celui de l’année dernière (2000 dollars US + 200 dollars Us pour le transport entre l’aéroport et l’Hôtel) ;

• Il a été convenu de sursoir à la réunion de coordination avec les pétitionnaires à la Mission permanente du Maroc à New York, et de ne pas offrir de dîner pour maintenir la discrétion sur la présence de nos pétitionnaires et leur lien avec les officiels marocains sur place ;

o La question d’organiser un événement parallèle aux travaux de la 4ème commission, notamment, la projection du film « Polisario…l’identité d’un front » de Hassan El Bouharrouti, a été discutée longuement. A ce sujet, les participants ont mis en exergue la nécessité de préparer minutieusement cette opération pour lui assurer toute les chances de succès, en tenant compte des conditions suivantes :

1. La prise en charge financière de l’opération (doublage, hébergement et transport et per diem des réalisateurs, réservation de la salle,) ;

2. Afin d’assurer une meilleure prestation pour ce genre d’événement, il a été suggéré de faire appel à une boîte com sur place ;

o Afin de finaliser ses travaux, le Comité se réunira lundi 05 août 2013 au siège du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, à 12h.

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F.E.H
Confidentiel
A
Monsieur le Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale

Objet : Question du Sahara marocain /Pétitionnaires de la 4ème Commission de la 67ème
Assemblée générale des Nations Unies.

Conformément aux instructions de Monsieur le Ministre, j’ai l’honneur de vous communiquer ci-après, les noms et prénoms des pétitionnaires qui témoigneront en faveur de notre cause nationale et qui seront pris en charge par ce Département.

1. M. Alberto Abello Moreno : Colombie (No. de passeport : CC 17150869, valide jusqu’au 26 septembre 2017. Itinéraire : BogotaNew YorkBogota. Date de départ le 7/10/2012, date de retour le 12/10/2012) ;

2. Eric Cameroun : Norvège (N° de passeport : 29281285 valide jusqu’au 13 juillet 2022. Itinéraire Oslo New YorkOslo. Date de départ le 7/10/2012, date de retour le 12/10/2012) ;

3. M. Kounta Sidy El Moctar (Mali) ;

4. M. Kostas Koliopoulos (Grèce) ;

5. M. Fernando Rosas Moscoso (Pérou) ;

6. M. Jean-Louis Roy (Canada).

Les coordonnées des 4 derniers pétitionnaires vous parviendront incessamment.

Il convient de signaler que les pétitionnaires bénéficieront, comme convenu avec les autres Départements ministériels :

1. Un perdiem de 2200 dollars américains pour chacun des pétitionnaires comme frais de séjour et de transport de et vers l’aéroport ;

2. Un billet d’avion classe Affaires (Date de départ le 7 octobre et date de retour le 12 octobre 2012 puisque les interventions des pétitionnaires sont prévues entre le 8 et le 11 octobre) ;

3. Une Chambre d’hôtel à New York durant cinq nuits.

Je vous saurais gré des dispositions que vous voudriez bien prendre, pour assurer la prise en charge des pétitionnaires qui seront pris en charge par notre Département. La Mission Permanente à New York coordonnera cette opération.

M. Redouane HOUSSAINI, Chef de la Division des Nations Unies assurera le suivi de cette question avant son départ à New York, prévue le 6 octobre prochain.

#Maroc #SaharaOccidental #Quatrieme_commission #Décolonisation #ONU #Pétitionnaires




Maroc: Guerre souterraine entre Al Adl Oual Ihsane et la DGED

Maroc, Mouvement 20 Février, DGED, Jamaat Al Adl Wal Ihsane, Abdessalam Yassine,

Suite à la participation massive de l’Association Jamaat Al-Adl Oual-Ihsan dans les manifestations organisées par le Mouvement 20 Février à l’occasion de la vague du Printemps Arabe, les services de propagande du Makhzen ont mené une immense campagne contre cette association.
Les services de sécurité italiens ont procédé à une série d’arrestations parmi les membres de la JAOI. Un coup monté par les agents de Mansouri. Cette arrestation a été largement médiatisée par la DGED au mois de février 2011 ainsi que des extraits du livre du chef spirituel de la Jamaa, feu Abdessalam Yassine.

Les relais de la DGED dans cette campagne médiatique ont été :

Ahmed Charai, président du groupe marocain L’Observateur

Said Ida, président de la fondation Andalus Media,

Martinelli, journaliste du site Menara.ma

Khairalla Khairalla, journaliste libanais (Elaph)

Abdelmalek Alaoui, Global Intelligence partners (bureau de façade de la DGED)

Nadia Jalfi, ancienne employée de la société de communication Mena Media Consulting de Fouad Ali El Himma. Mariée à Gustavo de Arístegui, ancien haut fonctionnaire espagnol amabssadeur actuel de l’Espagne en Inde.

Abdallah Mohamdy, président du groupe Sahara Media (Mauritanie). Proche des mouvemens armés au Mali, selon la presse algérienne.

Ali Bahaijoub, administrateur des sites Africa News Agency, http://africanewsagency.info, http://northsouthmag.com, http://northsouthpublications.com.

abdellahal@hotmail.com (inconnu)

Samira Sitail, journaliste à 2M. Le 1er avril 2011, des employés organisent un sit-in pour dénoncer devant les locaux de la chaîne 2M à Aïn Sebaa, et scandent « Samira dégage !. Ils dénoncent son traitement médiatique biaisé et partial dans différentes émissions de 2M.

La campagne contre les islamistes de Yassine Abdeslam aura pour principaux axes :

-Pointer du doigt la combinaison contre nature formée par al adl wa al ihssane et l’extrême gauche radicale. Selon Samira Sitail, ces deux mêmes extrêmes avaient fait alliance dans la fin des années 70 pour renverser le Shah d’Iran. 32 ans après, nous connaissons tous le résultat et la dictature dans laquelle vivent les iraniens…

– Les principes fondamentaux de la JAOI reposent sur des idéaux radicaux, racistes, antisémites et anti-démocratiques. Selon Adil Belgaid, « la documentation jette en outre la lumière sur une partie des activités illicites de ce groupuscule à l’étranger, comme en témoignent les arrestations opérées respectivement en 2008 et en 2011 dans ses rangs par les services de sécurité italiens ».

Suite au Mouvement 20 Février, la DGED a serré l’étau sur l’Association Jamaat Adl Oua Al Ihsan

La DGED a multiplié les opérations de surveillance de la Jamaat Adl Oua Al Ihsan (Association Justice et Bienfaisance) depuis que cette association pacifique a participé dans les manifestations du Printemps Marocain qui ont secoué la monarchie alaouite en 2011. C’est ce qui ressort de l’exploitation d’une des boites mails de Mourad El Ghoul, l’un des plus proches collaborateurs de Yassine Mansouri.

Durant les mois de mars et février de l’année 2011, les principales villes du Maroc, ont connu d’importantes manifestations populaires, encadrés notamment par l’association de feu Abdessalam Yassine, à travers lesquelles ce mouvement voulait dénoncer l’injustice, la corruption, la mauvaise gouvernance, la pauvreté et les inégalités sociales.

Ces manifestations ont été plus agitées à Casablanca, Marrakech et Salé, villes connues de long date comme étant des fiefs du Mouvement Al Adl Oua Al Ihsan et, au cours desquelles plusieurs membres de ce mouvement ont été arrêtés et torturés par la police du Makhzen. Certains parlent même de disparitions.

Ces manifestations ont subi un embargo médiatique à l’instigation du Makhzen, par crainte de leur impact sur le tourisme, principal source de revenu du Maroc. D’ailleurs, à l’çepoque des faits, les Etats-Unis et certains pays européens avaient déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Maroc en raison des turbulences qu’a connu ce pays.

Les révélations de ces boîtes mails ont montré que le Mouvement Al Adla Oual Ihsan a connu une ascension fulgurante au sein de la société marocaine, démentissant le discours officiel du Makhzen, qui soucieux de préserver l’image du Maroc, a toujours présenté un pays stable et prospère à travers ses relais médiatiques tant de l’intérieur que de l’extérieur.

En revenant à cet épisode, la DGED semble avoir été pris au dépourvu par ce mouvement de contestation, de grande ampleur, comme le prouvent les documents récupérés dans ces boîtes mails. Celles-ci ont révélé que la DGED avait déployé un dispositif ayant pour mission de couvrir ces manifestations à travers la prise de photos et vidéos, identifier les principaux animateurs, mener des enquêtes de proximité sur certains d’entre-eux (adresses, entourage familiale, situations professionnelles antécédents judiciaires, passages transfrontaliers, etc…), procéder à des arrestations dans le but de déstabiliser la dynamique de ce mouvement.

Ce travail a été confié à un certain Ilias Hamid, qui avait sous ses ordres, entre autres, les nommés Chafik Arich, Mohamed Rekik, Badi Youcef et un certain Tamnar. Ces Ces derniers avaient pour principal tâche d’infiltrer le mouvement et de recueillir le maximum de renseignements sur lui.

Mouvement Al Adl Wal Ihsane: le Makhzen dépense des fonds colossaux pour obstruer le dialogue entre ses opposants

RABAT, 20 Décembre 2021 – Le membre du secrétariat général du cercle politique du Mouvement marocain Al Adl Wal Ihsane (Justice et Bienfaisance), Omar Iharchane a appelé l’élite marocaine à renforcer l’action commune pour opérer le changement, car le système puise sa force dans la division de ses opposants, affirmant que le Makhzen dépense des fonds colossaux et fait de la propagande médiatique pour obstruer le dialogue entre opposants.

Dans des déclarations médiatiques en marge de l’organisation du Mouvement Al Adl Wal Ihsane d’une conférence sur « le Maroc et la question du projet sociétal », M. Iharchane a indiqué que le changement dans le Royaume « requiert un débat fondamental, dont l’objectif sera de rompre définitivement avec la situation actuelle et tout ce qui s’y rapporte comme politiques générales, voire institutions ».

En optant pour ce choix, le Mouvement affirme que la solution « ne réside pas dans les politiques de bricolage », arguant que « la gestion sélective de la situation dans le pays ne fera que raviver la crise qui frappe le pays et influe sur les Marocains en termes de droits et de liberté ».

S’exprimant sur les obstacles visant à entraver le large dialogue opposant les représentants de l’élite au Maroc, l’intervenant a souligné que « la principale entrave est la pression imposée par le Makhzen qui dépense des fonds colossaux et mobilise des moyens importants pour obstruer le dialogue entre opposants, et ce de par son recours à la propagande médiatique, par des voies non-professionnelles et immorales, pour faire peur aux opposants ».

« La persévérance est de mise pour déjouer les plans du Makhzen qui tend à isoler les opposants », a-t-il conclu.

#Maroc #JAOI #Islamisme #Mouvement_20_février

Maroc: Younes Mjahed, l’arme de la DGED contre l’agence EFE

Maroc, Younes Mjahed, agence EFE, Sahara Occidental, Aminatou Haidar, SNPM, FIJ, USFP,

Younes Mjahed est le secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM). Il a exercé comme envoyé de presse depuis 1988 à l’agence de presse espagnol (EFE). Il a présenté sa démission en 2010 suite à une dépêche reprenant les propos d’un député de gauche andalou accusant Mohamed VI et son régime « fasciste » de contrôler « le commerce de la drogue et des réseaux d’immigration clandestine » au Maroc.

L’action de Mjahed visant EFE s’inscrit dans le registre des vengeances du Makhzen contre l’agence espagnole jugée trop sympathisante avec les sahraouis, notamment dans l’affaire Aminatou Haidar.

Son parcours a débuté en tant que journaliste, puis président du syndicat de la presse marocaine (SNPM), ensuite vice-président et président de la Fédération Internationale des Journalistes. Actuellement, il dirige aussi le parti USFP. Ses liens avec la DGED sont avérés du moment que son nom est apparu dans la boîte mails de Mourad El Ghoul, en tant qu’acteur principal dans la campagne médiatique fomentée par la DGED. Ses déclarations à la presse en tant que président du parti Rose contre le PJD laisse supposer que ces déclarations sont pilotées par les services de Yassine Mansouri.

La réponse d’Ali Lmrabet à Younes Mjahed


Dans un article d’opinion intitulé « Impudence », Younes Mjahed, l’un des porte-paroles de ce qui reste de l’USFP, donne des leçons de morale sur la gauche et les droits humains et rappelle qu’il existe une mémoire de la lutte durant les années de plomb.

Vraiment, quelle « Impudence » !

N’est-ce pas le premier secrétaire de l’USFP, Abderrahman Youssefi, alors premier ministre de Mohamed VI, qui a ordonné en 2000 la fermeture administrative et définitive de 3 hebdomadaires indépendants qui dérangeaient le Makhzen et l’USFP ?.

N’est-ce pas ce même Mjahed, quand il était secrétaire général du syndicat de la presse (SNPM), qui s’en prenait à la presse indépendante quand elle sortait des sentiers tracés par le Makhzen ? Mjahed condamnait publiquement ses confrères avant même les décisions de « justice ».

Mais, nous aussi nous avons de la mémoire. Younes Mjahed a construit sa carrière au sein de ce syndicat de la presse bigot et au sein de la FIJ (Fédération internationale de presse) par son passé de « prisonnier politique » durant les années de plomb.

Sauf qu’il ne raconte pas les conditions de sa reddition et ce qu’il a donné en échange par l’intermédiaire d’une tante qui vivait à Rabat. Il oublie de dire qu’il fait partie de ces « détenus politiques » qui ont fait amende honorable et demandé piteusement la grâce à Hassan II.

Enfin, Mjahed ne nous explique pas pourquoi son nom apparaît dans les documents confidentiels du hacker « Chris Coleman » (Maroc Leaks) qui montrent qu’il a mis au parfum la DGED (Services secrets marocains) de sa fracassante sortie du bureau de l’agence espagnole EFE à Rabat.

Le quotidien « Akhbar Al Youm », dont le directeur Taoufik Bouachrine est en taule pour « viols », accuse Younes Mjahed, ancien patron du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), « de mener campagne pour aggraver le cas de Bouachrine, ternir son image et faire du chantage aux journalistes de ‘Akhbar Al Youm’ les menaçant de bloquer leurs cartes de presse s’ils continuent à se solidariser avec leur directeur ».
Est-ce encore une coïncidence ?

Nous qui avons consulté les documents confidentiels des services secrets marocains (DGED), révélés par le hacker « Chris Coleman », des documents authentifiés et qui n’ont jamais été démentis par l’Etat marocain, savons bien qui est Mjahed.

Surtout la partie de ces documents où on voit comment Younes Mjahed, avec la bénédiction explicite de la DGED, a monté une opération de déstabilisation contre l’agence de presse espagnole EFE

#Maroc #Younes_Mjahed #SNPM #FIJ #Journalistes #Presse #USFP #EFE

Eric Jensen, d’envoyé onusien à agent de la DGED marocaine

Eric Jensen, envoyé personnel de l’ONU pour le Sahara Occidental, Maroc, DGED,

Erik Jensen, né au Danemark, élevé en Angleterre, devint Malais dans son parcours. Il a été nommé Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour le Sahara Occidental de 1993 à 1998. Il a embrassé les thèses marocaines lorsque les Nations Unies étaient dirigée par l’égyptien Boutrous Ghali dont les accointances avec la France ont été plus que prouvées.

Erik Jensen, avide d’argent, s’est laissé engager par la DGED marocaine en 2009 pour intervenir en tant que pétitionnaire devant le Comité de Décolonisation de l’ONU. Il deviendra un habitué de la tribune de l’Assemblée Générale de l’ONU jusqu’à 2014. A l’instar des autres pétitionnaires désignés par le ministère marocain de l’intérieur et par la DGED, il empochait 2200 dollars par jour lors de chaque intervention (1). Sa mission était plaider l’autonomie comme solution pour le conflit du Sahara Occidental. En vue de l’encourager dans cette mission, il a été invité, à plusieurs reprises, à visiter le Maroc en vue de lui offrier les petites gâteries qu’il ne peut pas s’offrir dans son payx aux frais des services secrets marocains (voire billet électronique du 03/05/2012).

La DGED marocaine, en vue d’exploiter à fond son image d’ancien Chef de la MINURSO, a chargé Eric Jensen d’écrire un livre sur le conflit du Sahara Occidental. Sa première et unique édition est sortie le 10 octobre 2011 sous le titre de « Western Sahara, anatomy of a stalemate » (Maison d’édition Lynne Rienner Publishers).

Selon un mail daté du 03/02/2011, Erik Jansen a convenu avec la DGED l’octroi d’un salaire mensuel, équivalent au rang de représentant spécial pour la période de 07 mois qu’il devait consacrer exclusivement à la rédaction de ce livre. « D’après un courrier envoyé par Marjane Pacha le 3 février 2011, « il a été convenu avec Jensen pour le livre un salaire mensuel (hors droit de l’éditeur) l’équivalent au rang de représentant spécial pour la période de 7 mois qu’il consacre exclusivement à la rédaction du livre (De novembre 2010 à mai 2011) soit 10.000 euros mensuels. Ayant reçu une avance de deux mois, novembre et décembre, Jensen souhaite une deuxième tranche de 3 mois et le reliquat en mai à la livraison du livre ».

Cependant, il n’était pas satisfait de la quantité de ventes de ce que les marocains allaient présenter comme un « chef d’oeuvre » et qui s’est avéré un « fiasco » selon ses propres mots. Dans un email qu’il a envoyé à son mentor, Mourad El Ghoul, il indique que des 5000 exemplaires, seuls 200 ont été vendus et il qualifia l’opération de « fiasco ».

Il y a lieu de signaler que les emails que la maison d’édition interchangeait avec Aziz El Haouari prouvent que la DGED marocaine prenait en charge les frais de cette édition.


Et en 2013:

#Maroc #Sahara_Occidental #MINURSO #Erik_Jenses #ONU #DGED

Pays Bas: Une réunion du Polisario noyautée par la DGED

Maroc, Front Polisario, DGED, Sdiga Settof, Mhamed Khadad, El Harfaoui Mahjoub,

J’ai l’honneur de vous faire parvenir, ci-joint pour information et à toutes fins utiles, copie du compte-rendu que Mr. EL HARFAOUI Mahjoub, President de l’Association des Marocains issus des régions du Sud, ((رابطة المغاربة المنحدرين من الأقاليم الجنوبية)) m’a remis, et ce suite à sa participation aux réunions a huis-clos qui ont eu lieu à La Haye les 12 et 18 novembre 2013, à la résidence du dénommée «Saddika », une séparatiste du PoIisario. Selon ce compte-rendu, plusieurs membres du Parti de la gauche verte néerlandaise ont pris part à la première réunion.

Elle a été animée par Mohamed Khadad (Coordinateur du Polisario avec la Minurso). Celui-ci a souligné, selon le compte-rendu, qu’en comparaison avec les pays scandinaves, la contribution des associations sahraouies aux Pays-Bas et en France demeure la moins importante.

Khadad a, par ailleurs, indiqué qu’il est disposé à financer les déplacements des deux militants (Pedro et Frank) du Parti de la gauche verte, afin de sensibiliser l’opinion interne et européenne dans la perspective de remettre en cause I’Accord de pêche maritime et les exportations de légumes en provenance du sud du Maroc.o

Lors d’une autre réunion tenue à la résidence de « Saddika » le 18 novembre 2013, celle-ci a fait savoir que MM. Pedro et Frank vont demander à Khadad de leur faire parvenir une liste des Etudiants sahraouis en vue de leur organiser une visite dans une Université néerlandaise. Elle a, également, signalé qu’une rencontre sur les soi-disant « Violations des Droits de l’homme commises par le Maroc au Sahara» s’est tenue en Italie, en présence de plusieurs personnalités politiques de l’Italie et de la France

Le Consul General
Ministre Plénipotentiaire
BENTAJA Mohamed

#Maroc #Sahara_Occidental #Front_Polisario #DGED #Mhamed_Khadad


Maroc: L’article qui a coûté 20.000 dollars à la DGED

Maroc, DGED, lobbying, Etats-Unis, Printemps Arabe, Forbes, Richard Miniter, Ahmed Charaï,

L’article est paru dans le Magazine New Yorkais des Affaires « FORBES ». Son auteur est Richard Miniter, un blogueur présenté par Ahmed Charaï comme « Grand journaliste d’investigation ». « C’est l’un des meilleurs article écrit sur SM Le Roi depuis 10 ans, en plus par un Grand journaliste d’investigation comme Richard Miniter!). A mon avis, l’impact aux USA sera certainement fort, au Maroc, on doit le relayer au maximum. Je propose de le traduire, dès sa publication, et de le publier dans Al Ahdate, l’Economiste, sans oublier la presse électronique.

Suite à la rédaction de cet article, Miniter a demandé à Charaï le prix. « N’oublie pas mon cadeau (20.000 dollars) que tu m’as promis », dit-il dans un email daté du 24 avril 2012. « Je suppose que tu as mon numéro de compte bancaire, a-t-il ajouté.

Dans un autre mail envoyé le 3 mai 2012, Miniter rappelle qu’il attend toujours son cadeau et fait la publicité à son article. « J’ai reçu de nombreux appels de plusieurs membres du personnel du député à propos de l’article. J’espère que votre roi était très heureux et qu’un jour il me donnera une distinction », a-t-il dit.

Voici le texte intégral de l’article :

Le printemps arabe est-il mauvais pour les investisseurs ?

CASABLANCA – Depuis presque un an, diplomates, experts et journalistes disent aux investisseurs de ne pas s’inquiéter des nouveaux gouvernements islamistes qui émergent dans le sillage du Printemps arabe. Ils ont tort.
L’argument des optimistes était simple : « Les réalités démocratiques obligeront les islamistes à maintenir la croissance économique afin de remporter les prochaines élections. » Le printemps arabe ne se transformera pas immédiatement en hiver ; la responsabilité rend les politiciens responsables et ainsi de suite.

Certes, les islamistes ont parlé d’un bon jeu. Dans le programme de leur parti et dans leurs discours, les islamistes marocains ont souligné qu’une économie plus libre attirerait les investisseurs étrangers et stimulerait l’emploi. Ils ont déclaré que la réduction du chômage des jeunes était leur problème numéro un. Ils ont déclaré vouloir ramener la croissance annuelle du PIB à 7 % par an, faisant du Maroc un « tigre asiatique ». Ils ont déclaré vouloir conclure des accords de libre-échange avec leurs voisins. (Le royaume a déjà des accords de libre-échange avec les États-Unis et l’Union européenne). Ils se sont dits favorables à la déréglementation et à la privatisation et ont même proposé une modeste réduction des impôts. Les choses s’annonçaient donc bien.

Et la peur des électeurs inconstants était censée discipliner les islamistes. Lorsque les partis islamistes ont gagné en novembre dernier, ils ont même remporté Casablanca, le centre commercial du Maroc. Ils ont persuadé les propriétaires de petites entreprises et les professions libérales de passer des partis libéraux et socialistes, qui avaient recueilli leurs voix en 2007, aux islamistes, en novembre 2011. Ces électeurs s’attendaient à des réformes économiques et à des changements sociaux modestes, et non l’inverse. Si les islamistes ne tiennent pas leurs promesses en matière d’économie, ils seront éliminés.

Pour être sûr, le Maroc n’allait jamais adopter la constitution de la liberté de F.A. Hayek. Les dirigeants islamistes ont déclaré que leurs modèles économiques provenaient de la Turquie et des partis de centre-droit français, et non de Singapour ou du Chili. Mais, surtout, ils ne regardaient pas non plus du côté de l’Iran ou de la Chine. La Turquie était, jusqu’à récemment, un pays à forte croissance qui combinait l’esprit d’entreprise avec une déférence croissante pour l’Islam. (Au cours des 18 derniers mois, cependant, la Turquie a incarné les dangers de l’islamisme en politique ; l’AKP au pouvoir a lancé un djihad contre les généraux laïques de la république et ses dissidents, s’est rapproché de l’Iran sur le plan diplomatique, la croissance économique a stagné et les investisseurs cherchent la sortie).

Aujourd’hui, après quelques mois au pouvoir, le parti islamiste au pouvoir au Maroc dévoile un nouveau programme, qui effraie déjà les milieux d’affaires locaux et les investisseurs étrangers.
Un ministre du gouvernement islamiste – dans une série de discussions privées – a suggéré que les agences gouvernementales, et même les entreprises appartenant en partie à l’État, ne devraient plus faire de publicité dans les journaux et les magazines qui font également de la publicité pour l’alcool, un produit légal au Maroc. Cela signifie que la compagnie aérienne d’État, Royal Air Maroc, ne peut plus placer d’annonces dans la plupart des grands quotidiens. Le problème pour les éditeurs : Les compagnies aériennes et l’alcool sont tous deux de gros annonceurs, et la perte de l’un ou de l’autre serait douloureuse. En effet, certaines publications pourraient fermer, quel que soit le camp qu’elles choisissent. Jusqu’à présent, il ne s’agit pas d’une réglementation, mais d’une campagne de chuchotement. Mais les éditeurs locaux reçoivent le message.

Un autre islamiste, le ministre des communications, a envisagé publiquement de prendre un décret obligeant les chaînes de télévision à interrompre les programmes populaires pour diffuser des sermons à la place, aux heures de grande écoute les soirs de semaine. Cette mesure est fatale pour l’audimat et donc pour les recettes publicitaires. C’est aussi le signe que le Maroc est en train de changer ses habitudes d’accueil, passant philosophiquement de Paris à Riyad. Où un investisseur étranger préférerait-il passer un week-end ?

Avant même que la règle ne soit finalisée, elle était considérée comme un présage, un signe avant-coureur des idées destructrices des islamistes sur le plan économique. Dans le milieu des affaires, la conversation passe rapidement de l’observation à l’extrapolation. Chaque fois que les hommes politiques s’intéressent davantage aux symboles qu’aux réalités, ils sont séduits par une poésie empoisonnée qui pousse leur peuple dans l’étreinte moite de la pauvreté. Il n’y a pas forcément de conflit entre la mosquée et le marché, mais les islamistes ont appris leur économie des socialistes arabes et d’Europe de l’Est. Beaucoup d’entre eux aiment encore l’idée d’une économie dirigée et aiment l’idée de donner des ordres. Cela ne fonctionne pas mieux en Iran qu’en Biélorussie. Pourquoi l’essayer au Maroc, qui dispose d’une économie moderne diversifiée et relativement libre ? C’est pourquoi les investisseurs et les entrepreneurs locaux sont nerveux.

Il y a quelques jours, le roi a demandé à voir le chef du gouvernement et le ministre des communications. Il lui a rappelé que le nouveau gouvernement devait respecter la constitution, qui donne aux radiodiffuseurs la liberté de parole, et il a rappelé aux chefs de gouvernement de respecter la diversité des peuples au Maroc. Tous ne sont pas musulmans, a-t-il dit, et ne seraient pas nécessairement servis par un sermon.

Pour l’instant, les ministres islamistes ont compris le message. Le roi observe et tout geste extrême pourrait être contrôlé par le monarque constitutionnel.
Seuls deux hommes peuvent sauver le Maroc maintenant – et sauver la promesse du printemps arabe. L’un est le roi du Maroc, l’autre le président des États-Unis.

Pendant des années, la principale force libéralisatrice était le roi lui-même. Mohammed VI est un dirigeant jeune et poli, aussi à l’aise en français qu’en arabe, dans les sphères européenne et arabe. Cela lui a donné la capacité unique de défendre les cultures traditionnelles et tribales tout en voyant la sagesse de développer une économie diversifiée et moderne basée sur l’accomplissement individuel.

Plus important encore, Mohammed VI a été l’un des libéralisateurs les plus agressifs au monde.
Il a défendu et signé des accords de libre-échange avec les États-Unis et l’Union européenne. Il a encouragé les investissements étrangers par un traitement fiscal favorable et la réduction des formalités administratives. Il a maintenu une monnaie stable et combattu la corruption qui agit comme un impôt caché sur le développement. Il a versé des milliards pour investir dans les régions pauvres du sud de son royaume et a ensuite exploité les infrastructures pour attirer les investissements étrangers dans les hôtels, les fermes et les exploitations touristiques.

En encourageant les investissements étrangers par la déréglementation et les investissements locaux par un meilleur accès au crédit (le roi a réformé les lois bancaires), le Maroc a connu une croissance économique robuste. Le Maroc a connu une croissance moyenne de 3 % par an en termes de produit intérieur brut par habitant au cours des années précédant l’accession au trône de Mohammed VI (1990-1999). Ce chiffre est passé à une moyenne de 8 % par an sur la base du PIB par habitant pendant le règne de Mohammed VI (1999-2010), selon la Banque mondiale. (Les chiffres ne sont pas encore disponibles pour 2011).
La libéralisation des marchés et la modernisation des réglementations ont permis d’attirer davantage d’investissements étrangers. La formation brute de capital fixe, qui mesure les efforts d’investissement nationaux par rapport au PIB, a grimpé à 35 % du PIB en 2011. Il s’agit d’une forte augmentation par rapport aux 25 % enregistrés entre 1990 et 1999, selon les recherches de l’OCDE, dont le siège est à Paris.

En conséquence, l’investissement étranger net moyen a bondi sous le règne de Moahmmed VI à 1 456 millions de dollars par an, contre 213 millions de dollars par an sous le règne de son prédécesseur Hassan II, selon la Banque mondiale.
Le PIB total du Maroc a presque doublé au cours des onze dernières années, sous le nouveau roi réformateur. Selon un rapport présenté par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique à Addis-Abeba, le taux de croissance du PIB du Maroc (5,3 %) en 2009, dépasse celui de l’Égypte (4,7 %), de la Tunisie (3 %), de la Mauritanie (2,3 %), de l’Algérie (2,1 %) et de la Libye (1,8 %). Et ce, avant que le « printemps arabe » n’étouffe les taux de croissance partout en Afrique du Nord – partout, sauf au Maroc.

Le taux de pauvreté a été réduit presque de moitié, selon un rapport du Programme des Nations unies pour le développement. Au début du règne de Mohammed VI, quelque 4,5 millions de Marocains se trouvaient sous le seuil de pauvreté. Aujourd’hui, ils sont moins de 2,6 millions. Le PNUD attribue la réduction massive de la pauvreté à « l’Initiative nationale pour le développement humain que Mohammed VI avait lancée en 2004 ».

Pour lutter contre la corruption et les violations des droits de l’homme, le roi a créé le Conseil consultatif des droits de l’homme et l’Instance équité et réconciliation. Il s’agit d’organes indépendants qui ont versé des compensations financières aux victimes de brutalités policières et d’emprisonnements injustes pendant le règne des prédécesseurs du roi.

En outre, il a mis en œuvre de vastes réformes de la police locale et nationale et mis fin à la répression des dissidents politiques. En conséquence, un large éventail de personnes et de partis non conventionnels opèrent ouvertement au Maroc – des radicaux maoïstes aux salafistes. Pour autant qu’ils évitent la violence ou d’autres activités criminelles (trafic de drogue, enlèvement, etc.), ces groupes sont libres de s’exprimer lors de rassemblements, de publier des journaux et même de présenter des candidats aux élections. À bien des égards, le Maroc jouit aujourd’hui de plus grandes libertés politiques et d’une plus grande représentation politique que, par exemple, la Roumanie ou la Moldavie.

Conscient que les millions de pauvres et de quasi-pauvres constituent une menace pour la stabilité de son royaume, le roi a lancé un programme de soins de santé pour fournir des soins à 8,5 millions de personnes n’ayant pas accès aux soins de santé. Contrairement au National Health Service britannique, le programme RAMED du Maroc n’est pas gratuit pour tous. À l’exception des personnes très pauvres, chacun doit verser un co-paiement en fonction de ses revenus – en moyenne environ 1 dollar par mois. Cette somme n’est pas négligeable dans de nombreuses régions du Maroc, mais elle est abordable. Le principe du co-paiement réduit la demande, qui autrement mettrait le système en faillite en raison de coûts excessifs.
Il a également libéralisé la politique du Maroc. Les femmes et les minorités religieuses (y compris les juifs et les chrétiens) ont les mêmes droits en vertu de la nouvelle constitution. Il a transféré le pouvoir de lui-même à des gouvernements nationaux et régionaux élus.

L’administration Obama doit faire plus que des discours. Aussi fulgurant qu’ait été le discours d’Obama au Caire, il n’a pas été suivi de changements significatifs dans la politique. L’administration Obama a continué à travailler avec des partis, des factions et des personnalités qui n’acceptaient pas les valeurs libérales comme point de départ. Un signe révélateur : regardez le processus interne d’un parti pour sélectionner ses dirigeants. Si un parti n’élit pas ses dirigeants dans le cadre d’élections équitables et multi-candidates, il ne sera pas une force démocratique et pacifique s’il arrive au pouvoir. Les Frères musulmans d’Égypte et les islamistes de Tunisie répondent à ce critère. Le Hamas et le Front Polisario ne le font pas.

Une fois qu’un parti atteint ce seuil, l’administration doit continuer à s’engager afin de l’influencer dans une direction plus libérale, respectueuse de la diversité religieuse, de la propriété privée, de la liberté d’expression et des élections libres. La façon dont un parti traite les chrétiens et les juifs est un bon baromètre, la façon dont il traite les investisseurs étrangers en est un autre.
La plus grande gaffe historique de ces 30 dernières années a peut-être été celle des années Bush. Le président George H.W. Bush a assisté à la chute du mur de Berlin, à l’émergence d’États embryonnaires plus libres en Europe de l’Est et à une transition en Russie même. Pourtant, à part envoyer des conseillers économiques et des diplomates, Bush n’a pas fait grand-chose pour guider ce processus historique. L’administration pensait que tout conseil serait perçu comme une ingérence. Et certains de ses conseils n’ont pas été utiles. Lorsque les réformateurs ont voulu interdire aux anciens responsables communistes de se présenter aux élections dans les nouvelles nations, le département d’État les a vivement encouragés à ne pas céder à cette tentation. En conséquence, la Bulgarie, la Hongrie et même la Pologne ont été accablées par une décennie de luttes politiques inutiles avec les défenseurs « post-communistes » de l’ancien régime. (Des conseils similaires concernant les responsables baasistes en Irak ont également retardé les progrès dans ce pays). Dans le monde réel, la protection du libéralisme exige parfois des moyens illibéraux. Pour être accepté en tant que parti politique légitime, le parti doit adhérer ouvertement aux valeurs libérales : la liberté de conscience, une presse libre, la propriété privée, le libre échange sur des marchés ouverts. Ces valeurs ont fait de l’Occident la région la plus riche de la planète et elles fonctionnent partout où elles ont été expérimentées.

Au Maroc, l’administration Obama semble prête à répéter les erreurs des années Bush. Envoyer quelques professionnels, s’asseoir et espérer le meilleur. Après tout, c’est leur pays.
Jusqu’à présent, l’approche décontractée ne fonctionne pas. Il est temps pour Obama de rencontrer Mohammed VI. Ce sommet enverrait un signal aux réformateurs du monde arabe : Vous n’êtes pas seuls. La religion est une grande source de moralité, mais le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté, c’est l’ouverture des marchés et la croissance économique. Les partis religieux qui cherchent à moderniser les nations doivent d’abord moderniser leur propre pensée économique.

Si les réformateurs arabes cherchent un modèle, Obama pourrait dire qu’ils en ont un en Mohammed VI. Son bilan en matière d' »espoir et de changement » devrait être copié.
Si Obama décide de rester chez lui, les historiens le classeront dans la catégorie des Bush : Un observateur de l’histoire, pas un leader des transformations.

Richard Miniter

Forbes, 25/04/2012 (traduction non officielle)

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Maroc : Des « sources contrôlées » de la DGED

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Grâce á cette liste, nous savons maintenant que les services secrets marocains sont derrière ces médias qu’ils appellent « sources contrôlées »: Le Magazine du Manager, La Lettre Méditerranée, Maghreb Intelligence, Géotribune, Sahel Intelligence, Middle East Confidential, Labass.net, Correo diplomático, Le Griot.info, Afrique 7, Le Courrier stratégique.

#Maroc #DGED #Médias

GGA et le conflit avec Rabia: C/R de la réunion avec Gerson

Maroc, Etats-Unis, lobbying, GGA, Global Gerson Advisory, Russ Gerson, Abdelmalek Alaoui,

Pendant mon séjour à New York j’ai rencontré Mr. Russ Gerson à deux reprises et j’ai même eu des réunions avec son équipe composée de consultants et de conseillers très talentueux.

Tout d’abord je voudrais souligner la qualité et la force de cette équipe au sein des think tanks, les medias et les institutions financières américaines. On eu des discussions très intéressantes sur la stratégie de travail à suivre pour promouvoir notre pays aux Etats Unis. Malheureusement j’ai tout de suite remarqué une absence de coordination due à un manque de communication entre Mr. Gerson et Rabie.

On a fait le tour de tous les projets que GGA a proposé et que Mr. Gerson et son équipe se sont déjà engagés à mettre en œuvre. D’après eux les responsables marocains ont déjà donné le feu vert pour l’exécution du programme proposé. Quand j’ai dit qu’à ma connaissance il n’a y’avait encore aucun engagement de la partie marocaine et que Mr. M a simplement exprimé son avis sur plusieurs projets sans donner aucun engagement, ils m’ont tout de suite répondu que c’est Rabie qu’il leur a demandé de mettre en œuvre tous les projets parce qu’il a eu l’accord de Mr. M. Mr. Gerson m’a réitéré le fait que ni lui ni son autre partenaire Stephen Norris n’ont un accès directe avec les responsables marocains et qu’ils dépendent entièrement de Rabie.

En plus, pour tous le déplacements si fréquents au Maroc avec plusieurs membres de l’équipe de GGA, Mr. Gerson m’a expliqué que c’était toujours Rabie qui insistait sur ces déplacements accompagné d’un nombre important de l’équipe de GGA. Pour ce qui est du dernier déplacement à Marrakech, Rabie leur a fait savoir qu’ils étaient tous des invités de Mr. M. Russ reconnaît que l’idée préalable était de faire connaître le Maroc à l’Amiral Blair mais malheureusement les gens ont abusé de l’hospitalité de Mr. M. J’ai signalé à Russ que pour le DG ce n’était pas une question d’argent mais plutôt une question de principe et de respect.

Dans ma deuxième réunion avec Russ, il m’a proposé que dorénavant il coordonnera mieux avec moi pour tous le prochains projets et qu’il aimerait que je sois présent à ses cotés pour mieux coordonner toutes les activités que GGA projette de lancer aux Etats Unis. J’ai insisté encore une fois, qu’avant le lancement de n’importe quelle activité il est primordial d’avoir un accord écrit et approuvé par les responsables marocains pour éviter tout malentendu.

Pour assurer une présence marocaine régulière à Washington et New York Mr. Russ propose de mettre a ma disposition ses bureaux et son réseau. Je lui ai promis de consulter le DG et Faycal sur cette proposition. Personnellement, je crois que c’est une très bonne proposition qui va nous assurer non seulement une présence mais aussi une meilleure coordination pour mettre en œuvre une stratégie intelligente et de qualité pour mieux défendre nos intérêts et promouvoir une image très positive de notre pays.

Constat

1- Absence de communication au sein de GGA.

2- Nécessité (avant le lancement de tel ou tel projet) d’avoir un accord écrit et approuvé par les deux cotés. (Marocains et GGA)

3- Revoir tout le programme proposé par GGA, inclus la liste (si coûteuse) des personnalités que GGA compte recruter.

Abdelmalek Alaoui

#Maroc #GGA #Lobbying #Etats_Unis