Nouveau rapport du SG de l’ONU, nouvelle déception pour le peuple sahraoui (CEAS-Sahara)

Le Secrétaire Général des Nations Unies, qui est sur le point de terminer son mandat, vient de publier un nouveau rapport sur la question du Sahara occidental, qui couvre la période allant du 1er Juillet 2015 et le 30 Juin 2016.

Ce rapport commence par rappeler quelque chose d’évident, même si cela dérange au plus haut point le Maroc et ses principaux alliés, l’Espagne et la France, c’est que le Conseil de sécurité estime que la question du Sahara occidental est une question qui rentre dans le cadre des questions relatives à la paix et à la sécurité, raison pour laquelle il a appellé dans des résolutions successives la réalisation d’une « solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental », et que la quatrième Commission de l’Assemblée générale (Commission politique spéciale et de décolonisation) et le Comité spécial chargé d’examiner la situation en ce qui concerne l’application de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux considéré comme «le Sahara occidental en tant que territoire non autonome l’examinent au titre des questions relatives aux territoires non autonomes et à la décolonisation ».
Le Secrétaire général rappelle également dans son rapport que le statut définitif du Sahara occidental est le thème des négociations qui se déroule sous ses auspices, prévue dans les résolutions successives du Conseil de sécurité, tout en regrettant l’absence de négociations sérieuses « sans conditions préalables et de bonne foi afin de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental « .
Le Secrétaire général du Front POLISARIO a salué ces déclarations qui malgré leur évidences ont provoqué une réaction de la part du Maroc dont la gravité empêche de la qualifier de puérile et grotesque, la tyranie alaouite étant habituée à essayer de prendre les Nations Unies comme cour pour leur recréation et jouer un petit numéro (si vous permettez l’expression) à chaque fois que les Nations Unies rappellent la situation d’occupation illégale du territoire.
Dans ce rapport, le Secrétaire général des Nations Unies rend compte de la visite (du 29 Juillet au 4 Août 2015) dans les camps des réfugiés sahraouis effectuée par le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme (HCDH), afin de « obtenir des informations de première main et de mieux comprendre la situation prévalant dans les camps en matière des droits de l’homme et des difficultés rencontrées dans ce domaine ». La visite a également permis au HCDH de réfléchir au tour que la coopération pourrait prendre à l’avenir pour assurer la protection effective des droits de l’homme.
Face à la situation de blocage et de stagnation provoquée par l’attitude marocaine et la permissivité, voire la complicité, de l’Espagne et de la France, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies rend compte également dans son rapport de sa première visite (dans la fin de son mandat en tant que chef de l’ONU) au camps de réfugiés de Smara, près de Tindouf et à la base des opérations de la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental).
Le Secrétaire Général des Nations Unies voulait avec ce voyage, entre autres, « évaluer la situation sans intermédiaire et apporter ma contribution á la recherche d’un réglement et attirer l’attention sur le sort des réfugiés dans cette crise humanitaire qui dure depuis longtemps ». Suite á cela, le Gouvernement marocain violemment critiqué certaines de ses déclarations et de nouveau et de la manière puérile la plus inimaginable a envoyé une liste de 83 membres du personnel civil international de la MINURSO et l’Union africaine qui devraient quitter les territoires occupés du Sahara occidental dans un délai de trois jours. Au même temps, dans un geste insolite et inhabituel dans les relations internationales, le Maroc a dit qu’il ne voulait pas recevoir l’Envoyé personnel du Secrétaire général ni reprendre le processus de négociation.
M. Ban Ki-moon achève son rapport avec un paragraphe qui sonne comme un adieu et dans lequel il rappelle que, malgré les efforts renouvelés de l’ensemble du système des Nations Unies, y compris son action personnelle, persiste l’absence de progrès sur le terrain, la frustration et les dramatiques conditions de vie de la population réfugiée après l’occupation illégale de son territoire, tout en réitérant aux parties, aux États voisins et à la communauté internationale, les responsabilités qui sont les leurs en ce qui concerne trouver une solution au conflit et d’en favoriser la mise en oeuvre. « J’invite donc les partues à s’acheminer sans plus attendre, avec l’aide des pays voisins, vers une solution, et à cette fin, je les exhorte à engager des négociations de bonne foi avec le concours de mon Envoyé personnel ».
L’État espagnol ne peut pas encore faire la sourde oreille alors que c’est le plus haut représentant dedes Nations Unies qui rappelle avec préoccupation la frustration et les difficiles conditions de vie imposées au peuple sahraoui depuis plus de 40 ans. L’Espagne devrait prendre note et savoir à quel point nous pouvons être près d’un nouveau conflit armé avec des conséquences imprévisibles pour toute la région et dont les conséquences pourraient arriver à l’ensemble de l’Europe.
Nous avons en face une nouvelle occasion. Au mois de Décembre proche, où l’Espagne préside le Conseil de sécurité et y met fin à son mandat en tant que membre non permanent, l’État espagnol peut et doit, compte tenu de son statut de puissance administrante de jure du territoire du Sahara occidental, travailler au sein des organisations internationales auxquelles elle appartient – Union européenne, Nations Unies, OCDE, OTAN – en faveur de la réalisation d’un référendum d’autodétermination qui assure l’expression libre et authentique de la volonté du peuple sahraoui conformément aux décisions pertinentes de l’Union africaine (UA) et des résolutions des Nations Unies.
L’année prochaine, 2017, une nouvelle personne assumera les responsabilités en tant que Secrétaire général de l’ONU. Serions-nous en train de dire au peuple sahraoui que le processus recommence de nouveau? Jusqu’à quand peut-on prévoir qu’un peuple assume de voir comment l’ONU et l’Espagne piétinent ses droits légitimes? Le conflit restera-t il dans ses paramètres actuels? Face à tout changement, personne ne peut montrer du doigt un peuple et des dirigeants qui pendant des décennies ont parié pour la voie pacifique, également promue par les Nations Unies, alors qu’ils regardent non seulement comment on bafoue ses droit légitime à l’autodétermination, mais aussi comment ses droits humains sont violés.
Nous ne pouvons pas terminer ces lignes sans réitérer notre douleur à cause de la perte au cours de la période couverte par ce dernier rapport du Secrétaire général des Nations Unies, du Secrétaire général du Front POLISARIO et Président de la République arabe sahraouie démocratique, Mohamed Abdelaziz.
Nous avons perdu un homme de paix, un exemple de volonté, engagement et lutte, dont le témoignage a déjà été repris par le nouveau Secrétaire général, par le Frente POLISARIO et par tout le peuple sahraoui.
Abdelaziz vit encore et notre combat continue!!!
CEAS-Sahara

Traduction : Diaspora Saharaui

Une Cie polonaise déclare sortir du Sahara pour raisons politiques

Tous les travailleurs d’une entreprise nationale polonaise active au Sahara Occidental occupé ont tout simplement été retirés du territoire « pour des raisons politiques ».

Le personnel, une équipe de 19 citoyens polonais, a été, le week-end du 20 août, évacué du Sahara Occidental, selon l’agence de presse polonaise RMF le 24 août. RMF a été en contact avec des employés de la compagnie qui sont arrivés à l’aéroport de Varsovie, le samedi soir.
« La décision a été prise pour des raisons politiques », a déclaré un employé à RMF, sous couvert d’anonymat.
La compagnie qui opérait au Sahara Occidental, Geofyzika Kraków, était une filiale de la compagnie nationale pétrolière polonaise PGNiG Group. Les représentants du peuple du Sahara Occidental n’ont pas été contactés avant l’opération, manquement constituant un non respect d’une condition essentielle pour la conformité au droit international, selon l’ONU.
Western Sahara Resource Watch a publié le 28 juin le rapport «Skónczmy poszukiwania Razem », détaillant les agissements de la compagnie en licence avec l’office national marocain l’ONHYM dans le territoire occupé. Aucun état au monde ne reconnaît le territoire comme faisant partie du Maroc.
Des groupes sahraouis ont été à l’origine de la découverte des opérations, et ils ont protesté contre l’implication de la compagnie. WSRW a aussi protesté contre cet engagement, dans une lettre à la compagnie daté du 27 juin 2016. PGNiG a répondu le 1er août 2016 à WSRW, qu’il croyait ne rien faire de mal. Déclarant que la compagnie fonctionnait en conformité avec les lois locales.
L’employé avait expressément dit que la décision d’évacuer n’avait pas de raisons de sécurité.
« En juin, nous avons eu des problèmes avec des sous-traitants qui ont menacé de grève. Finalement, nous sommes arrivés à un accord et les travaux se sont accélérés. Par conséquent, la décision d’évacuer a été une surprise pour nous tous », a t-il ajouté.
Selon le rapport des médias, la compagnie a laissé tout son équipement sur place, et son contrat a été rompu.
L’agence de presse avance que ce départ pourrait être lié à un contrat que la compagnie a signé avec l’Algérie fin avril.
RMF a questionné PGNiG sur l’évacuation de ses travailleurs, et attend des réponses.
http://www.wsrw.org/a111x3562

LE MAROC PRIS EN FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE

Retournement de situation inédit de l’ONU dans l’affaire de Guerguerat, ville frontalière avec la Mauritanie et les territoires du Sahara occidental.
Dans un premier temps, la mission de l’ONU au Sahara occidental a indiqué qu’il n’y a pas eu de mouvements militaires suspects du Maroc au sud-ouest du Sahara occidental. Or, une note confidentielle de l’ONU prouve aujourd’hui tout le contraire. 
Le Maroc a été pris la main dans le sac dans l’affaire de Guerguerat, ou il feignait de construire une route goudronnée de trois kilomètres pour soi-disant chasser les affairistes de tous bords qui écumaient cette petite ville frontalière à cheval avec la Mauritanie et la « zone tampon » avec les territoires du Sahara occidental.
Le secrétariat général de l’ONU a adressé au Conseil de sécurité une note confidentielle, dévoilée par l’Agence Associated Press, dans laquelle il affirme que le Maroc « a violé l’accord de cessez-le-feu en déployant des agents de sécurité au-delà du mur de sécurité, dans la région de Guerguerat ». 
Cette note confidentielle émanant du Département des opérations de maintien de la paix, relevant de l’ONU, « accuse clairement le Maroc de violation de l’accord de cessez-le-feu du 15 octobre 1991 en envoyant des agents de sécurité armés et de l’équipement dans la région de Guerguerat, frontalière de la Mauritanie ». Même la presse marocaine reconnaît cette incursion de l’armée marocaine au-delà du mur de défense.
Selon le site électronique mag360, « l’opération lancée par le Maroc le 14 août pour nettoyer la région de Guerguerat frontalière de la Mauritanie n’a été entachée d’aucun incident. Le professionnalisme des forces de sécurité et le potentiel dissuasif des Forces armées royales ont réduit à néant les menaces du Polisario. 
La projection marocaine au-delà du mur de défense, pour sécuriser la région de Guerguerat frontalière de la Mauritanie, a mis à nu la théorie des « zones libérées » claironnée à tout vent par la machine de propagande séparatiste. 
Guerguerat, est depuis le 14 août courant le théâtre d’une opération de « nettoyage » menée avec brio par les forces de sécurité marocaines, sous l’œil vigilant des Forces armées royales qui, contrairement aux allégations mensongères du Polisario, ne sont pas intervenues » est-il écrit. Tout est dit. Le Polisario a dénoncé auprès de l’ONU l’opération dans une lettre adressée à son SG. 
Le SG du Polisario, Brahim Ghali, y récuse les explications marocaines et dénonce une « escalade systématique » du Maroc au Sahara occidental : « Toute argumentation présentée par l’occupant marocain pour ces agissements demeure infondée et sera rejetée », écrit Ghali. 
Et d’ajouter que les forces marocaines « ont mobilisé des unités militaires, en violation de la zone en question, soutenues par des unités mobiles de transport et de génie militaire, appuyées par une reconnaissance aérienne ». 
Le Maroc, qui a voulu présenter cette affaire comme une opération de salubrité publique, veut en réalité réoccuper cette bande frontalière en y plaçant ses unités de l’armée et de la police, une fois la route achevée. La région de Guerguerat, située au-delà du mur de défense, a été évacuée par les Forces armées royales au tout début des années 1990. 
Le Maroc a utilisé, comme à son habitude, une opération de « com » avec la complicité de certains médias français connus pour leur alignement aveugle aux thèses marocaines pour accréditer la thèse selon laquelle cette ville est utilisée par le Polisario pour s’adonner au trafic d’armes, de drogue, de voitures volées, d’hydrocarbures, etc.
Peine perdue pour le royaume, qui vient d’être une nouvelle démasqué comme lors du sommet de l’UA à Kigali où il a tenté de faire croire à l’opinion internationale qu’il a réintégré les rangs de l’UA. 
La fuite et venue cette fois ci d’une agence de presse internationale que l’on ne peut soupçonner de partialité ou d’avoir un penchant pour le Polisario. Pour rappel, le SG de l’ONU, Ban Ki-moon, a exprimé le 28 août dernier sa « profonde préoccupation » face à « la situation tendue » dans la région de Guerguerat. Face à cette nouvelle provocation du Maroc, il reste à savoir quelle réponse sera apportée par l’ONU et quelles sanctions seront prises à l’encontre de l’occupant marocain.
http://www.jeune-independant.net/Le-Maroc-pris-en-flagrant-delit-de.html

Un nuevo Informe del Secretario General de las Naciones Unidas, una nueva decepción para el Pueblo Saharaui

El Secretario General de las Naciones Unidas, a punto ya de terminar su mandato, acaba de publicar un nuevo informe relativo a la cuestión del Sáhara Occidental que abarca el período comprendido entre el 1 de julio de 2015 y el 30 de junio de 2016.
Dicho informe comienza recordando algo obvio, por más que le pese a Marruecos y sus principales aliados España y Francia y es que el Consejo de Seguridad considera que la cuestión del Sáhara Occidental es una de las cuestiones relativas a la paz y seguridad, por lo que en sucesivas resoluciones ha pedido que se alcance una “solución política mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”, y que la Cuarta Comisión de la Asamblea General (Comisión Política Especial y de Descolonización) y el Comité Especial Encargado de Examinar la Situación con respecto a la Aplicación de la Declaración sobre la Concesión de la Independencia a los Países y Pueblos Coloniales consideran “el Sáhara Occidental como un Territorio No Autónomo y examinan la cuestión entre las relativas a la descolonización”.
El Secretario General recuerda también en su Informe que el estatuto definitivo del Sáhara Occidental es objeto de un proceso de negociación que se desarrolla bajo sus auspicios, previsto en sucesivas resoluciones del Consejo de Seguridad, al tiempo que lamenta la ausencia de unas verdaderas negociaciones “sin condiciones previas y de buena fe para lograr una solución política mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”.
El Secretario General del Frente POLISARIO acogió con agrado estas declaraciones que por más obvias que nos puedan parecer produjeron una reacción por parte de Marruecos que si no fuera por su gravedad, podríamos calificar de infantil y grotesca, acostumbrada como está la tiranía alauí a tratar de convertir a las Naciones Unidas en su patio de recreo y montar el numerito (si se nos permite la expresión) cada vez que las Naciones Unidas recuerdan la situación de ocupación ilegal del territorio.
En dicho Informe el Secretario General de las Naciones Unidas da cuenta de la visita (entre el 29 de julio y el 4 de agosto de 2015) a los campamentos de población refugiada saharaui por parte de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (ACNUDH) con el fin de “recabar información de primera mano y entender mejor la situación de los derechos humanos y los problemas en los campamentos de refugiados”. La visita también permitió que el ACNUDH pudiera examinar modalidades para la cooperación en el futuro, a fin de velar por una protección eficaz de los derechos humanos.
Ante la situación de bloqueo y estancamiento provocado por la actitud marroquí y la permisividad, cuando no complicidad, de España y Francia, el Secretario General de las Naciones Unidas da cuenta también en su Informe de su primera visita (terminando ya su mandato como máximo representante de las Naciones Unidas) al campamento de refugiados de Smara, cerca de Tinduf y a la base de operaciones de la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental).
El Secretario General de las Naciones Unidas quería con dicho viaje, y entre otros objetivos, “dar fe de la situación penosa y prolongada de los refugiados desde el punto de vista humanitario”. Tras la misma, el Gobierno de Marruecos objetó enérgicamente algunas de sus declaraciones y nuevamente del modo más infantil imaginable la Misión Permanente de Marruecos envió una lista de 83 miembros del personal civil de contratación internacional de la MINURSO y la Unión Africana que debían abandonar los territorios ocupados del Sahara Occidental en el plazo de tres días. Al mismo tiempo, en un gesto insólito y desconocido en las relaciones internacionales, Marruecos indicó que no deseaba recibir al Enviado Personal del Secretario General ni reanudar el proceso de negociación.
El Señor Ban Ki-moon, termina su informe con un párrafo que suena ya a despedida y en el que recuerda que a pesar de los renovados esfuerzos de todo el sistema de las Naciones Unidas, incluida su actuación personal, persiste la falta de progresos sobre el terreno, la frustración y terribles condiciones de vida de la población refugiada tras la ilegal ocupación de su territorio, al tiempo que reitera a las partes, los Estados vecinos y la comunidad internacional, las responsabilidades que les incumben de hallar una solución al conflicto y promoverla, “por tanto, reitero mi llamamiento a las partes para que avancen hacia una solución sin más demora y, con ese fin, las insto a que entablen negociaciones genuinas con el apoyo y la facilitación de mi Enviado Personal”.
El Estado Español no puede otra vez hacer oídos sordos, cuando es el máximo representante de las Naciones Unidas quien recuerda con preocupación la frustración y las terribles condiciones de vida a las que se ha sometido al Pueblo Saharaui durante más de 40 años. España debería tomar nota y ser consciente de lo cerca que podemos estar de un nuevo conflicto armado con consecuencias imprevisibles para toda la región y que directamente salpicaría al conjunto de Europa.
Estamos ante una nueva oportunidad. El próximo mes de diciembre en el que España presidirá el Consejo de Seguridad y en el que termina su pertenencia al mismo, el Estado Español puede y debe, atendiendo a su condición de potencia administradora de iure del territorio del Sáhara Occidental, trabajar en el marco de las organizaciones internacionales a las que pertenece – Unión Europea, Organización de las Naciones Unidas, OCDE, OTAN, – a favor de la realización de un referéndum de autodeterminación que asegure la expresión libre y auténtica de la voluntad del Pueblo Saharaui, en aplicación de las decisiones pertinentes de la Unión Africana (UA) y de las resoluciones de las Naciones Unidas.
El próximo año 2017 una nueva persona asumirá las responsabilidades como Secretario General de las Naciones Unidas. ¿Le estamos diciendo al Pueblo Saharaui que el proceso empieza de nuevo? ¿Hasta cuándo es previsible que un Pueblo asuma como las Naciones Unidas y España niegan sus legítimos derechos? ¿Permanecerá siempre el conflicto en sus actuales parámetros? Ante cualquier cambio, nadie podrá desde luego hacer responsable a un pueblo y unos dirigentes que durante décadas han apostado por la vía pacífica, promovida también desde las Naciones Unidas, mientras no solo ven negado su legítimo derecho de autodeterminación sino como son vulnerados el conjunto de sus derechos humanos.
No podemos terminar estas líneas sin reiterar nuestro dolor ante la pérdida, durante el periodo que abarca este último Informe del Secretario General de las Naciones Unidas, del Secretario General del Frente POLISARIO y Presidente de la República Árabe Saharaui Democrática, Mohamed Abdelaziz.
Se nos fue un hombre de paz, un ejemplo de voluntad, entrega y lucha, cuyo testigo ya ha sido recogido por el nuevo Secretario General, por el Frente POLISARIO y por todo el Pueblo Saharaui. 
¡¡¡Abdelaziz vive y nuestra lucha sigue!!! 
CEAS-Sahara

Un nuevo Informe del Secretario General de las Naciones Unidas, una nueva decepción para el Pueblo Saharaui

El Secretario General de las Naciones Unidas, a punto ya de terminar su mandato, acaba de publicar un nuevo informe relativo a la cuestión del Sáhara Occidental que abarca el período comprendido entre el 1 de julio de 2015 y el 30 de junio de 2016.
Dicho informe comienza recordando algo obvio, por más que le pese a Marruecos y sus principales aliados España y Francia y es que el Consejo de Seguridad considera que la cuestión del Sáhara Occidental es una de las cuestiones relativas a la paz y seguridad, por lo que en sucesivas resoluciones ha pedido que se alcance una “solución política mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”, y que la Cuarta Comisión de la Asamblea General (Comisión Política Especial y de Descolonización) y el Comité Especial Encargado de Examinar la Situación con respecto a la Aplicación de la Declaración sobre la Concesión de la Independencia a los Países y Pueblos Coloniales consideran “el Sáhara Occidental como un Territorio No Autónomo y examinan la cuestión entre las relativas a la descolonización”.
El Secretario General recuerda también en su Informe que el estatuto definitivo del Sáhara Occidental es objeto de un proceso de negociación que se desarrolla bajo sus auspicios, previsto en sucesivas resoluciones del Consejo de Seguridad, al tiempo que lamenta la ausencia de unas verdaderas negociaciones “sin condiciones previas y de buena fe para lograr una solución política mutuamente aceptable que prevea la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental”.
El Secretario General del Frente POLISARIO acogió con agrado estas declaraciones que por más obvias que nos puedan parecer produjeron una reacción por parte de Marruecos que si no fuera por su gravedad, podríamos calificar de infantil y grotesca, acostumbrada como está la tiranía alauí a tratar de convertir a las Naciones Unidas en su patio de recreo y montar el numerito (si se nos permite la expresión) cada vez que las Naciones Unidas recuerdan la situación de ocupación ilegal del territorio.
En dicho Informe el Secretario General de las Naciones Unidas da cuenta de la visita (entre el 29 de julio y el 4 de agosto de 2015) a los campamentos de población refugiada saharaui por parte de la Oficina del Alto Comisionado de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos (ACNUDH) con el fin de “recabar información de primera mano y entender mejor la situación de los derechos humanos y los problemas en los campamentos de refugiados”. La visita también permitió que el ACNUDH pudiera examinar modalidades para la cooperación en el futuro, a fin de velar por una protección eficaz de los derechos humanos.
Ante la situación de bloqueo y estancamiento provocado por la actitud marroquí y la permisividad, cuando no complicidad, de España y Francia, el Secretario General de las Naciones Unidas da cuenta también en su Informe de su primera visita (terminando ya su mandato como máximo representante de las Naciones Unidas) al campamento de refugiados de Smara, cerca de Tinduf y a la base de operaciones de la MINURSO (Misión de las Naciones Unidas para el Referéndum en el Sáhara Occidental).
El Secretario General de las Naciones Unidas quería con dicho viaje, y entre otros objetivos, “dar fe de la situación penosa y prolongada de los refugiados desde el punto de vista humanitario”. Tras la misma, el Gobierno de Marruecos objetó enérgicamente algunas de sus declaraciones y nuevamente del modo más infantil imaginable la Misión Permanente de Marruecos envió una lista de 83 miembros del personal civil de contratación internacional de la MINURSO y la Unión Africana que debían abandonar los territorios ocupados del Sahara Occidental en el plazo de tres días. Al mismo tiempo, en un gesto insólito y desconocido en las relaciones internacionales, Marruecos indicó que no deseaba recibir al Enviado Personal del Secretario General ni reanudar el proceso de negociación.
El Señor Ban Ki-moon, termina su informe con un párrafo que suena ya a despedida y en el que recuerda que a pesar de los renovados esfuerzos de todo el sistema de las Naciones Unidas, incluida su actuación personal, persiste la falta de progresos sobre el terreno, la frustración y terribles condiciones de vida de la población refugiada tras la ilegal ocupación de su territorio, al tiempo que reitera a las partes, los Estados vecinos y la comunidad internacional, las responsabilidades que les incumben de hallar una solución al conflicto y promoverla, “por tanto, reitero mi llamamiento a las partes para que avancen hacia una solución sin más demora y, con ese fin, las insto a que entablen negociaciones genuinas con el apoyo y la facilitación de mi Enviado Personal”.
El Estado Español no puede otra vez hacer oídos sordos, cuando es el máximo representante de las Naciones Unidas quien recuerda con preocupación la frustración y las terribles condiciones de vida a las que se ha sometido al Pueblo Saharaui durante más de 40 años. España debería tomar nota y ser consciente de lo cerca que podemos estar de un nuevo conflicto armado con consecuencias imprevisibles para toda la región y que directamente salpicaría al conjunto de Europa.
Estamos ante una nueva oportunidad. El próximo mes de diciembre en el que España presidirá el Consejo de Seguridad y en el que termina su pertenencia al mismo, el Estado Español puede y debe, atendiendo a su condición de potencia administradora de iure del territorio del Sáhara Occidental, trabajar en el marco de las organizaciones internacionales a las que pertenece – Unión Europea, Organización de las Naciones Unidas, OCDE, OTAN, – a favor de la realización de un referéndum de autodeterminación que asegure la expresión libre y auténtica de la voluntad del Pueblo Saharaui, en aplicación de las decisiones pertinentes de la Unión Africana (UA) y de las resoluciones de las Naciones Unidas.
El próximo año 2017 una nueva persona asumirá las responsabilidades como Secretario General de las Naciones Unidas. ¿Le estamos diciendo al Pueblo Saharaui que el proceso empieza de nuevo? ¿Hasta cuándo es previsible que un Pueblo asuma como las Naciones Unidas y España niegan sus legítimos derechos? ¿Permanecerá siempre el conflicto en sus actuales parámetros? Ante cualquier cambio, nadie podrá desde luego hacer responsable a un pueblo y unos dirigentes que durante décadas han apostado por la vía pacífica, promovida también desde las Naciones Unidas, mientras no solo ven negado su legítimo derecho de autodeterminación sino como son vulnerados el conjunto de sus derechos humanos.
No podemos terminar estas líneas sin reiterar nuestro dolor ante la pérdida, durante el periodo que abarca este último Informe del Secretario General de las Naciones Unidas, del Secretario General del Frente POLISARIO y Presidente de la República Árabe Saharaui Democrática, Mohamed Abdelaziz.
Se nos fue un hombre de paz, un ejemplo de voluntad, entrega y lucha, cuyo testigo ya ha sido recogido por el nuevo Secretario General, por el Frente POLISARIO y por todo el Pueblo Saharaui. 
¡¡¡Abdelaziz vive y nuestra lucha sigue!!! 
CEAS-Sahara

Maroc : La lutte des prisonniers politiques marocains est arrivée à un stade critique

La lutte des prisonniers politiques marocains pour des droits aussi élémentaires que le droit au soin, aux visites, à une nourriture de base saine, à l’hygiène, à la poursuite des études se poursuit malgré le black out médiatique. Ces prisonniers subissent quotidiennement des humiliations et des mauvais traitements, plusieurs d’entre eux sont détenus sans procès, d’autres ont été condamnés dans des caricatures de procès à des peines extrêmement lourdes (jusqu’à 40 ans de prison !).

Le nombre de ces prisonniers ne cesse de grandir puisque les arrestations dans les milieux militants se poursuivent et que se multiplient aussi les situations d’enlèvement (comme cela a été le cas par exemple pour Zouhir Alaichi, enlevé le 20 août 2016, en plein jour, dans une rue de la ville de Larache).
A la mi-août 2016, parmi les initiatives de luttes des prisonniers, ont été recensés les mouvements de grève de la faim suivants, dans l’ensemble du pays : 
A la prison de Toulal 2 de Meknès, Rédouan Almali, Hamza Al Hamadi, Yassin Rahal, Ibrahim Kassimi, Ibrahim Attahiri en étaient à leur 80e jours de grève de la faim ; leur état de santé a été reconnu critique, particulièrement celui d’Ibrahim Attahiri. 
A la prison de Toulal 3 de Meknès, Ikram Bourhim, Zakia Biya, Fatima Ezzahra Sahik étaient en grève de la faim depuis plus de 24 jours (voir notre article). 
A la prison de Marrakech, les manifestants estudiantins arrêtés le 19 mai (voir notre article) ont mené à leur tour une grève de la faim de 48 heures comme premier avertissement avant d’aller plus loin si leurs revendications n’étaient pas prises en compte. Ce sont Myriam Aamani, Lahcen Elamrani, Nabil Elkafifi, M’Barek Talibi, Mounaatif Chadi, Mohamed Boukhliki, Mohamed Elharaoui, Fouad Atouni, Badr Azahraoui, Abdelmounin Elismaili, Abdelmounin Maji, Hassan Raji et Hamid Hamza. 
A la prison Aïn Kadouss, de Fès, Mounir Al Ghazoui, Zakaria Al Azouzi, Zouhair Saber, Jaber Rouijel, Ahmed Fahmi sont en grève de la faim ouverte depuis le 18 août. 
A la prison de Touchka et d’Errachidia, Hassan Koukou, Mounir Aitkhafou, Soufian Esserhir, Hassan Onmouch – tous condamnés à 5 ans de prison – ont mené une grève de la faim de 48 heures. 
A la prison Raas Almaa, de Fès, Bouchta Aljanati, Noaman Munbaddine étaient en grève de la faim depuis le 18 juillet.

http://www.secoursrouge.org/Maroc-La-lutte-des-prisonniers-politiques-marocains-a-un-stade-critique

La presse écrite marocaine : Un pluralisme en trompe-l’œil.

Un regard sur la fabrication de l’info au Maroc
L’édition du mois d’août des hebdos et des mensuels offre une belle occasion pour mesurer le pluralisme de la presse écrite marocaine. Regardons de plus ce qu’elle a proposé à ses lecteurs pour les vacances. 
Avant de démarrer cette revue de presse, une définition du pluralisme s’impose. Le Maroc compte 490 publications, réparties entre 30 quotidiens, 175 hebdos, 187 mensuels et 47 périodiques avec une parution irrégulière. Cette offre pléthorique suffit-elle à créer une presse plurielle? La réponse est Non.
Pluralisme, de quoi parle-t-on?
L’UNESCO fixe les conditions de l’existence d’un pluralisme dans les médias comme suit :
Dans toute société démocratique, les médias doivent non seulement être indépendants, mais aussi pluralistes. En effet, la démocratie ne peut s’exercer que si les médias sont indépendants, pluralistes, libres de toute emprise gouvernementale et de toute pression politique ou économique, et s’ils peuvent accéder aux ressources matérielles et aux infrastructures nécessaires pour produire et diffuser leurs produits et leurs programmes.
ACRIMED, site français spécialisé dans la critique des médias, ne limite pas le pluralisme dans les médias à l’expression et la représentation de la diversité des seules opinions politiques, mais “il doit (ou devrait) englober l’expression de toutes les opinions. Le pluralisme désigne alors le pluralisme des opinions de toutes natures ou, pour dire dans le langage de nombre de décisions du Conseil Constitutionnel, « le pluralisme des courants d’expression socioculturels » ou « le pluralisme des courants de pensée et d’opinion » pluralisme dont il est souligné, dans toutes les décisions correspondantes, qu’il est « en lui-même un objectif de valeur constitutionnelle ».
Résumons: le pluralisme n’est pas que numérique mais c’est un pluralisme des opinions et des courants de pensées. Jusqu’à quel point la presse écrite marocaine respecte cet engagement?
Unanimité et routine
Le numéro présent dans les kiosques durant tout un mois est moment propice pour réaliser de “jolis” numéros pour l’été, riches en rétrospectives, analyses et sujets “magazines” faisant la part belle à la littérature ou à l’histoire. Au Maroc, c’est un niet ! Les hebdos comme les mensuels se contentent du service minimum. 
Pour ce dernier numéro de la saison, tous les hebdos consacrent leurs dossiers à la fête du trône. Si le choix du sujet est tout a fait défendable, le traitement réservé à ce thème est dans la grande majorité des cas se limite àde longues pages de glorification et de louanges. 
La censure et l’autocensure expliquent en partie ce traitement, à cela s’ajoute des intérêts commerciaux liés à la vente de la publicité sur les pages de ces “spéciaux”. Un dernier élément à prendre en compte: la répétition de ces dossiers sur la fête du trône depuis dix sept ans obéit aux routines journalistiques. C’est désormais un “marronnier” de l’été où chaque journal ressort quasiment les mêmes articles à l’occasion de ces éditions.
Venu le moment de s’arrêter sur les titres de ces publications, Attention certains ne veulent strictement rien dire!
Hebdos
Maroc Hebdo: “ Mohammed VI, 17 ans de règne: Un Roi Zen”
L’Observateur: “Les 10 paris gagnés de Mohammed VI”
Le Temps: “Fête du trône: Symbiose intemporelle entre la monarchie et le peuple”
Challenge: “Fidélité aux valeurs et respect aux engagements”
La Vie Eco: “Le Maroc, modèle moderne et innovant”
La Vérité: “La Fête du Trône illustre la symbiose entre le Roi et le peuple: Le symbole du Maroc éternel”
Finance News, La Nouvelle Tribune et Le Reporter ont également consacré des spéciaux à la fête du trône
Mensuels:
Version Homme Magazine : Mohammed VI, un Roi visionnaire”
Economie & Entreprises: “ Ceux qui murmurent à l’oreille de Mohammed VI”
Le Maroc diplomatique: Portrait de Mohammed VI: Parcours trempé dans la lutte et couronné d’espérances”
Ce n’est pas une blague, même la presse satirique s’y met aussi:
Le Canard Liberé: “Le ROI DES CŒURS”
Ainsi qu’une publication de la presse féminine:
Lalla Fatéma (Groupe NewPub) : “Fidélité aux valeurs et respect aux engagements vis-à-vis du peuple marocain”
Une petite et seule exception: Telquel: “Mohammed VI, la nostalgie El Youssoufi” 
Cet unanimisme de la presse écrite marocaine rend caduque l’argument du pluralisme médiatique répété par tous les ministres de la communication au Maroc. A quoi bon avoir 490 publications dans un pays mais qui choisissent le même traitement d’un sujet ?
Aicha Akalay, directrice de publication de Telquel a bien résumé l’esprit de ces éditions dans son édito du mois d’août:
« Il ne faudrait pas compter sur les intellectuels de salon, ni sur les médias biberonnés à la publicité de connivence, pour se livrer à un exercice de bilan honnête [du règne de Mohammed VI], mais ô combien nécessaire. Les adeptes de la propagande décatie sont encore trop nombreux, et la peur d’indisposer le sérail les tétanise”.
Ce pluralisme de façade est d’ailleurs sanctionné par les lecteurs qui continuent à boycotter la lecture de cette presse… 
S. Lemaizi
https://journalinbled.wordpress.com/2016/08/28/la-presse-ecrite-marocaine-un-pluralisme-en-trompe-loeil/
http://solidmar.blogspot.com/2016/08/la-presse-ecrite-marocaine-un.html?m=1#maroc

Paz e independencia piden partidos de izquierda para pueblo saharaui

Una cita de partidos de izquierda latinoamericanos exigió aquí al Consejo de Seguridad y la Asamblea General de Naciones Unidas la pronta ejecución del Plan de Paz para el Sahara Occidental y pidió la independencia de ese territorio.
Una moción de la recién terminada reunión de Partidos Comunistas de América Latina y el Caribe se refiere al plan de paz firmado por el Reino de Marruecos, que ocupa de facto el mencionado territorio, y el Frente Polisario que lucha por la independencia de la República Saharaui.
Al demandar la ejecución del plan, exige también el cumplimiento de las resoluciones internacionales que plasman el derecho del pueblo saharaui a la independencia y la autodeterminación.
También reclama al Reino de Marruecos que permita las visitas, sin restricciones, a los territorios saharauis ocupados, de delegaciones parlamentaria, medios de prensa y organizaciones no gubernamentales, para hacer más visible la situación en esos territorios.
La moción condena las graves violaciones de derechos humanos perpetrados por las autoridades marroquíes contra la población civil saharaui y exige la libertad de los presos políticos, encarcelados por ejercer sus derechos y libertades fundamentales.
Los partidos comunistas y revolucionarios latinoamericanos llamaron a todos los países de la región que todavía no han reconocido a la República Saharaui, que lo hagan como forma de presión a Marruecos a avanzar a la paz en la zona, que atraviesa una situación bélica.

http://www.wanafrica.com/destacados/paz-e-independencia-piden-partidos-de-izquierda-para-pueblo-saharaui/

Paz e independencia piden partidos de izquierda para pueblo saharaui

Una cita de partidos de izquierda latinoamericanos exigió aquí al Consejo de Seguridad y la Asamblea General de Naciones Unidas la pronta ejecución del Plan de Paz para el Sahara Occidental y pidió la independencia de ese territorio.
Una moción de la recién terminada reunión de Partidos Comunistas de América Latina y el Caribe se refiere al plan de paz firmado por el Reino de Marruecos, que ocupa de facto el mencionado territorio, y el Frente Polisario que lucha por la independencia de la República Saharaui.
Al demandar la ejecución del plan, exige también el cumplimiento de las resoluciones internacionales que plasman el derecho del pueblo saharaui a la independencia y la autodeterminación.
También reclama al Reino de Marruecos que permita las visitas, sin restricciones, a los territorios saharauis ocupados, de delegaciones parlamentaria, medios de prensa y organizaciones no gubernamentales, para hacer más visible la situación en esos territorios.
La moción condena las graves violaciones de derechos humanos perpetrados por las autoridades marroquíes contra la población civil saharaui y exige la libertad de los presos políticos, encarcelados por ejercer sus derechos y libertades fundamentales.
Los partidos comunistas y revolucionarios latinoamericanos llamaron a todos los países de la región que todavía no han reconocido a la República Saharaui, que lo hagan como forma de presión a Marruecos a avanzar a la paz en la zona, que atraviesa una situación bélica.

http://www.wanafrica.com/destacados/paz-e-independencia-piden-partidos-de-izquierda-para-pueblo-saharaui/