Le Makhzen recrute des mercenaires français et américains pour attaquer l’Algérie

Le lobbying marocain anti-algérien n’est pas nouveau et il semble avoir de beaux jours devant lui. Les pratiques suivies par le Makhzen en vue de s’en prendre à l’Algérie ont été largement exposées par les documents confidentiels de la diplomatie marocaine révélés par le mystérieux hacker Chris Coleman dans cette affaire connue sous le nom de « Marocleaks ».

Grâce à ces révélations, nous avons compris enfin pourquoi la presse de l’Hexagone et des Etats-Unis se livraient constamment à des campagnes acharnées contre l’Algérie : des journalistes français sont recrutés et gracieusement payés pour mener ces campagnes.

Ainsi, les lecteurs algériens ont découvert les activités et le financement du lobby pro-marocain aux Etats-Unis et en France, et les rapports secrets entre les services de renseignement marocains et le Mossad.

Parmi les journalistes américains et français cités se trouvent Richard Miniter et Joseph Braude, deux blogueurs que Rabat fait passer pour des « analystes ». Leur tâche principale est de véhiculer des fausses informations sur le Front Polisario et des prétendues connexions avec le «terrorisme djihadiste soutenu par l’Algérie» en vue de duper l’opinion publique et les élites américaines.

Dans la manipulation de ces journalistes, le rôle principal est confié à Ahmed Charaï, directeur du site L’Observateur du Maroc et d’Afrique. Pour les journalistes américains, c’était une aubaine. Pour un seul article, Richard Miniter a touche la somme de 60.000 dollars. Selon un de ses courriers adressés à Charaï, c’était un « cadeau ». A cela s’ajoute, les séjours de luxe au Maroc où, grâce aux services de la DGED ils pouvaient se livrer à toute sorte de perversion profitant de la misère du peuple marocain.

Mais les efforts des agents marocains visaient principalement les entités juives et sionistes en quête de personnalités influentes susceptibles d’incliner la balance en faveur des thèses marocaines contre le Front Polisario et l’Algérie. Parmi elle le Comité Juif Américain (American Jewish Commitee) dont les membres ont été, à plusieurs reprises, invités à visiter le Maroc et dont le président a été honoré par le roi Mohammed VI avec une médaille du trône. Il est cité aussi John Hamre, président du Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), une entité de lobbyistes pro-marocains dans laquelle est membre Henry Kissinger, architecte en chef de la livraison du Sahara Occidental au Maroc et concepteur du scénario de la Marche Verte pour sauver le trône de Hassan II.

Des journalistes français aussi ont roulé pour le Makhzen en échange de fortes sommes d’argent et de vacances de rêve au Maroc. Parmi ceux qui ont été dévoilés par le hacker Chris Coleman se trouvent Vincent Hervouet (LCI), José Garçon (Libération), Mireille Duteil (Le Point) et Dominique Lagarde (L’Express). Dans un des emails interceptés, Ahmed Charaï se félicite d’avoir réussi à constituer un réseau de journalistes « amis ». Dans un autre, il réclame à l’un de ses correspondants plusieurs milliers d’euros pour rétribuer leurs services.

Leur mission ? S’en prendre à l’Algérie et au Front Polisario et édulcorer l’image de la monarchie marocaine et soutenir la position du Maroc dans la question du Sahara Occidental. Leur contact au Maroc était aussi Ahmed Charaï dont les correspondances révélaient comment la DGED prenait en charge les frais de leurs déplacement au Maroc ainsi que ceux de leurs familles.



Aveuglé par les faveurs du Makhzen, Vincent Hervouet n’a pas hésité à inviter sur les plateaux de LCI le dénommé Ferhat Mehenni, président du prétendu Gouvernement provisoire kabyle. En vantant son initiative, Hervouet a profité pour demander à Ahmed Charaï de l’argent. « Ahmed, ton « ami » Mehenni est Edifiant. Hier, j’ai passé une heure, après le journal, avec le Big Bos pour parler du sérieux de ce MAK…. Mais bon!! Est-ce tu es vraiment sûr que ça ne t’embête pas de m’avancer sur mon salaire les 38.000 euros? Dis- mois, sinon j’ai une autre solution « le Crédit LOG », il faut absolument que je déménage la fin de la semaine prochaine », a-t-il dit.

Tags : Algérie, Maroc, France, Chris Coleman, lobbying, presse française,

Les soeurs du roi du Maroc ont été éclipsées par Lalla Salma (média italien)



Lalla Salma, histoire d’une princesse disparue

Belle et diplômée, l’épouse du roi Mohammed VI du Maroc disparaît de la scène en 2017. On dit que c’est la faute du conflit avec les belles-sœurs, qui n’ont jamais accepté une fille parmi les membres de la cour.

La femme d’un roi peut-elle disparaître dans les airs? Au Maroc, oui. La querelle royale de cette semaine a été préparée dans un tajine plein de jalousie, légèrement épicé de curcuma et de safran, et servi à Lalla Salma, l’ex-épouse – en fait, de Mohammed VI, le souverain qui règne sur Rabat et Marrakech, un des hommes les plus riches d’Afrique

Cheveux roux bien ondulés, peau d’ébène, sourire détendu, haute classe: ce n’est qu’une description. Mais Salma – Lalla en marocain correspond au titre de femme noble – le 21 mars 2002, jour de son mariage avec le souverain, elle était perçue par le peuple comme une vision, un rêve devenu réalité. Parce que pour la première fois dans l’histoire de la dynastie alaouite – qui règne sur le pays depuis 1631 – la compagne d’un monarque a été présentée publiquement. La révolution a été décidée par Mohammed, qui est monté sur le trône en juillet 1999, également parce qu’une violation de la règle avait déjà affecté sa mère Latifa, épouse d’Hassan II, qui avait été photographiée par un journal français. Moralité: l’incident diplomatique entre Paris et Rabat a été touché et l’image n’a jamais été montrée à la maison. Cependant, le précédent avait invalidé une règle, sanctionnant sa fin.

La curiosité des sujets a également été alimentée par un autre record atteint par Salma: elle a été la première épouse d’un souverain marocain à devenir – sinon reine – au moins de taille royale. Et donc son rang est vite devenu synonyme de révolution des femmes, presque un mirage dans un royaume conservateur comme celui du Maroc.

Cette révolution a commencé par le coup de foudre, deux ans plus tôt. En 2000, le roi Mohammed avait reçu une délégation de stagiaires d’Ona, le plus important groupe d’entreprises du pays dans lequel la famille royale détenait – la société a été dissoute en 2010 – d’importantes participations. La réunion a également réuni Mlle Salma Bennani, 22 ans, fraîchement diplômée en informatique à la faculté d’ingénierie la plus prestigieuse du pays. La fille n’est pas issue d’une famille de haut rang. Restée orpheline à seulement trois ans de sa mère dévorée par un cancer, elle a déménagé à Fès avec son père, un professeur d’université et sa sœur dans un quartier populaire de la capitale.

Salma ne savait pas que dans quelques années cette rencontre fortuite la conduirait dans l’une des dynasties royales les plus riches du monde, maintenue par le peuple avec le chiffre exorbitant de plus de 250 millions d’euros par an, dont 1,5 dépensé uniquement pour nourrir les animaux de compagnie et les chevaux. Le souverain possède douze palais à travers le monde, dont un château en France, et une collection de voitures dont les exemplaires lui sont livrés le jour même dans la ville où il se trouve, qui est souvent Londres. Le mariage n’a pas nié la taille de la famille: il a été célébré en deux tranches, entre Rabat et Marrakech, avec un échange traditionnel de dattes et de cerises entre les époux. Le mariage s’est très bien déroulé pendant plusieurs années, également béni par l’arrivée de deux héritiers. Le garçon, fondamental pour la survie de la dynastie, Moulay Hassan, est né en 2003 – donnant également à Salma le titre d’Oum sidi, « mère du prince » – tandis que la fille, Khadija, qui a les mêmes cheveux soyeux que sa mère, est arrivé quatre ans plus tard. La résidence choisie n’était pas le palais royal de Rabat, mais un complexe à l’extérieur de la capitale, où les enfants pouvaient grandir en toute discrétion, protégés par des gardes armés, oui, mais qui n’étaient habillés qu’en civil. La famille du roi s’est distinguée par ses habitudes occidentales: vacances en Grèce, où la princesse pratique le surf, et visites en Europe, notamment en Angleterre et en France, et à New York. Mais en parallèle, Salma a également fait entendre sa voix dans les forums internationaux, tels que l’ONU, à la fois pour renforcer le rôle des femmes («nous sommes l’avenir de l’Afrique», a-t-elle déclaré en 2011) et pour sensibiliser le public à l’aide et soins des patients cancéreux.

Cependant, tout le monde n’a pas apprécié le nouvel arrivant, instruit et beau. Les trois sœurs du roi, Lalla Meryem, Lalla Asma et Lalla Hasna, en effet, ne l’ont jamais endurée. Les commérages rampants sur les relations houleuses entre belles-soeurs ont fait l’objet de nombreuses chroniques dans les journaux européens qui ont souvent provoqué la dure réaction de Rabat. En un mot, les trois nobles filles et sœurs des souverains se sont retrouvées inopinément placées à l’arrière-plan par rapport à une fille du peuple, scandaleusement montée au rang réel. Ce ne serait donc que de la jalousie féminine. Non sans lourdes conséquences. Les conflits qui ont été résumés au fil des ans par des dignitaires effrayés par les médias nord-africains ont été assez difficiles à culminer, a écrit Maghreb Online dans une fusillade au palais: exaspérée par les accusations d’une des belles-sœurs, Hasna, la femme du roi aurait même extrait un pistolet, nous sommes à la fin de 2017, d’où par erreur un coup aurait explosé qui aurait coincé dans le pied du roi Mohammed. Ce qui, précise le site, a en fait été hospitalisé à la clinique Ambroise Paré, en France, début janvier 2018. Officiellement pour des problèmes cardiaques mais peut-être aussi pour se consacrer à la rééducation, à l’abri des regards indiscrets. Le fait est que cette année-là, en ce fatidique 2017, Salma disparaît du radar. Depuis lors, aucune apparition publique aux côtés de son mari ou en milieu institutionnel. Par exemple, on s’attendait à la voir accueillir Harry et Meghan, qui ont visité son pays en février 2019, mais rien.

Le premier à parler de divorce des dignitaires marocains est Hola, qui décrit également une villa sur l’île grecque de Kea achetée pour 3,8 millions d’euros par la princesse comme retraite après les adieux à la famille royale. Rabat n’a jamais répondu, mais la presse marocaine a rassuré l’opinion publique que, même si la princesse n’apparaît plus sur la scène, « il restera toujours très présent dans la vie de ses enfants ». Au cours de la dernière année, elle a été aperçue dans un restaurant de Marrakech avec la femelle, mais sans escorte. Un peu plus tard, marchant dans New York bien-aimée, avec les deux garçons. Le 8 mai 2020, son fils Moulay a eu 17 ans. Et lors des célébrations officielles, la mère était absente, peut-être aussi parce que, raconte Le Figaro, une véritable guerre a éclaté avec l’ex-mari pour la garde des enfants. Qui sait quel avenir attend Salma, maintenant ex Lalla, lorsque les affrontements familiaux seront terminés. Si elle se concentrera sur la question des femmes en Afrique. Ou préférera s’éclipser sous le soleil égéen.

Source : Rolling Stone, 31 mai 2020

Tags : Maroc, Mohammed VI, Lalla Salma,

Algérie : La classe politique nationale sort de ses gonds

Sur la toile, dans la rue, les rédactions médiatiques, les acteurs politiques et ceux de la société civile, tout le monde évoque le sujet brûlant de l’actualité nationale aux relents d’une énième campagne médiatique dirigée, encore une fois, contre l’Algérie, son peuple et ses Institutions. La classe politique nationale tout autant a mis la main à la pâte.

Pendant ce temps, et réagissant à la décision de l’Algérie de rappeler son ambassadeur à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, n’a trouvé mieux à dire que de noter que « l’ensemble des médias jouissent d’une complète indépendance rédactionnelle qui est protégée par la loi en France ». Il a souligné également que « dans le cadre des relations profondes et anciennes qui existent entre nos deux pays, et auxquelles nous attachons la plus grande importance, la France respecte pleinement la souveraineté de l’Algérie », ajoutant : « nous entendons, sur cette base, continuer à travailler à l’approfondissement de la relation bilatérale ».

Cette réaction de sa diplomatie pourrait être perçue comme une obstination de la France officielle dans une position partiale sur une campagne médiatique qui ne date pas d’aujourd’hui, et dont les auteurs, derrière, sont mis au grand jour. La colère et l’indignation de l’Algérie n’a été que le reflet d’une vague de dénonciations partagées par la grande majorité de l’opinion publique, la presse nationale, ainsi que la classe politique. Preuve en est, la réaction de formations politiques. Ainsi, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a apporté son soutien et appui « forts » à la décision du MAE de rappeler l’ambassadeur d’Algérie en France pour consultation. Les atteintes répétées à l’encontre du peuple algérien et de l’Institution militaire, notamment, « témoignent du vrai visage hideux de la France officielle, de sa nostalgie à son passé colonial et de son rêve de retrouver le paradis perdu à travers un contrôle sur les capacités du peuple algérien par les pressions politiques et médiatiques tendancieuses », a affirmé le PLJ dans un communiqué.

Pour sa part, le Mouvement El-Bina a salué également la position « responsable » de l’État algérien dans sa réponse « sérieuse » aux « provocations de certaines parties françaises », suite à la diffusion, sur des chaînes publiques françaises de programmes qui s’attaquent au peuple algérien et à ses Institutions. Dans un communiqué signé par son président, Abdelkader Bengrina, le mouvement a précisé qu’il saluait « la position responsable de l’État algérien dans sa réponse sérieuse aux provocations de certaines parties françaises ». Même ton chez le Front El-Moustakbal, qui a exprimé son étonnement et indignation devant « ce qui a été diffusé sur une chaîne française », le jugeant « offensant, à ce média en premier lieu, lui qui se revendique professionnel et qui a voulu à travers ce documentaire entacher la réputation des Algériens et leurs Institutions ».

Les Algériens « ont ébloui le monde entier de par le degré de conscience, pacifisme et leur moralité élevée à travers le Hirak béni, alors qu’ils réclamaient leurs droits, libertés et le changement. Ce média français a réduit tout cela dans un échantillon qui ne représente pas l’originalité, l’identité et la conscience du peuple algérien », a-t-il estimé.

Hamid Mecheri

Le Courrier d’Algérie, 31 mai 2020

Tags : France, Algérie, Hirak, documentaire, France 5, Algérie mon amour,

France-Algérie : La déstabilisation permanente

Les masques sont définitivement tombés. Sous l’alibi de la liberté d’expression, fondamentalement ignorée par le presse hexagonale pendant la vague de répression macronienne des Gilets jaunes, la France officielle couve une campagne haineuse contre la nouvelle Algérie puissamment portée par le hirak originel civilisationnel que les porte-voix du néocolonialisme sans avenir et sans perspective historique tentent de réduire à une frustration sexuelle, en surfant sur la mal de vivre d’un groupuscule peu représentatif de la société algérienne.

L’absence de tout débat contradictoire, caractéristique de la pensée politico-médiatique de la décennie sanglante, renseigne sur les motivations réelles des partisans du chaos. «Cet activisme où l’inimitié le dispute à la rancœur dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas des relations apaisées entre l’Algérie et la France, après 58 ans d’indépendance , et ce, dans le respect mutuel et l’équilibre d’intérêts qui ne saurait faire l’objet de concessions et de marchandage», souligne dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères procédant au rappel «immédiatement» pour consultations de l’ambassadeur de l’Algérie à Paris.

Cette situation de crise, délibérément provoquée, porte un coup sévère à l’engagement solennel du président, Emmanuel Macron, qualifiant le colonialisme de «crimes contre l’humanité». Le néo-hirak de la déstabilisation permanente est, dans cette optique, considéré comme le cheval de Troie enfourché par la faune de parlementaires français, investissant illégalement les marches populaires, et des euro-eurodéputés en dignes représentants du «parrain des révoltes arabes», en ardent défenseur du projet sioniste.

Au final, l’assaut collectif des chaînes publiques françaises, coïncidant étrangement avec les tentatives de reprise des manifestations, confirme si besoin est la volonté de confiscation d’un mouvement en décrue, attestée par les révélations de l’universitaire Mohamed Lakhdar Maougal, dénonçant les tentatives de récupération et d’infiltration opérées par des ONG devenues plus actives pendant «la seconde vague» du néo-hirak en perte d’identité.

L’Algérie du renouveau démocratique n’a pas de leçons à recevoir des héritiers de la Ve République. Ancrée dans le socle novembrien, elle dispose de capacités de résistance immunitaire qui lui ont permis de mener victorieusement le combat contre le terrorisme couvé à l’aune du devoir d’«ingérence humanitaire» qui a muté en velléités tutélaires du néo-hirak.

Horizons, 29 mai 2020

Tags : Algérie, France, Hirak, presse française,

L’aveu éloquent des objectifs expansionnistes du Maroc

En vertu des accords illicites de Madrid du 14 novembre 1975, le Maroc a accepté de partager le territoire du Sahara Occidental avec la Mauritanie. Lors du partage du cadeau, la Mauritanie sest approprié la région méridionale connue sous le nom de Rio de Oro dont Dakhla est le chef-lieu et le Maroc s’est réservé la partie utile de Saguia El Hamra, riche en phosphates et poissons. N’est-ce pas là un aveu éloquent des objectifs expansionnistes du Maroc ?
La question de l’intégrité territoriale n’était qu’un bluff destiné à embrigader le peuple marocain dans une aventure meurtrière. Si le Sahara occidental était marocain, pourquoi Rabat ne l’a-t-il pas défendu contre l’occupation espagnole ? Pourquoi les autorités marocaines ne lèvent pas le petit doigt pour défendre la marocanité des deux villes der Ceuta et Melilla qui se trouvent pourtant sur le territoire marocain ?
Au lieu de chercher à chasser les colonisateurs espagnols, le Maroc fait tout le contraire. Il a accepté de jouer le rôle de gendarme en défendant les deux villes contre les assauts des migrants subsahariens qui rêvent d’arriver en Europe. Cela partie des closes de l’Accord Tripartie de Madrid : Le Maroc a troqué la souveraineté de ses deux villes contre un peuple qu’il a écrasé dans le but de piller ses ressources et en partager avec ses sponsors français.
Idem pour la région de Tindouf et Béchar. Si elles étaient marocaines, pourquoi le Maroc ne les a-t-il pas arrachés à la France ? La réponse est là : la monarchie marocaine a fait de la lâcheté et la trahison son principe de base et ce depuis la nuit des temps. L’Histoire est riche en enseignements qu’il est nécessaire et utile de méditer. L’Emir Abdelkader n’a-t-il pas été lâché par le roi Abderrahmane lorsque ce dernier a rompu son engagement de fournir des hommes à l’Emir pour renforcer la résistance à l’occupation coloniale.
L’unité et l’union des peuples d’Afrique du Nord, ont toujours été le rêve des Maghrébins. Aucune occupation n’a réussi à tuer ce rêve. L’Etoile nord africaine en était la première manifestation et expression politique dès les années vingt. Là aussi, les convoitises coloniales et la cupidité des Rois, a sapé cet élan de solidarité et d’unité révolutionnaire contre la France coloniale. Pourtant, pendant la Guerre de libération algérienne, les Maghrébins sans exception, ont soutenu activement la dynamique algérienne. Le Roi Mohamed V en a même fait sa priorité majeure. Mohamed V aurait même conseillé Hassen II, avant sa mort, de ne pas tenter le diable avec l’Algérie. Mais Hassen II a fait le contraire au lendemain de l’indépendance d’une Algérie exsangue, fatiguée et amoindrie.
Tags : Algérie, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, 

France-Algérie : Un complot tissé de fils blancs

RETOUR SUR LE DOCUMENTAIRE FRANÇAIS SUR L’ALGERIE : Un complot tissé de fils blancs
La décision, ferme, d’Alger de rappeler son ambassadeur à Paris pour consultations, est on ne peut plus motivée. Après coup, en effet, il s’avère que ce « reportage » avait été secrètement concocté par des officines proches des décideurs français dans le seul but de nuire à l’Algérie et à ses institutions.
La réaction d’Alger, somme toute attendue et justifiée, ne s’est guère fait attendre à la suite de la diffusion, par une chaîne publique française, d’un reportage portant gravement, et gratuitement, atteinte au pays et à certaines de ses institutions. L’Algérie, en effet, a décidé mercredi soir de rappeler « immédiatement » pour consultations son ambassadeur en France, suite au caractère récurrent de programmes diffusés par des chaînes de télévision publiques françaises qui sont des « attaques contre le peuple algérien et ses institutions, dont l’Armée nationale populaire ». C’est ce qu’a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 
« Le caractère récurrent de programmes diffusés par des chaînes de télévision publiques françaises, dont les derniers en date sur France 5 et la Chaîne Parlementaire, le 26 mai 2020, en apparence spontanés et sous le prétexte de la liberté d’expression, sont en fait des attaques contre le peuple Algérien et ses institutions, dont l’ANP et sa composante, la digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) », ajoute la même source. « Cet activisme où l’inimitié le dispute à la rancœur, dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas l’avènement de relations apaisées entre l’Algérie et la France, après 58 ans d’indépendance, et ce dans le respect mutuel et l’équilibre des intérêts qui ne sauraient faire l’objet de concession ou de marchandage », ajoute le communiqué. « Pour ces raisons, l’Algérie a décidé de rappeler immédiatement pour consultations son ambassadeur en France », conclut le communiqué du MAE.
Loin d’être un acte innocent, l’on se trouve bel et bien face à un complot soigneusement ourdi dans le but manifeste de nuire à notre pays. Nous apprenons, en effet, que le sieur Mustapha Kessous n’est en réalité qu’un simple journaliste de service, qui a été seulement chargé de réaliser des interviews en Algérie et surtout pour crédibiliser le produit aux yeux l’opinion publique. Il n’a été qu’un pion, un instrument, comme l’avaient été les malheureux jeunes écervelés interviewés par lui. En effet, il n’a été associé ni au montage, ni à la vente du documentaire pour France 5, et encore moins au choix de la date de sa programmation. 
Tout a été planifié à Paris par une boite privée chargée par un lobby bien connu pour défendre les intérêts de la France et surtout pour réaliser des reportages et des documentaires sur des pays en conflit ou en désaccord avec le Quai d’Orsay. Le tout financé par l’argent public du contribuable français et à travers des télévisions publiques françaises. Et dans ce cas, France 5 n’est que le diffuseur et n’est pas responsable du contenu. 
Le documentaire en question est produit par une société très connue sur la place de Paris spécialisée dans le documentaire d’investigation à travers le monde. La société s’appelle « Premières lignes ». Elle est dirigée par deux professionnels du doc politique, Paul Moreira, ex rédacteur en chef du Vrai Journal sur CANAL+, Et Luc Hermann, journaliste réalisateur et rédacteur en chef à CNN et CANAL+. 
Ces personnages, loin d’être des enfants de chœur, ont donc manigancé leur coup en se servant du « petit bicot de service » à qui siérait parfaitement cette strophe d’Aragon « Je le croyais libre sur un fil d’acier / Quand tout équilibre vient du balancier ».
Ali Oussi
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Le Ghana, ciblé par les forces maléfiques de l’Occident

En 1916 l’Allemagne perd sa colonie africaine du Togo. Sa partie Est, est confiée à la France et sa partie Ouest à la Grande-Bretagne, par la SDN l’ancêtre de l’ONU.

Aux moments des indépendances la partie Est devient le Togo tel qu’on connait ce pays aujourd’hui et la partie Ouest est intégrée au Ghana. Au nom de ses idéaux panafricains, N’Krumah avait voulu absorber toute la colonie du Togo au sein de son pays mais avait du faire face à un refus catégorique du président Olympio.

Depuis il n’y avait plus jamais eu de litige territorial concernant le sort de la colonie du Togo.

Pourtant le 8 mai dernier le Ghana a eu à faire face à une tentative de sécéssion de la région de la Volta.

Les forces armées ghanéenes ont arrêté une centaine de sécésionistes qui avaient préparé une déclaration de l’avènement du Togoland, avaient ébauché une constitution créé un drapeau et des armoiries du Togoland.
Leur projet était clairement réactionnaire puisqu’il prônait la restauration d’une configuration politique coloniale.

Il était aussi inapproprié puisque les habitants de la Volta ex-Togoland n’ont jamais été discriminés par le Ghana sur la base de leur identité régionale.
Le fait est que les sécésionistes du Togoland ont très certainement été instrumentalisés par les Occidentaux.

Parce qu’on vient de découvrir dans cette région de nouveaux gisements de pétrole et d’or.

Mais surtout parce que la région de la Volta est le poumon énergétique du Ghana et d’une grande partie de l’Afrique de l’ouest.

En 1961 Kwame N’Krumah avait fait construire sur le fleuve Volta un barrage hydroélectrique et un lac artificiel.

Sur fond propre majoritaire du Ghana , le reste des fonds provenaient de prêts financiers internationaux que le Ghana a entièrement remboursé à ses bailleurs .

Depuis, le barrage d’Akossombo fournit de l’électricité à toute la population du Ghana.

Il alimente aussi en électricité tout le complexe industriel du Ghana créé par N’Krumah dans les années 60 et qui n’a jamais cessé de se développer.
Le barrage fournit aussi au Togo et au Bénin toute l’électricité que ces deux pays consomment.

Il fournit aussi au Burkina-Faso au Nigeria et à la Côte d’Ivoire une bonne partie de l’électricité que ces pays consomment.

Il est donc clair qu’amputer la région de la Volta du Ghana reviendrait à compromettre l’indépendance énergétique du Ghana, celle des pays environnants et toutes les politiques de développement économique de cette sous-région de l’Afrique de l’ouest avec les conséquences que l’on imagine.

Parce que les sécésionistes du Togoland sont des aventuriers vendus aux Occidentaux.

Parce que le Ghana est le pays le plus stable de la sous-région, le plus avancé en terme d’aménagement technique et technologique des territoires locaux, celui qui a presque toujours assumé ses responsabilités panafricaines qui sont à mon sens la seule voie politique pouvant permettre à l’Afrique de sortir des marasmes politiques économiques et sociaux dans laquelle elle végète.

L’affaire du Togoland met en évidence une fois de plus que ce sont les pouvoirs occidentaux coloniaux qui font barrage chaque fois qu’ils le peuvent à la volonté des Africains de prendre leur destin en main.
Mais plus précisément la fausse affaire du Togoland est à mettre en parallèle avec les prétendus agressions de djihadistes menaçant la stabilité du Sahel.

Les Français et les Étatsuniens ayant besoin de prétextes pour intervenir dans nos pays, pour les déstabiliser et en prendre le contrôle, comme au bon vieux temps des colonies.

Ahmad Ngoubo

Source

Tags: Afrique de l’Ouest, Ghana, Togo, Togoland,

Campagne médiatique française contre l’Algérie: La classe politique s’insurge

La classe politique s’est insurgée contre la campagne orchestrée par certains médias français contre l’Algérie et a affiché son indignation face aux atteintes répétées à l’encontre du peuple algérien et de l’institution militaire.

Ainsi, plusieurs partis et organisations ont estimé que cette campagne témoigne du «vrai visage hideux de la France officielle, de sa nostalgie à son passé colonial et de son rêve de retrouver le paradis perdu à travers un contrôle sur les capacités du peuple algérien par les pressions politiques et médiatiques tendancieuses».

Pour ces mêmes partis, «il est logique que la maturité politique, dont ont fait montre les Algériens dans leur «Hirak» pacifique des mois durant, dérange de nombreux milieux français quand le monde entier a été témoin des violences de cet Etat à l’égard des gilets jaunes, sans parler de son histoire criminelle dans le continent africain, alors qu’il se permet encore de s’immiscer dans les affaires internes de nombreux pays, sous couvert de défense de la liberté d’opinion et des droits de l’homme».

Tout en apportant leur appui et leur soutien à la décision de l’Etat algérien de convoquer l’ambassadeur d’Algérie en France, ces partis appellent le peuple algérien à davantage d’union pour barrer la route aux conspirateurs et leurs relais en Algérie et à l’étranger, en consolidant son front interne. Pour rappel, le président de la République élu Abdelmadjid Tebboune s’est engagé à répondre aux aspirations qu’il a qualifiées de «légitimes» exprimées par le «Hirak», estimant que ce mouvement populaire a eu sa «bénédiction» ayant permis à l’Algérie d’«éviter des catastrophes».

Le président a souligné, également, que «le «Hirak» a permis l’émergence de plusieurs mécanismes», citant notamment la création de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui «a remis l’Algérie sur les rails de la légitimité, la préservant de l’aventurisme et des manœuvres qui ont failli torpiller le peuple algérien».

La volonté affichée par le premier magistrat du pays à répondre aux aspirations du «Hirak» a été traduite par les 54 engagements contenus dans son programme placé sous le thème «Engagés pour le changement, capables de le réaliser» qui vise à l’instauration d’une «nouvelle République». En effet, Tebboune s’était engagé à «tout entreprendre pour réaliser les attentes et aspirations légitimes portées par le «Hirak» du 22 février».

Parmi les autres priorités du président en matière de prise en charge des revendications portées par les acteurs du «Hirak», figure aussi la révision de la Loi électorale afin de doter, a-t-il souligné, «le pays d’institutions élues légitimement par le biais d’élections honnêtes libérées de l’emprise de l’argent». M. Tebboune a promis, par ailleurs, de consolider la liberté de la presse et de soutenir les organisations et associations afin d’édifier une «société civile libre et active en mesure d’assumer sa responsabilité en tant que contre-pouvoir».

Persuadé que les 54 engagements pris dans le cadre de son programme électoral, y compris parmi les réformes envisagées dans les domaines socio-économiques et culturel, cadrent avec le «vécu et les revendications du «Hirak»», le président élu s’est dit convaincu qu’un dialogue «sérieux» entre les Algériens permettra de bâtir «l’Algérie nouvelle». A travers son programme, M. Tebboune s’engage, par ailleurs, à «édifier une société civile libre et active en mesure d’assumer sa responsabilité en tant que contre-pouvoir, mettre en application un plan d’action au profit des jeunes régi par un cadre réglementaire incluant des mesures permettant de transmettre le flambeau à la jeunesse, et à consolider les composantes de l’identité nationale, à savoir: l’islamité, l’arabité et l’amazighité».

Au volet économique, il vise «l’application d’une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale». «Une amélioration du climat des affaires, l’encouragement de l’investissement notamment extérieur direct» sont aussi prévus dans ce programme.

T. Benslimane

L’Echo d’Algérie, 29 mai 2020

Tags : Algérie, France, presse française,

Algérie-France : Petite pression, grand chantage

par Abdou BENABBOU


Les Algériens ont raison de se fâcher contre une frange d’intellectuels et de médias français qui érigent l’Algérie comme sujet de fixation, braquant leurs yeux avec le petit bout de la lorgnette à mauvais escient. La réaction officielle des autorités françaises était connue à l’avance à la suite de la légitime mauvaise humeur de la diplomatie algérienne et elles ont répété que leurs médias étaient libres et que la sacro-sainte liberté d’expression en France est couverte par une large liberté. Soit !

Sauf qu’en la circonstance la bien nommée chaîne TV5 a tout d’un bras armé officiel qui ne s’est pas rendu compte de la nécessité professionnelle imposée à un de ses correspondants de faire la part des choses entre le fait d’informer et celui de manifester. La justice algérienne n’est quand même pas caractérisée par un niveau de débilité pour outrepasser son rôle et l’accomplir avec légèreté. L’impulsivité du documentaire télévisé par la chaîne française ne peut donc apparaître que comme une tentative de pression à la limite d’un chantage trop visible pour ne pas être décrié. Au cours des manifestations des gilets jaunes, on n’a pas vu un seul correspondant de presse contrarier sa profession en brandissant une hostile pancarte d’une main et une caméra d’une autre. Pour le reste, il n’est nul besoin de se perdre dans des considérations de géostratégie sinon de regretter de ne pas voir étaler toutes les informations que détient la justice. Les braises libyennes, syriennes, irakiennes et subsahariennes ne sont pas près d’être éteintes et il est de bon augure pour que tout soit dit.

Ce n’est sans doute qu’un détail et la diplomatie se doit de dépasser les tenants des gestes et dits maladroits qui ne militent en aucun cas pour les peuples algérien et français. Pour peu que l’on s’instruise des malheureuses expériences passées, l’avenir pourrait être radieux pour la France et l’Algérie. La situation déplorable du monde actuel n’est pas du tout propice aux petits calculs qui déstabiliseraient davantage une région névralgique déjà sérieusement perturbée. Les deux peuples avec une conscience affirmée attendent à ce que d’autres chats soient fouettés.

Le Quotidien d’Oran, 30 mai 2020

Tags : Algérie, France, presse,

Confidentiel: Qui est derrière la production du doc diffusé sur France 5 ?

DIA-28 mai 2020: Si toute l’Algérie connait le nom du réalisateur du documentaire controversé « Algérie mon amour » diffusé sur France 5 (Mustapha Kessous (en revanche personne ne connait les commanditaires de cette production, qui est en train de refroidir les relations entre l’Algérie et la France. Mustapha Kessous n’est en réalité qu’un simple journaliste de service, qui a été seulement chargé de réaliser des interviews en Algérie et surtout pour crédibiliser le produit aux yeux des médias algériens (Un reportage sur l’Algérie réalisé par un algérien).
Mustapha Kessous qui est définitivement grillé en Algérie, n’était en fait qu’un pion dans l’échiquier. Il n’a pas été associé ni au montage, ni à la vente du documentaire pour France 5, ni bénéficié de l’aide du CNC et encore moins du choix de la date de sa programmation. Tout a été planifié à Paris, par une boite privée chargée par un lobby bien connu pour défendre les intérêts de la France et surtout pour réaliser des reportages et des documentaires sur des pays en conflit ou en désaccord avec le Quai d’Orsay. Le tout financé par l’argent public du contribuable français et à travers des télévisions publiques françaises. Et dans ce cas, France 5 n’est que le diffuseur et n’est pas responsable du contenu. 
Le documentaire en question est produit par une société très connue sur la place de Paris, spécialisée dans le documentaire d’investigation à travers le monde. La société s’appelle « Premières lignes », dirigée par deux professionnels du doc politique. 
Les dirigeants de Premières Lignes sont deux pionniers de l’investigation télévisée en France: Paul Moreira, journaliste réalisateur maintes fois primé, ex rédacteur en chef du Vrai Journal (CAPA) sur CANAL+ jusqu’en 1999, puis fondateur de 90 Minutes, le magazine d’investigation de référence de CANAL+. Et Luc Hermann, journaliste réalisateur et rédacteur en chef, avec une longue expérience à CNN et CANAL+.
Paul Moreira, connait bien l’Algérie pour lui avoir consacré plusieurs reportages très controversés à l’époque de la campagne du « qui tue qui ». 
Le 3 Mars 2003, il supervise et présente pour le compte du magazine « 90 minutes » de Canal +, une série de reportages sur l’Algérie dans le cadre du voyage du président Chirac en Algérie. Ses reportages sont réalisés par un personnage clé dans la campagne du « qui tue qui » et des campagnes haineuses contre le régime d’Alger à l’époque: Jean Batiste Rivoire. C’est notamment lui qui avait semé le doute dans l’affaire des moines de Tibhirine. 
Parmi les reportages, un sujet est consacré aux conditions de l’implantation du groupe sud coréen Daewoo en Algérie en 1986. Un autre a été consacré à « la corruption au quotidien » en Algérie. Selon ce reportage, les fonds destinés à financer la construction de logements sociaux ont servi à acheter des chalets de luxe en provenance des Etats-Unis pour les dignitaires du régime en 1993.
Autre documentaire très controversé « Khalifa, l’étrange milliardaire », le magazine d’investigation s’interroge sur la fortune de Rafik Khalifa et ses liens supposés avec le pouvoir militaire algérien, notamment avec Larbi Belkheir, l’homme le plus puissant et influant de l’époque. Le journaliste français s’attaque surtout à Khalifa Tv créée en septembre 2002, à Cannes. La télévision algérienne privée avait contre-attaqué en diffusant , en même temps un documentaire sur le malaise à Canal+ après la venue de Vivendi à l’époque de Jean-Marie Messier. Mais ce doc n’avait pas le même impact que les reportages réalisés sur l’Algérie et qui avaient à l’époque et comme aujourd’hui, refroidi les relations diplomatiques entre Paris et Alger. 
Paul Moreira tout comme Jean Batiste Rivoire avaient une dent contre l’Algérie ou plutôt contre son régime et ne ratent pas une seule occasion pour tirer sur Alger. Dans ce tweet publié en janvier dernier, Paul Moreira dénonçait déjà la répression contre les manifestants à Alger. C’est à partir de cette opération qu’a commencé à germer une idée sur un doc intra-muros sur le hirak. Le reste de l’histoire on la connait. 
Source : DIA-Algérie, 29 mai 2020
Tags : Algérie, France, France 5, presse française,