Aminetou Haidar : « Le Maroc ne respecte pas le Gouvernement espagnol et encore moins les Espagnols »

Madrid, 31/08/2010 (SPS) « Le Maroc ne respecte pas le Gouvernement espagnol et encore moins les Espagnols », a estimé l’activiste sahraouie des droits humains (DH), Aminetou Haidar dans un entretien téléphonique avec l’agence de presse espagnole, EFE, publié mardi.

L’activiste, qui a été récompensée par plusieurs prix internationaux de Droits humains comme le Robert F. Kennedy ou le Juan Marie Bandrés, a indiqué que le Gouvernement marocain veut que l’Espagne appuie « clairement » son plan d’autonomie au Sahara Occidental et son contrôle du territoire.
Pour Mme Haidar, le Maroc base ses relations bilatérales avec la communauté internationale sur un point : « la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».
Il établit aussi une limite, a-t-elle dit, qui empêche de parler du conflit qu’il (Maroc) maintient dans les territoires sahraouis et que Rabat considère comme un sujet « un tabou ».
En ce qui concerne la position espagnole vis-à-vis du Maroc, Mme Haidar estime que le Gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero « n’a pas de posture claire » sur la question du Sahara Occidental, appelant instamment l’Exécutif à « assume sa responsabilité juridique et morale ».
Par ailleurs, l’activiste sahraouie a exprimé sa reconnaissance et sa solidarité avec les quatorze activistes espagnols agressés à El Aaiun, samedi dernier, pendant une protestation en faveur des Sahraouis, qualifiant cette action de « noble », dont « tout le monde parle et même les enfants dans les rues ».
Elle a également affirmé que pour la population sahraouie les agressions et la répression de la part des autorités marocaines sont « quelque chose de normal », qu’ils vivent au quotidien ».
Mme Haidar a lancé un appel pour que la communauté internationale dénonce ces agressions et, spécialement, pour que le Conseil de la Sûreté de Nations Unies « ouvre les yeux  » et donne « le feu vert » à la Mission de l’ONU (Minurso) afin d’assumer ses responsabilités dans la surveillance des DH au Sahara Occidental.
« C’est le moment pour que la Minurso ait les compétences pour observer et freiner ces violations des Droits humains contre les Sahraouis et contre les personnes solidaires avec eux dans beaucoup de pays », a-t-elle insisté, indiquant que l’agression contre les Espagnols s’est produite précisément, « en face de l’hôtel où logent la majorité des fonctionnaires de la Minurso ».
Maintenue sous surveillance depuis son retour au Sahara occidental après la grève de la faim qu’elle a maintenue pendant 32 jours à l’aéroport de Lanzarote, l’activiste a indiqué qu’elle est « toujours » sous surveillance. (SPS)

Identité d’Omar Ould Hamma : Les manipulations des services secrets marocains



En pleine crise entre l’Espagne et le Maroc à cause de la déportation de la militante sahraouie Aminatou Haidar, trois coopérants espagnols ont été enlevés. Les services de propagande marocains, et leurs nombreux relais, ont immédiatement attribué à l’auteur du crime, Omar Ould Sidahmed Ould Hamma, une origine sahraouie. Une fois, il porte le surnom de Sahraoui, une autre fois il a combattu dans les rangs du Front Polisario, une autre fois il est malien mais marié à une femme sahraouie qu’il a épousée dans les camps de réfugiés sahraouis (alors que ses trois femmes sont maliennes) et maintenant, ils ont recours à la manipulation des documents pour lui attribuer une carte d’identité du Polisario pour attester ses liens avec le Sahara Occidental.


Dans les documents publiés par les services secrets marocains, le numéro supposé appartenir à Omar Ould Hamma Ould Sidahmed existe bel et bien dans les archives du Front Polisario mais il appartient au dénommé Elbu Salahi Mohamed-Mouloud qui a résidé, effectivement, à la Daira d’El Farsia, wilaya de Smara. Mais dans le faux document, ils ont pris le soin de changer l’année de naissance (1978) pour la faire coïncider avec celle du délinquant malien, en laissant le jour et le mois inchangés (18 mars). Par contre, le numéro de DNI 54834516 attribué au père d’Omar est entièrement faux puisqu’il ne correspond à aucune des cartes d’identité enregistrées dans les archives sahraouies.  

Plus grossier encore, dans le document « certificado » il est écrit que le concerné Omar Sidahmed Hamma  » a résidé dans les camps de réfugiés sahraouis jusqu’au 19 mai 2010″ alors que tout le monde sait qu’à cette date le concerné était, depuis plusieurs mois, dans une prison mauritanienne à Nouakchott (Mauritanie).

Ainsi, pour le Maroc, faute d’arguments pour justifier son occupation illégale du Sahara Occidental, la manipulation est devenue la seule arme pour impliquer les sahraouis dans la mouvance terroriste. Pour cela, il compte avec le soutien tacite de plusieurs sites d’origine douteuse.

Aminetou Haidar : "Le Maroc ne respecte pas le Gouvernement espagnol et encore moins les Espagnols"

Madrid, 31/08/2010 (SPS) « Le Maroc ne respecte pas le Gouvernement espagnol et encore moins les Espagnols », a estimé l’activiste sahraouie des droits humains (DH), Aminetou Haidar dans un entretien téléphonique avec l’agence de presse espagnole, EFE, publié mardi.

L’activiste, qui a été récompensée par plusieurs prix internationaux de Droits humains comme le Robert F. Kennedy ou le Juan Marie Bandrés, a indiqué que le Gouvernement marocain veut que l’Espagne appuie « clairement » son plan d’autonomie au Sahara Occidental et son contrôle du territoire.
Pour Mme Haidar, le Maroc base ses relations bilatérales avec la communauté internationale sur un point : « la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».
Il établit aussi une limite, a-t-elle dit, qui empêche de parler du conflit qu’il (Maroc) maintient dans les territoires sahraouis et que Rabat considère comme un sujet « un tabou ».
En ce qui concerne la position espagnole vis-à-vis du Maroc, Mme Haidar estime que le Gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero « n’a pas de posture claire » sur la question du Sahara Occidental, appelant instamment l’Exécutif à « assume sa responsabilité juridique et morale ».
Par ailleurs, l’activiste sahraouie a exprimé sa reconnaissance et sa solidarité avec les quatorze activistes espagnols agressés à El Aaiun, samedi dernier, pendant une protestation en faveur des Sahraouis, qualifiant cette action de « noble », dont « tout le monde parle et même les enfants dans les rues ».
Elle a également affirmé que pour la population sahraouie les agressions et la répression de la part des autorités marocaines sont « quelque chose de normal », qu’ils vivent au quotidien ».
Mme Haidar a lancé un appel pour que la communauté internationale dénonce ces agressions et, spécialement, pour que le Conseil de la Sûreté de Nations Unies « ouvre les yeux  » et donne « le feu vert » à la Mission de l’ONU (Minurso) afin d’assumer ses responsabilités dans la surveillance des DH au Sahara Occidental.
« C’est le moment pour que la Minurso ait les compétences pour observer et freiner ces violations des Droits humains contre les Sahraouis et contre les personnes solidaires avec eux dans beaucoup de pays », a-t-elle insisté, indiquant que l’agression contre les Espagnols s’est produite précisément, « en face de l’hôtel où logent la majorité des fonctionnaires de la Minurso ».
Maintenue sous surveillance depuis son retour au Sahara occidental après la grève de la faim qu’elle a maintenue pendant 32 jours à l’aéroport de Lanzarote, l’activiste a indiqué qu’elle est « toujours » sous surveillance. (SPS)

Identité d’Omar Ould Hamma : Les manipulations des services secrets marocains



En pleine crise entre l’Espagne et le Maroc à cause de la déportation de la militante sahraouie Aminatou Haidar, trois coopérants espagnols ont été enlevés. Les services de propagande marocains, et leurs nombreux relais, ont immédiatement attribué à l’auteur du crime, Omar Ould Sidahmed Ould Hamma, une origine sahraouie. Une fois, il porte le surnom de Sahraoui, une autre fois il a combattu dans les rangs du Front Polisario, une autre fois il est malien mais marié à une femme sahraouie qu’il a épousée dans les camps de réfugiés sahraouis (alors que ses trois femmes sont maliennes) et maintenant, ils ont recours à la manipulation des documents pour lui attribuer une carte d’identité du Polisario pour attester ses liens avec le Sahara Occidental.


Dans les documents publiés par les services secrets marocains, le numéro supposé appartenir à Omar Ould Hamma Ould Sidahmed existe bel et bien dans les archives du Front Polisario mais il appartient au dénommé Elbu Salahi Mohamed-Mouloud qui a résidé, effectivement, à la Daira d’El Farsia, wilaya de Smara. Mais dans le faux document, ils ont pris le soin de changer l’année de naissance (1978) pour la faire coïncider avec celle du délinquant malien, en laissant le jour et le mois inchangés (18 mars). Par contre, le numéro de DNI 54834516 attribué au père d’Omar est entièrement faux puisqu’il ne correspond à aucune des cartes d’identité enregistrées dans les archives sahraouies.  

Plus grossier encore, dans le document « certificado » il est écrit que le concerné Omar Sidahmed Hamma  » a résidé dans les camps de réfugiés sahraouis jusqu’au 19 mai 2010″ alors que tout le monde sait qu’à cette date le concerné était, depuis plusieurs mois, dans une prison mauritanienne à Nouakchott (Mauritanie).

Ainsi, pour le Maroc, faute d’arguments pour justifier son occupation illégale du Sahara Occidental, la manipulation est devenue la seule arme pour impliquer les sahraouis dans la mouvance terroriste. Pour cela, il compte avec le soutien tacite de plusieurs sites d’origine douteuse.

L’axe Rabat-Paris-Tel Aviv en action

«Qui tue qui ?» : une invention des services français 
Hichem Aboud confirme ce que La Nouvelle République a toujours soutenu.


Dans une série d’articles parus dans un quotidien arabophone algérien, le journaliste et ex-réfugié politique, Hichem Aboud, auteur d’un célèbre réquisitoire contre le pouvoir algérien, La Mafia des généraux (2002), lève un voile sur les manigances ayant conduit, en France notamment, à accentuer les attaques contre l’Algérie sur la tragédie des années 1990 avec le fameux «Qui tue qui?» dont l’auteur lui-même fut un fervent partisan. D’où, d’ailleurs, l’intérêt de ces révélations, confirmant au passage tous les soupçons que la presse algérienne n’avait cessé d’émettre sur la nature de ces accointances. 

L’ex-capitaine des services de renseignement évoque un cas assez illustratif de cette campagne orchestrée contre l’Algérie et son armée, celui du responsable des éditions La Découverte, François Gèze. Ce dernier est connu pour avoir publié des témoignages à charge contre l’Algérie (dont le fameux La Sale guerre de Habib Souaidia), participé activement à la campagne de dénigrement dans les médias, et pour s’être distingué par un zèle sans égal lors du procès intenté par Khaled Nezzar contre Souaidia, en juillet 2002, où était présent Hichem Aboud ! D’entrée, Aboud écrit : «François Gèze a reçu une gifle qu’il n’oubliera pas toute sa vie de la part du lieutenant-colonel Bellazoug Abdelali, qui lui avait proposé de publier un livre dans lequel il entendait mettre en cause l’institution militaire. Après avoir lu l’ouvrage, Gèze lui a demandé de procéder à une révision du contenu par une de ses assistante, Salima Mellah, une Française d’origine algérienne au passé douteux.» Peut-on seulement oublier qu’à l’époque des faits, Aboud faisait partie du même lot ? Il ajoute que l’auteur de l’ouvrage, qui, selon lui, «a quitté l’armée algérienne pour des convictions personnelles», a constaté que son éditeur avait complètement modifié l’esprit du texte. «Cela dit, explique-t-il, Gèze croit avoir mis la main sur un trésor qui devrait lui permettre de se gargariser devant ses maîtres dans les services de renseignement français.» Preuve que, durant ses rencontres avec Bellazoug, François Gèze «tentait toujours de l’amener sur des questions qui n’avaient à rien à voir avec l’objet du livre ; ses questions avaient trait à la nature de l’armement algérien, aux sites des radars et de la défense aérienne, et aussi à l’implantation des forces armées le long des frontières avec le Maroc…» Sur cette affaire, on sait que Bellazoug a poursuivi Gèze pour subornation de témoin, comme ce fut le cas avec Mohamed Sifaoui. 

La mission de François Gèze 

Ces accusations directes viennent mettre à nu les accointances d’un certain nombre d’activistes français, longtemps décrits comme des faiseurs d’opinion, avec les services de renseignement de leur pays (la DGSE), déjà soupçonnés de «manigances» dans tant d’affaires liées à la crise algérienne. La dernière tentative «à succès» de ce conglomérat d’activistes remonte à 2004, avec la sortie en France de Françalgérie : crimes et mensonges d’Etat édité chez la même Découverte. L’ouvrage est cosigné par un certain Jean-Baptiste Rivoire, journaliste à «90 minutes» (Canal Plus), connu pour ses nombreux documentaires «bien inspirés» sur la tragédie algérienne, dont Bentalha, autopsie d’un massacre (1999), Algérie : la grande manipulation (2000) et Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires (2002). Avec un sous-titre déclamatoire : «Histoire secrète, de la guerre d’indépendance à la «troisième guerre d’Algérie» et étalé sur 700 pages, la dernière découverte de François Gèze était visiblement destinée à relancer l’exaltante polémique ayant pour slogan générique la fameuse question du «Qui tue qui ?» après une période de vaches maigres pour un certain nombre de faiseurs d’opinion, mais avec ceci de particulier qu’il survint à un moment de grandes retrouvailles franco-algériennes à la faveur des élections présidentielles en Algérie. Le patron des éditions de la Découverte, qui n’est que trop connu sur ce registre d’essais pamphlétaires classés, ici chez nous, dans la case d’entreprises anti-algériennes pour avoir édité entre autres le célèbre Sale guerre (2001) du sous-lieutenant Habib Souaidia, organisait au mois de juin de la même année, avec le député vert Noël Mamère, une conférence à Paris portant sur le même thème, et s’appuyant sur l’ouvrage sus-cité. Le nom de François Gèze a toujours été cité comme le pivot de toute cette opération téléguidée par la DGSE et applaudie par Rabat avec qui il entretient des relations privilégiées, notamment avec André Azoulay, le conseiller de Hassan II et maintenant de Mohammed VI. 

Notre journal a eu la primeur de dévoiler la nature de ses accointances, sur la base de documents exclusifs. Dans une correspondance, Gèze avouait son échec dans la mission qui lui avait été confiée, pour «enfoncer le grand Turc d’Alger (code désignant le général Nezzar) et le malmener en justice dans un but de dissuasion et de pédagogie…» Le même éditeur s’était distingué par le parrainage de témoignages «explosifs» comme celui d’un certain Nasroulah Yous : Qui a tué à Bentalha, co-écrit avec une journaliste algérienne, Salima Mellah, et lui-même présenté comme étant «un survivant de la plus grande tuerie de la deuxième guerre d’Algérie». La thèse qui y est corroborée procède d’une analyse des plus stéréotypées : «Le sale boulot, expliquera-t-il à la presse, était fait par les groupes armés mais l’encadrement était militaire. Tout le monde sait que les groupes armés étaient noyautés par les services secrets algériens.» 

L’année 2004 a connu aussi, on s’en souvient, d’autres épisodes tout aussi mouvementés, avec l’apparition sur scène de nouveaux pourfendeurs de l’armée algérienne : le cas d’un «ancien diplomate», Larbi Zitout, au ton particulièrement hargneux, fréquemment invité sur les plateaux des chaînes satellitaires arabes. Il y est souvent accompagné d’un certain Mohamed Samraoui, se présentant comme «commandant dissident» des services de renseignement, auteur lui aussi d’un brûlot mettant en cause son ancienne hiérarchie dans les massacres des populations, Chronique des années de sang, paru en 2003. L’homme est sous menace d’expulsion après le lancement, par Alger, d’un mandat d’arrêt international à son encontre. Il revient cette semaine pour dérouter l’opinion française sur ses témoignages contradictoires sur l’affaire Mécili… Finira-t-il, lui aussi comme Hichem Aboud, par faire son «mea-culpa» et se résoudre à lever le voile sur d’autres pans de cette grossière machination ? Mussa A. Voir sur Internet ..

La Nouvelle République, 31/8/2010

Agression contre 14 Espagnols à El Aaiun : un parti appelle à l’audition du MAE au parlement

Madrid, 30/08/2010 (SPS) La porte-parole du parti espagnol, Union, Progrès et Démocratie (UPyD), Rosa Díez, a réclamé lundi l’audition devant les Parlement de son pays du ministre des Affaires étrangères M. Miguel Angel Moratinos, pour « expliquer l’absence de réaction des autorités après l’agression contre des Espagnoles à El Aaiun occupé », intervenue samedi dernier.


Mme Rosa Díez estime « très grave l’absence de réaction du gouvernement », critiquant le PSOE (parti au pouvoir) d’avoir, la semaine dernière, « empêché » l’apparition de M. Moratinos après les incidents frontaliers de Melilla.

Enfin, la responsable espagnole a rappelé que le Maroc « n’est pas une démocratie et n’a pas de société civile », traite ses propres citoyens comme des « sujets » et est responsable de « la persistance des violations des droits de l’homme des Sahraouis au Sahara occidental ». (SPS)

Un colloque prévu à Alger en septembre

Un Colloque international sur le thème le «droit des peuples à la résistance» se tiendra les 25 et 26 septembre prochain à Alger, a annoncé hier à Boumerdès, le président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, Lamari Mahrez. Plus de 200 personnalités et représentants d’organismes mondiaux gouvernementaux ou non, connus pour défendre le droit des peuples à travers le monde, sont attendus à cette manifestation initiée par le Comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui en coordination avec des organismes de droit humanitaire de la République arabe sahraouie démocratique, a précisé Lamari en marge de la clôture des travaux de l’université d’été des cadres de la Rasd.

Les participants à ce colloque devraient rendre publique, à sa clôture, une déclaration de soutien à la cause sahraouie et au combat de son peuple pour le recouvrement de ses droits légitimes et la libération de tout son territoire, a-t-il ajouté. Evoquant les objectifs assignés à cette rencontre internationale, M.Lamari Mahrez a souligné qu’elle constituait une opportunité pour envoyer un message d’encouragement à la résistance du peuple sahraoui, tout en lui exprimant également un soutien indéfectible.

Il s’agit également de souligner le caractère pacifique de la résistance de ce peuple et de lever le voile sur la répression dont sont victimes les civils et tous les défenseurs des droits de l’homme en général, a-t-il précisé.

Parallèlement, il est question, selon la même source, de percer le black-out médiatique pratiqué contre la résistance pacifique de ce peuple et le désintérêt de la presse occidentale pour sa cause, tout en dénonçant les pratiques marocaines visant à assimiler ce mouvement de résistance légale à du terrorisme.

Droit des peuples à l’autodétermination, droit à la liberté et à la dignité et respect des droits de l’homme figurent parmi les thèmes qui seront débattus durant ce colloque, a-t-il indiqué.


L’Expression, 29/8/2010

L’axe Rabat-Paris-Tel Aviv en action

«Qui tue qui ?» : une invention des services français 
Hichem Aboud confirme ce que La Nouvelle République a toujours soutenu.


Dans une série d’articles parus dans un quotidien arabophone algérien, le journaliste et ex-réfugié politique, Hichem Aboud, auteur d’un célèbre réquisitoire contre le pouvoir algérien, La Mafia des généraux (2002), lève un voile sur les manigances ayant conduit, en France notamment, à accentuer les attaques contre l’Algérie sur la tragédie des années 1990 avec le fameux «Qui tue qui?» dont l’auteur lui-même fut un fervent partisan. D’où, d’ailleurs, l’intérêt de ces révélations, confirmant au passage tous les soupçons que la presse algérienne n’avait cessé d’émettre sur la nature de ces accointances. 

L’ex-capitaine des services de renseignement évoque un cas assez illustratif de cette campagne orchestrée contre l’Algérie et son armée, celui du responsable des éditions La Découverte, François Gèze. Ce dernier est connu pour avoir publié des témoignages à charge contre l’Algérie (dont le fameux La Sale guerre de Habib Souaidia), participé activement à la campagne de dénigrement dans les médias, et pour s’être distingué par un zèle sans égal lors du procès intenté par Khaled Nezzar contre Souaidia, en juillet 2002, où était présent Hichem Aboud ! D’entrée, Aboud écrit : «François Gèze a reçu une gifle qu’il n’oubliera pas toute sa vie de la part du lieutenant-colonel Bellazoug Abdelali, qui lui avait proposé de publier un livre dans lequel il entendait mettre en cause l’institution militaire. Après avoir lu l’ouvrage, Gèze lui a demandé de procéder à une révision du contenu par une de ses assistante, Salima Mellah, une Française d’origine algérienne au passé douteux.» Peut-on seulement oublier qu’à l’époque des faits, Aboud faisait partie du même lot ? Il ajoute que l’auteur de l’ouvrage, qui, selon lui, «a quitté l’armée algérienne pour des convictions personnelles», a constaté que son éditeur avait complètement modifié l’esprit du texte. «Cela dit, explique-t-il, Gèze croit avoir mis la main sur un trésor qui devrait lui permettre de se gargariser devant ses maîtres dans les services de renseignement français.» Preuve que, durant ses rencontres avec Bellazoug, François Gèze «tentait toujours de l’amener sur des questions qui n’avaient à rien à voir avec l’objet du livre ; ses questions avaient trait à la nature de l’armement algérien, aux sites des radars et de la défense aérienne, et aussi à l’implantation des forces armées le long des frontières avec le Maroc…» Sur cette affaire, on sait que Bellazoug a poursuivi Gèze pour subornation de témoin, comme ce fut le cas avec Mohamed Sifaoui. 

La mission de François Gèze 

Ces accusations directes viennent mettre à nu les accointances d’un certain nombre d’activistes français, longtemps décrits comme des faiseurs d’opinion, avec les services de renseignement de leur pays (la DGSE), déjà soupçonnés de «manigances» dans tant d’affaires liées à la crise algérienne. La dernière tentative «à succès» de ce conglomérat d’activistes remonte à 2004, avec la sortie en France de Françalgérie : crimes et mensonges d’Etat édité chez la même Découverte. L’ouvrage est cosigné par un certain Jean-Baptiste Rivoire, journaliste à «90 minutes» (Canal Plus), connu pour ses nombreux documentaires «bien inspirés» sur la tragédie algérienne, dont Bentalha, autopsie d’un massacre (1999), Algérie : la grande manipulation (2000) et Attentats de Paris, enquête sur les commanditaires (2002). Avec un sous-titre déclamatoire : «Histoire secrète, de la guerre d’indépendance à la «troisième guerre d’Algérie» et étalé sur 700 pages, la dernière découverte de François Gèze était visiblement destinée à relancer l’exaltante polémique ayant pour slogan générique la fameuse question du «Qui tue qui ?» après une période de vaches maigres pour un certain nombre de faiseurs d’opinion, mais avec ceci de particulier qu’il survint à un moment de grandes retrouvailles franco-algériennes à la faveur des élections présidentielles en Algérie. Le patron des éditions de la Découverte, qui n’est que trop connu sur ce registre d’essais pamphlétaires classés, ici chez nous, dans la case d’entreprises anti-algériennes pour avoir édité entre autres le célèbre Sale guerre (2001) du sous-lieutenant Habib Souaidia, organisait au mois de juin de la même année, avec le député vert Noël Mamère, une conférence à Paris portant sur le même thème, et s’appuyant sur l’ouvrage sus-cité. Le nom de François Gèze a toujours été cité comme le pivot de toute cette opération téléguidée par la DGSE et applaudie par Rabat avec qui il entretient des relations privilégiées, notamment avec André Azoulay, le conseiller de Hassan II et maintenant de Mohammed VI. 

Notre journal a eu la primeur de dévoiler la nature de ses accointances, sur la base de documents exclusifs. Dans une correspondance, Gèze avouait son échec dans la mission qui lui avait été confiée, pour «enfoncer le grand Turc d’Alger (code désignant le général Nezzar) et le malmener en justice dans un but de dissuasion et de pédagogie…» Le même éditeur s’était distingué par le parrainage de témoignages «explosifs» comme celui d’un certain Nasroulah Yous : Qui a tué à Bentalha, co-écrit avec une journaliste algérienne, Salima Mellah, et lui-même présenté comme étant «un survivant de la plus grande tuerie de la deuxième guerre d’Algérie». La thèse qui y est corroborée procède d’une analyse des plus stéréotypées : «Le sale boulot, expliquera-t-il à la presse, était fait par les groupes armés mais l’encadrement était militaire. Tout le monde sait que les groupes armés étaient noyautés par les services secrets algériens.» 

L’année 2004 a connu aussi, on s’en souvient, d’autres épisodes tout aussi mouvementés, avec l’apparition sur scène de nouveaux pourfendeurs de l’armée algérienne : le cas d’un «ancien diplomate», Larbi Zitout, au ton particulièrement hargneux, fréquemment invité sur les plateaux des chaînes satellitaires arabes. Il y est souvent accompagné d’un certain Mohamed Samraoui, se présentant comme «commandant dissident» des services de renseignement, auteur lui aussi d’un brûlot mettant en cause son ancienne hiérarchie dans les massacres des populations, Chronique des années de sang, paru en 2003. L’homme est sous menace d’expulsion après le lancement, par Alger, d’un mandat d’arrêt international à son encontre. Il revient cette semaine pour dérouter l’opinion française sur ses témoignages contradictoires sur l’affaire Mécili… Finira-t-il, lui aussi comme Hichem Aboud, par faire son «mea-culpa» et se résoudre à lever le voile sur d’autres pans de cette grossière machination ? Mussa A. Voir sur Internet ..

La Nouvelle République, 31/8/2010

Agression contre 14 Espagnols à El Aaiun : un parti appelle à l’audition du MAE au parlement

Madrid, 30/08/2010 (SPS) La porte-parole du parti espagnol, Union, Progrès et Démocratie (UPyD), Rosa Díez, a réclamé lundi l’audition devant les Parlement de son pays du ministre des Affaires étrangères M. Miguel Angel Moratinos, pour « expliquer l’absence de réaction des autorités après l’agression contre des Espagnoles à El Aaiun occupé », intervenue samedi dernier.


Mme Rosa Díez estime « très grave l’absence de réaction du gouvernement », critiquant le PSOE (parti au pouvoir) d’avoir, la semaine dernière, « empêché » l’apparition de M. Moratinos après les incidents frontaliers de Melilla.

Enfin, la responsable espagnole a rappelé que le Maroc « n’est pas une démocratie et n’a pas de société civile », traite ses propres citoyens comme des « sujets » et est responsable de « la persistance des violations des droits de l’homme des Sahraouis au Sahara occidental ». (SPS)

Un colloque prévu à Alger en septembre

Un Colloque international sur le thème le «droit des peuples à la résistance» se tiendra les 25 et 26 septembre prochain à Alger, a annoncé hier à Boumerdès, le président du Comité algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, Lamari Mahrez. Plus de 200 personnalités et représentants d’organismes mondiaux gouvernementaux ou non, connus pour défendre le droit des peuples à travers le monde, sont attendus à cette manifestation initiée par le Comité algérien de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui en coordination avec des organismes de droit humanitaire de la République arabe sahraouie démocratique, a précisé Lamari en marge de la clôture des travaux de l’université d’été des cadres de la Rasd.

Les participants à ce colloque devraient rendre publique, à sa clôture, une déclaration de soutien à la cause sahraouie et au combat de son peuple pour le recouvrement de ses droits légitimes et la libération de tout son territoire, a-t-il ajouté. Evoquant les objectifs assignés à cette rencontre internationale, M.Lamari Mahrez a souligné qu’elle constituait une opportunité pour envoyer un message d’encouragement à la résistance du peuple sahraoui, tout en lui exprimant également un soutien indéfectible.

Il s’agit également de souligner le caractère pacifique de la résistance de ce peuple et de lever le voile sur la répression dont sont victimes les civils et tous les défenseurs des droits de l’homme en général, a-t-il précisé.

Parallèlement, il est question, selon la même source, de percer le black-out médiatique pratiqué contre la résistance pacifique de ce peuple et le désintérêt de la presse occidentale pour sa cause, tout en dénonçant les pratiques marocaines visant à assimiler ce mouvement de résistance légale à du terrorisme.

Droit des peuples à l’autodétermination, droit à la liberté et à la dignité et respect des droits de l’homme figurent parmi les thèmes qui seront débattus durant ce colloque, a-t-il indiqué.


L’Expression, 29/8/2010