De nouvelles formes de colonisation menacent l’Afrique

Le SG exécutif de la Fédération panafricaine des associations et clubs de l’Union africaine, Tanga Abdou Fulgence Kabore, a mis en garde, hier à Alger, contre de nouvelles formes de colonisation qui menacent l’Afrique. « Il faut tout faire contre la colonisation qui est en train de revenir », a indiqué M. Kabore, lors d’une rencontre de la coordination du Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique, précisant qu’il s’agit, en particulier, d’une « colonisation économique, politique et culturelle ». Il a ajouté, à ce propos, que tout cela fait de l’Afrique, pourtant très riche en ressources naturelles, un continent très pauvre souffrant de problèmes liés au sous-développement. 
Dans le même cadre, évoquant le principal thème de cette rencontre, à savoir le soutien au peuple sahraoui pour son indépendance, il a précisé qu’il participait à cet événement pour appuyer et contribuer aux actions destinées à aider ce peuple dans sa lutte pour la liberté, et l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental. Il a appelé, à cet égard, à « relancer la sensibilisation de l’opinion publique africaine », qui, a-t-il estimé, a « un peu oublié » la cause sahraouie. « Pas assez médiatisées, beaucoup de gens ignorent les violations des droits de l’homme sahraouis par l’occupation marocaine, et les souffrances endurées par le peuple sahraoui », a-t-il dit. 
Pour sa part, le chargé d’affaires à l’ambassade de la République arabe sahraouie démocratique, M’hammed Mohamed Cheikh, a souligné l’importance de cette rencontre, souhaitant que ce genre d’événements se multiplie, et que le Front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique s’élargisse. Il a appelé, par la même occasion, la communauté internationale à agir pour mettre un terme à quatre décennies d’occupation marocaine du Sahara occidental, et de permettre au peuple sahraoui de jouir de sa liberté et des richesses de son pays. M. Mahrez Lamari, président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, a indiqué que cet événement est une occasion pour rassembler la société civile africaine en vue d’affirmer leur solidarité avec la « juste lutte du peuple sahraoui » pour son indépendance.
Horizons, 31 octobre 2012

La nouvelle Algérie et le conflit du Sahara Occidental

Cinquante ans après son indépendance, l’Algérie est devenue le pays le plus puissant de l’Afrique du Nord, une puissance mondiale en production de gaz et pétrole et sans aucune dette externe.
Dans le continent africain, l’Algérie est le premier partenaire commercial des Etats-Unis, troisième fournisseur de l’UE en gaz et le premier pour l’Italie, la France et l’Espagne.
L’Occident qui regardait de côté ce jeune pays commence à lui donner l’importance géopolitique qu’il mérite. C’est un pays stable qui donne plus grande sécurité au Maghreb, au Sahel, mais aussi au Méditerranée, grâce à sa lutte contre le terrorisme d’Al Qaïda et le radicalisme islamique. A cela s’ajoute, son combat acharnée contre le trafic de drogue et la migration illégale vers l’Europe.
L’ONU et les puissances occidentales ont consulté l’Algérie sur la solution au conflit du Mali dont la région nord subit les méfaits des groupes terroristes. Son avis sur cette crise est écoutée et sa position a fermé les portes du Conseil de Sécurité devant la solution militaire prônée par la France.
La France, qui pendant près de quatre décennies, a utilisé le conflit du Sahara Occidental comme une arme contre l’Algérie, commence à changer de discours. François Hollande a dit sur les antennes de France 24 : « Moi, je suis ami de l’Algérie. Je considère que c’est un pays avec lequel la France doit avoir des relations qui doivent être exceptionnelles. Parce que nous avons une histoire ».Il est même allé jusqu’à lever le voile sur un fait jusqu’alors un tabou, le massacre des algériens à Paris en 1956.
Cette réalité se trouve derrière la volonté de l’ONU d’en finir avec le conflit du Sahara Occidental qui n’a que trop duré. Et cela ne peut aucunement être au détriment de la légalité internationale. En d’autres termes, le peuple sahraoui aura son droit de choisir son avenir en toute liberté tel que réclamé par les différentes résolutions de l’ONU qui se succèdent depuis 1966.

Rien n’a filtré sur son programme : La visite de Ross entourée de secret

Après Rabat, l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, devrait s’envoler pour une visite de deux jours à Lâayoune. Chose que les autorités de la ville n’ont voulu ni confirmer ni infirmer, mais malgré ce black- out total tant du côté onusien que du côté marocain, des sources généralement bien informées nous ont affirmé sous le sceau de l’anonymat que Christopher Ross pourrait être reçu par le wali de la région, en présence des chioukhs, des élus locaux et des parlementaires de la région. Il devrait également recevoir des représentants d’associations, toutes tendances confondues. 
 
Le fait de maintenir le programme de Ross dans le secret est compréhensible, selon d’autres sources, au regard de la pression que l’Algérie est en train d’exercer. A preuve, sa capitale abritera du 31 courant jusqu’au 2 novembre une série de rencontres et d’activités de soutien aux forces de sécession qui rêvent de voir le Maroc amputé de ses provinces sahariennes.
A l’issue de l’audience que lui a accordée SM le Roi lundi au Palais Royal à Rabat, Christopher Ross a déclaré qu’il est venu dans la région « pour faire le point sur les cinq dernières années de négociations directes, recueillir des idées sur les meilleures façons de réaliser un progrès réel dans le processus de négociation, et pour examiner l’impact des récents développements du dossier du Sahara ».
Les discussions avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI et des membres du gouvernement ont apporté une précieuse contribution à la recherche d’un moyen plus efficace pour le règlement du différend autour du Sahara, a souligné l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.
La nouvelle tournée de Christopher Ross qui se poursuivra jusqu’au 15 novembre en Afrique du Nord et en Europe « s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour relancer le processus politique visant à trouver une solution politique définitive et consensuelle au différend régional autour du Sahara marocain», avait indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères annonçant sa visite.
A la fin de son voyage, l’émissaire onusien remettra un rapport au Conseil de sécurité sur ses différentes rencontres avec les responsables des pays concernés par ce conflit artificiel.

LARBI BOUHAMIDA

Libération, 31 Octobre 2012

Sahara Occidental : Le retour en force de Christopher Ross

par Kader Hannachi 
 
L’envoyé spécial des Nations unies revient dans la région après s’être sorti renforcé de son épreuve avec le Maroc en mai dernier. Sa marge de manœuvre et d’action vis-à-vis de l’ensemble des protagonistes semble plus élargie.

L’envoyé spécial des Nations unies pour le Sahara Occidental Christopher Ross fait son come-back dans la région. A première vue, le retour du diplomate américain missionné par les Nations unies ne devrait pas provoquer des changements ni une évolution significative dans ce vieux dossier de décolonisation et dont la genèse remonte à 1975.

Les parties belligérantes campent toujours sur leurs positions respectives. Le Maroc défend comme avant le principe d’une «large autonomie» des territoires qu’il dispute au Front Polisario tandis que les indépendantistes sahraouis ne veulent rien d’autre qu’un «référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui». A Rabat, lundi dernier, le roi Mohammed VI a, en effet, rappelé cette réalité en déclarant après l’audience accordée à M. Ross que son pays considère que le conflit sahraoui est «artificiel» et qu’il demeure «attaché à sa proposition d’une large autonomie».

Dans une longue tribune publiée vendredi dernier par le journal El Pais, le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Ahmed Boukhari, a, pour sa part, expliqué que «le référendum pour le peuple sahraoui doit être au centre des négociations».

«La troisième voie» proposée par Rabat, a écrit le diplomate sahraoui, «n’est en fait qu’une solution unilatérale, conçue pour légitimer un butin de guerre. Son péché capital réside dans l’hypothèse irréaliste que la communauté internationale et le Polisario accepteraient, d’emblée et d’évidence, son principe de base, c’est-à-dire la souveraineté marocaine unilatéralement proclamée sur le Sahara Occidental».

Rien de nouveau, donc, sous le soleil du Sahara Occidental sous contrôle marocain ? On pourrait être tenté de le croire. Mais le retour de Christopher Ross dans la région, après son épreuve avec le Maroc qui avait commis une faute diplomatique grave en le rabrouant en mai dernier après une résolution critique du Conseil de sécurité, s’effectue cette fois-ci avec le soutien du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et de l’appui ferme de Washington où il jouit d’un grand respect auprès du département d’Etat et de la diplomatie américaine. Cet atout n’est pas anodin aux yeux de ceux qui ont appris que les nuances à propos du conflit sahraoui sont importantes à décrypter. Il permet à M. Ross de reprendre en main le dossier dans une position de force qui le rend plus persuasif face aux belligérants marocains et sahraouis.

Aucune des deux parties, soulignait hier un observateur avisé, ne peut désormais aller dans la confrontation avec l’émissaire onusien. En particulier où il tenterait cette fois-ci de faire bouger les lignes et de sortir du statuquo dans lequel le dossier sahraoui s’enlise depuis cinq ans. «Je suis venu faire le point sur cinq ans de négociations», a déclaré à ce propos M. Ross. Cette précision n’est pas anodine et indique bien que sa volonté, à l’issue de la mission qu’il effectue actuellement et qui devrait se terminer en Europe le 15 novembre prochain avant un rapport qui devrait être publié à la fin du même mois, est de dégeler le dossier. Mais dans quelle direction ? Si l’on s’en tient aux positions affirmées de Paris et aux préférences de Washington, et qui ne semblent avoir été contredites depuis, cela devrait se faire dans le sens des thèses marocaines de «large autonomie».

Il reste que depuis le printemps dernier et depuis un mois principalement beaucoup de choses se sont produites dans la région. Le Sahel et la crise malienne peuvent inciter le département d’Etat et le Quai d’Orsay à déplacer le curseur de leurs priorités vers une solution rapide et efficace à la crise au Sahel. L’intervention annoncée au nord du Mali peut alors faire apparaître de nouveaux éléments importants qui peuvent contribuer une nouvelle fois au gel du dossier. Il ne sera pas forcément au bénéfice du Maroc. 

 
Le Quotidien d’Oran, 31 Oct 2012

Pourquoi maintenant ?

Le roi Mohammed VI est-il revenu à de meilleurs sentiments à propos des relations avec l’Algérie ? Il vient de souligner l’attachement, qu’il qualifie de «constant», du royaume «à l’instauration de relations fraternelles et exemplaires avec l’Algérie». C’est «un préalable, insiste-t-il, à l’édification d’un Maghreb uni». Il prend visiblement conscience, en même temps, de ce qu’il appelle la «menace sécuritaire» grandissante émanant du Sahel sur l’environnement régional. 
 
Le souverain marocain a fait cette déclaration en recevant, hier lundi, l’envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental, Christopher Ross. Mohammed VI ne change rien à sa position sur le Sahara Occidental, puisqu’il maintient la proposition marocaine de large autonomie comme solution à ce conflit alors que l’Algérie est favorable au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, via un référendum. C’est dans ce conflit que les changements de politique marocaine doivent être cherchés et non pas dans les déclarations d’intention. Or, sur ce point, recevoir Christopher Ross est, sans doute, déjà un indice de changement puisque les médias marocains se font moins diserts sur «la marocanité» du Sahara. 
 
Le revirement du royaume à propos de l’envoyé spécial des Nations unies reste inexpliqué mais il pourrait annoncer un recul sur la thèse traditionnelle marocaine à propos du Sahara Occidental. Celle-ci ne peut ignorer indéfiniment les enjeux stratégiques de la région qui vont à contrecourant de l’entêtement marocain. 
 
La position officielle du Maroc sera-t-elle infléchie par les considérations géostratégiques qui se traduisent par un ballet diplomatique incessant dans la région ? Rien, pour le moment, ne permet de l’affirmer. Il reste que l’appel du pied de Mohammed VI à l’adresse de l’Algérie, même s’il n’est pas le premier, donne à réfléchir. On sait que les capitales occidentales sont impatientes de voir le Maghreb se construire et devenir un interlocuteur de poids.
Cherif Brahmi
 
Algérie Patriotique, 30. octobre 2012
 
 

Le destin du Sahara occidental entre les mains de Ross

Par Baya Ouramdane

L’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui se trouve depuis samedi au Maroc dans le cadre d’une tournée en Afrique du Nord et en Europe a rencontré des personnalités marocaines non gouvernementales pour recueillir leurs points de vue sur le conflit du Sahara occidental.
Dans une déclaration à la presse, à l’issue de cet entretien, Ross a indiqué que son séjour avait pour but de faire le point sur les cinq dernières années de négociations directes et de recueillir des idées sur les meilleures façons de réaliser un progrès réel dans le processus de négociation. Il a exprimé la volonté de l’ONU d’aider à parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable.
Il a également annoncé qu’à son retour à New York, il transmettra ses conclusions au secrétaire général des Nations unies et présentera son rapport au conseil de sécurité vers fin novembre. Outre sa rencontre avec le roi du Maroc, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU a eu une série d’entretiens politiques à Rabat avec les autorités marocaines et des personnalités non gouvernementales sur le conflit du Sahara occidental.
Pour rappel, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU devait se rendre dans la région à la mi-mai dernier avant que le gouvernement marocain ne décide, unilatéralement, de lui retirer sa confiance, et ce, quelques semaines après la publication d’un rapport de l’ONU qui avait critiqué les autorités marocaines.
Dans ce rapport adressé en avril dernier au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon avait dénoncé les obstacles posés par le Maroc à la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO), en citant les entraves qui empêchent cette dernière d’accomplir pleinement sa mission et de s’acquitter de son mandat de manière crédible dans les territoires sahraouis occupés.
 » La MINURSO n’est pas dans la capacité d’exercer pleinement ses fonctions de surveillance de maintien de la paix et d’observation, et ne dispose pas de toute l’autorité lui permettant d’empêcher l’érosion de son rôle », avait affirmé Ban Ki-moon.
Suite de la décision marocaine de retirer unilatéralement sa confiance à M. Ross, le secrétaire général de l’ONU avait à plusieurs reprises réitéré sa confiance et son total appui à son envoyé personnel au Sahara occidental, rappelle-t-on.

Le référendum doit être au centre des négociations

Le représentant du Front Polisario auprès de l’ONU, Ahmed Boukhari, a indiqué de son côté, que le référendum pour le peuple sahraoui « doit être au centre des négociations » lors de la tournée de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu au Sahara occidental, Christopher Ross, dans la région et en Europe, a estimé lundi l’agence de presse sahraouie (SPS).
 » La tournée de Ross aura pour but, selon l’Onu, d’échanger les points de vue entre les acteurs principaux sur la manière d’accélérer le processus afin de parvenir à la réalisation de son principal objectif identifié par les résolutions successives du Conseil de sécurité à savoir une solution politique mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental « , a déclaré Boukhari.

Le CNASPS s’organise à partir d’aujourd’hui en soutien au peuple sahraoui

Le Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS) organisera du 31 au 2 novembre une série d’activités pour réaffirmer son soutien au peuple sahraoui en lutte et dénoncer les violations massives » des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental, a déclaré lundi le président du CNASPS, M. Mahrez Lamari.
Le CNASPS s’honore d’accueillir à Alger une série d’activités pour commémorer l’histoire anti-coloniale de la révolution populaire algérienne par fidélité aux principes historiques hérités de « la glorieuse révolution du 1er novembre 1954, à la noblesse de l’engagement, la détermination et de la générosité de l’Algérie d’un million et demi de chouhadas morts pour la liberté, la dignité, l’honneur et la réhabilitation dans un combat certes national mais à dimension et au bénéfice de notre continent africain.
 » Ces activités seront une tribune pour nos honorables invités qui participeront à cette rencontre pour réaffirmer leur soutien au peuple sahraoui en lutte et dénoncer les violations massives des droits de l’Homme par l’administration marocaine d’occupation, violations vérifiées et établies par les institutions internationales « , a déclaré à l’APS Lamari.
Pour lui, cette rencontre sera une occasion d’exiger de l’ONU que soit organisé rapidement un référendum honnête et transparent comme réclamé par les multiples résolutions du Conseil de sécurité.
 » Un message fort sera délivré par la société civile et le mouvement citoyen du monde épris de paix et de justice et attaché aux principes du droit des peuples de disposer d’eux-même. Surtout que Cristopher Ross visite la région, donc la responsabilité des Nations unies reste entière et complète jusqu’au parachèvement de la décolonisation du Sahara occidental « , a affirmé Lamari. 

 
 
 
 
 

Forte mobilisation marocaine dans la ville d’El Aaiun

Les autorités d’occupation marocaines ont mobilisé un fort contingent de forces de sécurité dans la ville de El Aaiun, rapportent des sources des territoires occupés du Sahara Occidental.
Plus de 100 véhicules de l’armée sont arrivés dans la capital sahraouie occupée par le Maroc en provenance de la région sud du territoire, en plus de 81 voitures de police et des forces auxiliaires.
Les habitants ont remarqué aussi une présence sans précédent des foules dans les rues et cafés de la ville. Des personnes soupçonnées d’appartenir aux services de sécurité marocains.
Les mêmes sources ont indiqué que le Maroc a rassemblé plus de 10.000 colons de chaque région du Sahara Occidental pour organiser une manifestation géante pendant la visite de l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, M. Christopher Ross dont l’arrivée est attendue aujourd’hui.
Auparavant, d’autres sources avaient informé sur l’arrivée lundi de 30 camions militaires et deux autobus portant du personnel de la police et des forces auxiliaires.

Ross à l’écoute de la société civile Sahara Occidental

Christopher Ross, qui a mené sans grands succès neuf rounds de pourparlers informels, réussira-t-il, le 15 novembre prochain, à l’issue de son actuelle tournée de trois semaines dans la région et en Europe, à « faire le point sur les cinq dernières années de négociations directes et recueillir des idées sur les meilleures façons de réaliser un progrès réel dans le processus de négociation » pour parvenir à « une solution qui renforcerait la sécurité et la stabilité de l’Afrique du nord et dans la région du Sahel et permettrait l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Pari difficile, selon les observateurs, qui ont déjà le regard fixé sur le rapport que l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental présentera au conseil de sécurité « fin novembre ». 
 
En mars dernier, Christopher Ross a exprimé un souhait : visiter El Ayoune, au Sahara occidental occupé. Le Palais royal, qui l’a désavoué deux mois plus tard pour, argue-t-il, « sa partialité », s’est opposé radicalement à cette demande. Sept mois plus tard, Rabat cède, mais campe encore sur sa fameuse proposition d’« autonomie ». 
 
Le diplomate américain, qui inscrit sa visite dans la continuité de la mission que lui a confiée le secrétaire général des Nations unies, il y a trois ans, était, hier, dans cette ville-martyre pour s’entretenir, aujourd’hui et demain, avec l’administration coloniale locale et, peut-être, des associations dites proches du Front Polisario. 
 
Dimanche, à Rabat, le diplomate américain a rencontré, pour la première fois, des personnalités « en dehors » du gouvernement marocain et ce, pour recueillir leurs points de vue sur le dernier conflit colonial en Afrique, avant de rencontrer, le lendemain, le roi Mohammed VI. 
 
Les Sahraouis, qui l’attendent avec espoir dans les territoires libérés, estiment que le référendum qui leur a été promis depuis 1979, doit être au centre des négociations. Une « attente » qui serait possible, selon eux, si le diplomate américain passe au crible les causes qui ont conduit à l’impasse actuelle et les différentes propositions posées sur la table du conseil de sécurité.
 
Vitaminedz, 30 Oct 2012

Ross à l’écoute de la société civile Sahara Occidental

Christopher Ross, qui a mené sans grands succès neuf rounds de pourparlers informels, réussira-t-il, le 15 novembre prochain, à l’issue de son actuelle tournée de trois semaines dans la région et en Europe, à « faire le point sur les cinq dernières années de négociations directes et recueillir des idées sur les meilleures façons de réaliser un progrès réel dans le processus de négociation » pour parvenir à « une solution qui renforcerait la sécurité et la stabilité de l’Afrique du nord et dans la région du Sahel et permettrait l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Pari difficile, selon les observateurs, qui ont déjà le regard fixé sur le rapport que l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental présentera au conseil de sécurité « fin novembre ». 
 
En mars dernier, Christopher Ross a exprimé un souhait : visiter El Ayoune, au Sahara occidental occupé. Le Palais royal, qui l’a désavoué deux mois plus tard pour, argue-t-il, « sa partialité », s’est opposé radicalement à cette demande. Sept mois plus tard, Rabat cède, mais campe encore sur sa fameuse proposition d’« autonomie ». 
 
Le diplomate américain, qui inscrit sa visite dans la continuité de la mission que lui a confiée le secrétaire général des Nations unies, il y a trois ans, était, hier, dans cette ville-martyre pour s’entretenir, aujourd’hui et demain, avec l’administration coloniale locale et, peut-être, des associations dites proches du Front Polisario. 
 
Dimanche, à Rabat, le diplomate américain a rencontré, pour la première fois, des personnalités « en dehors » du gouvernement marocain et ce, pour recueillir leurs points de vue sur le dernier conflit colonial en Afrique, avant de rencontrer, le lendemain, le roi Mohammed VI. 
 
Les Sahraouis, qui l’attendent avec espoir dans les territoires libérés, estiment que le référendum qui leur a été promis depuis 1979, doit être au centre des négociations. Une « attente » qui serait possible, selon eux, si le diplomate américain passe au crible les causes qui ont conduit à l’impasse actuelle et les différentes propositions posées sur la table du conseil de sécurité.
 
Vitaminedz, 30 Oct 2012

Ross à l’écoute de la société civile Sahara Occidental

Christopher Ross, qui a mené sans grands succès neuf rounds de pourparlers informels, réussira-t-il, le 15 novembre prochain, à l’issue de son actuelle tournée de trois semaines dans la région et en Europe, à « faire le point sur les cinq dernières années de négociations directes et recueillir des idées sur les meilleures façons de réaliser un progrès réel dans le processus de négociation » pour parvenir à « une solution qui renforcerait la sécurité et la stabilité de l’Afrique du nord et dans la région du Sahel et permettrait l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Pari difficile, selon les observateurs, qui ont déjà le regard fixé sur le rapport que l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies pour le Sahara occidental présentera au conseil de sécurité « fin novembre ». 
 
En mars dernier, Christopher Ross a exprimé un souhait : visiter El Ayoune, au Sahara occidental occupé. Le Palais royal, qui l’a désavoué deux mois plus tard pour, argue-t-il, « sa partialité », s’est opposé radicalement à cette demande. Sept mois plus tard, Rabat cède, mais campe encore sur sa fameuse proposition d’« autonomie ». 
 
Le diplomate américain, qui inscrit sa visite dans la continuité de la mission que lui a confiée le secrétaire général des Nations unies, il y a trois ans, était, hier, dans cette ville-martyre pour s’entretenir, aujourd’hui et demain, avec l’administration coloniale locale et, peut-être, des associations dites proches du Front Polisario. 
 
Dimanche, à Rabat, le diplomate américain a rencontré, pour la première fois, des personnalités « en dehors » du gouvernement marocain et ce, pour recueillir leurs points de vue sur le dernier conflit colonial en Afrique, avant de rencontrer, le lendemain, le roi Mohammed VI. 
 
Les Sahraouis, qui l’attendent avec espoir dans les territoires libérés, estiment que le référendum qui leur a été promis depuis 1979, doit être au centre des négociations. Une « attente » qui serait possible, selon eux, si le diplomate américain passe au crible les causes qui ont conduit à l’impasse actuelle et les différentes propositions posées sur la table du conseil de sécurité.
 
Vitaminedz, 30 Oct 2012