Quand les murs divisent le monde

Les Israéliens et les Palestiniens sont en guerre depuis la proclamation de l’indépendance d’Israël, en 1948.
Après des décennies de conflit, le gouvernement israélien entame la construction d’un mur en 2002 pour « protéger sa population ». Entre fils barbelés et blocs de béton, une barrière de plus de 700 km sépare désormais Israël des Territoires palestiniens (coût estimé de la construction : 2 millions d’euros le km).Pourtant, la frontière entre les deux pays ne fait que 320 km. Explication : seuls 20 % du tracé du mur suivent la frontière basée sur la ligne verte (un plan de partage établi en 1948). Le reste empiète sur le territoire palestinien, notamment pour englober 85 % des colonies israéliennes. Ce tracé confisque des terres agricoles et enferme les Palestiniens. Ils doivent obtenir des permis spéciaux pour en sortir, importer ou exporter des marchandises? En 2004, la Cour internationale de justice a déclaré ce mur contraire au droit international. Mais les Israéliens continuent de l’étendre.
Un mur en plein Sahara.
Le Sahara occidental est un territoire de 266 000 km2 au nord-ouest de l’Afrique, revendiqué par le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique. En 1980, le Maroc a affirmé sa souveraineté sur cette ancienne colonie espagnole et a commencé la construction d’un mur. Achevé en 1987, le mur des Sables mesure 2 720 km. Il a permis au Maroc d’étendre son territoire en contrôlant 80 % du Sahara occidental. Les 30 000 Sahraouis, pour l’essentiel des nomades, vivent à l’est du mur, sur les 20 % restant.
Alphaville (Brésil), un ghetto pour riches.
Avec 11 millions d’habitants, Sao Paulo est la plus grande ville du Brésil. Dans les années 1970, l’insécurité y était telle que des promoteurs immobiliers ont construit Alphaville, une cité entièrement protégée par des murs, à environ 20 km de la mégapole. Succès immédiat. Aujourd’hui, 43 500 habitants y vivent derrière 60 km de murs hauts de 2,50 m, surmontés de barbelés électriques et surveillés par des caméras, des chiens, des rondes… Chaque entrée est contrôlée. Le prix des maisons varie entre 700 000 euros et 2 millions d’euros. Les résidents gagnent en moyenne 20 fois le salaire minimum brésilien (soit plus de 6 500 euros). Le concept a tant de succès que d’autres « Alphaville » sont en construction, comme à Rio de Janeiro.
Les États-Unis veulent dissuader les clandestins.
Chaque année, près de 500 000 personnes passent illégalement la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Pour endiguer cette immigration massive, le gouvernement américain construit un mur depuis 2006.Fait de plaques de béton, de grillages et de tubes de fer, il est long de plus de 1 000 km, dressé sur un tiers de la frontière avec le Mexique, de la Californie au Texas. 18 000 hommes, des caméras et des drones le surveillent. Les entrées illégales aux États-Unis ont diminué, mais des milliers de migrants continuent leurs tentatives. Le voyage de l’autre côté du mur est cher et périlleux. Les passeurs (personnes faisant passer illégallement les frontières) exigent au moins 700 dollars (615 euros). On estime que 10 000 personnes sont mortes lors de cette « traversée », depuis 20 ans.
Corée : les frères ennemis.
Ces deux soldats se dévisagent par-delà le mur divisant la Corée en deux, celle du Nord et celle du Sud. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Corée est occupée par des troupes venues combattre le Japon : des Soviétiques au Nord, des Américains au Sud. Les deux zones se sont officiellement séparées en 1950, le mur a été construit à partir de 1953, sur environ 230 km. Depuis, tout oppose les deux pays. La Corée du Nord, une dictature, est un pays fermé doté de la 5e armée du monde. La Corée du Sud, ouverte aux échanges extérieurs, est la 15e puissance économique mondiale.
LES REPÈRES
Construite du IIIe siècle avant J.-C. au XVIIe siècle, la Grande Muraille de Chine défendait le nord du pays sur 6 700 km.
Les Romains ont construit des « limes » aux frontières de l’empire (du Ie au IIIe siècle). Constitué de forts, de murs et de palissades, le limes de Germanie couvrait 550 km, du Rhin au Danube.
Durant la guerre froide, une dizaine de murs frontaliers ont été bâtis dans le monde : à Berlin, en Corée
Il existe aujourd’hui encore des murs en Europe, à Chypre par exemple, pour séparer la partie grecque de la partie turque de l’île. Selon la chercheuse canadienne Élisabeth Vallet, le frontalier militaire représentait un marché de 15 milliards d’euros dans le monde en 2011.
Cet article est extrait de l’Eco, hebdo destiné aux 12-16 ans.
Si vous voulez abonner votre enfant cliquez sur la bannière ci-dessous.
http://www.economiematin.fr/news-mur-frontiere-militaire-separation-populations-leco

Une délégation sahraouie chez Michael Bogdanov à Moscou

Michael Bogdanov, le représentant spécial du président de la République fédérale de Russie chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique, et Vladimir Titov, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, ont reçu officiellement, mardi à Moscou au siège du ministère des Affaires étrangères, une délégation sahraouie conduite par Emhemed Khadad, le coordinateur avec la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). 
Fatma Elmehdi et Moulaye Mohamed Brahim, respectivement SG de l’Union nationale des femmes sahraouies et SG de l’Union des étudiants sahraouis, et Ali Salem Mohamed Fadel, le représentant du Front Polisario en Russie, ont assisté à cette rencontre initiée par l’Institut russe d’études de l’Académie des sciences. 
Au menu des discussions : les perspectives d’une solution au dernier conflit colonial en Afrique, les préparatifs pour les débats en avril prochain au Conseil de sécurité du rapport du Secrétaire général et l’extension du mandat de la Minurso. 
Les Sahraouis ont expliqué, lors de cette rencontre, aux représentants du membre permanent du Conseil de sécurité et du Groupe des amis du secrétaire général pour le Sahara occidental, que la situation d’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Sahara occidental ne concourt pas à la stabilité dans la région et que la seule voie pour la surmonter passe par l’application des résolutions du Conseil de sécurité. 
Pour Emhemed Khadad, il urgent de mettre fin à la politique d’atermoiement et de rébellion sur la légitimité internationale exercée par le régime marocain. Moscou, qui estime à l’instar de la communauté internationale que la solution passe par l’application des résolutions du Conseil de sécurité, appelle à soutenir le représentant personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans ses efforts pour trouver une solution juste et durable au problème et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination. Selon le communiqué commun publié par le ministère russe des Affaires étrangères, les deux parties ont convenu d’approfondir davantage les relations bilatérales.
R. I.
http://www.horizons-dz.com/?Une-delegation-sahraouie-chez

Quand les murs divisent le monde

Les Israéliens et les Palestiniens sont en guerre depuis la proclamation de l’indépendance d’Israël, en 1948.
Après des décennies de conflit, le gouvernement israélien entame la construction d’un mur en 2002 pour « protéger sa population ». Entre fils barbelés et blocs de béton, une barrière de plus de 700 km sépare désormais Israël des Territoires palestiniens (coût estimé de la construction : 2 millions d’euros le km).Pourtant, la frontière entre les deux pays ne fait que 320 km. Explication : seuls 20 % du tracé du mur suivent la frontière basée sur la ligne verte (un plan de partage établi en 1948). Le reste empiète sur le territoire palestinien, notamment pour englober 85 % des colonies israéliennes. Ce tracé confisque des terres agricoles et enferme les Palestiniens. Ils doivent obtenir des permis spéciaux pour en sortir, importer ou exporter des marchandises? En 2004, la Cour internationale de justice a déclaré ce mur contraire au droit international. Mais les Israéliens continuent de l’étendre.
Un mur en plein Sahara.
Le Sahara occidental est un territoire de 266 000 km2 au nord-ouest de l’Afrique, revendiqué par le Maroc et par la République arabe sahraouie démocratique. En 1980, le Maroc a affirmé sa souveraineté sur cette ancienne colonie espagnole et a commencé la construction d’un mur. Achevé en 1987, le mur des Sables mesure 2 720 km. Il a permis au Maroc d’étendre son territoire en contrôlant 80 % du Sahara occidental. Les 30 000 Sahraouis, pour l’essentiel des nomades, vivent à l’est du mur, sur les 20 % restant.
Alphaville (Brésil), un ghetto pour riches.
Avec 11 millions d’habitants, Sao Paulo est la plus grande ville du Brésil. Dans les années 1970, l’insécurité y était telle que des promoteurs immobiliers ont construit Alphaville, une cité entièrement protégée par des murs, à environ 20 km de la mégapole. Succès immédiat. Aujourd’hui, 43 500 habitants y vivent derrière 60 km de murs hauts de 2,50 m, surmontés de barbelés électriques et surveillés par des caméras, des chiens, des rondes… Chaque entrée est contrôlée. Le prix des maisons varie entre 700 000 euros et 2 millions d’euros. Les résidents gagnent en moyenne 20 fois le salaire minimum brésilien (soit plus de 6 500 euros). Le concept a tant de succès que d’autres « Alphaville » sont en construction, comme à Rio de Janeiro.
Les États-Unis veulent dissuader les clandestins.
Chaque année, près de 500 000 personnes passent illégalement la frontière entre le Mexique et les États-Unis. Pour endiguer cette immigration massive, le gouvernement américain construit un mur depuis 2006.Fait de plaques de béton, de grillages et de tubes de fer, il est long de plus de 1 000 km, dressé sur un tiers de la frontière avec le Mexique, de la Californie au Texas. 18 000 hommes, des caméras et des drones le surveillent. Les entrées illégales aux États-Unis ont diminué, mais des milliers de migrants continuent leurs tentatives. Le voyage de l’autre côté du mur est cher et périlleux. Les passeurs (personnes faisant passer illégallement les frontières) exigent au moins 700 dollars (615 euros). On estime que 10 000 personnes sont mortes lors de cette « traversée », depuis 20 ans.
Corée : les frères ennemis.
Ces deux soldats se dévisagent par-delà le mur divisant la Corée en deux, celle du Nord et celle du Sud. Durant la Seconde Guerre mondiale, la Corée est occupée par des troupes venues combattre le Japon : des Soviétiques au Nord, des Américains au Sud. Les deux zones se sont officiellement séparées en 1950, le mur a été construit à partir de 1953, sur environ 230 km. Depuis, tout oppose les deux pays. La Corée du Nord, une dictature, est un pays fermé doté de la 5e armée du monde. La Corée du Sud, ouverte aux échanges extérieurs, est la 15e puissance économique mondiale.
LES REPÈRES
Construite du IIIe siècle avant J.-C. au XVIIe siècle, la Grande Muraille de Chine défendait le nord du pays sur 6 700 km.
Les Romains ont construit des « limes » aux frontières de l’empire (du Ie au IIIe siècle). Constitué de forts, de murs et de palissades, le limes de Germanie couvrait 550 km, du Rhin au Danube.
Durant la guerre froide, une dizaine de murs frontaliers ont été bâtis dans le monde : à Berlin, en Corée
Il existe aujourd’hui encore des murs en Europe, à Chypre par exemple, pour séparer la partie grecque de la partie turque de l’île. Selon la chercheuse canadienne Élisabeth Vallet, le frontalier militaire représentait un marché de 15 milliards d’euros dans le monde en 2011.
Cet article est extrait de l’Eco, hebdo destiné aux 12-16 ans.
Si vous voulez abonner votre enfant cliquez sur la bannière ci-dessous.
http://www.economiematin.fr/news-mur-frontiere-militaire-separation-populations-leco

Une délégation sahraouie chez Michael Bogdanov à Moscou

Michael Bogdanov, le représentant spécial du président de la République fédérale de Russie chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique, et Vladimir Titov, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, ont reçu officiellement, mardi à Moscou au siège du ministère des Affaires étrangères, une délégation sahraouie conduite par Emhemed Khadad, le coordinateur avec la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). 
Fatma Elmehdi et Moulaye Mohamed Brahim, respectivement SG de l’Union nationale des femmes sahraouies et SG de l’Union des étudiants sahraouis, et Ali Salem Mohamed Fadel, le représentant du Front Polisario en Russie, ont assisté à cette rencontre initiée par l’Institut russe d’études de l’Académie des sciences. 
Au menu des discussions : les perspectives d’une solution au dernier conflit colonial en Afrique, les préparatifs pour les débats en avril prochain au Conseil de sécurité du rapport du Secrétaire général et l’extension du mandat de la Minurso. 
Les Sahraouis ont expliqué, lors de cette rencontre, aux représentants du membre permanent du Conseil de sécurité et du Groupe des amis du secrétaire général pour le Sahara occidental, que la situation d’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix au Sahara occidental ne concourt pas à la stabilité dans la région et que la seule voie pour la surmonter passe par l’application des résolutions du Conseil de sécurité. 
Pour Emhemed Khadad, il urgent de mettre fin à la politique d’atermoiement et de rébellion sur la légitimité internationale exercée par le régime marocain. Moscou, qui estime à l’instar de la communauté internationale que la solution passe par l’application des résolutions du Conseil de sécurité, appelle à soutenir le représentant personnel du SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, dans ses efforts pour trouver une solution juste et durable au problème et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit à l’autodétermination. Selon le communiqué commun publié par le ministère russe des Affaires étrangères, les deux parties ont convenu d’approfondir davantage les relations bilatérales.
R. I.
http://www.horizons-dz.com/?Une-delegation-sahraouie-chez

Lutter au Sahara, Le livre APSO, souscription

Les amis,
Une bonne nouvelle, notre livre APSO sur le Sahara Occidental est bientôt sous presse !
Il sortira le 15 avril 2015
Voyez ci-dessous la présentation de l’ouvrage, ses auteurs, et l’encouragement que nous a envoyé Noam Chomsky.
Vous pouvez aider à son édition en l’achetant dès maintenant, la souscription est de 15 euros, ce qui sera le prix du livre… pour les modalités contactez nous par APSOlument@yahoo.fr
Les APSOs
—–
LUTTER AU SAHARA
DU COLONIALISME VERS L’INDÉPENDANCE
Et si pour une fois l’on parlait du Sahara Occidental ?
Le Sahara Occidental est aujourd’hui la dernière colonie d’Afrique. Après la colonisation espagnole, la colonisation marocaine bloque depuis 40 ans le processus d’autodétermination du peuple Sahraoui. Conflit, exil et occupation tracent les grandes lignes de l’Histoire moderne de ce territoire.
Quinze auteurs, diplomates, juristes, journalistes, anthropologues, défenseurs des Droits de l’Homme, exposent leurs expériences et analyses sur le Sahara Occidental pour en dessiner une image contemporaine. Ils dressent les perspectives de l’avenir du pays et de son peuple.
APSO, Amis du Peuple du Sahara Occidental, est un réseau d’associations françaises qui a pour objet de faire connaître le peuple du Sahara Occidental, son histoire, sa culture, sa vie, son territoire et ses ressources, et de soutenir les Sahraouis dans leur défense de l’application du droit international. APSO est membre du réseau WSRW.
Sous la direction de Denis Véricel et Apso : Edouardo Galeano, Francesco Bastagli, Anna Theofilopoulou, Oliver Quarante, Bill Fletcher Jr, Jacob Mundy, Vincent Chapaux, Ayad Abraham, Juan Soroeta, Jeffrey Smith, Erik Hagen, Alice Wilson, Tara Deubel, Sebastien Boulay, Mohamed Mouloud Mohamed Fadel.
“Il est grand temps pour la communauté internationale d’agir pour mettre un terme à l’occupation marocaine criminelle du Sahara Occidental, afin que les Sahraouis puissent jouir des droits à l’autodétermination et à la liberté pour lesquels ils ont courageusement lutté durant de nombreuses années, au sein de terribles conflits. J’espère vivement que cette publication portera le sort du peuple sahraoui vers un public beaucoup plus large, et contribuera à ouvrir la voie vers la fin de l’assujettissement brutal de la dernière colonie d’Afrique.”
Noam Chomsky

Le Crans-Montana Forum énerve des ONG

Le Forum suscite la controverse avec sa décision d’organiser son prochain événement au Sahara occidental. Plusieurs politiciens craignent que cela ne ternisse l’image de la Suisse et de la station valaisanne.
Le Crans-Montana Forum qui aura lieu du 12 au 14 mars prochain, c’est un peu le Paris-Dakar des conférences humanitaires. Il ne se déroule pas là où son nom le laisserait croire. Bien loin des Alpes valaisannes, la prochaine édition aura lieu dans le désert. Au Sahara occidental, à Dakhla plus précisément. Placée sous le patronage du roi du Maroc, cette manifestation qui dit promouvoir un «monde plus humain et impartial» s’est attiré les foudres de l’Union africaine, qui a menacé de la boycotter. 
Pour rappel, le Sahara occidental est un territoire autonome, placé sous la juridiction de l’ONU, en attente d’un référendum sur son indépendance depuis bientôt 25 ans. Cette localisation controversée a entraîné par ailleurs la désaffection de partenaires réguliers du festival, tels que l’Unesco et sa directrice générale, Irina Bokova. 
Un dégât d’image pour la Suisse? 
Invité à y participer mais ayant refusé, Carlo Sommaruga, président de la Commission de politique extérieure du Parlement, se montre méfiant: «J’ai interpellé le Conseil fédéral pour m’assurer qu’il n’y avait pas d’appui financier ou politique de la part de la Confédération.» Pour l’élu de gauche, les invitations du forum, qui mentionnent «Dakhla, Maroc», montrent «un mépris total du peuple sahraoui». Liliane Maury Pasquier, conseillère d’Etat socialiste, partage cet avis: «C’est problématique que ce forum se présente comme une ONG suisse. Il pourrait y avoir un dégât d’image pour notre pays.» Le président des Jeunes Verts, Illiat Panchard, a même écrit une lettre à Didier Burkhalter, chef du Département des affaires étrangères, pour lui demander que la Suisse s’oppose à l’organisation du Forum au Sahara occidental. 
Crans-Montana, le forum monégasque
Malgré un exil dans des circonstances troubles à Monaco, le Forum a gardé son nom d’origine. Les bureaux, les employés ainsi que la raison sociale du Forum ont été déplacés dans la Principauté monégasque. Cette organisation n’a donc plus rien de suisse si ce n’est son fondateur, Jean-Paul Carteron, et le «.ch» du site Internet.
Carlo Sommaruga fustige le double jeu du Forum, qui annonce sur son site «une organisation possédée et dirigée par un Suisse, gérée à Monaco». Il affirme même que cette revendication suisse serait contraire à la loi sur la propriété intellectuelle: «Sachant que le Forum ne possède pas de bureau ou de financements suisses, c’est une escroquerie intellectuelle méprisable.» Le politicien ajoute: «Ce n’est pas normal qu’un ancien diplomate français, au service de grandes puissances étrangères comme la France ou le Maroc, utilise la neutralité de la Suisse pour donner une crédibilité à son organisation.» Le flou qui entoure le Forum gêne aussi Stéphane Pont, président de l’Association des communes de Crans-Montana: «C’est une situation regrettable. Jusqu’à présent cela ne nous avait pas posé de problèmes que notre nom soit utilisé, mais, au vu des événements récents, je n’exclus pas que nous demandions une modification du nom du Forum.»
Un businessman de l’humanitaire
Ancien avocat de François Duvalier, l’ancien dictateur haïtien, Jean-Paul Carteron est aussi ambassadeur des îles Salomon auprès de l’ONU et directeur de la Chambre de commerce albano-suisse. Cet homme d’affaires, titulaire de la Légion d’honneur et reconverti en philanthrope, a toujours aimé mélanger les genres. On peut ainsi voir sur la mosaïque de photos officielles des forums précédents des dictateurs comme l’Azéri Ilham Aliyev ou encore le Turkmène Gurbanguly Berdi muhamedow, mélangés à des personnalités beaucoup plus consensuelles comme feu l’abbé Pierre ou Simone Veil. 
Contacté, Jean-Paul Carteron n’a accepté de répondre que par écrit et seulement au nom du Crans-Montana Forum. Concernant le choix du lieu, il explique: «Il n’existe aucune résolution de l’ONU qui serait de nature à interdire l’organisation d’une rencontre […] à Dakhla!»
Répondant aux critiques sur le lien qui le rattache à la station valaisanne, il ajoute: «Le Forum ne s’y tient malheureusement plus pour l’instant», mais a «gardé des liens permanents et étroits avec Crans-Montana». Une version que conteste Stéphane Pont, président de l’Association des communes concernée: «Je n’ai jamais eu de contacts avec ce monsieur. Je ne suis même pas sûr qu’il sache qui je suis et je ne le reconnaîtrais pas dans la rue…»
Les règles pourraient conduire à un changement de nom
Selon Eugène Parise, avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle, l’Association des communes de Crans-Montana serait «fondée à demander au Forum de changer de nom immédiatement». Pour l’avocat, c’est l’absence d’attaches réelles avec la Suisse qui pourrait justifier une demande de la part des communes valaisannes. Il observe cependant qu’elles devraient prouver qu’il y a un dégât d’image causé par le Forum. Pascal Fehlbaum, avocat spécialisé dans le domaine de la propriété intellectuelle, se remémore un cas où la commune de Montana avait justement demandé et obtenu du Tribunal fédéral l’interdiction d’utilisation de son nom par l’Institut Montana de Zoug. Il rappelle que l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IFPI) peut refuser l’enregistrement d’un signe géographique qui serait utilisé comme une marque suisse en cas d’inexactitude de la provenance de ladite marque. Celle-ci est déterminée par le siège social, la nationalité ou le domicile des personnes qui en exercent le contrôle effectif. Il ajoute aussi que dans la mesure où le site Internet ne s’adresse pas aux internautes en Suisse, ce ne serait pas le juge suisse qui serait compétent en cas de litige. Une éventuelle procédure pourrait avoir lieu là où l’entreprise est domiciliée, c’est-à-dire à Monaco en l’occurrence, et dépendrait donc du droit monégasque.

Margallo defiende ante Ross la “libre determinación” del Sáhara Occidental

The Diplomat. Madrid
El ministro de Asuntos Exteriores, José Manuel García-Margallo, se reunió ayer en Madrid con el enviado especial de Naciones Unidas para el Sáhara Occidental, Christopher Ross, quien acaba de concluir una gira internacional por Rabat, Nuakchott, Argel y Tinduf. Durante el encuentro, el ministro expresó el apoyo de España a una solución política justa, duradera y mutuamente aceptable, que prevea “la libre determinación del pueblo del Sáhara Occidental en el marco de los principios y propósitos de la Carta de Naciones Unidas”.
http://thediplomatinspain.com/margallo-defiende-ante-ross-la-libre-determinacion-del-sahara-occidental/

Le Crans-Montana Forum énerve des ONG

Le Forum suscite la controverse avec sa décision d’organiser son prochain événement au Sahara occidental. Plusieurs politiciens craignent que cela ne ternisse l’image de la Suisse et de la station valaisanne.
Le Crans-Montana Forum qui aura lieu du 12 au 14 mars prochain, c’est un peu le Paris-Dakar des conférences humanitaires. Il ne se déroule pas là où son nom le laisserait croire. Bien loin des Alpes valaisannes, la prochaine édition aura lieu dans le désert. Au Sahara occidental, à Dakhla plus précisément. Placée sous le patronage du roi du Maroc, cette manifestation qui dit promouvoir un «monde plus humain et impartial» s’est attiré les foudres de l’Union africaine, qui a menacé de la boycotter. 
Pour rappel, le Sahara occidental est un territoire autonome, placé sous la juridiction de l’ONU, en attente d’un référendum sur son indépendance depuis bientôt 25 ans. Cette localisation controversée a entraîné par ailleurs la désaffection de partenaires réguliers du festival, tels que l’Unesco et sa directrice générale, Irina Bokova. 
Un dégât d’image pour la Suisse? 
Invité à y participer mais ayant refusé, Carlo Sommaruga, président de la Commission de politique extérieure du Parlement, se montre méfiant: «J’ai interpellé le Conseil fédéral pour m’assurer qu’il n’y avait pas d’appui financier ou politique de la part de la Confédération.» Pour l’élu de gauche, les invitations du forum, qui mentionnent «Dakhla, Maroc», montrent «un mépris total du peuple sahraoui». Liliane Maury Pasquier, conseillère d’Etat socialiste, partage cet avis: «C’est problématique que ce forum se présente comme une ONG suisse. Il pourrait y avoir un dégât d’image pour notre pays.» Le président des Jeunes Verts, Illiat Panchard, a même écrit une lettre à Didier Burkhalter, chef du Département des affaires étrangères, pour lui demander que la Suisse s’oppose à l’organisation du Forum au Sahara occidental. 
Crans-Montana, le forum monégasque
Malgré un exil dans des circonstances troubles à Monaco, le Forum a gardé son nom d’origine. Les bureaux, les employés ainsi que la raison sociale du Forum ont été déplacés dans la Principauté monégasque. Cette organisation n’a donc plus rien de suisse si ce n’est son fondateur, Jean-Paul Carteron, et le «.ch» du site Internet.
Carlo Sommaruga fustige le double jeu du Forum, qui annonce sur son site «une organisation possédée et dirigée par un Suisse, gérée à Monaco». Il affirme même que cette revendication suisse serait contraire à la loi sur la propriété intellectuelle: «Sachant que le Forum ne possède pas de bureau ou de financements suisses, c’est une escroquerie intellectuelle méprisable.» Le politicien ajoute: «Ce n’est pas normal qu’un ancien diplomate français, au service de grandes puissances étrangères comme la France ou le Maroc, utilise la neutralité de la Suisse pour donner une crédibilité à son organisation.» Le flou qui entoure le Forum gêne aussi Stéphane Pont, président de l’Association des communes de Crans-Montana: «C’est une situation regrettable. Jusqu’à présent cela ne nous avait pas posé de problèmes que notre nom soit utilisé, mais, au vu des événements récents, je n’exclus pas que nous demandions une modification du nom du Forum.»
Un businessman de l’humanitaire
Ancien avocat de François Duvalier, l’ancien dictateur haïtien, Jean-Paul Carteron est aussi ambassadeur des îles Salomon auprès de l’ONU et directeur de la Chambre de commerce albano-suisse. Cet homme d’affaires, titulaire de la Légion d’honneur et reconverti en philanthrope, a toujours aimé mélanger les genres. On peut ainsi voir sur la mosaïque de photos officielles des forums précédents des dictateurs comme l’Azéri Ilham Aliyev ou encore le Turkmène Gurbanguly Berdi muhamedow, mélangés à des personnalités beaucoup plus consensuelles comme feu l’abbé Pierre ou Simone Veil. 
Contacté, Jean-Paul Carteron n’a accepté de répondre que par écrit et seulement au nom du Crans-Montana Forum. Concernant le choix du lieu, il explique: «Il n’existe aucune résolution de l’ONU qui serait de nature à interdire l’organisation d’une rencontre […] à Dakhla!»
Répondant aux critiques sur le lien qui le rattache à la station valaisanne, il ajoute: «Le Forum ne s’y tient malheureusement plus pour l’instant», mais a «gardé des liens permanents et étroits avec Crans-Montana». Une version que conteste Stéphane Pont, président de l’Association des communes concernée: «Je n’ai jamais eu de contacts avec ce monsieur. Je ne suis même pas sûr qu’il sache qui je suis et je ne le reconnaîtrais pas dans la rue…»
Les règles pourraient conduire à un changement de nom
Selon Eugène Parise, avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle, l’Association des communes de Crans-Montana serait «fondée à demander au Forum de changer de nom immédiatement». Pour l’avocat, c’est l’absence d’attaches réelles avec la Suisse qui pourrait justifier une demande de la part des communes valaisannes. Il observe cependant qu’elles devraient prouver qu’il y a un dégât d’image causé par le Forum. Pascal Fehlbaum, avocat spécialisé dans le domaine de la propriété intellectuelle, se remémore un cas où la commune de Montana avait justement demandé et obtenu du Tribunal fédéral l’interdiction d’utilisation de son nom par l’Institut Montana de Zoug. Il rappelle que l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IFPI) peut refuser l’enregistrement d’un signe géographique qui serait utilisé comme une marque suisse en cas d’inexactitude de la provenance de ladite marque. Celle-ci est déterminée par le siège social, la nationalité ou le domicile des personnes qui en exercent le contrôle effectif. Il ajoute aussi que dans la mesure où le site Internet ne s’adresse pas aux internautes en Suisse, ce ne serait pas le juge suisse qui serait compétent en cas de litige. Une éventuelle procédure pourrait avoir lieu là où l’entreprise est domiciliée, c’est-à-dire à Monaco en l’occurrence, et dépendrait donc du droit monégasque.

Según Corell, la UE y las petroleras violan el derecho internacional

El ex Asesor Jurídico de la ONU Hans Corell pide que la UE revise su Acuerdo de Asociación Pesquera debido a las recientes declaraciones del rey de Marruecos sobre el Sáhara Occidental. También afirma que la exploración de petróleo viola el dictamen jurídico que redactó para el Consejo de Seguridad de la ONU.

En un artículo titulado ‘La responsabilidad del Consejo de Seguridad de la ONU en el caso del Sáhara Occidental’ quese publicó el pasado 23 de febrero en International Judicial Monitor, el ex asesor legal de la ONU Hans Corell pone en entredicho el enfoque que mantienen tanto la Unión Europea como las compañías petroleras internacionales en relación a la explotación de recursos naturales del Sáhara Occidental.
Tanto la UE como las petroleras utilizan el Dictamen Jurídico de la ONU que Corell escribió para legitimar sus operaciones.
Especialmente, Corell ha tomado nota de las increíbles declaraciones del rey de Marruecos el año pasado, según las cuales el Gobierno de Marruecos rechaza tratar el tema del Sáhara Occidental desde la base de la descolonización y la autodeterminación.
“En este contexto, el Consejo [de Seguridad de la ONU] debe examinar la legalidad del acuerdo de pesca UE-Marruecos. La forma adecuada para obtener una respuesta oficial es que el Consejo pida a la Corte Internacional de Justicia que emita un dictamen consultivo sobre la cuestión, de conformidad con el artículo 96 de la Carta de las Naciones Unidas. En caso de que el Consejo no logre consenso para llevar a cabo esta acción, la Asamblea General podría tomar la iniciativa”.
Corell también cuestiona la búsqueda de petróleo que se está realizando en el territorio:
“La última novedad con respecto a los recursos naturales es un contrato entre Marruecos y dos empresas, Kosmos y Glencore, relacionado con la exploración y explotación de petróleo en la zona de Cabo Bojador frente a las costas del Sáhara Occidental. Puedo leer en la web que las dos compañías sostienen que este contrato se ajusta a mi dictamen jurídico de 2002. Lamentablemente, no es así. Ya la firma de un acuerdo en el que Marruecos se refiere al Sáhara Occidental como « las provincias del sur del Reino de Marruecos » está en desacuerdo con la Responsabilidad Social Corporativa y los principios de proteger, respetar y remediar” señala Corell.
http://www.wsrw.org/a110x3153

Viajan al Sahara para llevar regalos a niños

Doce voluntarios de la Operación Niño de la Navidad en España viajaron al Sahara Occidental para hacer entrega de algunas de las 26.291 cajas-regalo recogidas.
Un equipo de voluntarios viajó hasta el Sahara occidental para hacer entrega de las cajas de regalo que se recogieron durante la última campaña de Operación Niño de la Navidad en España.
La Operación Niño de la Navidad es una iniciativa que de forma internacional lleva a cabo la ONG Samaritan’s Purse. A nivel mundial este año se recogieron unas 10 millones de cajas.
En España, donde la iniciativa está cada vez más asentada bajo la coordinación de la ONG Decisión, este año se alcanzó la cifra de 26.291 cajas recogidas. En cada caja se envían regalos que luego son distribuidos en muchos lugares del mundo afectados por la pobreza. 
Muchas iglesias y entidades evangélicas colaboran con esta iniciativa. José Pablo Sánchez, director de la ONG Decisión, acaba de regresar del viaje al Sahara, donde hicieron entrega de “5.500 cajas de España en los campos de refugiados saharauis”.
LLEVAR ILUSIÓN
“Un equipo de 12 voluntarios viajó hasta el Sahara y trabajó en el reparto de las cajas en colaboración con la ONG Not Forgotten y las juventudes del Polisario”, añade José Pablo Sánchez.
Algunas de las experiencias de los voluntarios se están publicando ya en las redes sociales de la Operación Niño de Navidad. 
“Cuando terminábamos de cargar un camión, estábamos seguros de que el resultado sería muchas sonrisas, emoción y niños con sus ojitos muy abiertos y a la expectativa de descubrir lo que esas cajas traían. Cada día fue un desafío y una aventura. Tiempos de hermandad y apoyo los unos con los otros”, expresan.
En los últimos 5 años “se han repartido más de 30.000 cajas a los niños saharauis. El resto de las cajas recogidas en España se repartirán en Guinea Ecuatorial y Gabón”. (Protestante Digital).