Le photo-sniper d’El Aaiun (Vidéo)

La caméra de l’Equipe Media de la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, a capté un policier caché sur le toit d’un immeuble en train de filmer une manifestation sahraouie. Ceux qui seront identifiés risquent d’être détenus ou tourturés d’une façon cruelle.
Pour le quatrième jour consécutif continuent les manifestation dans les villes du Sahara Occidental pour protester contre la résolution du Conseil de Sécurité qui empêche la MINURSO de superviser les droits de l’homme au Sahara Occidental.
A Bojador, la violente intervention des forces de l’ordre marocaines a laissé des dizaines de blessés et la maison de la famille Wadi a été saccagée.
A Smara, parmi les blessés se trouvent trois femmes et un vieillard.
A El Aaiun, les manifestation se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville

Preuves de la répression que le Maroc ne peut pas cacher : les marques aux corps des Sahraouis

Le Maroc a utilisé une violence disproportionnée pour disperser les manifestations pacifiques des citoyens sahraouis en el Sahara Occidental occupé. La violence démesurée policière employée par les forces militaires et policières marocaines, on peut les vérifier à travers les marques que leur brutalité a causées aux corps des manifestants sahraouis.
L’une des preuves de l’horreur est ce qui est arrivé au jeune étudiant Mohamed Salem Hamun. Il manifestait pacifiquement pour la défense de ses droits dans la ville de Smara occupée. Les forces d’occupation l’ont attaqué avec violence inhabituelle, en le frappant dans le visage avec un batôn de fer. Par consécuence de l’agression sauvage, il a perdu la plupart de ses dents.
Western Sahara Human Rights Watch renouvelle son appel urgent afin que les organisations médicales internationales interviennent pour donner les soins médicaux aux victimes de la répression. WSHRW dénonce vigoureusement que les Sahraouis souffrent non seulement d’une violence démesurée de la part des forces d’occupation, mais aussi d’être privés des soins sanitaires adéquats.
WSHRW, 30 avril 2013

Nouvelles provocations marocaines contre l’Algérie sur le Sahara occidental

L’Algérie a qualifié, ce mardi 30 avril, de « réflexe obsessionnel et pavlovien » les nouvelles accusations marocaines sur son implication présumée dans les récentes manifestations au Sahara occidental occupé. « Ce réflexe obsessionnel et pavlovien consiste à diriger un doigt accusateur vers l’Algérie à chaque convulsion au Sahara occidental », a déclaré, à TSA, un haut responsable algérien.
Dans son édition d’aujourd’hui, le journal arabophone Al Hayat, paraissant à Londres, rapporte les déclarations d’un haut responsable marocain, accusant l’Algérie et le Front Polisario de « tentatives de déstabilisation » au Sahara occidental, après les violences de vendredi dernier dans plusieurs villes sahraouies.
Les forces marocaines ont fait, « en l’espace de deux jours, plus de 90 victimes parmi les civils sahraouis, dans les villes occupées de Laâyoune, de Smara et de Boudjedour, dont des femmes, des enfants, des personnes âgées et handicapées », a déclaré le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.
« Il existe un plan, supervisé par l’Algérie et le Polisario, pour semer la division » dans les territoires sahraouis, a estimé le haut responsable du royaume de Mohammed VI.
Ces nouvelles accusations marocaines ne surprennent pas Alger. « Comme prévisible, à chaque soubresaut que connaîtront les territoires sahraouis occupés, en raison de la violation des droits élémentaires de ses occupants légitimes, comme le droit de manifester pacifiquement, d’aucuns au Maroc seront prompts à crier au ‘‘complot ourdi par l’Algérie’’, en croyant peut-être que la communauté internationale va se laisser berner », affirme le haut responsable algérien, ajoutant que le Maroc n’est plus crédible dans ses accusations contre l’Algérie. « Le réflexe marocain a montré son inanité, et même des pays réputés alliés du Maroc, et qui ont contribué à l’échec de l’initiative portant surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés, ont clairement regretté les dernières violences qui ont suivi un rassemblement pacifique à Laâyoune en rappelant leur attachement au droit à manifester pacifiquement et en reconnaissant qu’il y a un sérieux problème en matière de protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés », a ajouté le même haut responsable algérien.
C’est dans ce contexte extrêmement tendu entre l’Algérie et le Maroc que se prépare la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA), prévue les et 4 et 5 mai à Rabat. L’Algérie prévient que les questions de la réouverture des frontières et du Sahara occidental ne seront pas traitées lors de cette réunion. « Nous nous attacherons à centrer les travaux exclusivement sur la problématique de l’UMA (les réunions sectorielles, la coopération, le projet de sommet, la réforme des institutions, la feuille de route en matière d’intégration économique). Nous allons faire en sorte que la question du Sahara occidental et la relation bilatérale avec le Maroc (réouverture des frontières, etc) ne fassent pas l’objet d’amalgames, car ces deux questions ne relèvent pas de ce cadre », affirme le haut responsable algérien.
TSA, 30 avril 2013

Le photo-sniper d’El Aaiun (Vidéo)

La caméra de l’Equipe Media de la ville d’El Aaiun, capitale occupée du Sahara Occidental, a capté un policier caché sur le toit d’un immeuble en train de filmer une manifestation sahraouie. Ceux qui seront identifiés risquent d’être détenus ou tourturés d’une façon cruelle.
Pour le quatrième jour consécutif continuent les manifestation dans les villes du Sahara Occidental pour protester contre la résolution du Conseil de Sécurité qui empêche la MINURSO de superviser les droits de l’homme au Sahara Occidental.
A Bojador, la violente intervention des forces de l’ordre marocaines a laissé des dizaines de blessés et la maison de la famille Wadi a été saccagée.
A Smara, parmi les blessés se trouvent trois femmes et un vieillard.
A El Aaiun, les manifestation se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville

Preuves de la répression que le Maroc ne peut pas cacher : les marques aux corps des Sahraouis

Le Maroc a utilisé une violence disproportionnée pour disperser les manifestations pacifiques des citoyens sahraouis en el Sahara Occidental occupé. La violence démesurée policière employée par les forces militaires et policières marocaines, on peut les vérifier à travers les marques que leur brutalité a causées aux corps des manifestants sahraouis.
L’une des preuves de l’horreur est ce qui est arrivé au jeune étudiant Mohamed Salem Hamun. Il manifestait pacifiquement pour la défense de ses droits dans la ville de Smara occupée. Les forces d’occupation l’ont attaqué avec violence inhabituelle, en le frappant dans le visage avec un batôn de fer. Par consécuence de l’agression sauvage, il a perdu la plupart de ses dents.
Western Sahara Human Rights Watch renouvelle son appel urgent afin que les organisations médicales internationales interviennent pour donner les soins médicaux aux victimes de la répression. WSHRW dénonce vigoureusement que les Sahraouis souffrent non seulement d’une violence démesurée de la part des forces d’occupation, mais aussi d’être privés des soins sanitaires adéquats.
WSHRW, 30 avril 2013

Feu vert de l’ONU à la répression des manifestations : Les reculades de l’ONU ne découragent pas la population sahraouie

Depuis des années les résolutions de l’ONU recommandent indistinctement au Maroc et au Front Polisario d’améliorer les droits de l’homme. Pourtant c’est au territoire occupé que l’on compte les victimes de la répression sanglante des manifestations pacifiques. La mission de l’ONU au Sahara occidental sera encore la seule à ne pas être dotée de la surveillance des droits de l’homme. Ceci grâce à la reculade des Etats Unis à défendre leur proposition de résolution au Conseil de Sécurité de cette fin avril 2013 et à la persistance de la France, qui défend bec et ongles son ami le Roi-prédateur pour des intérêts qui méritent que l’on piétine les valeurs universelles des droits de l’homme et des peuples. Malgré ce refus des manifestations pacifiques ont éclaté dans diverses villes du Sahara occidental occupé où une mission d’Amnesty International est présente actuellement ainsi qu’une délégation de 5 élues du Parti de la Gauche européenne : Française, Espagnole, Grecque, Danoise et Norvégienne. Elles ont assisté à ces manifestations à Laayoune et ont visité les victimes de la répression ; elles se sont aussi rendues à Smara. Elles rentrent demain 1er Mai, nous attendons leur témoignage.
Quelle que soit les reculades de l’ONU, la complicité odieuse des autorités françaises au régime colonial corrompu du Maroc, la population sahraouie et sa jeunesse en particulier ne renoncera jamais à son droit à l’autodétermination.
Alors que les Etats Unis avaient préparé une résolution prévoyant comme le suggérait le rapporteur spécial du Secrétaire Général de l’ONU que la MINURSO soit dotée d’un mandat de surveillance des droits de l’homme, ce projet a été retiré suite aux pressions du Maroc et de la France.
Le colonisateur peut donc réprimer les manifestations pacifiques avec la bénédiction des grandes puissances. Il ne s’en prive pas, comme le prouvent les nombreux et nombreuses blessé(e)s à Laayoune et Samara (pour les informations qui nous sont parvenues).
Ci-joint les photos des jeunes manifestants brandissant des drapeaux de la RASD devant les troupes bottées et casquées munies de matraques assistées des policiers en civil et pas moins armés. Les jeunes n’en sont plus à seulement accrocher des drapeaux de la république sahraouie aux fils électriques, ils les brandissent devant les boucliers policiers. Cela peut valoir plusieurs années de prison, mais dans l’immédiat ce sont les matraquages sur la tête et au visage qu’ils ont subi ce jour-là à Smara.
AFASPA, 30 avril 2013

DÉBORDEMENTS À EL AYOUN SUITE À L’APPROBATION DU MANDAT DE LA MINURSO

Des affrontements entre activistes sahrawi et des forces de l’ordre marocaines sont survenues ces derniers jours à El Ayoun, la ville principale du Sahara Occidental, occupée suite à l’approbation, vendredi dernier, d’une résolution pour le renouvellement de la MINURSO. Au moins trois personnes dont une femme ont été blessées lors de ces débordements.
D’après certains médias sahrawi, les manifestants protestaient contre la décision de retirer du texte de résolution et du mandat de la MINURSO l’allusion à la surveillance du respect des droits de l’Homme sur ce territoire occupé militairement par le Maroc depuis 1975.
La formule adoptée par l’ONU dans le texte, qui a déchainé les protestations sahrawi, dérive d’un compromis entre la position américaine, qui souhaitait étendre au respect des droits de l’Homme le mandat de cette mission, et les réticences du Maroc, contraire à toute modification allant en ce sens.
MISNA, 30 avril 2013

Nouvelles provocations marocaines contre l’Algérie sur le Sahara occidental

L’Algérie a qualifié, ce mardi 30 avril, de « réflexe obsessionnel et pavlovien » les nouvelles accusations marocaines sur son implication présumée dans les récentes manifestations au Sahara occidental occupé. « Ce réflexe obsessionnel et pavlovien consiste à diriger un doigt accusateur vers l’Algérie à chaque convulsion au Sahara occidental », a déclaré, à TSA, un haut responsable algérien.
Dans son édition d’aujourd’hui, le journal arabophone Al Hayat, paraissant à Londres, rapporte les déclarations d’un haut responsable marocain, accusant l’Algérie et le Front Polisario de « tentatives de déstabilisation » au Sahara occidental, après les violences de vendredi dernier dans plusieurs villes sahraouies.
Les forces marocaines ont fait, « en l’espace de deux jours, plus de 90 victimes parmi les civils sahraouis, dans les villes occupées de Laâyoune, de Smara et de Boudjedour, dont des femmes, des enfants, des personnes âgées et handicapées », a déclaré le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz.
« Il existe un plan, supervisé par l’Algérie et le Polisario, pour semer la division » dans les territoires sahraouis, a estimé le haut responsable du royaume de Mohammed VI.
Ces nouvelles accusations marocaines ne surprennent pas Alger. « Comme prévisible, à chaque soubresaut que connaîtront les territoires sahraouis occupés, en raison de la violation des droits élémentaires de ses occupants légitimes, comme le droit de manifester pacifiquement, d’aucuns au Maroc seront prompts à crier au ‘‘complot ourdi par l’Algérie’’, en croyant peut-être que la communauté internationale va se laisser berner », affirme le haut responsable algérien, ajoutant que le Maroc n’est plus crédible dans ses accusations contre l’Algérie. « Le réflexe marocain a montré son inanité, et même des pays réputés alliés du Maroc, et qui ont contribué à l’échec de l’initiative portant surveillance des droits de l’Homme dans les territoires occupés, ont clairement regretté les dernières violences qui ont suivi un rassemblement pacifique à Laâyoune en rappelant leur attachement au droit à manifester pacifiquement et en reconnaissant qu’il y a un sérieux problème en matière de protection des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés », a ajouté le même haut responsable algérien.
C’est dans ce contexte extrêmement tendu entre l’Algérie et le Maroc que se prépare la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe (UMA), prévue les et 4 et 5 mai à Rabat. L’Algérie prévient que les questions de la réouverture des frontières et du Sahara occidental ne seront pas traitées lors de cette réunion. « Nous nous attacherons à centrer les travaux exclusivement sur la problématique de l’UMA (les réunions sectorielles, la coopération, le projet de sommet, la réforme des institutions, la feuille de route en matière d’intégration économique). Nous allons faire en sorte que la question du Sahara occidental et la relation bilatérale avec le Maroc (réouverture des frontières, etc) ne fassent pas l’objet d’amalgames, car ces deux questions ne relèvent pas de ce cadre », affirme le haut responsable algérien.
TSA, 30 avril 2013

MINURSO : La REMDH regrette la décision du Conseil de sécurité de l’ONU

Pas de mandat étendu aux Droits de l’Homme pour la MINURSO au Sahara Occidental !
Communiqué REMDH
Le Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) regrette la décision du Conseil de sécurité des Nations Unies de ne pas étendre le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) aux questions des droits humains dans le territoire.
Même s’il prend acte de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 30 avril 2014, le REMDH se dit préoccupé que l’inquiétude vivement soulevée par Christopher Ross, Envoyé personnel du Secrétaire Général des NU, quant à la situation des droits humains dans le territoire sahraoui, n’ait pas été prise en considération.
Cette inquiétude vient s’ajouter aux successives dénonciations réalisées par différentes organisations indépendantes européennes et américaines. Lors de ces deux visites au Sahara Occidental, C. Ross a pu tenir des rencontres et il a écouté des témoignages directs sur la situation des droits humains, la persécution des défenseurs des droits humains, et la répression de toute manifestation que les autorités marocaines définissent comme au soutien des thèses indépendantistes.
Juan Mendez, Rapporteur Spécial sur la Torture, signale dans son récent rapport au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies (A/HRC/22/53/Add.2) l’usage abusif de la violence lors de manifestations et dans les centres de détention. Il mentionne aussi le besoin urgent d’un mécanisme international de suivis de la situation des droits de l’homme comme un moyen pour améliorer leur observance (pt.91).
En septembre 2012, lors de l’Examen Périodique Universel sur le Maroc, le Conseil des Droits de l’Homme fit cinq recommandations en matière de droits fondamentaux, dont l’une d’entre elles fut d’accepter l’établissement d’un mécanisme de vigilance en la matière dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental (MINURSO).
Depuis plusieurs années, les organisations de défense des droits de l’homme réclament que la MINURSO étende son mandat à la vigilance du respect des droits fondamentaux, comme c’est le cas dans bien d’autres Opérations de maintien de la Paix. Comme le signale J. Mendez, les activités de l’instance gouvernementale marocaine en la matière, le Conseil National des Droits de l’Homme, ne peuvent substituer à cette vigilance internationale.
Même si les membres du Conseil de sécurité ont salué l’application du programme renforcé de protection des réfugiés élaboré par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en coordination avec le Front Polisario et qui comprend des activités de formation et de sensibilisation aux droits des réfugiés et aux droits de l’homme, le REMDH déplore néanmoins que la question des droits humains ne cesse d’être remise sur le métier au niveau du Conseil de sécurité des Nations unies.
Pour tout cela, le REMDH :
Demande le rapide établissement de mécanismes internationaux permanents de vigilance des droits de l’homme au Sahara Occidental et dans les territoires accueillant des réfugiés sahraouis, et considère que l’élargissement en la matière des compétences de la MINURSO correspond parfaitement à la situation dans cette région et à la nature de cette mission.
Demande aux autorités marocaines de permettre l’enregistrement et les activités des organisations de la société civile et des droits de l’homme au Sahara occidental
Appelle aux institutions européennes, aux états membres de l’Union Européenne et aux états partenaires de la rive sud et est de la Méditerranée à prêter attention à cette question et à faire pression sur le Maroc en la matière.
Copenhague, 30 avril 2013

Le Sahara Occidental doit être géré selon la résolution onusienne pour la période transitoire

Conformément au paragraphe 8 de la Résolution S/21360 du 18 juin 1990 du Conseil de Sécurité, la période transitoire s’étend de l’instauration du cessez-le-feu à la proclamation des résultats du référendum. Par conséquent, le Sahara Occidental se trouve dans la condition de période transitoire depuis le 6 septembre 1991, date de l’instauration du cessez-le-feu signé entre le Front Polisario et le Maroc.
Le paragraphe 9 de la même résolution souligne que « le Représentant spécial et le Groupe de soutien formeront l’administration provisoire des Nations Unies pendant la période transitoire ».
Le paragraphe 10, remarque que  » afin de remplir pleinement et efficacement le mandat et les fonctions qui lui sont confiés, le Représentant spécial sera habilité à prendre toutes les mesures qu’il jugera nécessaires pour garantir la liberté de mouvement et la sécurité de la population, ainsi que l’impartialité du référendum. A cette fin, il sera autorisé à prendre sur place toutes les mesures d’ordre administratif, technique ou de sécurité qu’il jugera bon d’appliquer dans le territoire pendant la période transitoire.
La répression, l’intimidation, l’assassinat, la détention, l’interdiction de la libre circulation et de manifestation sont des actes commis par le Maroc en pleine période de transition et, étant donné que la MINURSO se trouve encore au Sahara Occidental, ses facultés pour garantir la liberté de mouvement et la sécurité de la population, les rassemblement politiques, sont toujours d’actualité. Ce sont des facultés liées de près aux droits de l’homme enlevées à la mission de l’ONU au Sahara Occidental mais qui sont clairement assignées dans son mandat initial. 
Depuis 22 ans, la population est victime, dans cette période transitoire, des pires exactions de la part des autorités marocaines sans aucune intervention ni de la part du Représentant Spécial ni du Secrétaire Général de l’ONU, alors que les facultés cités ci-dessus sont toujours d’actualité dans le mandat du Représentant Spécial tant que la MINURSO se trouve dans le territoire sahraoui.
La Tribune du Sahara, 30 avril 2013