La décolonisation du Sahara Occidental, l’ultime voie à faire valoir

La visite de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, hier àAlger, intervient après celle effectuée à Rabat, puis dans les territoires sahraouis sous occupation marocaine et, enfin, dans les camps des réfugiés sahraouis où il a rencontré les responsables de la RASD.
En prévision du rapport qu’il doit soumettre au Conseil de sécurité le 22 avril prochain, avant la réunion de celui-ci sur le conflit opposant le Front Polisario et le Maroc sur le Sahara Occidental, Christopher Ross effectue une tournée dans la région. Dans son précédant rapport, de même que dans ses déclarations, Ross a eu à avertir sur les risques du statu quo marquant le processus de décolonisation du Sahara Occidental sur la stabilité et la sécurité dans la région. Alors, arrivera-t-il, au cours de sa mission, à débloquer la situation sur la voie de l’application du droit international en direction du peuple du Sahara Occidental ? C’est ce qui semble être le défi majeur que Christopher Ross est appelé à relever en vue de mettre fin aux manœuvres de renvoi aux calendes grecques de l’application du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. 
Au moment où l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU achève sa visite dans la région, Rabat, après avoir reçu Ross, s’apprête, ces jours-ci, à accueillir le président Hollande. Un déplacement du président français qui sera rythmé par la remise du rapport de Ross au Conseil de sécurité le 22 avril et la tenue de la réunion de ce dernier sur le Sahara Occidental. Le soutien inconditionnel et traditionnel de la France, membre permanent au Conseil de sécurité, à la colonisation marocaine du Sahara Occidental est à l’origine du silence des responsables français sur les atteintes des droits de l’Homme dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. 
D’autre part, notons que la Minurso est la seule mission de l’ONU à travers le monde qui ne comprenne pas la surveillance des droits de l’Homme en plus de sa mission fondamentale, la tenue du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Ross, connu certes pour être un fin diplomate, réussira-t-il à faire valoir la force du droit international sur le droit de la force ? D’autant plus que les manœuvres du Maroc et de ses alliés, dont Paris, qui sont dictées par des intérêts d’ordre géostratégique sur la région, sont bousculés par les nouvelles donnes survenues et d’autres en cours. La crise économico-financière frappe de plein fouet l’Occident et Rabat, n’étant pas épargné par ses effets, compte par son système colonial profiter davantage de son exploitation illégale des ressources naturelles de ce territoire. Ce qui se traduira par des profits, notamment pour Paris, en ces temps durs de crise qui ont d’ores et déjà annoncé la voie des nouveaux rapports en cours dans les relations internationales. 
Ross, qui, au cours de sa visite la semaine dernière des territoires occupés, a été, rappelons-le, ainsi que les membres de la Minurso déployée depuis 1991, témoins de l’oppression et de la répression marocaines contre les militants sahraouis lors d’un sit-in pacifique. Ce qui ne saurait être occulté dans le rapport que Ross remettra aux membres permanents du Conseil de sécurité, trois semaines après le début de la présidence de ce Conseil par le Rwanda
Les appels au respect des droits de l’Homme dans le monde, notamment par les détenteurs du droit de veto au Conseil de sécurité, continuent à faire l’objet de la politique du deux poids deux mesures, dictée par leurs intérêts respectifs souvent au détriment des droits des peuples portés dans l’esprit et les textes de la charte onusienne. En premier lieu, le droit à l’autodétermination dont le peuple du Sahara Occidental ne peut faire l’exception dans le parachèvement du processus de décolonisation. Ce qui a été à maintes reprises porté dans les résolutions onusiennes par le biais des différents organes et structures de l’ONU, principalement le Conseil de sécurité, sur la base de la résolution 15-14. Ce qui devrait être la voie à promouvoir par Ross pour le parachèvement de la décolonisation au Sahara Occidental en permettant au peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination, illustrant effectivement ainsi le respect des droits de l’Homme. 
Karima Bennour

L’entêtement a conduit le Makhzen au désespoir

A cause de sa persistance à continuer l’occupation du Sahara Occidental et à poursuivre les violations des droits de l’homme dans ce territoire, le Maroc se trouve dans le collimateur de la communauté internationale. 

Le Parlement Européen, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Amnesty International, Human Rights Watch, le rapporteur spécial Juan Mendez, Ban Ki-moon, tous ont dénoncé les pratiques inhumaines du Maroc au Sahara Occidental contre une population civile innocente qui ne fait que revendiquer le légitime droit de manifester et de s’exprimer.
Même la présence de l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, n’a pas dissuadé les autorités marocaines.
Au lieu de regarder la réalité en face, le gouvernement marocain persiste et signe dans la ligne de conduite consistant à tromper son opinion publique sur la vérité du conflit qui oppose le Maroc et les sahraouis.
Au lieu de faire une autocritique, Rabat sort l’épouvantail de l’Algérie. Chaque fois que la question du Sahara Occidental a rendez-vous avec le Conseil de Sécurité, le Maroc donne l’ordre à ses relais médiatiques et associatifs de s’en prendre à l’Algérie. Le premier ministre marocain, Benkirane, le ministre des affaires étragères et même le roi Mohamed VI participent dans la campagne dans le but de garder le silence du peuple marocain et son soutien à la folle aventure du Sahara.
Après avoir perdu toutes les batailles dans la questions sahraouie, pour Rabat, ce serait un cauchemar perdre aussi celle du soutien du peuple marocain, surtout maintenant que le Makhzen est affaibli par les vents du Printemps Arabe.
Ainsi, l’Algérie est accusée d’être derrière le Centre Kennedy pour la Justice et les Droits de l’Homme, d’être derrière l’acteur espagnol Javier Bardem, d’être derrière la défaite marocaine dans le Forum Social Mondial de Tunis, etc. Même l’Envoyé de l’ONU n’a pas échappé aux foudres d’un gouvernement désespéré qui tire dans toutes les directions pour justifier son entêtement contre la volonté de la communauté internationale.

La Tribune du Sahara, 31 mars 2013

L’entêtement a conduit le Makhzen au désespoir

A cause de sa persistance à continuer l’occupation du Sahara Occidental et à poursuivre les violations des droits de l’homme dans ce territoire, le Maroc se trouve dans le collimateur de la communauté internationale. 

Le Parlement Européen, le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Amnesty International, Human Rights Watch, le rapporteur spécial Juan Mendez, Ban Ki-moon, tous ont dénoncé les pratiques inhumaines du Maroc au Sahara Occidental contre une population civile innocente qui ne fait que revendiquer le légitime droit de manifester et de s’exprimer.
Même la présence de l’Envoyé Spécial de l’ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, n’a pas dissuadé les autorités marocaines.
Au lieu de regarder la réalité en face, le gouvernement marocain persiste et signe dans la ligne de conduite consistant à tromper son opinion publique sur la vérité du conflit qui oppose le Maroc et les sahraouis.
Au lieu de faire une autocritique, Rabat sort l’épouvantail de l’Algérie. Chaque fois que la question du Sahara Occidental a rendez-vous avec le Conseil de Sécurité, le Maroc donne l’ordre à ses relais médiatiques et associatifs de s’en prendre à l’Algérie. Le premier ministre marocain, Benkirane, le ministre des affaires étragères et même le roi Mohamed VI participent dans la campagne dans le but de garder le silence du peuple marocain et son soutien à la folle aventure du Sahara.
Après avoir perdu toutes les batailles dans la questions sahraouie, pour Rabat, ce serait un cauchemar perdre aussi celle du soutien du peuple marocain, surtout maintenant que le Makhzen est affaibli par les vents du Printemps Arabe.
Ainsi, l’Algérie est accusée d’être derrière le Centre Kennedy pour la Justice et les Droits de l’Homme, d’être derrière l’acteur espagnol Javier Bardem, d’être derrière la défaite marocaine dans le Forum Social Mondial de Tunis, etc. Même l’Envoyé de l’ONU n’a pas échappé aux foudres d’un gouvernement désespéré qui tire dans toutes les directions pour justifier son entêtement contre la volonté de la communauté internationale.

La Tribune du Sahara, 31 mars 2013

Pourquoi le Makhzen déteste l’Algérie

Au lieu de se consacrer au dénouement du problème du Sahara occidental dans le cadre de la reprise des négociations et participer à la réalisation de ce but au grand soulagement des peuples de la région, le Maroc maintient sa politique de fuite en avant en s’orientant vers l’Algérie et l’accusant, à tort, d’être derrière tous les maux du Maroc. 
CAMPAGNE MEDIATIQUE MAROCAINE CONTRE L’ALGERIE
Au lieu de voir la réalité en face et de régler son conflit avec le Polisario, ainsi que ses problèmes internes, le Makhzen s’oriente vers l’Algérie et l’accuse, à tort, d’être derrière tous les maux du Maroc. L’agression marocaine contre l’Algérie » par les autorités du Makhzen se poursuit par le biais de leurs relais médiatiques et associatifs ne date pas d’aujourd’hui.
Chaque fois que l’Onu évoque la question du Maroc et le Front Polisario, le Makhzen lance ses vils mercenaires de la plume en campagne ciblant l’Algérie, alors que son rival n’est autre que le Polisario.Que ce soit le makhzen affaibli par les vents du printemps arabe qui souffle sur son trône, où son gouvernement islamiste, qui imite la politique de son voisin Ennahda tunisienne et son parrain le Qatar, ces ordonnateurs cherchent à construire leur image dans le monde sur le dos de l’Algérie. A chaque fois que l’Algérie tend la main au Maroc dans le sens d’un apaisement dans les relations entre les deux pays, Rabat répond par un sadisme suivi d’une féroce campagne médiatique.
Au lieu de se consacrer au dénouement du problème du Sahara occidental dans le cadre de la reprise des négociations et participer à la réalisation de ce but au grand soulagement des peuples de la région, le Maroc maintient sa politique de fuite en avant en s’orientant vers l’Algérie et l’accusant, à tort, d’être derrière tous les maux du Maroc. 
Cette campagne médiatique déclenchée contre l’Algérie se poursuit bien que l’Algérie n’est pas concernée aux yeux de l’opinion publique internationale des problèmes internes entre les activistes sahraouies et les autorités marocaines. Exploitant à fond l’interpellation de quelques activistes algériens devant participer au forum social mondial (FSM) , l’agence de presse officielle marocaine ( MAP) a diffusé une série de dépêches d’une extrême virulence à l’égard de l’Algérie. Les medias marocains ont traité plusieurs articles agressifs dans le but de créer de la zizanie dans le pays. 
Ainsi cette affaire de refoulement d’activistes algériens au FSM, a servi d’aubaine à la presse marocaine pour écrire tout le mal qu’elle pense de l’Algérie au lieu de retourner sa plume vers la justice marocaine qui jette dans les prisons les innocents et acquitte les riches et les hommes d’affaire. Oui, il y a toutefois certaines exceptions au Maroc. Un député qui était poursuivi pour viol sur une fonctionnaire du ministère des Habous, a été innocenté par la justice marocaine.Si vous avez le malheur de critiquer l’élu, communément appelé Sa majesté le roi du Maroc Mohamed VI, vous serait jeter dans les geôles du royaume comme un vulgaire malfrat .
Le fait que le pouvoir marocain estime pouvoir rehausser l’image de son pays en mitraillant ses frères algériens est une grave erreur.
 
Réflexion, 31 mars 2013

Pourquoi le Makhzen déteste l’Algérie

Au lieu de se consacrer au dénouement du problème du Sahara occidental dans le cadre de la reprise des négociations et participer à la réalisation de ce but au grand soulagement des peuples de la région, le Maroc maintient sa politique de fuite en avant en s’orientant vers l’Algérie et l’accusant, à tort, d’être derrière tous les maux du Maroc. 
CAMPAGNE MEDIATIQUE MAROCAINE CONTRE L’ALGERIE
Au lieu de voir la réalité en face et de régler son conflit avec le Polisario, ainsi que ses problèmes internes, le Makhzen s’oriente vers l’Algérie et l’accuse, à tort, d’être derrière tous les maux du Maroc. L’agression marocaine contre l’Algérie » par les autorités du Makhzen se poursuit par le biais de leurs relais médiatiques et associatifs ne date pas d’aujourd’hui.
Chaque fois que l’Onu évoque la question du Maroc et le Front Polisario, le Makhzen lance ses vils mercenaires de la plume en campagne ciblant l’Algérie, alors que son rival n’est autre que le Polisario.Que ce soit le makhzen affaibli par les vents du printemps arabe qui souffle sur son trône, où son gouvernement islamiste, qui imite la politique de son voisin Ennahda tunisienne et son parrain le Qatar, ces ordonnateurs cherchent à construire leur image dans le monde sur le dos de l’Algérie. A chaque fois que l’Algérie tend la main au Maroc dans le sens d’un apaisement dans les relations entre les deux pays, Rabat répond par un sadisme suivi d’une féroce campagne médiatique.
Au lieu de se consacrer au dénouement du problème du Sahara occidental dans le cadre de la reprise des négociations et participer à la réalisation de ce but au grand soulagement des peuples de la région, le Maroc maintient sa politique de fuite en avant en s’orientant vers l’Algérie et l’accusant, à tort, d’être derrière tous les maux du Maroc. 
Cette campagne médiatique déclenchée contre l’Algérie se poursuit bien que l’Algérie n’est pas concernée aux yeux de l’opinion publique internationale des problèmes internes entre les activistes sahraouies et les autorités marocaines. Exploitant à fond l’interpellation de quelques activistes algériens devant participer au forum social mondial (FSM) , l’agence de presse officielle marocaine ( MAP) a diffusé une série de dépêches d’une extrême virulence à l’égard de l’Algérie. Les medias marocains ont traité plusieurs articles agressifs dans le but de créer de la zizanie dans le pays. 
Ainsi cette affaire de refoulement d’activistes algériens au FSM, a servi d’aubaine à la presse marocaine pour écrire tout le mal qu’elle pense de l’Algérie au lieu de retourner sa plume vers la justice marocaine qui jette dans les prisons les innocents et acquitte les riches et les hommes d’affaire. Oui, il y a toutefois certaines exceptions au Maroc. Un député qui était poursuivi pour viol sur une fonctionnaire du ministère des Habous, a été innocenté par la justice marocaine.Si vous avez le malheur de critiquer l’élu, communément appelé Sa majesté le roi du Maroc Mohamed VI, vous serait jeter dans les geôles du royaume comme un vulgaire malfrat .
Le fait que le pouvoir marocain estime pouvoir rehausser l’image de son pays en mitraillant ses frères algériens est une grave erreur.
 
Réflexion, 31 mars 2013

L’histoire de Hindou, mariée à un islamiste marocain du MUJAO

Le Maroc qui ne cesse d’accuser les sahraouis de terroristes devra affronter la réalité dans les jours qui viennent. Voici le récit d’une jeune fille de 25 ans forcée au mariage avec un marocain de 50 ans. Il appartient au MUJAO, l’organisation créé par les services secrets marocains au Mali pour attaquer les sahraouis et l’Algérie.

Elle s’appelle Hindou et elle a subi le pire traitement de la part du terroriste marocain qui s’était installe dans une luxueuse maison de la ville de Gao. coups, insultes, humillitation était le quotidien de cette jeune fille malienne. Reçu de la BFMTV:

Des femmes sahraouies tabassées à El-Aaiun

Il est vrai que les forces d’occupation marocaines ne reculent devant aucun crime pour garder leur mainmise sur le Sahara occidental. Ce qui est arrivé en date du 23 de ce mois, par contre, dépasse tout entendement. Des femmes sahraouies, qui voulaient manifester pacifiquement à l’occasion de la visite de Christopher Ross dans les territoires occupés, ont été passées à tabac, humiliées, parfois même violées, par des soldats et policiers marocains assurés de leur totale impunité. Des scènes d’une cruauté extrême ont eu lieu samedi (23 en date) passé dans la ville occupée d’El-Ayoune, précisément au niveau du quartier de Maâ Atallah. Des femmes sahraouies en effet avaient voulu profiter de la visite de Christopher Ross, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, en organisant un sit-in pacifique en vue de l’interpeler sur les conditions de vie très difficiles et la nécessité d’organiser un référendum d’autodétermination le plus rapidement possible. Or, les policiers et les soldats des forces de l’occupation ne l’entendaient pas de cette oreille. Et, au lieu de disperser cette manifestation pacifique de manière «soft», des actions d’une violence inouïe ont eu lieu à l’encontre de ces femmes, désarmées et sans défense. Des vidéos que nous avons pu consulter sur le site Internet suivant se passent de tout commentaire. Il s’agit du . Les policiers et les soldats n’ont pas hésité à foncer dans le tas, distribuant très généreusement les coups de poings, de pieds et de matraques, n’ayant cure de voir le sang gicler, refusant de songer un instant, un seul, qu’il s’agit-là de femmes sans défense. Pis encore, des cas de viols ont été relevés. Sur ce même site Internet, il nous a été possible de consulter plusieurs témoignages faits par des Sahraouis courageux à visages découverts.
Il en est ainsi pour Mina Baâli. « En arrivant sur le lieu du sit-in, nous avons trouvé des policiers accompagnant le pacha de la ville. Avant même de se rassembler et commencer à lancer des slogans, la police est intervenue avec force pour nous disperser. Ils m’ont poussée avec violence jusqu’à me faire tomber. Un policier m’a tiré par terre et m’a enlevé mon voile. J’ai senti la main de quelqu’un qui voulait m’enlever mon pantalon et il a réussi à le faire. Je lui ai signifié : si tu veux mon pantalon, moi je veux ma terre !».
Ce témoignage très poignant se passe de tout commentaire. Cette femme, sans doute étouffée par l’émotion, n’a pas pu aller plus loin. Car, il n’est pas exclu qu’elle ait été violée, sachant que les policiers ont réussi à la déshabiller. Son époux, Hasna Douihi, indique pour sa part qu’il n’a vu sa femme se faire brutaliser qu’à travers certaines vidéos diffusées sur Internet. Il faut dire qu’au moment où sa femme se faisait brutaliser, il était en train de subir le même sort, quelques dizaines de mètres plus loin. Selon son témoignage, il a été mis dans une voiture de police où il y avait 7 policiers qui l’ont mis à terre et l’ont frappé à coups de pieds et de poings. Il affirme qu’ils l’ont emmené à la banlieue de la ville où ils l’ont jeté pour être récupéré par d’autres agents de la police, utilisant une voiture banalisée, mais portant leurs uniformes, qui l’ont torturé avant de le laisser sur place dans un état lamentable. Khaidouma Joumani, une autre femme victime de ces violences, pousse son témoignage encore plus loin. Elle raconte en effet avoir été «insultée, battue, dénudée et harcelée sexuellement». «Des hommes en civil ont osé toucher des points sensibles de son corps en plein public et sous les yeux du pacha et du chef du cercle», raconte-t-elle encore, la gorge nouée par l’émotion. C’est ainsi que le Maroc franchit à chaque fois une nouvelle étape dans la bestialité de sa répression de toute manifestation pacifique d’un peuple qui continue de vivre sous le joug colonial.
Wassim Benrabah
Le Courrier d’Algérie, 30 mars 2013

Attaques insidieuses du Maroc contre l’Algérie. Que cherche Mohamed VI?

Entre le discours et la pratique sur le terrain, il y a un grand décalage
«Le timing de ces campagnes de dénigrement est toujours dicté par des considérations de diversion lorsque le dossier du Sahara occidental connaît une évolution jugée défavorable aux thèses marocaines» affirme une source diplomatique.
L’agence de presse officielle marocaine insulte et injurie le peuple algérien. «Le pouvoir algérien, faisant fi des sollicitations de la société civile, ne se soucie guère de la dignité des citoyens algériens, ni de leurs cris de coeur, ni de leurs objections, ni de leur rejet viscéral de toute humiliation sous le regard du monde entier», rapporte le journaliste de la MAP qui doit pourtant se soumettre au rituel du baise-main lorsqu’il a le privilège de rencontrer son maître absolu. La MAP s’ensauvage.
Les relations entre l’Algérie et le Maroc ne sont pas près de s’apaiser. Les frontières entre les deux pays resteront fermées. L’agence de presse officielle du royaume a allumé le feu. Dès que ses maîtres l’ordonnent, la MAP aboie. Cela ne pouvait se faire sans le feu vert de notre ami le Roi. Lorsque l’Algérie lui est livrée en pâture. Elle est en proie à la schizophrénie. Démonstration.
Le «bras armé médiatique» de Sa Majesté s’est ému du sort réservé à des activistes algériens qui voulaient se rendre au Forum social mondial (FSM) de Tunis. Ils ont été bloqués à la frontière tunisienne. La MAP s’est saisi de cet «os» pour le ronger.
Le prétexte pour régler ses «comptes» avec l’Algérie. «Les autorités de ce pays (l’Algérie, Ndlr) ont interdit à quelque 200 militants du mouvement social algérien de participer à la grand-messe des altermondialistes, ouverte mardi en Tunisie», a rapporté ce média dans une de ses dépêches datée du 27 mars. Jusque-là rien de méchant. Le molosse s’est pourtant déchaîné. Enragé. Il a sorti ses crocs. Pour surtout sauter du coq à l’âne. «Comble de l’absurde, ces autorités ont, en revanche, mobilisé, encadré et financé avec l’argent du contribuable algérien des centaines d’officines obscures se réclamant des thèses séparatistes du «Polisario» pour aller ressasser un anti-marocanisme primaire au Forum social mondial (FSM) de Tunis», enchaîne la MAP. Le ridicule ne tue pas au point de piétiner son honneur. Toute honte bue, le pouvoir marocain le prouve. Où est passée la MAP lorsque Christopher Ross a été reçu par Mohammed VI après avoir été désavoué et considéré comme persona non grata par le pouvoir marocain? Où est-elle passée lorsque le département d’Etat américain a épinglé le Royaume chérifien sur la question des droits de l’homme et l’a blacklisté en ce qui concerne le trafic de cannabis et de cocaïne, le classant juste derrière…l’Afghanistan… Les gifles ont été retentissantes.
Le Makhzen les a encaissées sans broncher. Sa caisse de résonance est restée muette. Par contre, elle fait une poussée de fièvre dès qu’il s’est agi de la question du Sahara occidental.
«Le timing de ces campagnes de dénigrement est toujours dicté par des considérations de diversion lorsque le dossier du Sahara occidental connaît une évolution jugée défavorable aux thèses marocaines» affirme une source diplomatique algérienne. Que cherche Mohammed VI?
L’Algérie s’interroge. «Nous sommes à la fois surpris et consternés par l’extrême virulence de cette série de dépêches émanant d’une agence gouvernementale. Nous sommes, plus que jamais, fondés à nous interroger sur la volonté de nos voisins à s’engager dans un processus sincère de normalisation des relations entre les deux pays,» souligne ce haut responsable. «En définitive, cette campagne haineuse menée par la MAP nous renseigne sur la vacuité, pour ne pas dire duplicité, des messages d’apaisement réitérés par les officiels marocains qui se disent désireux de construire avec l’Algérie un «modèle de coopération bilatérale fondé sur le respect mutuel…» déplore-t-il.
Le chef du gouvernement marocain illustre parfaitement cette mauvaise foi et l’amalgame entretenu par le Makhzen entre la question du Sahara occidental et la réouverture des frontières. «Il n’y a pas de différend entre les peuples marocain et algérien. Si les frontières sont ouvertes, tout le monde se rendra compte que c’était un différend artificiel.
Nous espérons que ce jour-là ne soit pas lointain», avait déclaré Abdelilah Benkirane dans une interview publiée le 4 mars 2013 par le quotidien libanais Al Akhbar…La MAP vient de démontrer que ce n’est pas pour demain…
Lexpression, 31 mars 2013

L’histoire de Hindou, mariée à un islamiste marocain du MUJAO

Le Maroc qui ne cesse d’accuser les sahraouis de terroristes devra affronter la réalité dans les jours qui viennent. Voici le récit d’une jeune fille de 25 ans forcée au mariage avec un marocain de 50 ans. Il appartient au MUJAO, l’organisation créé par les services secrets marocains au Mali pour attaquer les sahraouis et l’Algérie.

Elle s’appelle Hindou et elle a subi le pire traitement de la part du terroriste marocain qui s’était installe dans une luxueuse maison de la ville de Gao. coups, insultes, humillitation était le quotidien de cette jeune fille malienne. Reçu de la BFMTV:

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=2W72s7yPyrA?fe%20ature=player_detailpage]

Cinglante défaite du Maroc au FSM de Tunis

Le Forum social mondial (FSM), organisé dans un pays arabe pour la première fois depuis sa création à Porto Alegre (Brésil), en 2001, a clôturé, samedi, ses travaux à Tunis avec une sanglante défaite de la délégation marocaine qui a dû se battre en retraite.
Le Maroc, comme à Dakar, a participé avec des dizaines de personnes encadrées par le Makhzen et dont la mission était d’agresser les militants sahraouis et perturber leur travail. En vain. Les pratiques marocaines sont connues de ce forum citoyen et la question du Sahara Occidental était présente et a gagné le soutien des 70.000 participants et 4.578 organisations de 127 pays du monde.
Le Forum a exprimé son soutien au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et a permis aux Tunisiens de connaître de près la question du Sahara Occidental et les souffrances de son peuple. 
Des sahraouis venus des territoires occupés du Sahara Occidental et des camps des réfugiés en Algérie ont eu l’occasion d’animer des conférences pour dévoiler les entreprises de pillage des richesses naturelles de leur pays par le Maroc et dénoncer les exactions contre les militants sahraouis dans les territoires occupés par les autorités de l’occupation.
Grâce à la chute du régime dictatorial de Ben Ali, allié du régime marocain, des membres de la société civile tunisienne ont pu créer, samedi, un comité de solidarité avec le peuple sahraoui. Le Printemps Arabe constitue un élan pour la cause sahraouie.