Moroccoleaks : Appréciation au sujet des questions inscrites à l’agenda des relations Maroc-UE

Rabat, le 27 janvier 2014
Note à l’attention de Monsieur le Ministre
OBJET : Appréciation au sujet des questions inscrites à l’agenda des relations Maroc-UE
L’agenda des relations Maroc-UE peut être qualifié de riche et particulièrement intense. Ceci se manifeste à travers le nombre de réunions et de rencontres qui ont eu lieu notamment celles afférentes aux structures de travail de l’Accord d’Association ainsi qu’à travers la diversité des thématiques abordées et des négociations lancées.
Force est de constater que si la coopération sectorielle connait une certaine dynamique, le volet politique de ce partenariat mérite davantage d’attention de la part des deux parties en particulier sur des thématiques où elles ont tout intérêt à développer une coopération à la fois au niveau bilatéral et régional 
Dialogue politique avec l’UE : des consultations régulières avec l’UE se tiennent annuellement autour de problématiques d’intérêts communs régionales et bilatérales. Les dernières en date ont eu lieu en marge du Conseil d’association avec la participation de Mr le Ministre. Des consultations sont prévues également avec le Service européen pour l’action extérieure (Dialogue politique renforcé et le Policy review). En dépit de la régularité de ces consultations, celles-ci se limitent à un échange d’information sur les positions respectives en rapport aux questions abordées alors qu’elles devraient contribuer à l’établissement d’une coopération plus développée sur des thématiques d’intérêt pour les deux parties telles que le Sahel, la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises, les menaces sécuritaires etc….

Par ailleurs et conformément au document conjoint du Statut avancé le Maroc devrait être invité à des réunions du Conseil, notamment affaires étrangères, affaires intérieures, agriculture-pêche, énergie, transport afin d’élargir le spectre des échanges au niveau politique. Dans le même sens il pourrait également être invité aux réunions des comités géographiques et thématiques des hauts fonctionnaires tels que le COHOM (Droit de l’homme) COAFR (Afrique) Maghreb/Mashreq et COTER (terrorisme).
Négociations ALECA : le 4ème round des négociations ALECA se tiendra la semaine du 7 avril à Bruxelles. ces négociations se tiennent à une cadence régulière (au rythme d’un round par mois) La partie européenne qui ambitionne de finaliser ce processus avant la fin du mandat de l’actuelle commission estime ce rythme trop lent. Il y a lieu de souligner que ces négociations portent sur un accord très ambitieux dont la portée aura un impact inévitable à la fois sur le tissu économique mais également en termes de mise à niveau institutionnel et réglementaire. Aussi, le rythme des négociations (dont l’évolution est particulièrement scrutée par le privé) dépendra-t-il en partie de la visibilité dont disposera le Maroc par rapport à l’accompagnement technique et financier qui sera accordé par l’UE à la mise en œuvre de cet accord. Par ailleurs, il est également important de veiller à s’assurer que les dispositions de l’ALECA viennent compléter les dispositions de l’Accord d’Association dont la primauté sera préservée y compris ses mécanismes institutionnels.
Partenariat mobilité : Depuis la signature de la Déclaration du partenariat sur la Mobilité en juin 2013, le Maroc et l’UE se sont attelées à finaliser l’annexe portant sur les projets de coopération à développer avec l’UE et ses Etats membres pour la mise en œuvre équilibrée de ses 4 volets (migration légale, lutte contre la migration illégale, asile, migration et développement) et ce à la lumière des nouvelles orientations royales sur la politique migratoire. Des consultations se tiendront les 1er et 2 avril prochain avec la partie européenne pour la préparation du lancement des négociations en matière de facilitation des visas et la reprise des négociations réadmission. A ce jour, à l’exception de l’annonce faite des 10 Millions d’euros qui seront accordés au Maroc (dans le cadre de la prochaine programmation financière) et quelques projets d’assistance technique au profit du CNDH et de la DIDH et du Ministère chargé de la migration et du département de l’emploi, aucun engagement concret et visible de la partie européenne ne s’est manifesté à l’égard de cette nouvelle politique migratoire. Bien au contraire la partie européenne continue de pointer du doigt les traitements subis par les migrants subsahariens dans certaines régions du nord du Maroc et en occultant les efforts entrepris par le Maroc pour la régularisation de ces migrants.
Entrée en vigueur du Protocole pêche : Suite à la signature du Protocole Pêche, la partie européenne exerce une pression pour la ratification rapidement alléguant le risque de retard dans le versement de la première tranche de la contrepartie financière. Il y a lieu de rappeler que le processus de ratification. Le Protocole a été adopté par les deux chambres du Parlement et en attente du sceau royal. L’entée en vigueur du Protocole interviendra suite à l’échange de la notification par les deux parties de l’accomplissement des procédures de ratification.
Coopération financière : Si l’année 2013 a permis de rattraper les retards accusés dans les engagements, celle-ci reste marquée par un taux de décaissement relativement faible qui avoisine les 90Millions d’Euros et ce, en raison de la baisse constatée dans la réalisation des critères de conditionnalité pour les décaissements des fonds, liée à la capacité de certains départements à élaborer ou mettre en œuvre leur stratégie nationale. Ceci risque de conduire à la perte des fonds alloués à certains projets à cause des reports successifs des fonds engagés et non utilisés. Ceci contribue à entretenir le doute chez la partie européenne sur la capacité d’absorption du Maroc des fonds européens et qui risquent de se traduire par une baisse du montant de l’enveloppe qui sera accordée par l’UE au titre de la prochaine programmation 2014-2017, sachant que l’un des critères arrêtés par l’UE pour l’octroi des financements est le « more for more » . Il y a lieu de souligner qu’un travail de sensibilisation sera mené auprès de l’ensemble des départements pour les amener à remplir leurs engagements. Toutefois, il est essentiel que l’accompagnement financier de l’UE soit maintenu au même niveau voire augmenté afin de refléter l’engagement constant de l’UE à accompagner le Maroc dans ses choix ambitieux de réformes sachant que le Maroc reste à ce jour le partenaire le plus crédible dans la région 
Plan national de convergence réglementaire : Conformément aux engagements pris par le Maroc dans le cadre du plan d’action sur la mise en œuvre du statut avancé, le Maec en concertation avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le SGG a mené une réflexion sur l’approche la plus appropriée pour l’initiation de ce chantier. Cette approche sera partagée avec l’ensemble des membres du gouvernement afin de déterminer la démarche et les étapes futures pour le lancement de ce chantier. Il est important de souligner que ce processus est inédit pour un pays du voisinage qui ne s’inscrit pas dans une logique d’adhésion. Aussi, des efforts considérables seront-ils nécessaires pour mener à bien ce chantier de grande envergure, et dont la maitrise des coûts/bénéfices est essentielle. Dans le même sens, la visibilité que pourrait donner la partie européenne à la finalité et aux perspectives de son partenariat avec le Maroc, contribuerait à conforter les choix de son arrimage à l’Europe
Sommet UE-Afrique : Depuis le lancement du dialogue UE- Afrique, et en dépit des multiples tentatives de nos adversaires au sein de l’Union africaine de nous exclure de ce processus et des réunions de ses structures, le Maroc a maintenu son implication et sa participation active à ce partenariat grâce à la préservation « du format du Caire ». Depuis que l’UE a accepté la décision de mettre en œuvre ce partenariat à travers les instances de l’Union africaine le Maroc s’est vu progressivement exclu de ce processus. Cette tendance a été confortée par la décision de réduire le nombre des thématiques et par là des groupes d’experts. Le Maroc qui a été chef de file du groupe d’experts changement climatique dont il a accueilli la dernière réunion en septembre dernier se voit éjecté de ce processus. Il est de la responsabilité de l’UE de veiller au respect du format qui a été convenu jusqu’à présent afin de préserver la participation du Maroc dans ce partenariat et de ne pas cautionner les multiples subterfuges de certaines parties visant à imposer la présence de la RASD dans ce processus.
Question nationale : Il a été constaté que la position de l’UE par rapport à la question nationale est de plus en plus influencée par les positions de certaines institutions et de ses états membres qui ne s’inscrivent pas dans une logique constructive visant à soutenir les efforts du Maroc afin de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à ce différend. Les questions liées au respect des droits de l’homme et à l’exploitation des ressources naturelles s’invitent de manière récurrente dans les discussions avec la partie européenne. Si le Maroc a jusqu’à présent toléré les manipulations dont font l’objet certaines parties au sein du Parlement et du Conseil, il considère inacceptable que de telles agissements puissent émaner de la Commission européenne qui doit faire preuve de neutralité. Or depuis quelques temps il a été constaté que des initiatives émanant de la commission tendent à instrumentaliser la question nationale et des droits de l’homme pour porter atteinte à ce partenariat. Ceci de porter préjudice à l’évolution et à la qualité des relations privilégiées qui lient les deux parties.
Rapport Maroc dans le cadre de la PEV : L’UE a adopté le 26 mars son rapport pays annuel sur la mise en œuvre de la politique européenne au titre de 2013. Si le rapport Maroc met en exergue un certains nombres d’avancées réalisées par le Maroc , notamment le renforcement du rôle du Maroc au niveau régional, la consolidation des relations bilatérales Maroc UE, notamment le dialogue politique, l’entrée en vigueur du Partenariat pour la Mobilité…, la mise en place d’une nouvelle politique migratoire et quelques reformes dans divers secteurs, le rapport relève toutefois de nombreuses insuffisances que le Maroc est appelé a combler en vue de garantir un processus démocratique fort et une mise en œuvre optimale de la PEV.L’accent est mis sur la lenteur de la mise en œuvre des reformes annoncées dans le cadre de la nouvelle constitution notamment concernant les nombreuses lois organiques qui n ont toujours pas fait l objet d élaborations ou d’adoption.De nombreux retards ont également été relevés dans ce rapport en ce qui concerne le respect des droits de l homme, le système judiciaire et le rôle de la société civile qui doit être renforcé.Il y est également indiquer que le chantier de la régionalisation avancée a connu très peu d’avancées depuis. La réforme du code de la presse n’a toujours pas été finalisée. Le rapport pointe du doigt les atteintes à la liberté de rassemblement et l’usage disproportionné de la force par les forces de police lors de certaines manifestations pacifiques. 
Le Maroc a toujours exprimé sa désapprobation à l’égard de l’approche prônée dans la rédaction de ce rapport annuel qui est basée sur des appréciations émanant de la société civile, le gouvernement n’étant pas concerté au moment de sa rédaction. Ce qui conduit à la publication de données parfois biaisées voire dépassées. Le contenu du rapport consacre une grande partie de son contenu aux retards enregistrés en matière de réformes démocratiques et de l’état de droit en survolant les autres thèmes de la coopération bilatérale.

Moroccoleaks : Appréciation au sujet des questions inscrites à l’agenda des relations Maroc-UE

Rabat, le 27 janvier 2014
Note à l’attention de Monsieur le Ministre
OBJET : Appréciation au sujet des questions inscrites à l’agenda des relations Maroc-UE
L’agenda des relations Maroc-UE peut être qualifié de riche et particulièrement intense. Ceci se manifeste à travers le nombre de réunions et de rencontres qui ont eu lieu notamment celles afférentes aux structures de travail de l’Accord d’Association ainsi qu’à travers la diversité des thématiques abordées et des négociations lancées.
Force est de constater que si la coopération sectorielle connait une certaine dynamique, le volet politique de ce partenariat mérite davantage d’attention de la part des deux parties en particulier sur des thématiques où elles ont tout intérêt à développer une coopération à la fois au niveau bilatéral et régional 
Dialogue politique avec l’UE : des consultations régulières avec l’UE se tiennent annuellement autour de problématiques d’intérêts communs régionales et bilatérales. Les dernières en date ont eu lieu en marge du Conseil d’association avec la participation de Mr le Ministre. Des consultations sont prévues également avec le Service européen pour l’action extérieure (Dialogue politique renforcé et le Policy review). En dépit de la régularité de ces consultations, celles-ci se limitent à un échange d’information sur les positions respectives en rapport aux questions abordées alors qu’elles devraient contribuer à l’établissement d’une coopération plus développée sur des thématiques d’intérêt pour les deux parties telles que le Sahel, la lutte contre le terrorisme, la gestion des crises, les menaces sécuritaires etc….

Par ailleurs et conformément au document conjoint du Statut avancé le Maroc devrait être invité à des réunions du Conseil, notamment affaires étrangères, affaires intérieures, agriculture-pêche, énergie, transport afin d’élargir le spectre des échanges au niveau politique. Dans le même sens il pourrait également être invité aux réunions des comités géographiques et thématiques des hauts fonctionnaires tels que le COHOM (Droit de l’homme) COAFR (Afrique) Maghreb/Mashreq et COTER (terrorisme).
Négociations ALECA : le 4ème round des négociations ALECA se tiendra la semaine du 7 avril à Bruxelles. ces négociations se tiennent à une cadence régulière (au rythme d’un round par mois) La partie européenne qui ambitionne de finaliser ce processus avant la fin du mandat de l’actuelle commission estime ce rythme trop lent. Il y a lieu de souligner que ces négociations portent sur un accord très ambitieux dont la portée aura un impact inévitable à la fois sur le tissu économique mais également en termes de mise à niveau institutionnel et réglementaire. Aussi, le rythme des négociations (dont l’évolution est particulièrement scrutée par le privé) dépendra-t-il en partie de la visibilité dont disposera le Maroc par rapport à l’accompagnement technique et financier qui sera accordé par l’UE à la mise en œuvre de cet accord. Par ailleurs, il est également important de veiller à s’assurer que les dispositions de l’ALECA viennent compléter les dispositions de l’Accord d’Association dont la primauté sera préservée y compris ses mécanismes institutionnels.
Partenariat mobilité : Depuis la signature de la Déclaration du partenariat sur la Mobilité en juin 2013, le Maroc et l’UE se sont attelées à finaliser l’annexe portant sur les projets de coopération à développer avec l’UE et ses Etats membres pour la mise en œuvre équilibrée de ses 4 volets (migration légale, lutte contre la migration illégale, asile, migration et développement) et ce à la lumière des nouvelles orientations royales sur la politique migratoire. Des consultations se tiendront les 1er et 2 avril prochain avec la partie européenne pour la préparation du lancement des négociations en matière de facilitation des visas et la reprise des négociations réadmission. A ce jour, à l’exception de l’annonce faite des 10 Millions d’euros qui seront accordés au Maroc (dans le cadre de la prochaine programmation financière) et quelques projets d’assistance technique au profit du CNDH et de la DIDH et du Ministère chargé de la migration et du département de l’emploi, aucun engagement concret et visible de la partie européenne ne s’est manifesté à l’égard de cette nouvelle politique migratoire. Bien au contraire la partie européenne continue de pointer du doigt les traitements subis par les migrants subsahariens dans certaines régions du nord du Maroc et en occultant les efforts entrepris par le Maroc pour la régularisation de ces migrants.
Entrée en vigueur du Protocole pêche : Suite à la signature du Protocole Pêche, la partie européenne exerce une pression pour la ratification rapidement alléguant le risque de retard dans le versement de la première tranche de la contrepartie financière. Il y a lieu de rappeler que le processus de ratification. Le Protocole a été adopté par les deux chambres du Parlement et en attente du sceau royal. L’entée en vigueur du Protocole interviendra suite à l’échange de la notification par les deux parties de l’accomplissement des procédures de ratification.
Coopération financière : Si l’année 2013 a permis de rattraper les retards accusés dans les engagements, celle-ci reste marquée par un taux de décaissement relativement faible qui avoisine les 90Millions d’Euros et ce, en raison de la baisse constatée dans la réalisation des critères de conditionnalité pour les décaissements des fonds, liée à la capacité de certains départements à élaborer ou mettre en œuvre leur stratégie nationale. Ceci risque de conduire à la perte des fonds alloués à certains projets à cause des reports successifs des fonds engagés et non utilisés. Ceci contribue à entretenir le doute chez la partie européenne sur la capacité d’absorption du Maroc des fonds européens et qui risquent de se traduire par une baisse du montant de l’enveloppe qui sera accordée par l’UE au titre de la prochaine programmation 2014-2017, sachant que l’un des critères arrêtés par l’UE pour l’octroi des financements est le « more for more » . Il y a lieu de souligner qu’un travail de sensibilisation sera mené auprès de l’ensemble des départements pour les amener à remplir leurs engagements. Toutefois, il est essentiel que l’accompagnement financier de l’UE soit maintenu au même niveau voire augmenté afin de refléter l’engagement constant de l’UE à accompagner le Maroc dans ses choix ambitieux de réformes sachant que le Maroc reste à ce jour le partenaire le plus crédible dans la région 
Plan national de convergence réglementaire : Conformément aux engagements pris par le Maroc dans le cadre du plan d’action sur la mise en œuvre du statut avancé, le Maec en concertation avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le SGG a mené une réflexion sur l’approche la plus appropriée pour l’initiation de ce chantier. Cette approche sera partagée avec l’ensemble des membres du gouvernement afin de déterminer la démarche et les étapes futures pour le lancement de ce chantier. Il est important de souligner que ce processus est inédit pour un pays du voisinage qui ne s’inscrit pas dans une logique d’adhésion. Aussi, des efforts considérables seront-ils nécessaires pour mener à bien ce chantier de grande envergure, et dont la maitrise des coûts/bénéfices est essentielle. Dans le même sens, la visibilité que pourrait donner la partie européenne à la finalité et aux perspectives de son partenariat avec le Maroc, contribuerait à conforter les choix de son arrimage à l’Europe
Sommet UE-Afrique : Depuis le lancement du dialogue UE- Afrique, et en dépit des multiples tentatives de nos adversaires au sein de l’Union africaine de nous exclure de ce processus et des réunions de ses structures, le Maroc a maintenu son implication et sa participation active à ce partenariat grâce à la préservation « du format du Caire ». Depuis que l’UE a accepté la décision de mettre en œuvre ce partenariat à travers les instances de l’Union africaine le Maroc s’est vu progressivement exclu de ce processus. Cette tendance a été confortée par la décision de réduire le nombre des thématiques et par là des groupes d’experts. Le Maroc qui a été chef de file du groupe d’experts changement climatique dont il a accueilli la dernière réunion en septembre dernier se voit éjecté de ce processus. Il est de la responsabilité de l’UE de veiller au respect du format qui a été convenu jusqu’à présent afin de préserver la participation du Maroc dans ce partenariat et de ne pas cautionner les multiples subterfuges de certaines parties visant à imposer la présence de la RASD dans ce processus.
Question nationale : Il a été constaté que la position de l’UE par rapport à la question nationale est de plus en plus influencée par les positions de certaines institutions et de ses états membres qui ne s’inscrivent pas dans une logique constructive visant à soutenir les efforts du Maroc afin de parvenir à une solution politique mutuellement acceptable à ce différend. Les questions liées au respect des droits de l’homme et à l’exploitation des ressources naturelles s’invitent de manière récurrente dans les discussions avec la partie européenne. Si le Maroc a jusqu’à présent toléré les manipulations dont font l’objet certaines parties au sein du Parlement et du Conseil, il considère inacceptable que de telles agissements puissent émaner de la Commission européenne qui doit faire preuve de neutralité. Or depuis quelques temps il a été constaté que des initiatives émanant de la commission tendent à instrumentaliser la question nationale et des droits de l’homme pour porter atteinte à ce partenariat. Ceci de porter préjudice à l’évolution et à la qualité des relations privilégiées qui lient les deux parties.
Rapport Maroc dans le cadre de la PEV : L’UE a adopté le 26 mars son rapport pays annuel sur la mise en œuvre de la politique européenne au titre de 2013. Si le rapport Maroc met en exergue un certains nombres d’avancées réalisées par le Maroc , notamment le renforcement du rôle du Maroc au niveau régional, la consolidation des relations bilatérales Maroc UE, notamment le dialogue politique, l’entrée en vigueur du Partenariat pour la Mobilité…, la mise en place d’une nouvelle politique migratoire et quelques reformes dans divers secteurs, le rapport relève toutefois de nombreuses insuffisances que le Maroc est appelé a combler en vue de garantir un processus démocratique fort et une mise en œuvre optimale de la PEV.L’accent est mis sur la lenteur de la mise en œuvre des reformes annoncées dans le cadre de la nouvelle constitution notamment concernant les nombreuses lois organiques qui n ont toujours pas fait l objet d élaborations ou d’adoption.De nombreux retards ont également été relevés dans ce rapport en ce qui concerne le respect des droits de l homme, le système judiciaire et le rôle de la société civile qui doit être renforcé.Il y est également indiquer que le chantier de la régionalisation avancée a connu très peu d’avancées depuis. La réforme du code de la presse n’a toujours pas été finalisée. Le rapport pointe du doigt les atteintes à la liberté de rassemblement et l’usage disproportionné de la force par les forces de police lors de certaines manifestations pacifiques. 
Le Maroc a toujours exprimé sa désapprobation à l’égard de l’approche prônée dans la rédaction de ce rapport annuel qui est basée sur des appréciations émanant de la société civile, le gouvernement n’étant pas concerté au moment de sa rédaction. Ce qui conduit à la publication de données parfois biaisées voire dépassées. Le contenu du rapport consacre une grande partie de son contenu aux retards enregistrés en matière de réformes démocratiques et de l’état de droit en survolant les autres thèmes de la coopération bilatérale.

Le Maroc entame sa contre-offensive diplomatique pour placer son « pion »

L’élection du président de la Commission de l’UA fait peur à M6
LE MAROC ENTAME SA CONTRE-OFFENSIVE DIPLOMATIQUE POUR PLACER SON « PION »
Hocine Adryen
L’élection du nouveau président de la Commission africaine (UA), prévue en janvier 2017 à Addis-Abeba en Ethiopie en remplacement de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, fait peur au Maroc au point de lancer une contre-offensive de charme en direction de certains pays africains, comme le Niger et tant d’autres.
Le Maroc, avec d’autres pays de la CEDEAO, s’active à faire avancer la candidature du Sénégalais Abdoulaye Bathily à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Le Sénégal étant l’un des relais fidèles du Maroc en Afrique. Deux jours seulement après la visite en Algérie du chef de la diplomatie nigérienne, Ibrahim Yacoubou, le Maroc décide d’envoyer des armes au Niger pour faire face aux incursions du groupe Boko Haram.
Selon une source gouvernementale marocaine relayée par le journal Le Monde, le roi Mohamed VI a autorisé la fourniture d’équipements militaires, à l’exception de munitions létales, pour aider son allié traditionnel dans la région du lac Tchad à faire face aux incursions répétées de Boko Haram à partir du Nigeria voisin. « Des discussions sont en cours pour arrêter la nature exacte du matériel militaire et les modalités de sa livraison aux autorités », ajoute la source qui souligne que « c’est la toute première fois que le Maroc fournit directement du matériel militaire à un pays d’Afrique subsaharienne engagé dans la lutte contre le terrorisme. L’Algérie a formé deux bataillons antiterroristes de 150 hommes chacun en 2013 et en 2015 au Niger, puis a promis la construction d’une caserne pour les forces spéciales nigériennes à In-Abangarit, à la frontière commune entre l’Algérie, le Niger et le Mali. L’aide marocaine fera-t-elle changer d’avis les autorités nigériennes ? Dans la foulée, le Maroc a décidé de nommer un nouvel ambassadeur en Afrique du Sud. Le royaume chérifien l’avait retiré il y a 12 ans pour protester contre la reconnaissance, par les Sud-Africains, de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Comment le Maroc achète des voix en Afrique
Le Maroc, et c’est un secret de Polichinelle, est un spécialiste de pots-de-vin et autres rémunérations au profit de parties proches des thèses du palais royal sur la question sahraouie. Parmi ces méthodes, l’achat des consciences de politiciens, des journalistes, des fonctionnaires de l’ONU et des membres de think tanks. Un nouveau scandale vient d’éclater au Sénégal qui met en lumière les pratiques du palais royal. Cette affaire met en cause des membres de la famille présidentielle et d’autres éminents membres du parti au pouvoir, fortement soupçonnés de fraude ou de corruption. 
Selon le PDS, le parti de l’ancien président Wade, ce dernier exige du président actuel Macky Sall d’éclairer sa lanterne sur les révélations relayées par la presse étrangère par rapport à la somme de 50 millions d’euros remise au Sénégal en échange d’un soutien pour le retour du Maroc dans l’Union africaine. Et ce, en échange de l’exclusion de la RASD de ladite Union. A cet effet, le PDS demande, ne serait-ce que pour sauver le « peu de dignité » qui reste au régime, que l’opinion soit informée de ce qui se trame.Parmi les personnalités arrosées par Rabat se trouve le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, qui s’est avéré un misérable quémandeur de miettes en échange de sa collaboration dans le dossier du Sahara occidental. Ndiaye s’est présenté à l’ambassade du Maroc à Dakar pour demander 8 millions de francs CFA. 
Il a justifié sa demande par son désir de payer le pèlerinage de trois membres de sa famille. D’après les documents révélés par Chris Coleman, le Sénégal est une véritable arrière-boutique de la DGED (les services d’espionnage marocains. Selon une note envoyée par Ouali Tagma, directeur de la section Afrique du ministère marocain des Affaires étrangères, le poste d’ambassadeur du Maroc au Sénégal est hautement stratégique, dont le détenteur doit être un diplomate chevronné ou un politique avec une grande capacité de contact et de représentation. Tous les Sénégalais qui travaillent dans les instances internationales collaborent avec le Maroc. A leur tête, Bacre Ndiaye, directeur Division du Conseil des droits de l’homme et des procédures spéciales, plusieurs fois cité dans les notes d’Omar Hilale lorsqu’il exerçait à Genève. Mme Mariame Diallo, experte à la Mission française auprès de l’ONU en charge de la question du Sahara occidental, transmet au représentant du Maroc auprès de l’ONU toutes les informations qu’elle détient sur le Sahara occidental et qu’elle obtient du Secrétariat général de l’ONU. Babacar Diallo, DG du Centre d’études, diplomatiques et stratégiques de Dakar, directeur de l’Ecole panafricaine d’intelligence économique et de stratégie, a été « expédié » à New York pour prononcer un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU lors de ses sessions sur le Sahara occidental. Bachir Sene, ambassadeur du Sénégal à Genève, dont le départ d’Addis Abeba a été vivement déploré par Ouali Tagma. Dakar est aussi le centre de plusieurs sites créés par la DGED en vue de répandre la propagande marocaine sur le Sahara occidental et sur la prétendue influence du Maroc en Afrique. Agence APA, Afrik.com. Pressafrik, entre autres. Les investissements marocains dans les domaines de la banque et de la la téléphonie, entre autres, ont permis au Maroc d’affirmer leur mainmise sur l’ensemble de la société sénégalaise.

Le Maroc entame sa contre-offensive diplomatique pour placer son « pion »

L’élection du président de la Commission de l’UA fait peur à M6
LE MAROC ENTAME SA CONTRE-OFFENSIVE DIPLOMATIQUE POUR PLACER SON « PION »
Hocine Adryen
L’élection du nouveau président de la Commission africaine (UA), prévue en janvier 2017 à Addis-Abeba en Ethiopie en remplacement de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini Zuma, fait peur au Maroc au point de lancer une contre-offensive de charme en direction de certains pays africains, comme le Niger et tant d’autres.
Le Maroc, avec d’autres pays de la CEDEAO, s’active à faire avancer la candidature du Sénégalais Abdoulaye Bathily à la présidence de la Commission de l’Union africaine. Le Sénégal étant l’un des relais fidèles du Maroc en Afrique. Deux jours seulement après la visite en Algérie du chef de la diplomatie nigérienne, Ibrahim Yacoubou, le Maroc décide d’envoyer des armes au Niger pour faire face aux incursions du groupe Boko Haram.
Selon une source gouvernementale marocaine relayée par le journal Le Monde, le roi Mohamed VI a autorisé la fourniture d’équipements militaires, à l’exception de munitions létales, pour aider son allié traditionnel dans la région du lac Tchad à faire face aux incursions répétées de Boko Haram à partir du Nigeria voisin. « Des discussions sont en cours pour arrêter la nature exacte du matériel militaire et les modalités de sa livraison aux autorités », ajoute la source qui souligne que « c’est la toute première fois que le Maroc fournit directement du matériel militaire à un pays d’Afrique subsaharienne engagé dans la lutte contre le terrorisme. L’Algérie a formé deux bataillons antiterroristes de 150 hommes chacun en 2013 et en 2015 au Niger, puis a promis la construction d’une caserne pour les forces spéciales nigériennes à In-Abangarit, à la frontière commune entre l’Algérie, le Niger et le Mali. L’aide marocaine fera-t-elle changer d’avis les autorités nigériennes ? Dans la foulée, le Maroc a décidé de nommer un nouvel ambassadeur en Afrique du Sud. Le royaume chérifien l’avait retiré il y a 12 ans pour protester contre la reconnaissance, par les Sud-Africains, de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Comment le Maroc achète des voix en Afrique
Le Maroc, et c’est un secret de Polichinelle, est un spécialiste de pots-de-vin et autres rémunérations au profit de parties proches des thèses du palais royal sur la question sahraouie. Parmi ces méthodes, l’achat des consciences de politiciens, des journalistes, des fonctionnaires de l’ONU et des membres de think tanks. Un nouveau scandale vient d’éclater au Sénégal qui met en lumière les pratiques du palais royal. Cette affaire met en cause des membres de la famille présidentielle et d’autres éminents membres du parti au pouvoir, fortement soupçonnés de fraude ou de corruption. 
Selon le PDS, le parti de l’ancien président Wade, ce dernier exige du président actuel Macky Sall d’éclairer sa lanterne sur les révélations relayées par la presse étrangère par rapport à la somme de 50 millions d’euros remise au Sénégal en échange d’un soutien pour le retour du Maroc dans l’Union africaine. Et ce, en échange de l’exclusion de la RASD de ladite Union. A cet effet, le PDS demande, ne serait-ce que pour sauver le « peu de dignité » qui reste au régime, que l’opinion soit informée de ce qui se trame.Parmi les personnalités arrosées par Rabat se trouve le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye, qui s’est avéré un misérable quémandeur de miettes en échange de sa collaboration dans le dossier du Sahara occidental. Ndiaye s’est présenté à l’ambassade du Maroc à Dakar pour demander 8 millions de francs CFA. 
Il a justifié sa demande par son désir de payer le pèlerinage de trois membres de sa famille. D’après les documents révélés par Chris Coleman, le Sénégal est une véritable arrière-boutique de la DGED (les services d’espionnage marocains. Selon une note envoyée par Ouali Tagma, directeur de la section Afrique du ministère marocain des Affaires étrangères, le poste d’ambassadeur du Maroc au Sénégal est hautement stratégique, dont le détenteur doit être un diplomate chevronné ou un politique avec une grande capacité de contact et de représentation. Tous les Sénégalais qui travaillent dans les instances internationales collaborent avec le Maroc. A leur tête, Bacre Ndiaye, directeur Division du Conseil des droits de l’homme et des procédures spéciales, plusieurs fois cité dans les notes d’Omar Hilale lorsqu’il exerçait à Genève. Mme Mariame Diallo, experte à la Mission française auprès de l’ONU en charge de la question du Sahara occidental, transmet au représentant du Maroc auprès de l’ONU toutes les informations qu’elle détient sur le Sahara occidental et qu’elle obtient du Secrétariat général de l’ONU. Babacar Diallo, DG du Centre d’études, diplomatiques et stratégiques de Dakar, directeur de l’Ecole panafricaine d’intelligence économique et de stratégie, a été « expédié » à New York pour prononcer un discours devant l’Assemblée générale de l’ONU lors de ses sessions sur le Sahara occidental. Bachir Sene, ambassadeur du Sénégal à Genève, dont le départ d’Addis Abeba a été vivement déploré par Ouali Tagma. Dakar est aussi le centre de plusieurs sites créés par la DGED en vue de répandre la propagande marocaine sur le Sahara occidental et sur la prétendue influence du Maroc en Afrique. Agence APA, Afrik.com. Pressafrik, entre autres. Les investissements marocains dans les domaines de la banque et de la la téléphonie, entre autres, ont permis au Maroc d’affirmer leur mainmise sur l’ensemble de la société sénégalaise.

Moroccoleaks : Rapport de Ethnographic Edge* sur le Maroc et le Sahara Occidental

Rabat, le 27 juin 2014
A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Objet : Rapports sur le Maroc et le sahara / Ethnographic Edge (projet d’analyse prévisionnelle) 
J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre, que deux rapports sont parus en ligne (en anglais), jeudi 26 juin, sur le site d’Ethnographic Edge. Ces documents sont intitulés respectivement : « pression croissante sur le PJD s’agissant du dossier des droits de l’homme », et « attention renouvellée sur le sahara occidental et sur les camps de réfugiés ».
I – Elements d’informations sur Ethnographic Edge : 
Ethnographic Edge est une start-up, basée à Londres, qui fait de l’analyse prévisionnelle sur l’évolution des crises en Asie et au Moyen-Orient ; et sur la valeurs de multinationales côtées en bourse. 
Elle a été créée par Dr Eduardo Zachary Albrecht. Celui-ci a combiné méthodes quantitatives d’analyse, technologies de l’information, et théories anthropologiques pour faire des prévisions concernant l’évolution des crises politiques et diplomatiques internationales. 
Plus précisément, Ethnographic Edge mesure, dans le temps, les niveaux montants et descendants des opinions positives et négatives dans des millers de médias concernant une crise particulière ; en utilisant différents logiciels d’analyse de données pour évaluer les perceptions et dresser un « Tension & Trust » score. 
La start-up a également lancé un site web, qui publie 3-4 nouveaux rapports tous les mois. Ces rapports exposent le raisonnement qui explique pourquoi selon eux, une crise est susceptible de démarrer, arrêter, s’aggraver ou s’améliorer. Le style d’écriture est « non-idéologique et a-politique » (selon le site) ; et prend en compte les considérations culturelles et stratégiques du point de vue de tous les acteurs impliqués. Un réseau d’informateurs locaux sont contactés et leurs opinions inclues dans les rapports. 
Toujours selon leur site web, les tests effectués au cours des deux dernières années ont démontré que les niveaux de précision dans l’évolution des prévisions dépassent 75%.
II – Le rapport sur le Maroc, intitulé « pression croissante sur le PJD s’agissant du dossier des droits de l’homme » :
Les point majeurs du rapport sont que : 
deux évenements récents ont attiré l’attention de l’opinion publique internationale s’agissant du Maroc. Le premier est l’affaire des 11 militants du 20 février (arrêtés le 06 avril, jugés et condamnés en mai, et à nouveau relâchés sous caution dans l’attente de leur procès en appel début juin). Le second évènement est le rapport sur la situation des droits humains au Maroc, présenté par le CNDH (Driss El Yazami) devant le Parlement. 
La situation politique au Maroc est tendue depuis l’arrivée au pouvoir du PJD en 2011. 
Le PJD s’est affaibli avec l’effrondrement des frères musulmans en Egypte et le retrait de l’Istiqlal de la coalition gouvernementale. Toutefois, ce parti a pu se maintenir au pouvoir, en évitant « toute confrontation directe avec la Monarchie ». 
Or, « le PJD n’a pas pu apporter un changement politique réel » ; et tente de jouer le rôle d’équilibriste entre « une base électorale avide de changement » et « un establishment » désireux de maintenir le statut-quo. 
La libération des militants du 20 février peut-être vue comme « un mouvement stratégique chronométré » par le PJD ; et conçu pour maintenir « cet équilibre délicat entre intérêts opposés ». 
Des troubles sociaux sont à prévoir dans un avenir proche. Les pressions internationales et « ces ouvertures tactiques » du Gouvernement risquent de conduire à la multiplication des manifestations, pour la libération d’autres activistes (tels que le rappeur Mouad Belghouat, appelé Lhaqed, autre militant du mouvement du 20 février). 
Il est probale que le Maroc continue d’être « sous le feu des projecteurs internationaux » dans les prochaines semaines. Pour Ethnographic Edge, « aux yeux de l’Occident, la question des droits de l’homme au Maroc est confondue avec la question des droits humains au sahara ». 
Pour conclure, le rapport indique que « les tensions croissantes au Maroc représentent un feu qui couve ». Néanmois, signale t-on, « ce feu » ne menacera pas, dans l’immédiat, les « actifs economiques et financiers ». 
III – Le rapport sur le sahara, intitulé « attention renouvellée sur le sahara occidental et sur les camps de réfugiés » : 
Remarque : le rapport est assez confus, les analystes ne semblant pas maîtriser le dossier du sahara. Néanmoins, certains faits relevés semblent pertinents, et notamment : 
L’attention internationale sur le sahara s’est accrue, ces dernières semaines, du fait de la visite de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme au Maroc (qui est une visite de haut niveau). Depuis, indique le document, une « flopée » de délégations étrangères « inondent le désert ». 
Western Sahara Resource Watch (WSRW), a publié une liste exhaustive des sociétés concernées par « les exportations marocaines de phospates provenant du sahara » ; et appellent les entreprises impliquées à cesser ce commerce avec le Maroc. 
le polisario ne peut plus se contenter du statut-quo, car de nouvelles factions ont émergées à l’intérieur des camps de réfugiés ; dont le Mouvement des jeunes pour le changement (YMC). Celui-ci rejetterait (selon le rapport), à la fois, la direction du polisario et la position du Maroc. Les tensions dans les camps sont susceptibles de s’accroître jusqu’à ce que des changements se produisent. 
L’industrie des phophates et des engrais risquent de pâtir de la situation actuelle au sahara, avance le document. Les investisseurs « pourraient vouloir revoir à la baisse la valeurs des actions en bourse de société telle que PotashCorp » (société américaine d’engrais qui est, selon WSRW, un des 10 importateurs de phosphates les plus importants pour la mine de Bou Craa). 
IV – Appréciation globale : 
Pertinence de ces rapports : 
Sur le Maroc et la position du PJD : le rapport de Ethnographic Edge semble, globalement, avoir vu juste. 
Sur le sahara : certaines confusions apparaissent tout le long du rapport. Ceci est probablement dû au fait que les principales sources sur le net sont pro- polisario. 
Poids et influence potentielle de sociétés spécialisées dans l’analyse prévisionnelle : 
Ce type de modélisation et d’anticipation des évènements a de plus en plus de succès dans les pays anglophones (principalement les Etats-Unis et les pays asiatiques). 
Pour ce qui est d’Ethnographic Edge : nous n’avons pas d’informations sur ces clients (Gouvernements et entreprises). Toutfois, nous avons pu constater que beaucoup d’informations sont publiés, à la fois sur le Maroc, le PJD, le sahara, et Tanger-Med. Ce qui nous interpelle, c’est que 5 dossiers sur 20 concernent le Maroc. 
V- Préconisations :
Se tenir informé des analyses et prédictions pour nos propres besoins. 
pour la question nationale : augmenter la présence des positions pro-marocaines sur le net et sur les médias classiques.
* Ethnographic Edge est un projet qui permet de suivre l’évolution de la politique internationale. Nous utilisons une combinaison de l’analyse de données et l’analyse sociale pour comprendre les événements et leur impact. 
Site web : http://ethnographicedge.com/

Moroccoleaks : Rapport de Ethnographic Edge* sur le Maroc et le Sahara Occidental

Rabat, le 27 juin 2014
A Monsieur le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération
Objet : Rapports sur le Maroc et le sahara / Ethnographic Edge (projet d’analyse prévisionnelle) 
J’ai l’honneur de porter à la connaissance de Monsieur le Ministre, que deux rapports sont parus en ligne (en anglais), jeudi 26 juin, sur le site d’Ethnographic Edge. Ces documents sont intitulés respectivement : « pression croissante sur le PJD s’agissant du dossier des droits de l’homme », et « attention renouvellée sur le sahara occidental et sur les camps de réfugiés ».
I – Elements d’informations sur Ethnographic Edge : 
Ethnographic Edge est une start-up, basée à Londres, qui fait de l’analyse prévisionnelle sur l’évolution des crises en Asie et au Moyen-Orient ; et sur la valeurs de multinationales côtées en bourse. 
Elle a été créée par Dr Eduardo Zachary Albrecht. Celui-ci a combiné méthodes quantitatives d’analyse, technologies de l’information, et théories anthropologiques pour faire des prévisions concernant l’évolution des crises politiques et diplomatiques internationales. 
Plus précisément, Ethnographic Edge mesure, dans le temps, les niveaux montants et descendants des opinions positives et négatives dans des millers de médias concernant une crise particulière ; en utilisant différents logiciels d’analyse de données pour évaluer les perceptions et dresser un « Tension & Trust » score. 
La start-up a également lancé un site web, qui publie 3-4 nouveaux rapports tous les mois. Ces rapports exposent le raisonnement qui explique pourquoi selon eux, une crise est susceptible de démarrer, arrêter, s’aggraver ou s’améliorer. Le style d’écriture est « non-idéologique et a-politique » (selon le site) ; et prend en compte les considérations culturelles et stratégiques du point de vue de tous les acteurs impliqués. Un réseau d’informateurs locaux sont contactés et leurs opinions inclues dans les rapports. 
Toujours selon leur site web, les tests effectués au cours des deux dernières années ont démontré que les niveaux de précision dans l’évolution des prévisions dépassent 75%.
II – Le rapport sur le Maroc, intitulé « pression croissante sur le PJD s’agissant du dossier des droits de l’homme » :
Les point majeurs du rapport sont que : 
deux évenements récents ont attiré l’attention de l’opinion publique internationale s’agissant du Maroc. Le premier est l’affaire des 11 militants du 20 février (arrêtés le 06 avril, jugés et condamnés en mai, et à nouveau relâchés sous caution dans l’attente de leur procès en appel début juin). Le second évènement est le rapport sur la situation des droits humains au Maroc, présenté par le CNDH (Driss El Yazami) devant le Parlement. 
La situation politique au Maroc est tendue depuis l’arrivée au pouvoir du PJD en 2011. 
Le PJD s’est affaibli avec l’effrondrement des frères musulmans en Egypte et le retrait de l’Istiqlal de la coalition gouvernementale. Toutefois, ce parti a pu se maintenir au pouvoir, en évitant « toute confrontation directe avec la Monarchie ». 
Or, « le PJD n’a pas pu apporter un changement politique réel » ; et tente de jouer le rôle d’équilibriste entre « une base électorale avide de changement » et « un establishment » désireux de maintenir le statut-quo. 
La libération des militants du 20 février peut-être vue comme « un mouvement stratégique chronométré » par le PJD ; et conçu pour maintenir « cet équilibre délicat entre intérêts opposés ». 
Des troubles sociaux sont à prévoir dans un avenir proche. Les pressions internationales et « ces ouvertures tactiques » du Gouvernement risquent de conduire à la multiplication des manifestations, pour la libération d’autres activistes (tels que le rappeur Mouad Belghouat, appelé Lhaqed, autre militant du mouvement du 20 février). 
Il est probale que le Maroc continue d’être « sous le feu des projecteurs internationaux » dans les prochaines semaines. Pour Ethnographic Edge, « aux yeux de l’Occident, la question des droits de l’homme au Maroc est confondue avec la question des droits humains au sahara ». 
Pour conclure, le rapport indique que « les tensions croissantes au Maroc représentent un feu qui couve ». Néanmois, signale t-on, « ce feu » ne menacera pas, dans l’immédiat, les « actifs economiques et financiers ». 
III – Le rapport sur le sahara, intitulé « attention renouvellée sur le sahara occidental et sur les camps de réfugiés » : 
Remarque : le rapport est assez confus, les analystes ne semblant pas maîtriser le dossier du sahara. Néanmoins, certains faits relevés semblent pertinents, et notamment : 
L’attention internationale sur le sahara s’est accrue, ces dernières semaines, du fait de la visite de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme au Maroc (qui est une visite de haut niveau). Depuis, indique le document, une « flopée » de délégations étrangères « inondent le désert ». 
Western Sahara Resource Watch (WSRW), a publié une liste exhaustive des sociétés concernées par « les exportations marocaines de phospates provenant du sahara » ; et appellent les entreprises impliquées à cesser ce commerce avec le Maroc. 
le polisario ne peut plus se contenter du statut-quo, car de nouvelles factions ont émergées à l’intérieur des camps de réfugiés ; dont le Mouvement des jeunes pour le changement (YMC). Celui-ci rejetterait (selon le rapport), à la fois, la direction du polisario et la position du Maroc. Les tensions dans les camps sont susceptibles de s’accroître jusqu’à ce que des changements se produisent. 
L’industrie des phophates et des engrais risquent de pâtir de la situation actuelle au sahara, avance le document. Les investisseurs « pourraient vouloir revoir à la baisse la valeurs des actions en bourse de société telle que PotashCorp » (société américaine d’engrais qui est, selon WSRW, un des 10 importateurs de phosphates les plus importants pour la mine de Bou Craa). 
IV – Appréciation globale : 
Pertinence de ces rapports : 
Sur le Maroc et la position du PJD : le rapport de Ethnographic Edge semble, globalement, avoir vu juste. 
Sur le sahara : certaines confusions apparaissent tout le long du rapport. Ceci est probablement dû au fait que les principales sources sur le net sont pro- polisario. 
Poids et influence potentielle de sociétés spécialisées dans l’analyse prévisionnelle : 
Ce type de modélisation et d’anticipation des évènements a de plus en plus de succès dans les pays anglophones (principalement les Etats-Unis et les pays asiatiques). 
Pour ce qui est d’Ethnographic Edge : nous n’avons pas d’informations sur ces clients (Gouvernements et entreprises). Toutfois, nous avons pu constater que beaucoup d’informations sont publiés, à la fois sur le Maroc, le PJD, le sahara, et Tanger-Med. Ce qui nous interpelle, c’est que 5 dossiers sur 20 concernent le Maroc. 
V- Préconisations :
Se tenir informé des analyses et prédictions pour nos propres besoins. 
pour la question nationale : augmenter la présence des positions pro-marocaines sur le net et sur les médias classiques.
* Ethnographic Edge est un projet qui permet de suivre l’évolution de la politique internationale. Nous utilisons une combinaison de l’analyse de données et l’analyse sociale pour comprendre les événements et leur impact. 
Site web : http://ethnographicedge.com/

Un document confidentiel de l’ambassade du Maroc en Ethiopie le confirme : Rabat voulait torpiller l’UA

Le document, non daté, est très récent puisqu’il représente le compte-rendu de la première journée des travaux du Comité Exécutif de l’Union africaine, qui avait eu lieu fin janvier passé, et durant laquelle le Maroc cherchait soit à faire gagner l’Union à sa cause, soit carrément à la torpiller.
Par Ali Oussi :
C’est une véritable bombe que notre journal vient de se procurer. Il s’agit d’un document classé » confidentiel » de la diplomatie marocaine, très probablement daté du mois de janvier passé. Il s’agit d’un rapport adressé par l’ambassade marocaine basée à Addis Abbeba au ministre des Affaire étrangères, Salah Mezouar. On y découvre, ébahis, que le Maroc, non membre de l’UA, y dispose de taupes, de véritables espions. 
Il s’agit, si l’on en croit le contenu du document, du ministre des Affaires Etrangères du Togo ainsi que de l’ambassadeur du Sénégal. Plus grave encore, le Maroc, à distance, manipule des pays membres de l’UA afin d’en évacuer la cause sahraoui. Le document en question rapporte à ce sujet que » d’emblée, la délégation du Sénégal a demandé le retrait du point V portant sur le rapport intérimaire de la Présidente de la Commission sur la situation au Sahara occidental, lors de l’examen de l’ordre du jour de la réunion « . 
Il ajoute que » comme convenu, le Chef de la délégation du Sénégal a lu la déclaration préparée conjointement au nom d’un certain nombre de pays amis préalablement sensibilisés (sic ! donc, corrompus), lesquels sont intervenus pour lui apporter leur soutien. Il s’agit du Gabon, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée, la Gambie, le Benin, le Burkina Faso, Djibouti, la Libye, la RDC, le Congo, les Comores « . Manque de pot pour le Maroc, la rapport ajoute que » d’autres délégations ont réagi violemment à cette proposition. Il s’agit de l’Algérie, le Mozambique, la Tanzanie, le Zimbabwe, l’Angola, la Namibie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Lesotho, la Zambie, le Botswana, le Soudan du Sud en plus de la pseudo rasd « . 
On notera ici que le document n’accorde même de majuscule à la RASD (République Arabe Sahraouie et Populaire), ce qui trahit toute la haine, et la crainte aussi, qu’il lui voue. A la différence de toutes les réunions précédentes où le Sénégal était seul à intervenir, la question a suscité un débat vif qui a duré prés de deux heures. 
Devant cette impasse, la présidence éthiopienne du Conseil a entériné la proposition de Djibouti de constituer un groupe ministériel restreint présidé par l’Ethiopie et composé de la Mauritanie, l’Afrique du Sud, le Togo, le Ghana, le Burkina Faso et Djibouti. Le rapport poursuit pour trahir carrément la volonté marocaine de casser l’UA à défaut de pouvoir l’amener à soutenir sa politique colonialiste, d’en exclure la RASD afin qu’il puisse par la suite en devenir membre. » Au terme de cette journée, il est permis de tirer les enseignements suivants: En dépit de nos contraintes, nous avons pu mobiliser un bloc important de pays favorables: La division en deux blocs antagonistes a éclaté au grand jour: Le rapport n’a pas été examiné et on peut considérer que ses instigateurs ont été déjugés: Mme Dlamini Zuma a échoué dans son plan visant à avoir une Décision qui n’aurait pu qu’être défavorable notre pays; et Nous avons un répit de quelques mois pour mieux préparer la prochaine échéance et consolider le camp favorable à notre cause. Cependant le camp adverse bénéficiera du même avantage pour mobiliser ses soutiens « .
A.O.

Le Makhzen crache son vénin sur la Mauritanie

Aveuglée par l’obsession du royaume de s’assurer les richesses du sol du Sahara Occidental, la presse marocaine, inspirée par des notes émanant des services de Mourad El Ghoul et son chef Yassine Mansouri, s’est mobulisé de nouveau et donné libre cours à sa penne sournoise pour cracher toute l’animosité enfouie contre la Mauritanie.
Se sentant offusqué par la teneur du succès enregistré sur le plan de l’organisation du dernier Sommet arabe à Nouakchott qui a pris de court l’arrogance du Makhzen marocain, les plumitifs de la DGED ont donné libre cours à leur imagination basée sur la supposée et éventuelle hypothèse du confort des hôtels marocains dont le design est spécialement conçu pour les plaisirs sexuels des Emirs du Golfe et de la Péninsule Arabique et des pervers européens, français en particulier venus exploiter le malheur des marocains vivant dans la misère.
Le régime marocain, pour sa part, ne cache plus son animosité envers les autorités mauritaniennes. Au moment, où le roi du Maroc décorait le défunt journaliste mauritanien Mohamed Bahi en remettant le wissam royal à sa veuve, l’ambassade du Maroc à Nouakchott fêtait l’anniversaire du trône en l’absence de représentants du parti du président Mohamed Ould Abdelaziz.

Moroccoleaks : Propositions d’Initiatives Diplomatiques à entreprendre par le MAEC (2015)

A
Monsieur le Secrétaire Général
– MAEC-
Objet :Propositions d’initiatives diplomatiques pour l’année 2015.
Réf. :V/L N°5375 du juillet 2014.
Suite à votre envoi cité en référence, j’ai l’honneur de soumettre à votre appréciation les réflexions et les propositions suivantes à réaliser au cours l’année prochaine:
Propositions à caractère général :
Tout d’abord, il faudrait consolider, renforcer et promouvoir les relations bilatérales avec tous les pays européens, à travers la régularité des :
  • Réunions de Haut Niveau (prévues annuellement avec nos principaux partenaires : France, Espagne, Portugal, Turquie, Russie et Belgique) ;
  • Consultations Politiques (Ministre, Ministre Déléguée, Secrétaire Général et Directoire) ;
  • Commissions Mixtes de coopération (pilotées par le Ministère avec la participation les départements ministériels concernés) ;
  • Echange de visites : au niveau des différents responsables des départements ministériels, des parlementaires et des acteurs économiques.
Conclure un accord de collaboration entre le Ministère et la Maison de l’Artisan pour la promotion des produis d’artisanat et du terroir en Europe à travers les services de nos Ambassades et Consulats Généraux ; 
  • Envisager la possibilité de formation des Imams dans les pays européens ayant une forte communauté marocaine ou une minorité religieuse du pays concerné.
Quelques propositions par pays :
Espagne :
  • Organiser un Forum civil avec la participation des organisations non gouvernementales, les acteurs associatifs, les associations des jeunes, les syndicats, la jeunesse des partis politiques et les associations d’étudiants des deux pays, etc.
Organiser des conférences dans des universités espagnoles sur des thématiques variéesd’interet commun : legs culturel, histoire commune, migration, droits de l’homme, plan d’autonomie comme solution à la question du Sahara, coopération décentralisée..
  • Organiser l’année du Maroc en Espagne, en consacrant une semaine ou dix jours pour chaque communauté autonome espagnole (le moment est propice, les relations sont au beau fixe depuis janvier 2012, la majorité des régions autonomes sont dirigées par le Parti Populaire (PP) ;
  • Organiser une conférence internationale sur l’Alliance des Civilisations en collaboration avec l’Espagne et, éventuellement, la Turquie ;
  • Inviter les experts du prestigieux Think tank espagnol « Real Instituto Elcano à tenir un séminaire au Maroc avec l’Institut Royal des Etudes Stratégiques. Cet institut espagnol avait préparé le rapport « Vers une rénovation stratégique de la politique extérieure espagnole », où il suggère que « l’Espagne pourrait adopter une position proactive pour envisager une solution d’autonomie, véritable et garantie » et appelle Madrid à « soutenir ce plan d’autonomie.
France :
  • Suggérer la mise en place d’un groupe de réflexion sur l’adaptation des instruments de partenariat à la nouvelle donne et aux ambitions des deux pays ;
  • Encourager des partenariats entre les instances et structures constitutionnelles, telles que le Conseil économique, social et environnemental ; le Conseil National des droits de l’homme ; le Conseil de la Concurrence….etc avec leurs homologues françaises ;
  • Organiser des Assises Territoriales entre les autorités locales et régionales des deux pays dans la perspective de la mise en marche de la régionalisation avancée;
Italie :
  • Conclure un Accord de Partenariat Stratégique avec l’Italie, qui prévoit des Réunions de Haut Niveau coprésidées par les deux chefs de Gouvernement ;
Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France ;
  • Participation du Maroc au Symposium international de la diplomatie culturelle : un espace de la « diplomatie d’influence ou soft diplomacy », qui se réunit annuellement à Rome (édition 2014 : mars-avril) et qui réunit des participants de l’Italie, des pays Balkaniques et de l’Europe du Sud-Est.
  • Organisation d’une « année du Maroc en Italie », à l’instar du « temps du Maroc » en France en 1999. L’Ambassade et les six Consulats Généraux du Royaume ainsi que la communauté marocaine en Italie seront un énorme levier et une grande force mobilisatrice des différents milieux locaux ;
  • Organisation d’un « Media Forum maroco-italien » (à l’instar de ce qui se fait entre l’Italie et l’Egypte et le Liban) : une vitrine multidimensionnelle sur les atouts des deux pays et des deux sociétés. Une importante opportunité pour combler le déficit de communication institutionnelle existant entre le Maroc et l’Italie ;
Organisation d’une conférence au Département invitant certains membres de « l’Association maroco-italienne d’Amitié et de Coopération », dépendant de l’Institut Italien pour l’Asie et la Méditerranée (ISIAMED) à Rome, regroupant des académiciens chercheurs, des ex diplomates et ministres…
Portugal :
  • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
  • Envisager la présentation officielle la candidature du Maroc pour le statut de membre observateur associé au sein de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP). Le Portugal appuie cette candidature.
Turquie :
  • Développer des consultations politiques bilatérales au niveau du Directoire ;
Créer un Forum parlementaire, à l’instar de ce qui existe entre la Turquie et l’Italie et entre la Turquie et la Russie ;
Envisager la création des Comités sectoriels mixtes comprenant des institutions publics et privés dans des domaines prometteurs, dans l’objectif de renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays ;
  • Organisation des manifestations conjointes en Europe pour lutter contre l’islamophobie : deux pays de paix, de tolérance, disposant d’un patrimoine culturel important en Europe et d’une forte communauté musulmane dans de nombreux pays européens.
Mettre en place un Centre commun de Dialogue des Civilisations, avec des annexes au Maroc et en Turquie, pour jouer un rôle de premier plan à ce niveau en raison de leur position stratégique dans la carte du monde islamique ;
  • Organiser une année du Maroc en Turquie.
Envisager l’adhésion du Maroc, en qualité de membre observateur, à l’Assemblée Parlementaire des Pays Turcophones (TURKPA), dont le siège se trouve à Bakou ;
Allemagne :
  • Procéder au lancement du nouveau mécanisme bilatéral de coopération, prévue par la déclaration de Rabat (septembre 2013)à l’occasion de la visite du Ministre allemand des affaires étrangères, M. Frank-Walter Steinmeier au Maroc avant la fin de l’année : réunion ministérielle pour coiffer les tous les structures de coopération existant( économique, énergie et coopération au développement)
la création d’un comité de pilotage pour l’identification et le suivi des projets relatifs à la coopération tripartite (Maroc-Allemagne-Afrique). Il sera composé des représentants des Directions Afrique et Affaires européennes, de l’AMCI et de l’Ambassade d’Allemagne à Rabat avec ses différents services concernés (GIZ et KFW) ;
  • La création un Forum d’Affaires ( M. Steinmeier s’était engagé à être accompagné lors de cette visite d’une délégation économique)  d’un groupe d’impulsion économique et d’un Forum parlementaire.
Instaurer un cadre de dialogue et de concertation entre les responsables des dossiers multilatéraux au sein des deux Ministères des Affaires étrangères et au sein de nos missions diplomatiques multilatérales (New-York, Genève, Vienne) en vue de se concerter sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun et de lancer des initiatives au sein des instances onusiennes.
Prévoir l’organisation d’un séminaire ou d’une journée d’information en faveur des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique Centrale pour explorer des actions conjointes (Maroc Allemagne) dans la région en Afrique, liées notamment au développement économique et humain.
Luxembourg :
  • Développer la coopération entre les institutions des deux pays dans le domaine financier pour bénéficier de l’expertise luxembourgeoise en la matière : banques, assurances, bourse…etc.
Pologne
  • Créer une Commission Mixte au niveau des MAE, un Conseil d’affaires et un Forum parlementaire avec ce pays important de l’Europe centrale.
Russie :
  • Ouvrer à la régularité de la tenue de la Commission mixte intergouvernementale (la seule présidée par M le Ministre
  • Renforcer la coopération en matière sécuritaire et miliaire
  • Coopération dans le domaine spatial (entre organismes concernés des deux pays
  • Prévoir l’organisation d’un Forum parlementaire à l’instar de ceux créés avec l’Espagne et la France.
  • Organisation d’une année du Maroc en Russie
Pays des Balkans et pays Baltes
  • Développer des consultations bilatérales au niveau du Directoire avec les Balkans et les pays Baltes ;
  • Créer un Conseil d’Affaires unique avec l’ensemble des Balkans ainsi qu’avec les pays Baltes dans l’objectif de développer et de renforcer les relations économiques et commerciales entre le Maroc et ces pays à petits marchés. 
  • Organiser des missions successives à caractère multisectorielle dans les pays Nordiques, les Balkans et les pays Baltes, dans une période d’un mois, (Par exemple : commencer par des journées culturelles, suivies d’une mission commerciale d’hommes d’affaires ciblées, suivie d’une délégation parlementaire, suivie d’une exposition vente des produits d’artisanat marocain…etc. Ces missions pourraient être enrichies par conférences débat, séminaires, participation à un think tank et rencontres B to B entre opérateurs économiques;
Pays nordiques :
La société civile dans les pays nordiques est particulièrement forte et influente sur la scène politique nationale et internationale.
Les gouvernements de ces pays subissent des pressions de la société civile, des ONG, des parlementaires, des partis politiques et surtout la jeunesse de ces partis, qui sont particulièrement sensibles aux thèses des séparatistes, d’où la nécessité de mener des actions pour faire connaître les avancées du Maroc en général et la situation dans nos provinces du sud en particulier, relativement peu connus dans ces pays:
  • Organiser des visites de travail de membres du CNDH, de l’AMDH et du DIDH dans ces pays pour les sensibiliser sur la situation des droits de l’Homme au Maroc, et notamment dans nos provinces du Sud / Organiser des Conférences, séminaires et expositions sur le développement dans nos provinces du sud ;
  • Renforcer les relations entre les institutions parlementaires, les partis politiques (et notamment avec la jeunesse de ces partis) ainsi qu’entre les institutions des deux pays  dans le domaine de la bonne gouvernance et des droits de l’Homme;
  • Mettre en place des mécanismes pour tisser des contacts entre les ONG des deux pays notamment celles qui œuvrent dans les domaines des droits de l’Homme, et de la promotion de la condition de la femme, de manière à renforcer la compréhension mutuelle ;
  • Initier une coopération entre et leurs vis à vis nordiques
  • Organiser une caravane composée exclusivement de femmes (parlementaires, entrepreneurs, dans le domaine associatif…), pour souligner le rôle important que joue la femme marocaine dans notre société, et les droits dont elle jouit ;
  • Développer les contacts entre les journalistes et acteurs de l’information marocains avec ceux des pays nordiques, sachant que les médias de ces pays sont particulièrement sensibles aux thèses des séparatistes ;
  • Etablir des Commissions Mixtes avec ces pays dans des domaines ciblés, à l’instar de la commission consulaire entre le Maroc et la Norvège ;
  • Créer des Conseils d’Affaires avec la Norvège, la Finlande et le Danemark, pour développer les échanges commerciaux et identifier les opportunités d’investissements au Maroc, à l’instar du Conseil d’Affaires avec la Suède.
  • Envisager l’adhésion du Maroc en tant que membre observateur dans le Conseil de l’Arctique ;
  • Organiser un séminaire sur le thème de « l’initiative marocaine d’autonomie pour les provinces du Sud » en collaboration avec l’Institut Ahtisari pour la Paix et les autorités de la province autonome de d’Aland. L’objectif est de mettre en exergue la similitude entre le modèle d’autonomie des îles d’Aland qui a permis de régler ce différend territorial entre la Suède et la Finlande ;
  • Organiser en Finlande un séminaire sur le dialogue des civilisations, thématique à laquelle les dirigeants finlandais accordent un intérêt majeur. 
Afrique :
  • Envisager la possibilité d’institutionnaliser un Forum Maroc-Afrique Subsaharienne, à organiser chaque deux ans ;
  • Envisager la possibilité de créer une zone de libre échange avec les pays de l’Afrique Subsaharienne amis du Maroc ;
  • Revoir le statut de l’AMCI de manière à ce qu’elle devient une agence modèle de coopération internationale au développement orientée, au début, vers l’Afrique dans la perspective d’étendre ses actions aux continents Latino-Américain et Asiatique ;

  • Créer des Comités Mixtes multisectoriels avec les principaux partenaires européens du Maroc pour le développement de la coopération triangulaire en Afrique de l’Ouest.

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Plan d’action pour les postes consulaires 2014-2018