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Les autorités algériennes ont refusé d’autoriser un avion de l’US Air Force de type C-17 à pénétrer dans son espace aérien sans fournir les raisons de cette démarche préoccupante.
L’incident, rapporté par le quotidien espagnol « La Razon », survient après la visite du secrétaire d’État adjoint américain Joshua Harris à Alger, où il cherchait à faire progresser le processus politique de l’ONU au Sahara pour parvenir à une solution durable sans plus de retard.
Selon les messages ACARS publiés par le quotidien espagnol, l’aéronef américain a décollé de la base navale américaine de Rota (dans la région de Cadix, sud de l’Espagne) à 20h27 le 9 décembre en direction d’Alger.
Après près de trois heures de vol, l’équipage de l’avion C17 a fait demi-tour lorsque les contrôleurs aériens algériens leur ont indiqué qu’ils n’étaient pas autorisés à survoler leur territoire.
Cet incident soulève des questions, car les avions militaires américains avaient l’habitude d’effectuer des vols sans escale au-dessus de l’espace aérien algérien sans aucune restriction, même pendant la guerre de Gaza.
Selon certains analystes, l’Algérie aurait été contrariée par les remarques favorables du secrétaire d’État adjoint américain en faveur du plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara. Il le décrit comme une solution « sérieuse, crédible et réaliste », sans dire un mot sur le référendum d’autodétermination ou sur le Polisario, la milice armée soutenue par l’Algérie.
Après avoir tenté de déformer ses déclarations et de tromper l’opinion publique, l’ambassade américaine à Alger a publié le texte intégral d’une interview de Harris avec les médias algériens.
Dans cette interview, le responsable américain a déclaré que Washington « veut voir une solution politique durable pour le Sahara. Nous sommes sérieux au sujet de l’utilisation de notre influence pour permettre le succès du processus politique de l’ONU », adopté par le Conseil de sécurité.
Dans ses résolutions, le Conseil exhorte toutes les parties au conflit du Sahara à faire preuve d’esprit de réalisme et de compromis en tenant compte de la situation actuelle sur le terrain en ce moment.
M. Harris a insisté sur la créativité, le pragmatisme et le réalisme pour surmonter l’impasse, affirmant que « les mêmes types d’efforts qui ont conduit à des processus politiques infructueux par le passé ne sont pas susceptibles de donner des résultats », faisant référence à l’autodétermination qui a été abandonnée par le Conseil de sécurité de l’ONU et l’Assemblée générale de l’ONU.
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