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Les autorités tunisiennes ont réprimé les opposants depuis février, arrêtant plusieurs personnalités médiatiques, militants et hommes politiques.
La justice tunisienne a décidé mercredi d’arrêter officiellement le président par intérim du parti Ennahda, Mondher Ounissi.
L’avocat Murad al-Obeidi a déclaré à Anadolu qu’un juge d’instruction avait ordonné la détention d’Ounissi sous l’accusation de « complot contre la sécurité de l’État ».
Le parti Ennahda a déclaré le 5 septembre que les forces de sécurité tunisiennes avaient arrêté Ounissi et l’avaient emmené vers un lieu inconnu
« La justice interrogera Ounissi la semaine prochaine pour déterminer s’il convient de prolonger sa détention ou de le libérer », a déclaré al-Obeidi.
Les autorités judiciaires tunisiennes n’ont pas encore commenté cette affaire.
Le 26 avril, le parti Ennahda a désigné Ounissi comme chef par intérim en raison de l’arrestation du leader du parti, Rached Ghannouchi.
Les autorités tunisiennes ont réprimé les opposants depuis février, arrêtant plusieurs personnalités médiatiques, militants et hommes politiques.
La Tunisie est en proie à une profonde crise politique qui a aggravé la situation économique du pays depuis que le président Kais Saied a renversé le gouvernement et dissous le Parlement en 2021.
Alors que Saied insiste sur le fait que ses mesures visaient à « sauver » le pays, les critiques l’accusent d’avoir orchestré un coup d’État.
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