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Une fois encore la question du respect des droits de l’Homme au Maroc revient plus lancinante que jamais. Ce pays a de tout temps été pointé du doigt par les organisations internationales de défense des droits de l‘Homme.
Cette fois ci encore ce ne sont pas moins d’une vingtaine d’organisations qui sont montés au créneau à travers un rapport accablant contre le Makhzen et les autorités marocaines qui font très peu cas du respect des droits Humains. Le respect des droits de l’homme dans ce pays est en effet le cadet des soucis du pais royal et de se affidés. Et ce rapport a bien mis en évidence cette vérité désormais connue de tous y compris au sein des plus grands alliés occidentaux du royaume.
Dans le rapport il est fait cas du musèlement des medias et des pressions que subissent les journalistes indépendants. En somme c’est la liberté d’expression qui traverse une de ses plus difficiles périodes tant les autorités marocaines ne s’encombrent d’aucun scrupule pour arriver à leurs fins, y compris donc par l’emprisonnement et la torture des professionnels des medias. Toute voix discordante est très mal perçue par le Makhzen et doit donc être, selon cette logique, combattue avec force. La situation des défenseurs des droits Humains est elle aussi jugée catastrophique.
Les droits politiques et sociaux des marocains sont très loin d’être respectés. Autant dire que c’est un véritable tableau noir qui est dressé dans ce rapport et c’est loin d’être la première fois que le Maroc est pointé du doigt. En effet ce pays est connue pour ne pas être un havre de paix car la libéré et les droits des Marocains sont constamment sous la menace du régime. Un régime qui recourt très souvent à la répression féroce pour juguler toute contestation. Cela est récemment arrivé lorsque les Marocains sont sortis en massez pour dénoncer la normalisation des relations diplomatiques de leur pays avec l’entité sioniste.
Au Sahara occidental, un territoire occupé illégalement par le Maroc, c’est encore pire. A titre d’illustrions un groupe comprenant des centaines d’organisations de défense des droits de l’Homme a appelé il y’a quelques temps le Maroc à « abandonner ses ambitions et ses politiques coloniales et à respecter et à mettre en oeuvre le droit international pour le bénéfice du peuple sahraoui et celui des populations des régions du Maghreb et du Sahel. » En le comble dans ce tableau noir c’est que le représentant permanent du Maroc auprès de l‘Onu à Genéve a été élu mercredi président du Conseil des droits de l’Homme, chargé de renforcer la promotion et la protection de ces droits dans le monde.
L’ambassadeur Omar Zniber a obtenu 30 voix des 47 membres du Conseil contre 17 pour l’autre prétendant à ce poste, l’ambassadeur sud-africain, Mxolisi Nkosi. Le groupe africain, dont c’était le tour cette année de présenter le candidat à la présidence du Conseil des droits de l’Homme, n’avait pas réussi à se mettre d’accord sur un seul nom.
Des voix se sont vite élevés, à juste titre d’ailleurs pour dénoncer cette situation ubuesque. Elles ont mis notamment en avant le fait que ce pays n’a pas encore ratifié la charte africaine des droits de l‘homme.
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