Etiquettes : Jeffrey Epstein, Bill Clinton, Michael Jackson, Ghislaine Maxwell, Virgina Giuffre, Johanna Sjoberg, Prince Andrew,
Des documents non scellés jettent la lumière sur le monde sordide de Jeffrey Epstein. Les dossiers de l’affaire mentionnent certains des amis et associés influents du défunt délinquant sexuel et financier.
La première tranche de documents rendue publique par un tribunal de New York mercredi offre un nouvel aperçu du monde sordide du défunt délinquant sexuel Jeffrey Epstein et de ses relations avec un groupe d’hommes puissants, des figures de Wall Street à l’ancien président Bill Clinton et au prince Andrew de Grande-Bretagne.
La publication des documents, ordonnée par un juge le mois dernier après des années sous scellés ou censurés, avait été vivement attendue par un public toujours désireux de comprendre l’énigme d’Epstein et l’étendue de ses crimes.
Les premières pages sont tirées des dépositions sous serment de femmes affirmant avoir été abusées par lui et offrent une mine de détails et de récits à la première personne. Cependant, elles ne semblent pas avoir modifié la narration établie autour d’Epstein, qui a été retrouvé pendu dans une cellule de prison à New York en août 2019 en attendant son procès pour des accusations de trafic sexuel impliquant des dizaines de jeunes femmes. Il avait précédemment été reconnu coupable en Floride de sollicitation de relations sexuelles avec une mineure.
Sa compagne de longue date, la mondaine britannique Ghislaine Maxwell, a été reconnue coupable en décembre 2021 d’avoir aidé Epstein à recruter des filles et, dans certains cas, à les abuser. Elle a été condamnée à 20 ans de prison.
Les documents proviennent d’une plainte pour diffamation civile déposée en 2015 contre Maxwell par Virginia Giuffre, qui a accusé Epstein et d’autres de l’avoir abusée pendant des années. Bon nombre des allégations ont été rapportées au fil des ans depuis le dépôt de cette plainte, et d’autres documents devraient être rendus publics dans les jours à venir.
Dans le cadre de cette plainte, Giuffre a témoigné sous serment en mai 2016 que Maxwell lui avait ordonné de fournir des services sexuels à Bill Richardson, l’ancien gouverneur du Nouveau-Mexique, Glenn Dubin, un milliardaire gestionnaire de fonds spéculatifs de New York, et Jean-Luc Brunel, propriétaire d’une agence de mannequins française, entre autres.
« Lorsqu’ils disent massage, cela signifie érotique, d’accord ? C’est leur terme pour cela », a déclaré Giuffre aux avocats, selon un transcript.
Richardson est maintenant décédé, tout comme Brunel, décédé dans une cellule de prison en France alors qu’il faisait l’objet d’une enquête pour viol et abus sexuels. Dubin, marié à Eva Andersson-Dubin, ancienne Miss Suède qui a autrefois fréquenté Epstein, a nié les accusations.
Giuffre a également déclaré qu’on lui avait ordonné de prodiguer un massage au prince Andrew, qui a toujours nié ses allégations. La déposition comprenait des détails supplémentaires sur une photo désormais célèbre où le bras royal est enroulé autour de sa taille. Elle a déclaré qu’Epstein l’avait prise avec un appareil Kodak, en mars 2001 selon elle, et qu’elle l’avait ensuite remise au FBI.
Les documents comprenaient le témoignage sous serment d’une autre accusatrice d’Epstein, Johanna Sjoberg, qui a affirmé que le prince Andrew lui avait touché le sein lorsqu’elle avait seulement 17 ans, dans le cadre d’une « blague » impliquant une marionnette de son personnage dans l’émission satirique britannique Spitting Image. Elle a dit que l’événement s’était déroulé dans la demeure new-yorkaise du défunt délinquant sexuel.
Une autre accusatrice, désignée sous le pseudonyme de Jane Doe 3, est citée dans les documents comme affirmant avoir été forcée d’avoir des relations sexuelles avec le prince Andrew à Londres et à New York, ainsi qu’à la résidence d’Epstein dans les îles Vierges américaines, dans le cadre d’une orgie impliquant d’autres jeunes filles.
Le prince Andrew, contraint de se retirer de ses fonctions royales en raison de l’agitation suscitée par le scandale Epstein, a toujours nié toutes les allégations de mauvaise conduite. Il a réglé un procès distinct intenté par Giuffre.
Sjoberg a également mentionné Clinton dans sa déposition, affirmant qu’Epstein lui avait dit que l’ancien président « aimait les jeunes ». Giuffre avait précédemment affirmé avoir passé du temps avec Clinton sur l’île privée d’Epstein, une allégation réfutée par un ancien directeur du FBI et niée par Clinton.
Les avocats de Giuffre ont également demandé au tribunal de leur permettre d’interroger Clinton, car ils estimaient qu’il était « une personne clé » pouvant fournir des informations sur sa relation étroite avec Epstein. Leur demande a finalement été refusée.
#Epstein #Clinton #Copperfield #Maxwell #MichaelJackson #Andrew #JohannaSjoberg #VirginaGiuffre
Leave a Reply