Rumeurs nauséabondes, marécages médiatiques, et précisions juridiques autour d’un présumé partouzeur pédophile

Lundi sur Canal+, Luc Ferry accuse. Et ses sources sont béton : « des autorités de l’État au plus haut niveau » l’on mis au courant…

Or donc, un ancien ministre a commis des actes de pédophilie au Maroc «  un ancien ministre qui s’est fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ».

Le nullissime pseudo philosophe Luc Ferry dont chacun a pu constater la médiocrité du torchon « Le Nouvel ordre écologique » paru en 1992, ( le raisonnement s’arrête à peu de chose près à ce stade : dans l’Allemagne nazie, il y avait de nombreuses sociétés de protection de la nature , donc les protecteurs de la nature sont des Nazis- et en conséquence les écologistes français sont réactionnaires ). Chacun peut admirer la profondeur philosophique ! L ignorance crasse de L. Ferry de ce qui fonde l’écologique est consternante.

Reprenons. Cet ex-piteux ministre de l’Éducation Nationale – sous gouvernement Raffarin – poste auquel il a succédé à Jack Lang, a lancé un pavé dans la mare cathodique. !

Et il a, au passage, glissé une sacrée peau de banane aux socialistes.

C’est le coup d’envoi de la présidentielle !

C’est l’éviction de Lang au titre de Défenseur des droits.!

Immédiatement, toute la classe médiatique s’ engouffre…. L’affaire, tombant à pic en ces temps de viols à répétition, est propice à vendre du papier et de l’image… L’accusation est gravissime… Et nos média de faire semblant de s’interroger sur la personnalité désignée qu’ il faut d’urgence jeter en pâture à la vindicte populaire.

Évidemment Jack Lang est furieux et il le fait savoir.

La très coquette, très politique girouette Jack Lang, a séduit les Français, au point qu’il s’est un moment tâté pour savoir s’il ne se sentirait pas, par hasard, une vocation et un destin présidentiels. Trop fin politique et trop vieux routier du PS pour s’illusionner bien longtemps sur ses chances de réussite il n’a – heureusement  pas persévéré bien longtemps dans cette voie.

Jack Lang, un homme qui sait séduire.

Il a atteint des sommets de popularité… dans un pays qui était pourtant plus homophobe à l’époque qu’il ne l’est aujourd’hui.

Pour cela, il a utilisé deux moyens d’actions – ou d’inaction, je vous laisse choisir le terme le plus approprié

En faisant croire qu’il avait considérablement augmenté le budget de son Ministère de la Culture à l’aide de simples tours de passe passe budgétaires, entre les différents services, et en distribuant moult et moult micro-enveloppes à une myriade d’ associations culturelles éphémères. Tel un Potentat régnant sur le petit monde de la culture, il a acheté sa popularité en distribuant des subventions.

Parfois avec largesse… enfin quand il s’agissait des copains…

Mais Jack est aussi adroit qu’il se prétend à gauche. Il est l’homme qui a fait de la fête de la musique une institution, il a soutenu de sa présence les Gay Pride( Fiertés Homosexuelles) et, point d’orgue de sa carrière narcissique, il a magnanimement orchestré avec Jean Paul Goude – un pro de la Pub qui nous inflige la promotion des Galeries Lafayette depuis des lustres  la commémoration du Bicentenaire de la révolution… Hollywood sur les Champs Elysées voilà qui a de la gueule !

La France branchée et la France profonde ont communié dans cette commémoration en 1989 ! L’artiste ( l’illusionniste ?) ne manque pas de talent de communiquant…

Il fut à une époque omniprésent sur les plateaux de télévision. Un quasi don d’ubiquité.

Tel un empereur romain, Jack avait parfaitement intégré en fréquentant tout ce que la France compte de metteurs en scène au Festival de Nancy- dont il assura longtemps la direction – que le Faste et le Jeu restent les méthodes les plus efficaces pour se faire aimer du populo. C’est peut être également la raison pour laquelle il fréquentait assidument la plus célèbre et plus grande noctambulesque et homosexuelle boîte de nuit parisienne, le Palace.

Ces nuits arrosées et vitaminées lui permettaient de séduire dans ces fêtes, souvent privées, le tout Paris branché de la mode, des arts, de la pub. Bref les gens qui comptent, sur qui il pouvait compter.

Au ministère de l’Éducation Nationale il n’a strictement rien fait, ce qui lui a évité d’être aussi catastrophique que ses prédécesseurs et successeurs, et donc, de renforcer sa popularité.

A part cela, et selon la rumeur, Jack Lang serait un véritable expert en droit constitutionnel et un professeur adoré de ses élèves.

Mais pourquoi Ferry n’a-t-il pas dénoncé plus tôt ce crime présumé, cet acte de pédophilie quasi ministériel ?

Alain

Pour mémoire on pourra jeter un œil sur ce n° de l’express Copié collé d’un vieil article de l’express

France : Secrets et ragots

Par par Christophe Barbier, Aude Rossigneux

Jack et l’argent

«S’il a réussi à la Culture, c’est qu’il avait des budgets et il les obtenait par sa pugnacité», témoigne l’un de ses anciens collaborateurs. Jack Lang a toujours dépensé sans hésiter l’argent public pour la création. Ainsi, en 2000, il fit refaire à une designer une série complète de meubles destinés à la salle à manger du ministère, les premiers ayant été jugés inconfortables. On l’accuse aussi d’oublier des notes dans les restaurants. «Tout est parti d’un établissement de Blois où je ne n’étais jamais allé et qui a fait courir ce bruit, plaide-t-il. Des années plus tard, dans un banquet, des vignerons ont dit à ma femme: « On votera pour votre mari, même si on est de droite. Mais pourquoi ne paie-t-il pas au restaurant? » François Mitterrand m’a rassuré un jour sur ces ragots: « Ça n’influence que ceux qui sont déjà contre vous. »»

Lang à peine battu aux municipales, la mairie invita tous les Blésois, le 23 mars 2001, à un verre de l’amitié. Son successeur, l’UDF Nicolas Perruchot, refusa de régler la note (22 143,84 euros); le préfet puis le tribunal administratif le 28 juin dernier l’obligèrent à payer, mais il a fait appel.

Lang est surtout accusé, depuis des années, d’avoir gardé pour lui, en toute légalité, les fonds secrets que Matignon dispensait, jusqu’à leur suppression par le gouvernement Jospin. En 1999, Jack Lang a traîné en justice Sophie Coignard et Alexandre Wickham, auteurs de L’Omerta française (Albin Michel), qui avaient évoqué cette assertion. Il perdit en première instance et gagna 1 franc de dommages et intérêts en appel. Et il protesta auprès d’Arnaud Montebourg quand il apprit que le député PS de Saône-et-Loire, pourfendeur des fonds secrets, témoignait au procès en livrant une description précise de ce mécanisme.

Propriétaire d’un appartement place des Vosges depuis 1984, il a montré lors du procès comment il l’avait payé (2,7 millions de francs, par la revente d’un appartement du boulevard Saint-Germain et trois emprunts), levant le voile sur un patrimoine jusqu’alors bien opaque. «Je n’ai jamais passé une nuit dans un ministère: je trouve que ce n’est mentalement pas bon, explique-t-il. Mon grand-père était l’une des fortunes de Nancy. J’ai souffert à l’école d’être traité de « gosse de riches ». Plus tard, on me soupçonna là-bas de posséder un bar louche à Paris. « Bar louche »: j’ai toujours trouvé l’expression fascinante.»

Témoignant au procès de «l’omerta», le journaliste Daniel Carton, citant un collaborateur de Michel Rocard, fixa à 120 000 francs mensuels les fonds remis au cabinet Lang par Matignon entre 1988 et 1991. Pour un conseiller de Lang, qui vit ces fonds de près, le montant fut de 30 000 francs à la Culture et de 85 000 francs quand l’Education s’ajouta au portefeuille – ministériel – du maire de Blois. «Je n’ai jamais gardé un centime pour moi», assure l’ex-ministre. La vérité est plus nuancée. «Lang ne s’en occupait pas, confie un proche. Deux tiers étaient distribués en primes: certains touchaient, d’autres pas, sans que j’aie su pourquoi. A l’Education, tout le monde percevait. Le dernier tiers allait aux faux frais du ministre, dont ceux de ses officiers de sécurité pour les séjours à Blois.» Mécanisme classique. Conseillère de Lang de 1981 à 1986, Odette Grzegrzulka déclara avoir reçu – à partir de 1983 seulement – 500 francs par mois en liquide Rue de Valois; rempilant de 1988 à 1993, elle ne toucha rien, puis perçut 2 000 francs en prime officielle quand, en 1992, Lang géra aussi la Rue de Grenelle.

Jack et les «nègres»

Comme beaucoup d’hommes politiques, Jack Lang est accusé de faire écrire ses livres. «Je tiens mes manuscrits à disposition», réplique-t-il. Et de n’accepter comme muse récente que ce staphylocoque qui l’alita quinze jours: «J’ai décidé alors de rédiger un livre sur les idées à reprendre du modèle scandinave, ou bien une profession de foi en dix propositions.» Le résultat est Changer (Plon). Un éditeur confie la méthode Lang. «Il arrive avec une idée, jamais gratuite: il va écrire sur François Ier ou sur la Ve République parce qu’il a tel ou tel objectif politique. Un spécialiste ou des documentalistes font un « plâtre ». Lang le lit, fait des remarques et le renvoie à « l’atelier » pour une deuxième version qui va ensuite chez l’éditeur. Ce dernier apporte ses retouches, puis, après un autre passage à ?l’atelier?, Lang met le vernis. C’est un peu comme Rembrandt et ses aides. Lang est perfectionniste, travaille beaucoup, fait des remarques. Il a une vraie culture personnelle, remarque un détail dans des archives, exige qu’il soit évoqué dans un passage du livre, qu’il trouve trop court et fait reprendre selon ses consignes.» Système efficace et habile: l’une de ses plumes avoue n’avoir jamais rencontré Jack Lang? Vrai travail, aussi, à défaut d’écriture totale. «Un jour, il est venu corriger son texte ici, se souvient un autre éditeur. On y a passé un temps infini, il a fallu faire livrer des plateaux-repas, puis d’autres car ils n’étaient pas à son goût?»

Jack et la calomnie

A part Dominique Baudis, aucun homme politique n’a tant subi de calomnies sur ses m?urs que Jack Lang. En janvier 1995, dans la rivalité au PS pour la présidentielle, des jospinistes font courir la rumeur. «Je me souviens d’une réunion place des Vosges où il était effondré, témoigne un proche. Il a dit: « Là, je n’en peux plus. De telles ignominies! »» «On m’a traité alors de pédophile, raconte Lang, parfaitement lucide sur ces ragots. C’était immonde. J’ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus.» «Je sais qu’il pense cela, répond ce dernier, qui fut ensuite conseiller de Jospin à Matignon. Il se trompe, je n’ai jamais rien dit.»

En 1996, un «blanc» – document non signé – des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n’a jamais entendues et qui ont été, selon la note? détruites depuis. La hiérarchie policière n’accorde aucune crédibilité à l’assertion. Enfin, à l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de m?urs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. «Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d’autrui pour se livrer à quoi que ce soit d’illégal en la matière.» La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l’a fait avec L’Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l’aventure présidentielle.

L’Express, 22/09/2005

Source : Blog du Collectif de Résistance d’Intervention Citoyenne – Manosque

Tags : France, Jack Lang, rumeurs, ragots, pédophilie, pédocriminalité, Jeffrey Epstein,

Le politicien français Jack Lang dit que le don d’Epstein était pour financer un film

L’ancien ministre est confronté à des questions sur l’argent de l’organisme de bienfaisance du financier en disgrâce.

Par PAUL DE VILLEPIN 14/10/20,

PARIS – Le politicien français à la retraite Jack Lang a rompu son silence sur un don important du financier en disgrâce Jeffrey Epstein, disant à POLITICO qu’il était censé financer un film.

En 2018, un an avant son arrestation pour trafic sexuel et son suicide en prison, Epstein a fait un don de plus de 57000 dollars à une association française par le biais de son association caritative privée. Le président, le trésorier et le secrétaire de l’association étaient tous des collaborateurs de longue date ou des amis de Lang, ministre de la Culture de la France au début des années 1980, puis de 1988 à 1993.

La nouvelle du don – rapportée pour la première fois la semaine dernière par le Daily Beast – a soulevé une foule de questions pour Lang, une personnalité éminente du Parti socialiste français étroitement associée à la grande promotion des arts du défunt président François Mitterrand.

L’ancien ministre, aujourd’hui président de l’Institut français du monde arabe, a refusé de répondre à toutes ces questions lorsqu’il est contacté par téléphone mardi. Mais, dans une brève conversation, il a dit que l’argent était destiné à financer un film – sans fournir de détails.

Lorsqu’on lui a demandé si le travail avait commencé sur le film, il a répondu: « Il est en cours de finalisation, je crois. »

Une enquête menée par POLITICO suggère que l’organisation à but non lucratif a jusqu’à présent à peine existé au-delà de quelques formalités administratives de base.

Sylvie Aubry, amie de longue date de Lang et l’un des cofondateurs de l’organisation à but non lucratif, a déclaré lors d’une conversation téléphonique qu’elle «ne se souvenait pas que l’organisation à but non lucratif ait jamais été vraiment active». Elle a également déclaré qu’il «avait été essentiellement mis en place par Jack Lang», bien que le nom du politicien n’apparaisse sur aucun des documents.

L’association à but non lucratif, dont le nom se traduit par «Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 1980 et 1990 du XXe siècle» – période pendant laquelle Lang était à la tête de la politique culturelle de la France – a été créée en juillet 2018 par les trois des proches de l’ex-ministre.

Le don de 57 897 $ à l’association est enregistré dans les déclarations de revenus de l’organisme de bienfaisance privé d’Epstein, Gratitude America. L’association est la seule entité française à laquelle Epstein ait jamais fait un don, selon les déclarations fiscales.

La mission de l’association française, détaillée dans les documents soumis au registre local des ONG et obtenus par POLITICO, était de «pérenniser les relations entre les milieux culturels et économiques [en France]», de «favoriser les liens entre les créateurs, les chercheurs et les producteurs qui en découlent » et « soutenir la production d’œuvres de création … y compris audiovisuelles et cinématographiques, visant à sensibiliser à cette politique ».

« Ce sont des gens qui ont collecté des fonds pour financer un film, c’est tout », a déclaré Lang.

Lang a renvoyé POLITICO à son bureau pour d’autres questions. Son bureau a refusé de répondre à de multiples demandes de commentaires et de clarifications, notamment à quel stade en était le film ou à son sujet.

On ne sait pas si l’organisation à but non lucratif avait d’autres donateurs. Aubry a déclaré qu’elle n’avait aucune connaissance du don d’Epstein et qu’elle n’avait jamais reçu de revenu via l’organisation à but non lucratif.

Fleuriste et ami

Fleuriste qui travaille notamment pour l’hôtel de luxe parisien Le Meurice, Aubry est un ami de longue date de Lang.

Sur une photo datée du 27 avril 2018 et publiée sur son profil Instagram, on peut voir Lang se livrant à du thé et des pâtisseries sous une toile monumentale de plafond en or et ocre peinte à la main dans le restaurant du Meurice. Elle a posté une autre photo de Lang célébrant un anniversaire de famille en décembre de l’année dernière.

En juin 2018, Aubry a signé un protocole d’association, une déclaration légale signée par tous les administrateurs acceptant de former l’association.

Contactée par POLITICO, Aubry a d’abord déclaré qu’elle n’était pas au courant de l’existence de l’organisation à but non lucratif. Plus tard dans la conversation, elle a dit qu’elle se souvenait que Lang avait discuté du projet avec elle et « en gros mis en place ».

Dans une conversation téléphonique ultérieure, Aubry a déclaré: «à un certain moment, je me souviens qu’on m’avait demandé si je voulais [créer l’association à but non lucratif] et j’ai dit oui. Elle a dit qu’elle croyait que l’organisation à but non lucratif avait l’intention de «faire un film sur la culture dans les années 1980 et 1990 ou quelque chose du genre», mais a refusé de fournir des preuves matérielles du projet de film.

Dans les archives publiques, l’organisation répertorie une adresse dans le 14e arrondissement de Paris, dans un immeuble majoritairement occupé par des cabinets de médecins où réside également Aubry. L’organisme à but non lucratif n’est actuellement pas répertorié parmi les boîtes aux lettres et les buzzers du bâtiment.

Le groupe ne semble pas avoir de présence en ligne. L’Observatoire français des politiques culturelles, un organisme national étroitement impliqué dans la vie culturelle à travers le pays, a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler de l’organisation à but non lucratif.

Aux côtés d’Aubry dans la structure de gouvernance de l’association, on trouve Christophe Degruelle, coté président, et Jacques Renard, coté trésorier.

Degruelle a travaillé comme chef de cabinet de Lang lorsque ce dernier était ministre de l’éducation et a passé trois ans à conseiller Lang à l’Institut du monde arabe. Degruelle occupe désormais un poste élu de président de la communauté urbaine de Blois, ville de la vallée de la Loire où Lang a été maire pendant 11 ans. Ils y ont été photographiés ensemble lors d’un événement culturel en octobre 2018.

Degruelle n’a pas répondu à plusieurs messages et e-mails sollicitant des commentaires.

Renard était le chef de cabinet de Lang au ministère de la Culture. Il a refusé de répondre aux questions en personne et par téléphone.

Lien Lang
Bien que le nom de Lang n’apparaisse pas sur les documents officiels de l’organisation à but non lucratif, son nom rappelle son activité politique dans les années 80 et 90.

Lang est largement reconnu pour son rôle en rendant la culture plus accessible à un public de masse et pour la création d’un festival de musique de rue populaire (Fête de la Musique) organisé chaque année le premier jour de l’été, lorsque des musiciens amateurs donnent des spectacles gratuits en plein air. à travers le pays.

En 2013, le président français de l’époque, François Hollande, l’a nommé président de l’Institut du monde arabe, un centre culturel dédié à la civilisation arabe à Paris. Lang a également été conseiller spécial de Ban Ki-Moon lorsqu’il était secrétaire général des Nations Unies.

En août 2019, Lang a déclaré à France Info qu’il connaissait Epstein. Il a dit avoir rencontré Epstein lors d’un dîner en l’honneur de Woody Allen en 2012 à Paris. Lang a exprimé son soutien au réalisateur – également un ami d’Epstein – à la suite d’accusations d’abus sexuels portées par sa fille adoptive Dylan Farrow. En janvier 2018, le jour où Dylan Farrow a détaillé les abus présumés de son père dans sa première interview télévisée, Lang a tweeté «#WoodyAllenforever». Allen a nié à plusieurs reprises les accusations.

Lang a déclaré qu’il n’avait déjeuné à l’appartement d’Epstein sur l’avenue Foch près des Champs-Elysées qu’une seule fois et a qualifié le financier de «personne charmante, courtoise et agréable».

«Il est vrai qu’il était souvent accompagné de jolies femmes, mais qui n’étaient évidemment pas mineures», a-t-il déclaré à France Info. Lang a dit qu’il était sidéré quand il a appris «toutes ces histoires à son sujet».

Lang a également invité Epstein en mars 2019 à célébrer le 30e anniversaire de la pyramide du Louvre, en présence également du ministre de la Culture de l’époque, Franck Riester.

Rien n’indique que Lang ait participé aux crimes d’Epstein. L’ancien ministre n’a fait l’objet d’aucune accusation de la part d’aucune des victimes d’Epstein.

Epstein a d’abord plaidé coupable à une accusation de sollicitation de prostitution impliquant un mineur en 2008, et a été condamné à 18 mois de prison en Floride, dont il a purgé 13 ans. Le financier a ensuite été contraint de s’inscrire comme délinquant sexuel.

Il a de nouveau été arrêté en 2019 et accusé d’avoir abusé sexuellement de nombreuses filles mineures pendant plusieurs années.

Dans les années qui ont suivi sa première peine de prison, Epstein a vanté ses efforts philanthropiques dans des communiqués de presse hagiographiques réguliers, se décrivant comme un mécène des arts et des sciences dans le but de raffermir sa réputation.

La fondation Gratitude America d’Epstein a été créée en 2012 pour «apporter un soutien à d’autres organisations du monde entier qui cherchent à célébrer les États-Unis d’Amérique et les idéaux américains, notamment la liberté, l’égalité, la démocratie, l’individualisme, l’unité et la diversité».

L’argent de la fondation proviendrait d’un don de 10 millions de dollars effectué par l’intermédiaire d’une société à responsabilité limitée liée au milliardaire de capital-investissement Leon Black.

Gratitude America a mis en banque via Deutsche Bank AG, a rapporté le Wall Street Journal, qui a été condamné en juillet 2020 à une amende de 150 millions de dollars «pour manquements importants à la conformité», dans ses relations avec Epstein.

Deux des associés d’Epstein en charge de Gratitude America, les avocats Darren Indyke et Erika Kellerhals, n’ont pas répondu à plusieurs messages et appels demandant des commentaires.

Les activités philanthropiques d’Epstein ont fait l’objet d’un examen minutieux. Le scandale Epstein a incité à un compte philanthropique d’accepter des dons de sources corrompues. Plusieurs scientifiques, organisations à but non lucratif et institutions, telles que Harvard, ont été critiquées pour avoir reçu des millions d’Epstein.

Selon Patricia Illingworth, professeur d’éthique à la Northeastern University aux États-Unis, il est difficile de justifier la sollicitation ou la réception d’argent de donateurs controversés comme Jeffrey Epstein.

«Epstein a violé les droits des jeunes filles» et il y avait «toutes les raisons de croire qu’il [ferait] de mauvais actes à l’avenir», a-t-elle déclaré.

Epstein a été arrêté le 6 juillet 2019 à l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey à son arrivée de France.

En août 2019, à la suite du suicide d’Epstein dans sa cellule de prison à New York, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur des infractions sexuelles présumées liées aux activités du financier en France.

Source : POLITICO, 14 oct 2020 (traduction non officielle)

Tags : Jack Lang, Jeffrey Epstein, pédophilie, pédocriminalité,

Jeffrey Epstein « a installé une douche pour orgies pour 10 peronnes » sur sa fameuse « île de pédo », selon un témoin

Steve Scully, 70 ans, qui a travaillé pour Epstein sur Little St James a fait des réclamations

Il affirme qu’Epstein a remodelé sa chambre, ajoutant la douche pour dix personnes

Il affirme également qu’il y avait des photos dans la salle de bain de jeunes filles semi-nues

Jeffrey Epstein a installé une « douche de dix personnes pour des orgies » sur son île des Caraïbes et a rempli les murs de la salle de bain de photos de filles nues, a-t-on affirmé.

Steve Scully, 70 ans, qui a maintenu les lignes téléphoniques et Internet sur Little St James dans les îles Vierges américaines, a fait la révélation dimanche à The Sun.

Cela survient une semaine après que Steve – qui a travaillé pour le magnat en tant que spécialiste du téléphone et d’Internet entre 1999 et 2006 – ait déclaré avoir vu le prince Andrew «  tâtonner  » Virginia Roberts à la maison de l’île des Caraïbes du pédophile.

Le prince Andrew a fermement nié avoir eu des contacts sexuels avec elle.

Le père de trois enfants, Steve, a déclaré à la publication qu’Epstein avait rénové sa chambre à plusieurs reprises et pendant ces rénovations, il a installé une «douche à dix pommes de douche – pour les douches de groupe».

« Il y avait plus de photos dans la salle de bain que partout ailleurs – y compris de jeunes filles à peine vêtues ou à moitié nues », a-t-il ajouté.

Steve prétend également qu’Epstein ferait garer son Boeing 727 – surnommé le Lolita Express – dans le terminal privé de St Thomas et emmènerait les jeunes filles sur son île en hélicoptère.

Cela vient après que Mme Roberts – maintenant connue sous le nom de Mme Giuffre – affirme également avoir été contrainte à avoir une orgie avec Andrew sur le refuge de luxe d’Epstein.

C’était sur ce trou de soleil ensoleillé où M. Scully insiste pour avoir vu Andrew et Mme Roberts devenir intimes entre 2001 et 2004.

M. Scully a déclaré: «Il lui attrapait le cul et des trucs comme ça. Ils s’embrassaient.

«Il la broyait contre elle et la cherchait.

En regardant le couple, M. Scully a déclaré qu’il était parfaitement conscient du fait que la femme était plus jeune et qu’elle «  se tenait comme un enfant se tiendrait derrière un parent  ».

Cela le mettait mal à l’aise car il pensait que leur relation «n’était pas appropriée».

Mais M. Scully a également affirmé que la femme que l’on croyait être Mme Roberts ne résistait pas aux avances d’Andrew, dont le visage était une image «d’excitation».

La relation d’Andrew avec le pédophile maintenant décédé a accablé le royal, 60 ans, au cours des 12 derniers mois.

Mme Roberts affirme que le prince a abusé d’elle trois fois – une fois dans l’appartement d’Epstein à New York, une fois dans les Caraïbes et une fois au domicile londonien de Ghislane Maxwell, la prétendue madame d’Epstein. Le prince Andrew nie fermement ces allégations.

Parlant de sa première rencontre présumée avec Andrew à Londres, elle a dit qu’elle avait été emmenée à la boîte de nuit Tramp où elle se souvient avoir dansé avec le prince «  transpirant  ».

Après avoir quitté la boîte de nuit, Mme Roberts a déclaré: « Dans la voiture, Ghislaine me dit que je dois faire pour Andrew ce que je fais pour Jeffrey. »

Son avocat a précédemment décrit M. Scully comme un «témoin important».

Andrew a été attaqué par des avocats américains pour les victimes présumées d’Epstein pour ne pas avoir coopéré avec l’affaire.

La semaine dernière, un bus scolaire le pressant de se conformer est sorti de Buckingham Palace.

Buckingham Palace a refusé de commenter.

Source : Daily Mail, 20 fév 2020

Tags : Jeffrey Epstein, pédophilie, sexe, mineurs,

La question de Jackie Speier au MJ sur la question de savoir si Epstein était un informateur du FBI soulève les sourcils au sein du comité Intel

Dans un briefing à huis clos aux contributeurs du Congrès sur la surveillance du gouvernement, un haut responsable du ministère de la Justice de bonne réputation était sollicité pour une interrogation choquante.

La requête est arrivée ici lorsque des agents du renseignement et de la sécurité à l’échelle nationale ont été contactés la semaine dernière par des contributeurs transitoires du House Intelligence Committee sur la Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA), un règlement avec un gouvernement qui pourrait expirer dans quelques semaines. La représentante Jackie Speier, démocrate de Californie, a préfacé sa requête en déclarant qu’elle était un peu hors sujet. Selon deux actifs avec sagesse du briefing, Speier a ensuite demandé à John Demers, le procureur général adjoint de la Division de la sécurité nationale du ministère de la Justice, si Jeffrey Epstein avait déjà travaillé comme un actif infiltré du FBI. Puis elle l’a pressé de savoir s’il avait ou non une sagesse non publique d’Epstein – un pédophile reconnu coupable qui est décédé en prison à la fin du mois d’août, en attendant son procès – en travaillant avec le FBI.

Demers a répondu qu’il travaillait pour le ministère de la Justice, maintenant pas pour le FBI, et qu’il n’avait aucune sagesse d’Epstein faisant de telles peintures. La requête a soulevé des sourcils, car elle donnait l’impression d’être principalement basée sur une idée que les flics auraient tourné le regard sur le violeur en série car il les avait aidés à accumuler des connaissances.

Un porte-parole du ministère de la Justice a refusé de faire une remarque, et un porte-parole de Speier n’a pas fourni de remarque officielle.

Le Miami Herald a rapporté en novembre 2018 que, dans le cadre d’un accord de plaidoyer particulièrement bénéfique, il avait gagné de l’époque aux États-Unis. Lieu de travail de l’avocat Alexander Acosta en 2007, « Epstein a fourni ce que le gouvernement a appelé » une considération précieuse « pour les informations non spécifiées qu’il a fournies aux enquêteurs fédéraux. » Le Herald a déclaré qu’il n’était pas clair quelles connaissances, le cas échéant, Epstein partageait avec l’application de la réglementation.

Et Vicky Ward a rapporté pour la fermeture du Daily Beast en août qu’Acosta avait par la suite informé les officiers d’état-major de transition de Trump que le cas d’Epstein était lié à des questions de renseignement. Il est ensuite devenu secrétaire du Travail. « On m’a dit qu’Epstein » appartenait au renseignement « et de le laisser tranquille », a expliqué en privé Acosta aux officiers d’état-major de transition de Trump avant son affirmation, conformément au récit de Ward.

Le 8 juillet 2019, le ministère de la Justice a accusé Epstein de trafic sexuel de femmes mineures. Dans une longue convention de presse deux jours plus tard, Acosta a demandé si oui ou non le prédateur sexuel était ou non un «atout pour le renseignement».

« Donc, il y a eu des rapports à cet effet », a-t-il déclaré en oblique, conformément à The Washington Examiner. « Et permettez-moi de dire, il y a eu beaucoup d’effets dans ce cas. Pas seulement maintenant, mais au fil des ans. Et encore une fois, je le ferais, j’hésiterais à considérer ce reportage comme un fait. »

Les efforts d’Acosta pour expliquer le recours de son bénéficiaire au violeur en série n’ont pas suffi à sauver sa tâche; après avoir traité un grief torride, il a démissionné de la direction de Trump le 19 juillet.

Epstein avait été découvert sans vie dans sa cellule de prison pas plus d’un mois plus tard. Le bureau du médecin légiste de la ville de New York a déclaré que la mort était auparavant un suicide; un pathologiste personnel employé par le frère d’Epstein a déclaré qu’il s’agirait d’un meurtre, comme l’a rapporté le New York Times. Le procureur général William Barr a déclaré que le chien de garde le plus sensé du ministère de la Justice enquêtait sur les cas de décès d’Epstein.

Epstein et sa filiale de longue date Ghislane Maxwell avaient de nombreux amis et connaissances difficiles. En 2002, le président à long terme Donald Trump a déclaré qu’Epstein appréciait «les belles femmes autant que moi, et beaucoup d’entre elles sont plus jeunes.» Bill Clinton a volé sur le tristement célèbre jet non public d’Epstein. Et le candidat démocrate à la présidentielle Michael Bloomberg avait l’habitude d’être photographié lors d’un match public avec Maxwell en 2013. Les relations d’Epstein se sont même prolongées jusqu’à la royauté littérale; Le prince Andrew a passé une période de temps importante avec lui avant sa perte de vie et a renoncé à ses tâches royales après avoir accordé une interview à la BBC sur sa rencontre avec le violeur d’enfants en série.

News Parliament, 29 fév 2020

Tags : Pédophilie, Jeffrey Epstein, sexe, mineurs, viol,

Le patrimoine de Jeffrey Epstein a été officiellement évaluée à 636,1 millions de dollars

La succession du financier disgracié Jeffrey Epstein a été officiellement évaluée à 636,1 millions de dollars, selon un nouvel inventaire vérifié déposé vendredi dans son dossier d’homologation aux îles Vierges.

Ces LLC comprennent Southern Financial, LLC, évaluée à un peu moins de 180 millions de dollars. La société n’a pas été décrite et ne semble pas avoir été mentionnée dans des documents antérieurs. Une note de bas de page indique que l’entité «sera évaluée et une valeur mise à jour sera fournie une fois terminée».

Il n’était pas clair si la société était liée à Southern Country International, une société Epstein du même nom dont l’existence a été révélée pour la première fois par McClatchy / Miami Herald.

Une histoire ultérieure du New York Times a déterminé que Southern Country International était une nouvelle banque unique aux Îles Vierges qui ne pouvait faire affaire qu’avec des clients offshore. Bien qu’Epstein soit propriétaire de la «banque», elle n’apparaissait pas dans les registres de licences en ligne accessibles au public dans les îles Vierges.

Les inquiétudes concernant la documentation des fonds d’Epstein ont conduit la procureure générale des îles Vierges, Denise George, à placer des privilèges sur la succession. Pas plus tard que la semaine dernière, les exécuteurs testamentaires de la succession se sont plaints dans un dossier judiciaire que les chèques à ceux qui maintenaient ses propriétés commençaient à rebondir à cause des privilèges.

La succession d’Epstein comprend 10 sociétés qui lui appartenaient en totalité, d’une valeur de 426,2 millions de dollars. La plus précieuse d’entre elles était Southern Trust Company Inc. avec 233,6 millions de dollars. C’est l’entité des îles Vierges qui a bénéficié d’allégements fiscaux lucratifs pendant 10 ans en échange de la création d’une prétendue société d’exploration de données.

Le procureur général George a intenté une action civile le mois dernier dans les îles Vierges contre le domaine d’Epstein, élargissant l’action à Southern Trust, affirmant que les exécuteurs testamentaires et ses entreprises faisaient partie d’une entreprise criminelle.

Par le biais de ses sociétés, Epstein possédait deux îles privées voisines des îles Vierges. Little St. James et Great St. James sont évalués respectivement à 63,2 millions de dollars et 23,4 millions de dollars. George a mis un privilège sur eux, espérant récupérer la propriété pour réparer les crimes présumés ainsi que les fausses déclarations aux autorités fiscales du territoire.

La succession a masqué certaines informations dans les documents, y compris une partie traitant d’une personne associée à la société utilisée pour faciliter l’achat par Epstein de Great St. James. La raison de la rédaction n’est pas claire. Une histoire de McClatchy / Miami Herald en octobre dernier a documenté des irrégularités liées à l’acquisition par Epstein de l’île.

Epstein a été retrouvé mort le 10 août au Metropolitan Correctional Center de Manhattan, où il attendait son procès après une série d’événements qui ont suivi la série d’enquête Perversion of Justice du Miami Herald.

Impact2020, 29 fév 2020

Tags : Jeffrey Epstein, pédophilie, patrimoine, Southern Financial LLC, Iles Vierges,

Pédophilie: Jeffrey Epstein se rendait au Maroc …

Jeffrey Epstein se rendait-il au Maroc à bord du «Lolita Express»?

Selon l’enquête du site d’information en ligne Le Desk, Jeffrey Epstein s’est rendu au Maroc en 2002 accompagné d’une mannequin mineure. Trois mois avant sa mort, son avion a également fait un aller-retour Paris-Rabat. L’inconnu demeure toutefois sur les connexions marocaines du financier inculpé pour trafic sexuel de mineures.

Le Maroc a fait partie des destinations où Jeffrey Epstein se rendait à bord de son jet privé surnommé «Lolita Express», a annoncé le portail Le Desk.

Selon le média le financier a fait escale dans le royaume en 2002 accompagné de ses deux rabatteuses attitrées et d’une mannequin mineure. Il en est reparti avec l’ancien Président américain Bill Clinton.

En outre, comme le précise Le Desk, il a fait un trajet dans un autre jet privé entre Paris et Rabat trois mois avant sa mort. Il est revenu 9 heures plus tard, relate le portail.

Les connexions marocaines de Jeffrey Epstein demeurent toutefois un mystère, précise le site.

Affaire Epstein

Jeffrey Epstein, milliardaire de Wall Street, a été retrouvé mort le 10 août dans sa cellule du Metropolitan Correctional Center à Manhattan, où il attendait son procès après avoir été inculpé le 8 juillet d’exploitation sexuelle de mineures et d’association de malfaiteurs en vue d’exploiter sexuellement des mineures.

Avant son arrestation, M.Epstein était considéré comme un acteur majeur de l’élite politique et culturelle des États-Unis, entretenant des relations avec Donald Trump, l’ex-Président Bill Clinton, le prince Andrew, duc d’York, des membres de la famille Kennedy, les anciens Premiers ministres israélien et britannique, Ehud Olmert et Tony Blair, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger, les milliardaires Michael Bloomberg, Richard Branson et Rupert Murdoch, ainsi qu’avec de nombreuses autres personnalités publiques.

Sputnik

Tags : Jeffrey Epstein, Lolita Express, pédophilie, Bill Clinton,