Il n’est pas trop tard pour aider les survivants du tremblement de terre au Maroc

Pour les victimes, violent n’est pas une bonne description et terrifiant ne décrit pas la situation dans cette région du Maroc.

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Le séisme de magnitude 6,8 qui a frappé le Maroc le 8 septembre 2023 a laissé le pays avec un type de dévastation qui restera gravé dans la mémoire des survivants tout au long de leur vie. Selon l’American Geological Survey, le séisme a été enregistré à une profondeur de 18,5 km et aurait été plus destructeur que des séismes plus profonds de même ampleur. Il s’agit du tremblement de terre le plus meurtrier au Maroc depuis 1960, date à laquelle on estimait qu’au moins 12 000 personnes avaient été tuées. Les décès enregistrés lors du tremblement de terre de ce mois-ci sont d’environ 3 000, parmi lesquels des enfants. Certains villages ont été rasés de moitié ; les infrastructures sociales ont été endommagées de manière irréparable ; de nombreux hôpitaux dans les zones touchées par le séisme ne sont plus sûrs pour les patients à traiter ; et la pénurie de nourriture, de médicaments, d’eau, d’abris.

La partie du Maroc la plus durement touchée est le sud de Marrakech, où de nombreux villages qui existaient dans et autour des montagnes ont été complètement détruits. Une institutrice d’un des villages a déploré la mort des 32 élèves de sa classe d’arabe et de français. Les enfants seraient âgés de six à 12 ans. Un journaliste de la British Broadcasting Corporation (BBC) a cité ses paroles : « Je m’imaginais tenir la feuille de présence de ma classe et mettre une ligne sur le nom d’un élève après l’autre, jusqu’à ce que j’aie gratté sur 32 noms ; ils sont tous morts maintenant. Dans la même zone, la moitié de la population de certains villages a été tuée, certains enregistrant jusqu’à 200 morts dans de petits villages. Peut-être que le niveau de destruction provoqué par le tremblement de terre est bien décrit par un autre enseignant, Abdelali, qui a déclaré à la BBC : « Nous avons besoin d’un nouveau mot qui soit encore plus fort qu’horrible, qu’horrible, que désastreux, que catastrophique. Violent n’est pas une bonne description, terrifiant ne décrit pas la situation.

Les gens vivent le chagrin dans sa forme la plus crue, tandis que certains s’effondrent et s’évanouissent face au désespoir qu’ils ont récolté en recherchant leurs proches. Faute d’outils, les villageois auraient utilisé leurs mains nues et des pelles pour creuser dans les décombres à la recherche de survivants. À de nombreuses reprises, ils n’ont pas eu la chance de trouver des survivants dans des maisons et d’autres bâtiments en ruine ; les mêmes outils étaient utilisés pour creuser des tombes pour enterrer les morts. La misère à laquelle est confrontée la population se reflète dans la famine générale et le spectacle des enfants qui ont besoin d’une eau rare. Les conséquences du tremblement de terre sont horribles. Les chiffres officiels évaluent à environ 530 le nombre d’établissements d’enseignement endommagés, dont beaucoup ont été totalement détruits ou ont subi de graves dommages structurels.

Plus d’une semaine après le séisme, ReliefWeb, une organisation humanitaire internationale, a déclaré au monde entier dans son rapport de situation que le Maroc avait besoin d’une aide urgente. Il a déclaré : « Le nombre de victimes continue d’augmenter suite au séisme dévastateur qui a frappé la province d’Al Haouz le 8 septembre. Les autorités nationales ont fait état d’un sombre bilan, avec 2 946 vies tragiquement perdues et un nombre stupéfiant de 5 674 personnes blessées à la suite de ce séisme naturel. catastrophe. Les principaux besoins signalés sont la nourriture, l’eau, le soutien psychosocial et un abri. En raison des dégâts considérables causés par le tremblement de terre, de nombreuses personnes ont été déplacées de leurs maisons et ont cherché refuge dans des installations publiques, souvent en dormant dehors.

Le Fonds international d’urgence des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a également lancé un appel aux dons du monde entier. Il disait : « En cas d’urgence, les enfants sont toujours parmi les plus vulnérables. Des familles ont perdu leur maison et ont un besoin urgent d’abris, d’eau potable et de soins médicaux. Notre équipe au Maroc est mobilisée et prête à accompagner les enfants et leurs familles. Aidez-nous à atteindre les enfants touchés par des catastrophes comme le tremblement de terre au Maroc. Nous faisons un appel aux dons pour notre Fonds d’urgence pour les enfants. Il s’agit d’une ressource vitale pour les enfants en situation d’urgence, tout comme lors du tremblement de terre au Maroc. Avec les fonds prêts à être dépensés, nous pouvons atteindre rapidement les enfants et les familles les plus touchés.

Nous nous joignons aux autres citoyens du monde pour sympathiser avec le peuple marocain suite à cet incident dévastateur. Les survivants du tremblement de terre ont besoin d’une aide urgente et il n’est pas trop tard pour que le gouvernement du Nigeria, les fondations et les individus contribuent aux efforts visant à amortir les effets du tremblement de terre sur la population. Au nom de notre humanité commune, nous encourageons les Nigérians à soutenir les survivants du tremblement de terre de toutes les manières possibles. Le défi d’aider les Marocains en cette heure difficile ne doit pas être laissé aux seuls pays occidentaux et aux organisations multilatérales. Un pays en développement comme le Nigeria peut et doit offrir son aide. Et il n’est pas trop tard pour le faire.

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