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Après le séisme meurtrier, qui a déjà fait 2946 morts, le Maroc se lance dans une course contre la montre pour obtenir une aide d’urgence sur place. Un casse-tête logistique qui pourrait bientôt être rendu plus difficile par le froid glacial annoncé. « Nous risquons une crise supplémentaire. »
Dans la nuit de vendredi à samedi, le Maroc a été frappé par un séisme d’une magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter. L’épicentre était situé à environ 80 kilomètres au sud-ouest de la métropole de Marrakech. Mercredi soir, le bilan officiel a été ajusté à 2.946 victimes, même si le nombre de décès devrait augmenter. Au moins 5 674 personnes ont également été blessées, a indiqué le ministère marocain de l’Intérieur.
L’espoir de retrouver des survivants est actuellement très faible. Les secouristes n’ont pas encore pu atteindre tous les villages touchés dans les montagnes de l’Atlas.
La Croix-Rouge travaille en collaboration avec l’organisation humanitaire du Croissant-Rouge pour acheminer autant d’aide d’urgence que possible sur place. « Il y a actuellement un grand besoin d’aide de base, comme des tentes, des couvertures, du matériel de cuisine et des kits d’hygiène », a déclaré Petrus Herpoele de la Croix-Rouge allemande à ‘VRT NWS Laat’.
La Croix-Rouge craint cependant que cette énorme opération logistique ne devienne bientôt encore plus difficile. D’ici deux semaines, des températures glaciales sont prévues le soir et la nuit. « Nous risquons une crise supplémentaire », a déclaré Herpoele. « Ensuite, nous avons une crise sanitaire, des risques de maladies comme la grippe, la diarrhée et toutes sortes de maladies de peau… Il faut absolument éviter cela. »
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