L’avenir du Sahara occidental

Cette ancienne colonie espagnole n’a toujours pas trouvé de statut définitif sur le plan juridique, plus de trente ans après le départ des Espagnols en 1976.
Le Maroc l’envahit, le Front Polisario, mouvement de résistance a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Après une période de guerre un cessé le feu a été signé en 1991, depuis le Maroc a construit un mur de prés de 250 km de long pour « protéger » les richesses notamment minières. Il occupe 80% du territoire. (Environ 300 000 habitants)
Les réfugiés Sahraouis sont dans la région de Tindouf en Algérie, dans 5 camps comprenant environ 150 000 personnes, nombreux sont ceux qui n’ont connus que ces camps comme réalité de vie !
L’ONU est directement impliquée depuis 1988, lorsque le Maroc et le Polisario se sont mis d’accord pour la tenue d’un référendum d’auto-détermination, afin d’obtenir une issue pacifique au conflit. En 1991, l’ONU a obtenu un cessez-le feu entre les belligérants, selon un calendrier qui stipulait la tenue du référendum l’année suivante une mission est envoyée sur place, la MINURSO. Suite à des désaccords incessants sur la composition des listes électorales, ce référendum n’a pas encore eu lieu.
Pour l’Union africaine (ancienne Organisation de l’unité africaine), la RASD est un État membre avec toutes ses prérogatives. La décision de l’OUA d’accepter la RASD comme membre en 1982 a conduit le Maroc à quitter l’organisation en 1985. Le Maroc reste le seul pays africain non membre de l’UA pour sa non adhésion au principe de l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation.
Aujourd’hui la situation reste bloquée, la situation des droits de l’homme dans le territoire sous contrôle marocain est difficile. Le gouvernement sahraouie demande le referendum, le Maroc fait la sourde oreille, le gouvernement français est le dernier soutien du roi du Maroc !
Je suis allez 3 jours sur place pour me rendre compte de la situation, avec de nombreux élus français. Au cours d’entretiens avec le 1er ministre et avec le Président de la République, j’ai réaffirmé mon soutien et ma volonté de contribuer à l’obtention de ce référendum qui démocratiquement permettra aux habitants du Sahara Occidental de se prononcer sur leur avenir.
Dimanche 2 Mai 2010

 

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