L’EUCOCO lance un appel de soutien aux prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

Bruxelles.-  La Task Force de la Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) a lancé jeudi à Bruxelles un appel urgent pour attirer l’attention de l’opinion publique belge et européenne sur la « situation précaire » des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim.


« Alors qu’en Belgique et en Europe commence la période des vacances, ce qui nous permet de passer du temps en famille et avec des amis, la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental se détériore de plus en plus », déplore la Task force.

Dans cet appel, signé par son président, Pierre Gallant, la Task Force exprime également sa solidarité pour la cause du peuple sahraoui, afin d' »appuyer sa demande légitime pour la réalisation immédiate de son droit à l’autodétermination ».

Elle « dénonce avec force l’attitude du gouvernement marocain et l’indifférence en ce qui concerne le sort de ces prisonniers politiques et leur état de santé physique et mental », et appelle les autorités marocaines à « organiser immédiatement des procès libres et justes pour ces prisonniers politiques et de garantir entre temps leur santé et leurs droits ».

Enfin, elle appelle le Conseil de sécurité des Nations unies à « inclure dans le mandat de la MINURSO l’observation, l’établissement de rapports et la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental ».

« Cette mission ne peut pas continuer à être la seule mission des Nations unies qui n’ait pas la protection des droits de l’homme dans son mandat », insiste-t-elle.

Dans les prisons marocaines, 23 prisonniers politiques sahraouis ont commencé le 18 mars une grève de la faim, rappelle la même source, qui craint, vu leur état physique, que leur vie soit en danger.

« Ces prisonniers politiques se trouvent dans les prisons de Sale et Tiznit, et leur seul +crime+ est leur demande de pouvoir vivre en dignité et avec le plein respect de leurs droits. Les motifs de leur emprisonnement sont purement politiques : leur engagement pour la cause sahraouie et la demande du droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui », a conclu la Task force. (SPS)

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