Le président de la République sahraouie a été officiellement invité par le chef de l’Etat sud-africain, Jacob Zuma, pour prendre part à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde 2010
Mohamed Abdelaziz, accompagné d’une délégation au sein de laquelle figuraient des membres de premier plan de son gouvernement dont Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères, Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, secrétaire d’État à la Jeunesse et des Sports… a plaidé la cause du peuple sahraoui.
Le secrétaire général du Front Polisario a mis à profit son séjour sur le territoire sud-africain, qui s’est achevé samedi, pour renforcer les liens bilatéraux entre la Rasd et les pays africains. «Cette visite a permis au chef de l’Etat, Mohamed Abdelaziz, de tenir plusieurs réunions et entretiens bilatéraux avec les chefs d’État et de gouvernement participant à cet événement, notamment avec le président de la République d’Afrique du Sud, Jacob Zuma, qui a réitéré la position de soutien indéfectible de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance», a indiqué Mohamed Salem Ould Salek.
Cette fois-ci il n’y a pas eu de «clash» comme lors de la participation d’une délégation sahraouie à la commémoration du quarantième anniversaire de la Révolution libyenne.
La présence du président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, aux festivités qui ont marqué l’arrivée au pouvoir du Guide de la Jamahiriya, avait soulevé le courroux de Rabat.
La délégation marocaine emmenée par son Premier ministre Abbas El Fassi, avait quitté précipitamment la capitale libyenne lorsqu’elle s’est rendu compte de la présence de la délégation sahraouie sur les lieux de la manifestation. L’histoire ne dit pas si cette fois-ci, le Maroc a refusé de prendre part à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde 2010. Chat échaudé craint l’eau froide.
La leçon a été vraisemblablement retenue. Et puis, faire subir un affront de cette nature au pays de Mandela n’aurait pas fait sérieux. Les responsables sahraouis avaient, quant à eux, l’esprit ailleurs et les pieds sur terre.
«La participation de la République arabe sahraouie démocratique à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, témoigne de l’intérêt qu’accorde la République d’Afrique du Sud et les dirigeants africains à la Rasd. Elle est aussi une expression de solidarité du peuple sud-africain avec la lutte du peuple sahraoui», a déclaré le chef de la diplomatie sahraouie.
Mohamed Abdelaziz a en outre eu un entretien avec le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies. Ban Ki-moon faisait partie des invités de marque du Mondial sud-africain.
Le dirigeant sahraoui a encore une fois renouvelé son appel pour que l’ONU assume entièrement ses responsabilités en ce qui concerne la question des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. L’arrêt du pillage des ressources naturelles du sous-sol sahraoui et le démantèlement du mur de la honte érigé par le pouvoir marocain, qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties, ont été autant de préoccupations qui figuraient au coeur des discussions entre le président sahraoui et le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.
Ban Ki-moon qui n’était plus en odeur de sainteté auprès des responsables du Front Polisario après qu’il ait omis d’inscrire dans son rapport au Conseil de sécurité une de leurs revendications principales, qui consistait à doter la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) d’un mécanisme de surveillance, se voit offrir une belle opportunité pour relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario et permettre à Christopher Ross d’organiser un cinquième round de négociations. Un bon point à inscrire en faveur du Mondial sud-africain.
Le secrétaire général du Front Polisario a mis à profit son séjour sur le territoire sud-africain, qui s’est achevé samedi, pour renforcer les liens bilatéraux entre la Rasd et les pays africains. «Cette visite a permis au chef de l’Etat, Mohamed Abdelaziz, de tenir plusieurs réunions et entretiens bilatéraux avec les chefs d’État et de gouvernement participant à cet événement, notamment avec le président de la République d’Afrique du Sud, Jacob Zuma, qui a réitéré la position de soutien indéfectible de son pays à la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l’indépendance», a indiqué Mohamed Salem Ould Salek.
Cette fois-ci il n’y a pas eu de «clash» comme lors de la participation d’une délégation sahraouie à la commémoration du quarantième anniversaire de la Révolution libyenne.
La présence du président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, aux festivités qui ont marqué l’arrivée au pouvoir du Guide de la Jamahiriya, avait soulevé le courroux de Rabat.
La délégation marocaine emmenée par son Premier ministre Abbas El Fassi, avait quitté précipitamment la capitale libyenne lorsqu’elle s’est rendu compte de la présence de la délégation sahraouie sur les lieux de la manifestation. L’histoire ne dit pas si cette fois-ci, le Maroc a refusé de prendre part à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde 2010. Chat échaudé craint l’eau froide.
La leçon a été vraisemblablement retenue. Et puis, faire subir un affront de cette nature au pays de Mandela n’aurait pas fait sérieux. Les responsables sahraouis avaient, quant à eux, l’esprit ailleurs et les pieds sur terre.
«La participation de la République arabe sahraouie démocratique à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, témoigne de l’intérêt qu’accorde la République d’Afrique du Sud et les dirigeants africains à la Rasd. Elle est aussi une expression de solidarité du peuple sud-africain avec la lutte du peuple sahraoui», a déclaré le chef de la diplomatie sahraouie.
Mohamed Abdelaziz a en outre eu un entretien avec le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies. Ban Ki-moon faisait partie des invités de marque du Mondial sud-africain.
Le dirigeant sahraoui a encore une fois renouvelé son appel pour que l’ONU assume entièrement ses responsabilités en ce qui concerne la question des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. L’arrêt du pillage des ressources naturelles du sous-sol sahraoui et le démantèlement du mur de la honte érigé par le pouvoir marocain, qui divise le Sahara occidental et son peuple en deux parties, ont été autant de préoccupations qui figuraient au coeur des discussions entre le président sahraoui et le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies.
Ban Ki-moon qui n’était plus en odeur de sainteté auprès des responsables du Front Polisario après qu’il ait omis d’inscrire dans son rapport au Conseil de sécurité une de leurs revendications principales, qui consistait à doter la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) d’un mécanisme de surveillance, se voit offrir une belle opportunité pour relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario et permettre à Christopher Ross d’organiser un cinquième round de négociations. Un bon point à inscrire en faveur du Mondial sud-africain.
Mohamed TOUATI
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