La CORELSO réitère son appel à l’arrêt des atteintes aux droits de l’homme dans les territoires sahraouis occupés

Paris, 09/04/2010 (SPS) Le Comité pour le respect des libertés et des droits humains au Sahara occidental (CORELSO) a réitéré son appel à l’arrêt des atteintes aux droits de l’homme du Maroc dans les territoires sahraouis occupés. 
Dans un éditorial intitulé « Assez de répression ! Autodétermination! », publié dans la dernière livraison de son bulletin « Corel-infos », l’ONG française a relevé « le comportement contradictoire du Maroc qui tout en s’engageant pour le respect des droits de l’Homme, n’hésite pas à les bafouer et à les violer dans les territoires sahraouis occupés ». 
« Début janvier, les négociateurs marocains étaient assis face aux négociateurs du Front Polisario, reconnu seul représentant légitime du peuple sahraoui, pour préparer un 5e Round de négociations sous l’égide de l’ONU. 
Le 7 mars 2010, au Sommet Union européenne-Maroc, la délégation marocaine a signé une déclaration conjointe pour affirmer son +attachement au respect, à la protection et à la promotion des droits de l’homme et des libertés fondamentales+ », rappelle le CORELSO. 
« Toutefois, ajoute l’ONG, ces gestes d’apparente bonne volonté ont été balayés dès le 8 mars par la répression brutale de la population sahraouie rassemblée pour fêter le retour de la délégation des onze défenseurs sahraouis des droits de l’homme après leur visite dans les camps de réfugiés ». 
« Cette violence des forces d’occupation, policières et militaires, s’est déchaînée, à Dakhla, Laayoune et Tantan, en présence des observateurs de la mission de l’ONU sur la place (MINURSO) qui ne sont pas intervenus faute de mandat », note l’ONG française, qui a réitéré son « appel pressant aux Nations unies, aux autorités européennes et au gouvernement français pour exiger du gouvernement marocain l’arrêt de la répression, la libération des prisonniers politiques sahraouis et le respect du droit international fondé sur l’organisation d’un référendum d’autodétermination du Sahara occidental ». 
Le CORELSO a, par ailleurs, renouvelé sa demande auprès des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU pour que leur prochaine résolution sur le Sahara occidental élargisse la mission de la MINURSO à la protection de la population civile sahraouie contre la répression. (SPS)

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