Mohamed VI : L’image de marketing

S’agissant du premier sommet entre le Maroc et l’Union Européenne, l’Alhambra ouvra ses portes à l’image de celui qui reçoit les visites dans le meilleur salon de la maison. Tant d’hospitalité n’a pas réussi à attirer Mohamed VI malgré l’importance de l’événement.

L’absence de Mohamed VI resta l’éclat du sommet, mais elle était prévue. Selon les sources officielles, il est « trop occupé dans les affaires internes ». Une lettre royale fera commis de « présence virtuelle ». Pour demander aux leaders européens de soutenir l’autonomie comme solution au conflit du Sahara Occidental. Le désert sahraoui serait idéal pour ses luxueux véhicules tout-terrain. Il surfe sur les neiges françaises en snow-board comme il tire au sort les avalanches d’immigrés clandestins et de trafiquants de drogue. Avec la même maîtrise avec laquelle il joue les safaris au Sahara Occidental.

Heureusement que les journalistes marocains persécutés étaient là pour rappeler que le régime s’est lavé le visage mais il a gardé sa nature profonde, que le roi n’était que pur marketing.

Malgré les exorbitantes dépenses pour tailler cette nouvelle marque, ses pratiques quotidiennes ont fait que le roi Mohamed VI a toujours des difficultés pour se faire une bonne image. Les déclarations des leaders européens en sont la preuve. Ils ont été forcés de lui rappeler ses devoirs en matière de droits de l’homme, de liberté d’expression…

Il a beau mené des campagnes d’embellissement, menacé, offert ses services, mais la carapace de la répression et les violations des droits humains au Sahara Occidental qu’il porte sur son dos est trop lourde et bien visible et les prétendues avancées sont trop maigres pour qu’elles soient remarquées.


L’image du roi que tout le monde gardera est celle décrite par Ali Lamar dans son livre : un roi capricieux, collérique et extrêmément riche dans un pays où les pauvres sont légion.

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