Dégradation des mœurs : Les ravages du tourisme sexuel

Il est alimenté par les femmes comme par les hommes et pas seulement occidentaux. Tourisme sexuel? Ces mots sont bien souvent empreints d’un étrange exotisme. Comme si l’indicible, les actes les plus odieux, se passait à des dizaines de milliers de kilomètres sur des palanquins, dans de vaporeuses fumées d’opium. Ce tourisme d’un genre bien particulier se développe massivement à deux pas de chez nous, de l’autre côté de la Méditerranée. Deux à trois heures d’avion et le tour est joué.

Un jour à Cotonou, je me suis retrouvé assis dans l’aéroport à côté d’un tatoueur volubile qui faisait le tour du monde du sexe tarifé. Le tour du monde des pays pauvres s’entend. Il m’a expliqué, sans que je lui pose la moindre question, qu’en dix jours il «s’était fait» une vingtaine de filles. Celui qui se présentait comme un «chasseur de gazelles» était très «content du rapport qualité/prix offert par les Béninoises». Même si l’une des filles s’était révélée un peu décevante. Il était «globalement satisfait de la qualité de la marchandise» et allait recommander la destination à ses amis. Totalement désinhibé, il aurait très bien pu répondre aux questions du magazine 60 millions de consommateurs. Dans un bar de Cotonou, une serveuse gagne 15 euros par mois, dans ces conditions le touriste européen n’a pas de mal à se faire à grande vitesse de nouvelles amitiés.

Du Maghreb à l’Afrique de l’ouest, le tourisme sexuel s’est complètement banalisé, d’autant plus vite que l’impunité est grande. Il n’est pas l’apanage des Occidentaux. Les ressortissants des pays du Golfe font eux aussi leur «shopping» en Tunisie, au Maroc et au Sénégal. «Il faudrait être hypocrite pour affirmer ne s’être jamais trouvé dans un restaurant à la mode où celui ou celle venu(e) du Nord offre un généreux repas à un gamin du coin…mais chut silence! Nous sommes priés de détourner les yeux et de n’en parler qu’à l’abri des murs. Quant à Marrakech…Les récits qui courent au Maroc sur les avanies que subissent des mineurs derrière les murs de certains riads cossus sont épouvantables» souligne Le quotidien d’Oran.

Au Sénégal, le tourisme sexuel est devenu une source essentielle d’argent. Dans une station balnéaire telle que Saly (à 80 kilomètres de Dakar), il est très visible. Présente elle aussi, la pédophilie se pratique beaucoup plus discrètement. La justice sénégalaise a arrêté plusieurs pédophiles occidentaux. Dans la Gambie voisine où l’Etat de droit est totalement absent, les pédophiles opèrent bien davantage à leur aise. Selon un rapport de l’Unicef, «la Gambie est une cible de choix pour les pédophiles. Ils cherchent une destination discrète pour commettre leurs crimes en toute impunité». Ce petit pays est d’autant plus attrayant pour eux que ce qui s’y passe est très peu médiatisé.

Une autre étude de l’Unicef montre que 70% des Gambiens qui travaillent dans le tourisme considèrent que le sexe est l’une des principales motivations des étrangers qui viennent dans le pays et que les jeunes Gambiens «trouvent très chic d’être vus avec des Blancs». Près de 100 000 touristes débarquent chaque année dans ce pays d’un million d’habitants. Il s’agit essentiellement de Britanniques, de Suédois, de Norvégiens, de Danois, de Finlandais, de Néerlandais et d’Allemands.

«Dans les hôtels pour touristes de Gambie, à l’heure du petit-déjeuner, on est frappé de voir le nombre de vacanciers célibataires. Des hommes et des femmes, blancs, la cinquantaine ou la soixantaine, assis tout seuls devant leur bol de céréales», rapporte The Guardian. «On se demande qui, ils ont laissé derrière eux. L’après-midi, on comprend mieux ce qu’ils attendent en retrouvant les mêmes messieurs autour de la piscine, faisant appliquer de la crème solaire sur leur dos cramoisi par des adolescentes gambiennes habillées en danseuses, l’air tout droit sorties d’un clip de la chanteuse Beyoncé. Quant aux Européennes – que l’on appelle ici des «Marie-Claire» elles sont entourées de trois ou quatre jeunes hommes à dreadlocks. C’est pourquoi une partie de la jeunesse gambienne attend avec impatience les jeudis et les vendredis, jours où les avions partis de Gattwick déversent leur contingent de vacanciers sur la «smiling coast»

La violence symbolique du tourisme sexuel

Plus que l’âge des «proies», ce qui choque le plus les populations locales c’est la violence symbolique de cette transaction. «Cela montre que l’argent permet de tout acheter dans l’impunité la plus totale» s’emporte Abdou, un habitant de Saly. Certains gigolos ont fait des fortunes considérables grâce aux Européennes. Ils exhibent fièrement les signes extérieurs de leur richesse. «J’ai trois maisons. La première, c’est une Allemande qui me l’a offerte. La seconde, c’est une Britannique. La troisième, c’est une Suissesse» me déclarait fièrement l’un d’entre eux. Guère difficiles à rencontrer, ils déambulent sur les plages en short et torse nu. Quand ils ne font pas des pompes, ils passent de la pommade-de la crème solaire sur le dos des Européennes. Leur succès économique fait grincer bien des dents.

Depuis que le business du sexe a pris son essor à Saly, le prix de l’immobilier s’est envolé. Du coup, les autres habitants de la région ont de plus en plus de mal à se loger, notamment les pêcheurs. Traditionnellement, cette région côtière vivait de la pêche, or les eaux de la région sont de moins en moins poissonneuses. Du coup, les «hommes de la mer» ont de plus en plus de mal à faire vivre leurs familles, malgré les risques qu’ils prennent. L’étalage de l’argent facile des gigolos les irrite d’autant plus.

Dans les boîtes de nuit de la région, les chasseurs de sexe se croient tout permis. Même si une fille est déjà accompagnée, ils lui font des propositions. Si son entourage se révolte, ils deviennent agressifs, sûrs de leur bon droit. Allant jusqu’à dire qu’ils peuvent tout se permettre parce qu’ils travaillent pour des ambassades occidentales. Même si c’est le plus souvent totalement faux. Un argument révélateur d’un état d’esprit et d’un sentiment de toute puissance. «A cause du tourisme sexuel, la haine des Occidentaux gagne du terrain. Des campagnes de presse de plus en plus violentes se développent» souligne Aïcha, une habitante de Saly. En terre musulmane, l’étalage de sexe tarifé choque les populations et fait le jeu des islamistes les plus radicaux. Cette arrogance est d’autant plus dangereuse que nombre d’occidentaux ont décidé de vivre une grande partie de l’année dans ces «paradis ensoleillés». Au Maroc, en Tunisie et au Sénégal, des dizaines de milliers de Français ont pris leur retraite. Il serait regrettable qu’ils fassent les frais des ressentiments populaires.

«Le pire, dans l’affaire, avertit l’écrivain algérien Akram Belkaïd, c’est que les peuples notent et enregistrent en silence. Fausse résignation qui, un jour, pourrait se transformer en vengeance physique».

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Le tourisme sexuel, un autre phénomène social marocain

Le Maroc est depuis plus d’une dizaine d’années déjà, une terre d’élection pour le tourisme sexuel. Certaines villes comme Marrakech, Casablanca, Tanger ou Agadir sont un eldorado pour les touristes sexuels et pédophiles. Mais l’ampleur de ce fléau est bien plus grande : beaucoup de marocaines prostituées s’envolent vers les riches pays du Golf pour exercer leur métier. Quelle est l’histoire du tourisme sexuel marocain ? Quels sont les principaux bénéficiaires ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Découvrons le Maroc de l’ombre.

L’Afrique du Nord en général, mais en particulier le Maroc, est une destination incontournable pour quiconque désire passer une nuit à l’orientale, en compagnie d’une de ses nombreuses prostituées. Le tourisme sexuel est né à l’époque coloniale. En effet dans les années 1930 et 40, lorsqu’elle avait le statut de ville internationale, Tanger était connue pour être une destination très prisée par les français et les espagnoles. Au lendemain de l’indépendance du Maroc, et à partir des années 60, ce sont surtout les touristes sexuels espagnols qui continuent de fréquenter Tanger. Ces touristes traversaient le Détroit pour venir s’offrir les charmes d’une population parfois très jeune (certaines filles ont à peine 10 ans !). Mais, à l’époque, ce phénomène restait marginal, et était perçu comme un véritable tabou. Il faudra attendre les années 70 et surtout, les années 80 pour qu’il prenne de l’ampleur. Marrakech, Casablanca et Agadir deviennent les pôles d’attraction préférés des allemands, français et scandinaves.

Il est vrai que c’est pendant les années 1980 que la mauvaise réputation des Marocaines s’est établie. Mais la réputation des Marocaines ne se répand pas qu’en Europe. Les Moyen-orientaux, qui avaient pour coutume de faire débauche au Liban et en Egypte, se sont détournés de ces régions secouées par la guerre civile libanaise et celle d’octobre 1973 pour se diriger vers le Maroc, au climat politique relativement stable, mais en pleine crise économique et à la veille du Plan d’ajustement structurel. Dans ce contexte rigide, les pétrodollars ont représenté une « bouée de sauvetage » pour le royaume, qui a donc gracieusement ouvert ses portes aux Saoudiens et aux koweïtiens les plus vicelards. “Le tapis rouge a été déroulé pour ces Moyen-orientaux qui payaient nos fonctionnaires. Des pères se sont transformés en maquereaux et certaines femmes ont offert leur ‘savoir-faire’. C’est ainsi que de nombreuses familles pauvres se sont enrichies avec ‘Flouss Sa3oud’”, témoigne Harakat.

Le temps a fait que beaucoup parmi ces touristes du Golfe, s’installent de façon définitive au Maroc, où ils fondent des familles avec femmes et enfants. Au début des années 90, après l’ouverture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, des jeunes Algériens débarquent par milliers pour épancher leurs frustrations dans les bordels miteux de certaines villes du moyen Atlas comme Azrou, Imouzzar, El Hajeb et Khénifra.

Les Algériens cessent de venir au Maroc à partir 1994, mais une autre forme de tourisme sexuel né. Malgré le fait que Marrakech, Casablanca et Agadir restent de véritables paradis sexuels, beaucoup de prostituées marocaines migrent vers les pays du Golf pour exercer leur métier, le plus souvent dans le luxe.

Meriem a 27 ans et est consultante dans le secteur des télécoms à Dubaï, elle a souvent dû faire face aux préjugés, liés à son origine. « Ah, vous êtes Marocaine ? Vous savez ce que l’on dit sur vos femmes, elles sont belles mais très légères » . Malheureusement une remarque pareille reste assez polie par rapport à ce qu’elle entend quotidiennement depuis qu’elle vit aux Emirats arabes unis. Un nombre impressionnant de Khalijis ne se barricadent pas d’autant de politesses: pour certains, les Marocaines sont toutes des prostituées… alors que ce sont bien souvent les premiers clients.

Hélas confrontées à un choix crucial, les autorités marocaines hésitent entre un verrouillage sécuritaire qui peut avoir pour conséquence la déroute des touristes, ou une attitude passive avec le risque de laisser la situation s’envenimer et se dégrader. Néanmoins, plusieurs associations ont vu le jour pour lutter contre le tourisme sexuel et la pédophilie. Parmi elles, l’association Touche pas à mon enfant, dirigée par Najat Anwar, est l’une des plus actives en matière de lutte contre la pédophilie. Il y’a quelques années, elle a été rejointe par l’Association marocaine des Droits de l’Homme (AMDH). Cependant, malgré les efforts de l’administration, la création en 1994 d’une police touristique, le jugement depuis 2001 pour des affaires de pédophilie et de prostitution de plus d’une centaine de touristes vacanciers ou de retraités occidentaux installés au Maroc, nous avons encore un long chemin à parcourir pour pouvoir désherber ce phénomène.

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De Marrakech à Agadir, le tourisme sexuel se développe au Maroc

Le royaume, qui voit débarquer depuis le tsunami en Asie d’anciens habitués de la Thaïlande, veut éviter des scandales publics. Un Français a été condamné dans une affaire de pédophilie

A une journaliste marocaine qui voulait enquêter sur le sujet, la police a conseillé de changer de sujet. La réputation de Marrakech était en jeu. La réputation de la ville risquait d’être éclaboussée par une affaire de pédophilie embarrassante. Le silence l’a donc emporté. Hormis quelques lignes dans de rares journaux, la presse s’est tue.

Pourtant, un homme est mort, probablement assassiné au mois de mai, deux autres sont sous les verrous, et des dizaines d’adolescents victimes de sévices sexuels ont été placés dans des établissements spécialisés.

Tout a commencé par une dénonciation à la police. Un jeune homme d’une vingtaine d’années, Imad Aït Bich, est venu raconter à la mi-mars comment un Français, Hervé L. G., agent immobilier installé à Marrakech depuis plusieurs années, attirait à son domicile des enfants d’une quinzaine d’années à qui il faisait jouer des scènes érotiques devant une caméra. C’est un certain Moustapha qui jouait les rabatteurs. Pour attirer les adolescents, tous issus du même quartier populaire, il leur offrait de menus cadeaux, un peu d’argent ou quelques friandises. Une fois gagnée leur confiance, il les amenait au domicile d’Hervé.

En avril, pendant près de deux semaines, des policiers ont surveillé le domicile du Français. Ils ont recueilli les premiers témoignages, puis sont intervenus, en flagrant délit : un garçon est chez Hervé et la caméra tourne.

La police saisit à son domicile des dizaines de milliers de photos et de courts films enregistrés sur un ordinateur. On y voit la cinquantaine d’enfants recrutés à Marrakech, mais pas seulement. A la grande surprise des enquêteurs, les séquences mettent aussi en scène des adolescents d’origine asiatique et africaine. D’où viennent les images ? L’enquête n’a pas encore permis de l’établir.

La justice a été aussi rapide que clémente à l’encontre du Français, condamné à quatre ans de prison tandis que son complice écopait de deux ans. « Ce n’est pas cher payé » , convient un enquêteur. Il est vrai qu’Hervé ­ qui a fait appel de la décision ­ a reconnu les faits tout en affirmant qu’il agissait seul, qu’il n’appartenait à aucun réseau organisé et que ses photos ne circulaient pas sur Internet.

Est-ce vrai ? Un témoignage le contredit. Celui d’Imad, un jeune homme de 23 ans qui a alerté la police et fourni les coordonnées des victimes. Pour reprendre l’expression d’un policier, Imad, fines lunettes et regard intelligent, était « un homme de la nuit » . Il avait fait de la prison pour escroquerie. Il connaissait bien le Français et son associé. En même temps qu’il se tournait vers la police, Imad avait contacté Le Monde et fourni par écrit des renseignements détaillés. A l’en croire, Hervé était le chef d’un réseau de pédophilie auquel appartenaient des personnalités locales et des Européens installés à Marrakech. Il avait établi une liste de neuf noms.

Que vaut son témoignage ? On ne le saura jamais. Le dimanche 22 mai, au terme d’une course poursuite dans la médina, Imad, talonné par quatre hommes qui le surveillaient, a été retrouvé pendu dans un hangar désaffecté. Pendu ou étranglé ? Un mois après le drame, la police n’a toujours pas transmis les conclusions de l’autopsie à son père, un enseignant. « Il y a eu une chasse à l’homme et mon fils a été poussé au suicide » , clame Aziz. « Imad a sans doute payé parce qu’il nous avait mis sur l’affaire de pédophilie » , ajoute un policier de Marrakech sous le couvert de l’anonymat.

DES DIZAINES D’ENFANTS

D’Imad, son père a conservé le journal qu’il tenait en prison un an auparavant. A la date du 20 septembre 2004, Imad écrivait : « J’ai rien fait de beau (…) et je me retrouve avec un tas de problèmes sur le dos mais, inch Allah, je vais tâcher de mettre au point un programme strict pour sauver ma vie. »

Pour exceptionnelle que soit l’affaire, le détournement de dizaines de mineurs par un étranger n’étonne pas vraiment les habitants de Marrakech. Le tourisme sexuel se développe rapidement dans la ville ocre.

Le tsunami de 2004 en Asie n’a fait qu’accélérer le phénomène : Marrakech a vu débarquer des habitués de la Thaïlande. « La police surveille les riads dans la vieille ville, mais elle ignore ce qui se passe dans les villas de la palmeraie louées une fortune » , lance une Française, Michèle, qui travaille dans une agence immobilière, très exigeante sur la qualité des locataires, insiste-t-elle. Les responsables municipaux sont conscients du phénomène. Le maire de la ville, Omar Jazouli, affirmait ainsi début mai : « Nous ne voulons pas que la ville devienne un rendez-vous de la débauche (…), qu’elle soit étiquetée comme une plaque tournante de la dépravation. »

Le tourisme sexuel n’est pas l’apanage de Marrakech. Une autre affaire, de bien moindre ampleur puisqu’elle implique des femmes adultes, a éclaté ces dernières semaines à Agadir. Tout est parti de cédéroms de photos pornographiques vendus dans des boutiques de la cité balnéaire. Les dizaines de filles qui posaient étaient des habitantes d’Agadir. Elles ont déclaré à la police avoir été abusées par un Belge familier de la ville, qui leur promettait mariage et vie meilleure en Europe.

Diffusées sur un site Internet, les photos, prises entre 2001 et 2004, ont été récupérées par des tiers avant d’être vendues sous le manteau. Le code pénal marocain réprimant la pornographie, même à caractère privé, douze femmes ont d’ores et déjà été condamnées à des peines de prison (jusqu’à un an). D’autres sont en fuite. D’autres encore attendent d’être fixées sur leur sort.

Par Jean-Pierre Tuquoi (avec Jean-Pierre Stroobants à Bruxelles)

Le Monde : 21 juin 2005

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Maroc : Partouzes et prostitution de mineurs dans la villa d’YSL et Pierre Bergé? Jack Lang régulièrement invité

(…) Au milieu de cette savoureuse galerie de témoins, plus étonnante encore est la présence du prêtre d’une paroisse du sud de la France. Au cours des congés passés au Maroc en 2003 puis en 2007, celui-ci aurait reçu des « confidences » indiquant qu’ »au cours de séjour de français connu (…), des événements festifs avaient été organisés dans lesquels des mineurs se seraient livrés à la prostitution ». Ses sources: « Des hôteliers et des marocains de condition modeste, qui s’étaient ouverts à lui en raison de sa position ecclésiastique. » Le prêtre fait ainsi état de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle, propriété d’Yves Saint-Laurent (décédé en 2008, NDLR) et de Pierre Bergé, où Jack Lang était régulièrement invité ».

Interrogé pas VSD, ecclésiastique précise toutefois n’avoir « pas cité de noms par déontologie professionnelle ». « Je souhaite protéger ces personnes en faiblesse sociale, poursuit l’homme d’église. Dans la médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à moi. Mai compte tenu du fossé culturel, ils ne s’adresseront jamais aux institutions. Faute de témoignages directs, les policiers se trouvent dans une impasse. »

Source: VSD n° 1857 – Du 28 Mars au 3 Avril 2013

Enquête

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Le ministre et la partouze pédophile: «Ce n’est pas Jack Lang»

Jack Lang lors d’une conférence sur les enjeux actuels de la culture, le 06 décembre 2010 à Nancy

POLÉMIQUE – Jean-François Kahn affirme que Luc Ferry lui a donné un autre nom que celui de l’ancien ministre socialiste, qui promet de son côté des poursuites judiciaires…

La chasse au ministre partouzeur pédophile est ouverte. Depuis les déclarations fracassantes de Luc Ferry, lundi sur le plateau du «Grand Journal», les spéculations sur l’identité de celui qui s’est fait pincer au Maroc dans une orgie «avec des petits garçons» vont bon train. Pour lexpress.fr, il s’agirait d’une vieille rumeur incriminant Jack Lang, ce que ce dernier dément, de même que Jean-François Kahn, à qui Luc Ferry aurait confié le nom du fautif.

«La vulgarité est de notre monde»

«Je ne souhaite pas me mêler de ces histoires pour l’instant. Je m’exprimerai en temps et en heure. Cette affaire est tristement banale, la vulgarité est de notre monde», a déploré Jack Lang, interrogé par lefigaro.fr. L’ancien ministre socialiste s’est même fait menaçant: «Seront poursuivis pénalement tous ceux -journaux et personnes- qui mettront mon honneur en cause».

Pour laver son honneur, Jack Lang peut compter sur Jean-François Kahn. L’ancien journaliste, présent lundi sur le plateau de Canal+, affirme au site arrêt sur images que Luc Ferry lui a donné le nom du ministre après l’émission. Et il est formel: «Ce n’est pas Jack Lang».

Le fondateur de Marianne affirme même que «tout le monde sait de qui il s’agit». Tout le monde ou presque, manifestement.

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Maroc : Marrakech, cité du vice ?

Un feuilleton saoudien nourrit actuellement, une large polémique au Maroc. L’objet de la discorde: l’épisode numéro 14 de cette série qui met en scène deux Saoudiens qui se sont rendus à Marrakech en quête de « bonne chair » pour assouvir leurs désirs. Les Marocains sont plus qu’indignés. Pour eux, c’est une atteinte à leur dignité.

Les Marocains ne décolèrent pas. Sur les réseaux sociaux, on ne peut que constater cette furie qui se manifeste à travers des post au langage cru. « C’est une véritable atteinte à la femme et à la famille marocaine », pouvait-on lire dans les commentaires des gens qui ont pu garder leur calme.

Le feuilleton saoudien « Chirchat » a exploité à l’excès un cliché des plus préjudiciables : le tourisme sexuel. Dans cet épisode, deux Saoudiens se rendent à Marrakech pour répondre à leurs pulsions primaires. Ils y rencontrent un homme d’un certain âge, qui répond à toutes leurs requêtes quasi-instantanément. Des jeunes filles marocaines sont ensuite exposées aux regards vicieux des deux touristes. Elles sont alignées comme une vulgaire marchandise.

La scène a choqué et les Marocains se sont pris aux responsables du centre marocain du cinéma. C’est cet organisme étatique qui est chargé de délivrer les autorisations qui permettent aux équipes de tournage de filmer.

La scène a également choqué en Arabie saoudite, rapporte le site internet Maghreb Voices. Le média explique que les Saoudiens dénoncent également une atteinte à leur image. Ils se sont indignés de l’image négative de l’homme saoudien répercutée à travers ce feuilleton.

Est-on si loin de la réalité ? Quand elle n’engloutit pas soda et pieds de veau, Zeina (la « belle », en arabe) officie à l’Alcazar, un cabaret connu pour ses soirées de musique chaâbi. Les stars locales y maltraitent des violons à grand renfort de vocodeur. Le reste du temps, le raï coule à flots. Les bières Spéciale aussi. L’établissement est moins cher que ceux de l’Hivernage, le quartier des hôtels cinq étoiles, mais plus chic que les tavernes à soiffards de la rue de Yougoslavie. On est dans le milieu de gamme.

Car on ne vient pas à Marrakech pour admirer seulement le minaret de la Koutoubia, une mosquée construite au XIIe siècle, ou pour parcourir ses onze magnifiques golfs s’étirant au pied des montagnes de l’Atlas. La ville est mondialement célèbre pour ses autres plaisirs charnels. Hommes, femmes, enfants : il y en a pour tous les goûts, pour tous les prix. Une véritable industrie. L’actuel ministre du tourisme a eu beau affirmer sur un plateau de télévision en 2013 « qu’il n’y a pas d’industrie du tourisme sexuel au Maroc », « qu’on s’y rend pour sa culture, ses plages », il a bien dû concéder, gêné, l’existence « de comportements déviants ».

Comme d’autres lieux, l’Alcazar a sa petite mécanique. A l’entrée, les cerbères sont tout sourires. « Marhba, marhba » (« bienvenue », en arabe). C’est à la sortie qu’il faut payer. Zeina insiste pour acquitter elle-même les 100 dirhams quand elle ressort avec un client. Sa voisine blonde, bien qu’elle rentre seule, doit elle aussi graisser la patte des videurs. Et les gros bras du cabaret ne sont pas seuls à l’affût. Quand un motard de la police prend en chasse les voitures des filles, inutile de discuter. « L’argent achète tout. Le policier, c’est 100 dirhams, comme le videur », assure Zeina.

Le Code pénal marocain prévoit des peines sévères pour la prostitution et la débauche, de deux à dix ans d’emprisonnement et des amendes pouvant aller jusqu’à 1 million de dirhams (environ 90 000 euros). En réalité, le sexe tarifé est largement toléré, surtout dans les villes touristiques.

Le cabaret de Zeina est enfoui dans les sous-sols de l’hôtel Atlas Asni, dont les publicités, via un tour-opérateur, s’étalent sur les murs du métro parisien. Au sous-sol, à l’Alcazar, les clients ne sont pas tous étrangers. Loin de là. L’hôtel est tristement célèbre depuis une attaque terroriste islamiste en août 1994. Trois jeunes fils d’immigrés marocains avaient visé à la mitraillette un groupe de touristes, en majorité espagnols. Bilan : deux morts, un blessé. Marrakech y a perdu une partie de sa réputation de paradis pour touristes. L’Etat et les professionnels ont beaucoup investi pour remonter la pente. Un luxueux Radisson Blu vient tout juste d’ouvrir ses portes au centre-ville. En dépit d’une réplique terroriste récente – en 2011, une bombe placée dans le café-restaurant l’Argana sur la place Jemaa-El-Fna, avait fait dix-sept morts dont huit Français –, le tourisme reste l’activité principale de la quatrième plus grande ville du pays.

Certains clients font honneur à la carte postale du Marrakech cosmopolite. Il faut aller au Montecristo pour rencontrer une plus large paillette de touristes étrangers : Londoniens issus de l’immigration pakistanaise, fils d’immigrés venus passer des vacances entre copains, retraités européens, dont des expatriés français. Le monde s’y divise en deux. D’un côté, des filles, presque toutes Marocaines, perchées sur des stilettos, robes de soirées et pochettes de contrefaçon. Deux danseuses blonde platine rajoutent un zeste d’exotisme. En face, des hommes seuls au regard scrutateur.

Pour tromper l’ennui et se donner de la contenance, on boit dans les deux camps des cocktails vodka-soda ou plus rarement du champagne. Le lieu semble avoir aussi sacrifié à la mode des bouteilles à feux de Bengale, mais c’est plutôt pour les tables déjà constituées. Comme tout bar à hôtesse à travers le monde, les filles affichent un air hautain, sourient jaune quand on les touche. Et comme toujours dans ce type d’établissement, il y a un client lourdingue qui est rappelé à l’ordre par un videur : « La prochaine fois, je te mets dehors. »

Marrakech, cité du vice ?

« Ici, c’est Vice City, s’exclame un touriste britannique. Les filles sont magnifiques mais trop chères. » Il est venu en groupe avec des amis, directement de Londres. Deux compagnies à bas coût et British Airways desservent quotidiennement la ville ocre. Passé 23 heures, Le Montecristo s’anime à la fois restaurant, club et bar à chicha lounge, l’ambiance est plus feutrée. La nuit avance, et les filles affluent, seules ou en bandes. « Ça excite les clients qui sont comme au marché. Ils comparent, soupèsent et font leur choix », commente Roxane, une Ivoirienne qui fait ses premiers pas dans ce monde dont elle ne maîtrise pas encore tous les codes. Elle dit vouloir intégrer une école de commerce au Maroc.

Zeina pense « tous les jours » à sortir de la prostitution. Mais il y a les factures à payer : le loyer (3 000 dirhams), le salaire de la nounou qui garde ses enfants (1 500 dirhams), bientôt l’école. Elle boit beaucoup et fume autant. Pour la nuit, elle peut demander 700 à 1 500 dirhams à ses clients. « Pour sortir, il faut se faire belle, s’habiller. Tout coûte de l’argent. Les soirs sans client, je perds de l’argent. Ce soir j’ai déjà bu trois bouteilles chez moi. » Les filles se battent pour les clients, si elles forment parfois des petits comités c’est pour aguicher et ne pas s’ennuyer. Evoquant une autre prostituée de l’Alcazar, Zeina s’agace : « L’autre est sale, elle le fait sans préservatifs et accepte les relations anales. » La discussion dérive sur les clients : les gentils, les mauvais payeurs, les beaux gosses, les violents, les Européens. Ce sont ces derniers que Zeina préfère. « Ils sont plus respectueux. Ils savent pourquoi ils sont là, mais je n’ai jamais eu à me plaindre. Et puis, ils paient. » Il lui est arrivé de recevoir de la fausse monnaie. Elle a dû retrouver son client et menacer de le dénoncer avant d’obtenir son dû.

« Pour en vivre, la prostitution demande de la jeunesse et de la force, dit-elle. C’est un métier éphémère, sinon on se retrouve à faire le trottoir. » Elle rêve d’un mari qui la préserve et l’aiderait à élever ses enfants. Elle a déjà travaillé comme domestique, dès l’âge de 10 ans, quand ses parents ont disparu. Elle y a connu les mauvais traitements, la faim, les viols. Une vie d’esclavage qui lui a donné envie d’ailleurs. Récemment, un petit ami lui fait miroiter un mariage blanc pour aller en Italie. Elle a vu des images à la télévision qui donnent l’espoir de reprendre ses études, et de devenir quelqu’un. « Mais je le payerai, je ne veux dépendre de personne. Si je vais en Europe, je pourrai refaire ma vie, et élever mes enfants dignement même s’ils n’ont pas de père à l’Etat civil. »

Le risque pour Zeina est de dégringoler dans le monde de la nuit. L’économie des amours tarifées profite à des acteurs divers et sans états d’âme : tenanciers de bars et de clubs, videurs, taxis et policiers. C’est un marché avec de l’offre et de la demande, des gammes de produits, et des crises de surproduction. Les loueurs d’appartements et autres intermédiaires veulent de la chair fraîche et il en afflue, comme Zeina, de tous les coins du Maroc, et même d’ailleurs.

Dans un bar cradingue de la rue de Yougoslavie, dans le centre-ville, règne une ambiance plus lourde. Sous la lumière rouge, un chanteur à la voix aussi élimée que son costume-cravate distribue les dédicaces pour les clients et leurs accompagnatrices. Des campagnardes massives, qui ne décollent presque pas les lèvres de leur chicha. Ici les cadavres de bières Spéciale restent sur la table pour faciliter le décompte final. L’une des prostituées regarde, sans se cacher, un film pornographique sur un smartphone en mode cinéma. Et ce n’est pas Much Loved.

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Pédophilie au Maroc : les révélations choc d’un ex-amant de Bergé et Saint-Laurent

Scandale. Fabrice Thomas affirme, dans un livre nauséeux, avoir été témoin d’un acte illégal dans la villa du couple, à Marrakech. Une scène qui n’avait pas choqué le couturier à l’époque.

Dans son livre “Saint Laurent et moi : une histoire intime” (Hugo Document), paru le 12 octobre, Fabrice Thomas, qui fut l’amant du célèbre couturier Yves Saint-Laurent et de son pygmalion Pierre Bergé, révèle la face sombre du couple infernal, “deux icônes, deux hommes d’exception, mais deux hommes malades sexuellement”, comme il les qualifie dans une interview à la chaîne canadienne TVA Nouvelles, diffusée le 27 octobre.

“Huit ans durant, de 1984 à 1992, ma vie auprès d’Yves Saint Laurent et de Pierre Bergé a ressemblé à un tourbillon”, écrit Fabrice Thomas, qui fut le chauffeur du patron de la maison de couture, puis du designer, avec qui il a entretenu une liaison de trois ans. Une descente aux enfers surtout, jalonnée de pratiques sexuelles violentes et extrêmes. “J’avais été l’objet sexuel de Pierre et j’étais devenu l’amant dominateur d’Yves. J’étais passé de l’un à l’autre, d’un côté puis de l’autre du fouet, mais je me trouvais encore entre les deux”, résume-t-il.

“Sa puissance libidinale était impressionnante”

“Pierre, (…), grâce à la libre-pensée de ses parents anarchistes, instruits et insoumis, avait toujours vécu son homosexualité comme une forme de sexualité parmi d’autres, sans culpabilité ni entrave”, explique l’auteur, engagé par le groupe de mode après être passé dans sa chambre du Plaza Athénée. Mais progressivement, sa “passion sadique” prend le dessus.

“Sa puissance libidinale était impressionnante. J’en ai bien connu, pour ma part, la face destructrice. Elle a profondément atteint Yves”, souligne Fabrice Thomas. “À partir de là, j’ai rejoint sa cohorte d’amants soumis à des séances de dressage qui sont ensuite devenues la norme entre nous, jusqu’en 1989 où j’y ai mis fin.” L’auteur, en laisse et à quatre pattes, raconte ainsi une scène, où Bergé, dit “Monsieur”, l’a giflé, fouetté au sang et fixé des pinces à molettes à ses tétons, avant de lui uriner dessus, en l’injuriant, en le droguant au “poppers” et en regardant des films pornos, avec son assistant.

Quand il ne conduit pas le fondateur de la maison YSL, le jour, Fabrice Thomas escorte le couturier drogué dans ses folles équipées, la nuit. “Yves était une proie sexuelle. C’est ce qu’il aimait à être, ses préférences sexuelles le portant à une soumission immodérée”, raconte-t-il. “Il opérait de la même manière avec Pierre du temps de leur vie commune. Il s’esquivait par la fenêtre de sa chambre pour aller s’encanailler sur les quais et dans les parcs où il ‘recousait des boutons’ à quelques Marocains ou Algériens qui ne demandaient pas mieux que de recevoir quelques francs pour ce service pour lequel ils auraient eux-mêmes payé.”

Les “jeunes hommes” du Jardin Majorelle

Fabrice Thomas accompagne également Saint-Laurent dans sa villa de Marrakech, au Maroc, où lui et Bergé ont acheté le Jardin Majorelle, en 1985. Y défileront Andy Warhol, les Rolling Stones et Catherine Deneuve. La villa Oasis est “une villégiature sexuelle, une de plus, pour lui et pour Pierre Bergé”, écrit-il. À propos du tourisme sexuel, en vogue à l’époque chez de nombreux artistes, l’auteur précise qu’“Yves et Pierre n’étaient pas des touristes, ils avaient développé des relations suivies, voire amicales, avec certains de leurs jeunes amants.”

Une scène, décrite dans le livre, relate même un acte de pédophilie. Yves Saint-Laurent a pris l’habitude d’accueillir de “jeunes hommes” qui se présentent à la porte du jardin. “La bambouseraie, c’est les Tuileries de Marrakech”, plaisante-t-il. Un lieu de rencontre gay. “J’y vis passer des hommes, des étrangers et des locaux, de tous âges. Jusqu’au jour où je vis l’impensable”, relate Fabrice Thomas, saisi par la colère et la rage. “L’intendant agenouillé devant un adolescent prépubère debout devant lui, nu comme un ver. Tenant ses fesses à pleines paumes, il suçait avidement l’enfant qui se laissait faire en regardant en l’air, tenant à la main un billet.”

“C’est toléré, ce genre de choses ?”, demande-t-il le soir même au couturier. “Oh… Dans la palmeraie, il se passe bien plus de choses encore. Les autorités préfèrent faire comme si elles ne savaient pas. Et pourtant, tout le monde sait, évidemment.” Effaré, Fabrice Thomas insiste : “Mais là, ça se passe chez toi ! C’est un de tes employés qui fait ça avec un gamin…” Réponse de Saint-Laurent : “Pas chez moi, non. Le Jardin Majorelle est public.” Dans son livre Lettres à Yves (Gallimard), Pierre Bergé se souvenait aussi : “Comme ils étaient gentils et beaux, ces garçons marocains ! Ils jouaient tous au football, avaient le corps musclé. On avait avec eux des rapports qui ne sentaient ni l’argent ni la vulgarité.”

Pierre Bergé : “Je ne suis pas pédophile”

Jusqu’à ce jour, aucun témoin n’avait pu confirmer la rumeur. En mai 2011, Luc Ferry avait accusé sans le nommer un ex-ministre français de s’être livré à la pédophilie au Maroc. Deux ans plus tard, un rapport d’enquête, révélé par VSD en mars, évoquait un prêtre français ayant séjourné au Maroc, qui faisait état de cas de “prostitution de mineurs à la villa Majorelle”. L’ecclésiastique précisait au magazine : “Dans la médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à moi.”

À l’époque, Bergé avait nié catégoriquement : “Je ne suis pas pédophile. Je n’ai jamais organisé de partouzes dans ma maison de Marrakech. Maintenant prouvez le contraire au lieu de dire n’importe quoi.” L’affaire a été depuis classée sans suite. Bergé et Saint-Laurent n’ont jamais été poursuivis. En novembre 2016, l’homme d’affaires et compagnon d’Yves Saint Laurent décédé en 2008, ajoutait dans l’émission “Stupéfiant !”, diffusée sur France 2 : “Les mœurs étaient plus libres qu’aujourd’hui, spécialement au Maroc. A l’époque, la sexualité était plus débridée, on n’y faisait moins attention.”

Une tentative d’assassinat

Dans son livre, Fabrice Thomas fait d’autres confidences à propos de Saint-Laurent. “Je me souvins qu’il m’avait raconté, bizarrement assez content de lui, qu’il avait tenté d’assassiner Pierre Bergé avec un bronze de dix kilos”, affirme-t-il. Il remarque aussi que la “mascotte de ladite gauche caviar” devenue président du Sidaction, “ne se protégeait pas du tout” comme Saint-Laurent. Aujourd’hui, Fabrice Thomas est marié et vit au Québec. Pierre Bergé, est lui décédé le 8 septembre dernier, à l’âge de 86 ans. L’ancien actionnaire du Monde et parrain de la gauche, qui avait apporté son soutien au candidat Emmanuel Macron à la présidentielle, repose désormais dans le Jardin Majorelle, au côté de son compagnon Yves Saint-Laurent.

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Maroc : D’où vient le riad du couple DSK-Sinclair?

De notre envoyé spécial Boris Thiolay

DSK et Anne Sinclair ont acheté ce petit palais du XIXe siècle en octobre 2000 pour un peu moins de 500 000 euros. Avant d’y entreprendre d’importants travaux. L’Express dresse l’histoire de cette demeure.

A 500 mètres de la célèbre place Jemaa el-Fna, le quartier Sidi Mimoun est un havre de tranquillité. Après avoir longé le palais du roi Mohammed VI, gardé par des sentinelles en uniforme d’apparat, il faut s’enfoncer dans l’une de ces ruelles tortueuses de la médina de Marrakech. Des gamins tapent dans un ballon et interpellent gaiement quelques touristes égarés. A côté de la mosquée, une façade discrète, peinte en rose et blanc. Seule la hauteur de la porte en bois, à double battant, permet de supposer qu’elle s’ouvre sur une riche demeure traditionnelle, dotée d’un patio, avec fontaine et jardin arboré.

Depuis la rue en impasse, orientée au sud, impossible de savoir jusqu’où s’étend cette propriété. Mais c’est bien ici que se trouve l’entrée du riad où Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair viennent se reposer, deux ou trois fois l’an, en famille. Ils y reçoivent à l’occasion les barons de la « Strauss-Kahnie » – Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Paul Huchon -, les conseillers en communication Stéphane Fouks et Ramzy Khiroun, et les vieux amis: l’avocat Jean Veil, le chanteur Patrick Bruel, le journaliste Michel Field ou le philosophe Bernard-Henri Lévy, propriétaire de l’immense palais de la Zahia, deux pas plus loin.

Bien sûr, ces rares privilégiés sont d’une discrétion exemplaire sur le logement du couple DSK-Sinclair. Ce qui a pour effet d’alimenter la machine à fantasmes: ce riad -le jardin, en arabe- serait digne d’un « conte des Mille et Une Nuits », avec son immense parc et son labyrinthe d’alcôves toutes plus luxueuses les unes que les autres…

La résidence sert de « base arrière » à Dominique Strauss-Kahn et à son épouse, qui viennent s’y reposer plusieurs fois par an.

Anne Sinclair précise régulièrement qu’elle a acheté ce petit bijou grâce aux indemnités de départ que TF1 lui a versées. Dans un ouvrage paru en 2006, Dominique Strauss-Kahn fournissait une autre explication: « Anne possédait une maison à Valbonne, dans le Midi. […] Elle l’a revendue pour acheter, il y a cinq ans, un riad au coeur de Marrakech. Tout était à refaire. Il n’y avait ni eau ni électricité. Aujourd’hui, c’est parfait. Marrakech, c’est ma base arrière. »

Dans le voisinage immédiat, personne ne semble connaître l’identité des propriétaires actuels. Cependant, le vénérable Mohamed, qui tient depuis des lustres une petite échoppe, se souvient que « la maison a changé plusieurs fois de mains. Autrefois, elle était habitée par une grande dame de Marrakech ». D’ailleurs, tout le monde ici connaît la demeure sous le nom de Dar Cherifa: littéralement, la maison d’une femme noble, appartenant à la famille royale, et descendant en ligne directe du prophète Mahomet…

Un jardin très secret pour un véritable rêve d’Orient

Une résidence princière, donc. Certes, la famille Strauss-Kahn-Sinclair n’est pas la plus somptueusement lotie au sein des happy few européens de Marrakech. Un ancien secrétaire d’Etat français, Thierry de Beaucé, exploite, en compagnie d’un associé, un hôtel de luxe avec jardin, sur 3500 mètres carrés. Un héritier de la maison Hermès possède un riad pharaonique, avec piscine sur le toit et ascenseur. Mais la demeure marrakchie d’Anne Sinclair et de DSK a d’autres charmes: plus que d’un riad, ils jouissent en fait d’un « petit » palais du XIXe siècle. Un jardin très secret, dont l’histoire, l’emplacement et la valeur composent un véritable rêve d’Orient.

« Ils ont fait une très bonne affaire », commente malicieusement un Marrakchi, fin connaisseur du business des riads de luxe.

Le premier occupant dont la tradition a retenu le nom fut le cadi Si Mustapha, l’un des quatre principaux juges de Marrakech. L’homme, expert en droit musulman, épouse une parente du sultan Hassan Ier, qui régna de 1873 à 1894. C’est ainsi que la demeure a acquis ses titres de noblesse. C’est aussi ce qui explique sa situation géographique, à proximité du mausolée de Youssef ben Tachfine, le fondateur de Marrakech, de la grande mosquée de la Koutoubia et du palais royal.

Transmise au fil des générations, elle est enregistrée pour la première fois au cadastre en avril 1944, sous la dénomination de « riad Moulay Abdallah ». Superficie au sol: 1270 mètres carrés. Elle vaut alors 51 200 dirhams, une petite fortune à l’époque. Après la mort, en 1988, de Lalla Aïcha, une descendante de Si Mustapha, les héritiers décident de s’en séparer. Un entrepreneur juif marocain en fait l’acquisition un an plus tard, pour la somme de 1,9 million de dirhams (167 000 euros). La propriété comprend huit pièces, plus un salon et une cuisine, ouvrant sur deux patios avec jardins.

Durant les années suivantes, l’ensemble change encore deux fois de propriétaire. En 1997, il devient le pied-à-terre de Laura Gomez, ex-femme de Kyle Eastwood, le fils du grand Clint. C’est finalement le 30 octobre 2000 qu’Anne Hélène Sinclair et Dominique Gaston Strauss-Kahn l’achètent. Selon un document marocain officiel que L’Express a pu consulter, Madame possède neuf dixièmes des parts. Montant de la transaction: 5,5 millions de dirhams (moins de 500 000 euros). « Ils ont fait une très bonne affaire », commente malicieusement un Marrakchi, fin connaisseur du business des riads de luxe.

Une vue imprenable sur le minaret de la Koutoubia

Combien vaut une telle propriété aujourd’hui? « Tout dépend des travaux de rénovation effectués, indique un agent immobilier français installé dans la ville ocre. Quoi qu’il en soit, une demeure de cette dimension, dans la médina, est extrêmement difficile à trouver aujourd’hui. Même à rénover entièrement, ce genre de bien ne se négocie pas à moins de 3 millions d’euros. »

Les travaux d’embellissement ont d’autant plus dopé la valeur de ce petit palais qu’ils ont été effectués dans les règles de l’art. Le couple a fait appel aux meilleurs artisans locaux pour restaurer à l’identique les plafonds en cèdre, les stucs et les zelliges, ces petits carreaux colorés d’argile émaillée dont on décore le sol et les murs. Le chantier a duré environ 18 mois. A ce propos, un témoin rapporte une scène cocasse : « En 2002, on a apporté le permis d’habiter au maire de Marrakech, pour qu’il le signe de toute urgence. Ce qu’il a fait, le parapheur posé sur le capot d’une voiture garée devant l’hôtel de la Mamounia. »

L’aile nord de la propriété borde un terrain en friche convoité par les promoteurs. Mais les projets immobiliers y sont tous refusés.

Que cachent réellement les grandes portes du riad? L’entrée, encadrée par deux colonnes de marbre, débouche sur une première cour intérieure, bordée, sur deux côtés, d’appartements de plain-pied. C’est l’endroit réservé aux invités. Le tout est embelli par une végétation luxuriante, à l’ombre d’un énorme palmier. Au-delà de cet espace doté d’une piscine, on pénètre dans la demeure proprement dite. Les salons et appartements du couple se distribuent au rez-de-chaussée et à l’étage, sur quatre côtés, autour d’un deuxième patio intérieur. Là, une fontaine centrale, des parterres de cyprès, orangers, bananiers et rosiers apportent fraîcheur et agrément. L’ensemble est chapeauté par une grande pergola.

Dans son riad -symbole du paradis sur terre dans la tradition arabo-musulmane-, le couple ne risque pas d’être dérangé par de nouveaux voisins. L’aile nord de la propriété est longée par un vaste terrain en friche très convoité par les promoteurs immobiliers, car proche de lieux prestigieux (Mamounia, mausolée, etc.). Mais tous les projets sont systématiquement refusés. Surplombant cet étrange no man’s land, un balcon couvert, à l’angle du riad, offre une vue imprenable sur le minaret de la Koutoubia. Lors de ses séjours à Marrakech, accoudé à la balustrade, peut-être DSK songe-t-il à un autre palais.

L’Express, 11/05/2011

Tags : Maroc, Marrakech, DSK, Anne Sinclair, tourisme sexuel,

Gérard Fauré confirme qu’un ancien ministre français s’est fait poisser au Maroc dans une partouze avec des petits garçons

Le prince de la cocaïne, Gérard Fauré, revient en force sur la scène médiatique. D’après ses propres mots, il veut vider ses entrailles, « vomir » tout ce qu’il sait sur les pratiques perverses des élites françaises.

Suite au succès retentissant de son premier livre, « Le dealer du tout Paris » , il vient de publier « Le prince de la coke ». Si dans le premier il raconte son enfance au Maroc, comment il est devenu délinquant en Espagne, ses braquages de banques… dans le dernier il apporte de nouveaux détails sur les réseaux pédophiles juste au moment où la justice prépare le procès de Gabriel Matzneff, l’écrivain dont les ouvrages contiennent de nombreuses histoires de relations sexuelles avec des mineurs.

Pour lui, toute l’élite parisienne est corrompue et le prétendue philosophe et penseur BHL est « le Jeffrey Epstein français ». A cela s’ajoute s’ajoute les policiers et douaniers qui protègent les réseaux mafieux moyennant des belles sommes d’argent.

Dans son nouveau livre, il revient sur des faits déjà connus du public français, tel que l’histoire de Frédéric Mittérand et son tourisme sexuel et il confirme les propos de Luc Ferry, le ministre de l’Education nationale, à propos d’un « ancien ministre » français qui « s’est fait poisser » à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ». Il fait allusion aux accusations dont Jack Lang a fait l’objet et qui ont déclenché une enquête judiciaire sans résultat.

Le Maroc est citée dans tous les scandales sexuels : Jeffery Epstein, Pierre Bergé, Yves Saint-Laurent, Gérard Fauré…. Non sans raison, il a décroche le titre de « La Thaïlande d’Afrique du Nord ».

Tags : Maroc, tourisme sexuel, pédophilie, cocaïne, élite française, Gérard Fauré, Jack Lang, Luc Ferry, Jeffery Epstein, Pierre, Bergé, Yves Saint-Laurent, Bernard Henry Lévy, BHL,

Avec «le prince de la coke», «le dealer du Tout-Paris» se venge à nouveau

Le prince de la cocaïne est de retour. Malgré sa retraite, Gérard Fauré, soixante-dix ans passés, ne chôme pas. Après un premier opus en 2018, il publie un second tome de ses mémoires, plus sombre, avec toujours plus de révélations sur le milieu de la drogue et des gangsters. Sputnik l’a à nouveau interrogé. Une interview qui décoiffe.

Le voilà qui arrive en berline allemande flambant neuve dans une commune des Yvelines. «Les droits d’auteur», plaisante Gérard Fauré en nous accueillant chez lui. À part ça, rien n’a changé dans son appartement depuis 2018, où nous étions venus une première fois pour Le dealer du Tout-Paris: Le fournisseur des stars parle. Après 30.000 exemplaires vendus (lui en revendique le double) et des millions de vues sur YouTube, l’ancien gangster a récidivé. Il a publié la suite de ses mémoires en janvier, Le prince de la coke. Deux opus supplémentaires seraient en cours d’écriture. Une adaptation au cinéma est même évoquée. Et pour le moment, aucune plainte en diffamation, ni de représailles.

Son premier livre était plus autobiographique, on y trouvait son enfance au Maroc, puis son apprentissage de la délinquance en Espagne, ses braquages de banque pour le compte du SAC (Service d’action civique) aux ordres de Charles Pasqua et ses frasques cocaïnées, entre Jacques Chirac et Johnny Hallyday.

Dans cette suite plus sombre, il revient avec moult détails sur des réseaux pédophiles au sein de l’élite parisienne, chapeautés par Bernard L., «le Jeffrey Epstein français», la corruption de certains policiers et douaniers et d’autres anecdotes sur des personnalités du showbiz. De nombreux protagonistes, cités nommément, ou pas, sont déjà morts. Pratique, ils ne pourront pas nier. Il réfute catégoriquement d’être qualifié de balance, il préfère dire sur un ton, un brin complotiste:

«Je ne balance pas. J’informe la population française afin qu’elle sache qui est au-dessus de nous. Mais ils le savent déjà en partie, que tous nos dirigeants sont tous corrompus.»

Bien trop explosif, son premier ouvrage Fatale confiance n’a pas été publié en librairie, il est seulement disponible sur Amazon. Craignant des procédures judiciaires pour les deux tomes du Dealer du Tout-Paris, son éditeur a caviardé de nombreux passages et des noms. Fanfaron, Gérard Fauré ne craint rien. Les juges, ça le connaît. Les prisons, aussi. Il a passé dix-huit ans derrière les barreaux. Et il s’en est évadé trois fois.

«Il y a des procès que j’aimerais bien avoir avec certains personnages qui sont dans mon livre. Ça me ferait plaisir d’avoir une plainte d’un grand personnage et d’en découdre avec lui. D’autant plus que je suis armé, c’est-à-dire que j’ai des preuves.»

La proximité entre les milieux politiques, littéraires et médiatiques a souvent été l’objet de rumeurs. Réalité ou fantasme?
Révélations-chocs

Certains faits sont connus, comme la polémique au sujet de Frédéric Mitterrand et de son tourisme sexuel, décrit dans son autobiographie. Beaucoup plus récemment, l’affaire Matzneff en est le symbole, où cet écrivain subventionné et publié chez Gallimard, a régulièrement revendiqué être pédophile. Gérard Fauré se saisit de la phrase très énigmatique de Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale, lorsque celui-ci, sur le plateau de Canal + en 2011, affirme qu’un «ancien ministre» de son pays s’est «fait poisser [attraper, ndlr] à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons». Une phrase extrêmement choquante, qui a donné lieu à des enquêtes judiciaires, sans résultat. L’ancien trafiquant de drogue détaille ainsi un réseau pédophile organisé par le «Jeffrey Epstein français», du nom de l’homme d’affaires américain, impliqué dans des affaires de proxénétisme et d’agressions sexuelles, un scandale éclaboussant jusqu’à la famille royale britannique:

«Il allait chercher des enfants au Brésil, avec la mère, parfois le père. Il les installait dans des chambres de bonne, au-dessus de son hôtel. Et l’enfant, pendant un an et demi, servait de poupée gonflable. Je travaillais avec lui. Moi, c’était pour la cocaïne, je le fournissais en cocaïne dans son hôtel, le Beverly Hills. J’étais fourré là-bas tous les soirs parce que c’était un de mes meilleurs clients. Il m’achetait par 500 g presque chaque semaine et il revendait par 100 g aux Saoudiens et Qataris qui venaient se faire des petits enfants. Et cet homme-là était protégé par un très un grand policier.»

Avez-vous vu le film Taken, de Pierre Morel? Eh bien, ça y ressemble. Pour prouver les faits, c’est néanmoins une autre histoire.
Une vie bien remplie

L’ancien braqueur de banques aujourd’hui à la retraite, évoque pêle-mêle des morts suspectes notamment celles de Jean-Edern Hallier et de Mike Brant, la corruption de douaniers en France et en Belgique et autres anecdotes sur mannequins, journalistes et chanteurs.

Comment il aurait pu avoir la carrière de John Travolta, lors d’une virée londonienne chez Robert Stigwood, producteur de Grease et de la Fièvre du samedi soir. Comment il a vendu de la cocaïne, la veille d’un vol Paris-Bogota, à deux pilotes de ligne, qui l’ont conduit finalement à bon port. Son surnom «Le prince de la coke» ne semble pas usurpé.

Même s’il en a fini avec les trafics, ce partisan de la légalisation de nombreuses drogues a un regard ambigu sur la cocaïne et ses effets. «Il faut voir l’addition […]  Il y a beaucoup de gens qui en sont morts». Il ne regrette rien de son passé, mais il fait très attention à ne pas dresser une apologie des drogues. Il faut rappeler qu’en France, la «publicité» faite aux drogues est passible de cinq ans de prison et 75.000€ d’amende.

Dans son livre, il décrit également sa grève de la faim en prison, car l’État lui aurait pris tout son argent. Détenant 500 millions d’anciens francs dans un compte non-résident en France: un contrôle fiscal l’aurait d’abord privé de 120 millions, la même somme aurait été prélevée par les douanes et le reste confisqué par la justice.

«C’était de l’argent que j’avais amené de Hollande. C’était de l’argent propre en France, pas tout à fait en Hollande. J’ai donc écrit à Bérégovoy, qui était ministre à l’époque et pas de réponse. J’ai fait une grève de la faim.»

Après une tentative de suicide, Gérard Fauré termine sa grève, après 41 jours sans manger. Et il put finalement recouvrer une partie de son magot. Affirmant ne plus être en relation avec le milieu, il ne s’ennuie pas, passant le plus clair de son temps à la lecture et l’écriture. Une écriture qu’il conçoit comme un «vomi». Une thérapie efficace?

«J’aime faire trembler les gens. Il y en a un paquet qui tremble en France. J’ai beaucoup de choses à vomir. Tant que je ne me serais pas vidé complètement, je n’arrêterais pas d’écrire.»

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