Sénégal : Karim Wade arrêté en possession de drogue au Maroc

Le fils du président sénégalais, Karim Wade, avait été arrêté au Maroc en 2009 pour détention de haschich (Cannabis), révèle une dépêche de wikileak exploitée par le journal sénégalais Le Quotidien.

« Il y a deux ans, un fonctionnaire de police marocain trop zélé a arrêté Karim Wade à l’aéroport de Casablanca, en possession de haschich », écrit Le Quotidien. Après son arrestation, Karim Wade aurait été mis en détention quelque temps avant que sa libération ne soit ordonnée par le roi du Maroc, Mohamed VI, qui « craignait une crise diplomatique avec le Sénégal », selon la même source.

« Il a été rapporté à la mi-août qu’un officier supérieur de la police de l’aéroport de Casablanca a été brutalement affecté à un poste à Laayoune (dans le sud du Maroc), au Sahara occidental. Les motifs invoqués étaient divers : un journal déclarait que c’était parce qu’il avait arrêté un proche d’un dirigeant africain qui transportait de la drogue. Des informations de police ont confirmé, ont indiqué que le proche en question était Karim Wade, le fils du président sénégalais, Abdoulaye Wade », écrivait l’Ambassade des Etats-Unis dans une dépêche diplomatique révélée par wikileaks.

Karim Wade, 43 ans, ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie du Sénégal est présenté, par un câble diplomatique de l’ambassade des Etats-Unis à Dakar rendus public par Wikileaks, comme un personnage vénal qui s’enrichit de façon éhontée sur le dos des Sénégalais et qui est prompt à traîner devant les tribunaux tout journaliste qui lui impute le moindre acte de mauvaise gestion.

Source : AfriSCOOP via Al- Akhbar

Tags : Maroc, Karim Wade, Mohammed VI, Sénégal, cannabis, haschich, Wikileaks,

El rey de Marruecos fumaba porros con un ministro senegalés, amigo íntimo

Según informaciones reveladas por un cable Wikileaks, el encargado de negocios de la embajada estadounidense en Rabat, Robert P. Jackson, durante el sagrado mes de Ramadhan, se multiplican las incautaciones de cannabis por la policía reportadas por la prensa marroquí. «Un marroquí comparó esto a la vez con un ejercicio de «purificación» y una telenovela, señalando que cada año, durante el Ramadhan, los periódicos siempre anuncian algún escándalo».

El Ramadhan de 2009 fue especialmente diferente. Los medios de comunicación marroquíes del 31 de agosto relataron la historia de la detención de Mohamed Jouahi, antiguo diputado en el Parlamento, considerado por algunos como uno de los más grandes y más poderosos barones de la droga. Inmediatamente después de su arresto, su partido, el RNI, lo renegó.

Unos días antes, la prensa se hizo eco del castigo impuesto a un comisario de policía que operaba en el aeropuerto de Casablanca. Fue reasignado a un puesto sin responsabilidades en El Aaiún, en el Sáhara Occidental. ¿Por qué? Según el diplomático estadounidense que cita «informes de servicios de inteligencia», el policía marroquí detuvo en el aeropuerto al hijo del entonces presidente senegalés, Karim Wade, en posesión de cannabis. «El rey Mohammed VI, amigo íntimo de Wade, no habría apreciado la actitud de las autoridades locales que no le informaron de que Wade había sido detenido, por lo que reasignó a dos funcionarios».

« Aunque los informes sobre la represión del tráfico de drogas en Marruecos sugieren que las autoridades siguen centrándose en este problema, sus esfuerzos no son inmunes a la politización. Dado que la detención del joven Wade podría poner en peligro las relaciones entre Marruecos y el Senegal, es comprensible el golpe dado por el rey a la policía del aeropuerto de Casablanca. Tras la publicación de un informe sobre el posible impacto de la erradicación de la droga en la participación de los votantes en las elecciones locales de junio; este último incidente sugiere que, a pesar de los continuos llamamientos del rey a la reforma judicial, la detención por infracción penal también está sujeta a la oportunidad política», añade el cable.

En aquel entonces Karim Wade era Ministro de Estado para la Cooperación y los Transportes.

Tags: Marruecos, Senegal, Karim Wade, cannabis, hachís, droga, Mohammed VI,

Karim Wade fume des joints avec le roi du Maroc

Selon des informations révélées par un câble Wikileaks, le chargé d’affaires à l’ambassade américains à Rabat, Robert P. Jackson, pendant le mois du sacré Ramadhan, les saisies de cannabis par la police rapportée par la presse marocaine se multiplient. « Un Marocain a comparé cela à la fois à un exercice de « purification » et à un feuilleton, faisant remarquer que chaque année pendant le Ramadhan, un scandale quelconque est annoncé par les journaux ».

Le Ramadhan de l’année 2009 a été particulièrement différent. Les médias marocains du 31 août ont raconté l’histoire de l’arrestation de Mohamed Jouahi, ancien député au Parlement, considéré par certains comme l’un des plus grands et des plus puissants des barons de la drogue. Immédiatement après son arrestation, son parti, le RNI, l’a renié.

Quelques jours avant, la presse s’est fait écho de la punition dont a été l’objet un commissaire de police qui opérait à l’aéroport de Casablance. Il a été réaffecté à un poste sans responsabilités à Layounne, au Sahara Occidental. La raison ? Selon le diplomate américain qui cite des « rapports de renseignement », le policier marocain a arrêté à l’aéroport le fils du président sénégalais à l’époque, Karim Wade, en possession de cannabis. « Le roi Mohammed VI, un ami intime de Wade, n’aurait pas apprécié les actions des autorités locales qui ne l’ont pas informé que Wade avait été détenu; il a donc réaffecté deux fonctionnaires ».

« Si les informations faisant état de la répression du trafic de drogue au Maroc donnent à penser que les autorités continuent de se concentrer sur ce problème, leurs efforts ne sont pas à l’abri de la politisation. Etant donné que l’arrestation du jeune Wade pourrait mettre en péril les relations entre le Maroc et le Sénégal, on peut comprendre le coup du roi à la police de l’aéroport de Casablanca. Après la publication d’un rapport sur l’impact potentiel de l’éradication de la drogue sur la participation des électeurs aux élections locales de juin ; ce dernier incident suggère que, malgré les appels continus du roi à la réforme judiciaire, l’arrestation pour infraction pénale est également soumise à l’opportunité politique », ajoute le câble.

Tags : Maroc, Sénégal, Karim Wade, cannabis, haschich, drogue, Mohammed VI,