Italie-Maroc : (les migrants irréguliers sont un danger (Di Maio)

MIGRANTS: LES FLUX IRRÉGULIERS CONSTITUENT UN DANGER, DIT DI MAIO À LA RÉUNION DU MINISTRE DU MAROC

ROME – Ce que le gouvernement cache aux Italiens, ouvrant des ports et des portes à des migrants clandestins et peut-être infectés, a été explicitement dit lors de rencontres bilatérales avec les pays d’origine des migrants.

«Les flux migratoires irréguliers constituent une menace sérieuse pour la stabilité de nos pays et de toute la région. Un effort commun et partagé est donc nécessaire pour y faire face ». Le ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio a déclaré cela à l’issue d’une réunion à la Farnesina avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Di Maio a souligné qu’il « s’est déclaré satisfait de la collaboration existant entre les deux pays dans le domaine de la migration » et a rappelé que « l’Italie ne manquera jamais aux autorités marocaines de coopérer pleinement dans la lutte contre les réseaux criminels et de traite des êtres humains, travaillant également au sein de la communauté pour obtenir un plus grand soutien politique et économique de l’UE aux pays d’Afrique du Nord, dont le Maroc ».

Source: Firenze Post, 8 oct 2020

Tags : Italie, Maroc, migration, coronavirus, covid 19, 

Abdellah et la ministre Teresa : Un amour né en mission au Maroc

Abdellah El Motassime, mari Teresa Bellanova / Un amour né en mission au Maroc

Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée de « Honorable Confessions » sur Rai2

Abdellah El Motassime est le mari de Teresa Bellanova, la ministre des Politiques agricoles, invitée du premier épisode de «Confessions honorables», le nouveau programme de la Rai2 mené par Laura Tecce qui veut révéler les secrets de certains politiciens italiens.

La première à parler d’elle-même est la ministre Teresa Bellanova, la troisième femme de l’histoire du Parlement italien à diriger le ministère de l’Agriculture. La femme est heureusement mariée à Abdellah: l’amour est né entre les deux lors d’une mission syndicale au Maroc; elle était là en mission et il était son traducteur. À partir de ce moment, une grande complicité et une grande harmonie sont nées entre Abdellah et Teresa qui les ont amenés non seulement à tomber amoureux l’un de l’autre, mais aussi à avoir un fils: Alessandro El Motassime né en 1991.

Abdellah El Motassime et Alessandro: mari et fils de Teresa Bellanova

Un amour important qu’Abdellah El Motassime et Teresa Bellanova, même si tous deux préfèrent garder un profil bas sur leur vie privée en faisant très peu de déclarations. Parmi les quelques déclarations publiées dans la presse, il y en a une à propos de son fils Alessandro El Motassime qui a été décrite AGI comme suit: « Il ne parle pas beaucoup et aime encore moins se vanter, car (comme il l’a déclaré) il ne croit pas qu’être parent soit en soi un mérite ».

Lors du serment de Bellanova au Quirinal, très critiqué pour sa tenue, peu ont tenté de scruter en public s’il pouvait y avoir son mari ou son fils Alessandro qui était pourtant remarqué par Lilli Gruber. Le présentateur d’Otto e Mezzo, en effet, a félicité la ministre en disant: «c’est un très beau fils».

On sait très peu de choses sur son partenaire: Abdellah travaille comme traducteur et sur son profil Facebook, nous lisons qu’il a étudié à la Faculté des sciences et techniques psychologiques de l’Université du Salento.

Source : Il Ussidiario, 8 oct 2020

Tags : Maroc, Italie, ministre, mariage, amour, politique, gouvernement italien, 

 

Savona – Arrestation d’un réseau de trafic de drogue entre le Maroc et l’Italie


Les carabiniers ont découvert et bloqué un gang de trafiquants de drogue qui transféraient du haschich et de la cocaïne du Maroc – via l’Espagne – et approvisionnaient la Ligurie, le Piémont et une partie de la Lombardie.

L’Unité d’enquête du Commandement provincial des carabiniers de Savone, à Alexandrie et Novi Ligure (AL), assistée de leurs collègues de Novi Ligure, a exécuté une ordonnance d’application d’une mesure de précaution personnelle rendue par le juge des enquêtes préliminaires de la Cour ordinaire d’Alexandrie, à la demande du parquet d’Alexandrie, contre ELGHARIB Kacem et BOUKHAIRAT Rachid, tous deux marocains de 33 ans, pour délits de trafic de drogue et d’extorsion.

La mesure de précaution est née dans le cadre d’une enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone dénommée « Souk Express », concernant une association criminelle opérant dans les provinces de Savone, Gênes, Alessandria et Bergame, constituée de ressortissants du Maghreb, dédiée au trafic de grandes quantités de drogues telles que le haschich et la cocaïne.

Les envois de drogues, en provenance du Maroc et d’Espagne, ont atteint la Ligurie par le transport routier, ou par l’utilisation de véhicules articulés (pour le haschich) et de voitures soigneusement modifiées (pour le transport de cocaïne).

Au sommet de l’équipe criminelle a été identifié cet ELALOUI Said, un Marocain de 37 ans résidant à Novi Ligure (AL), qui opérait avec l’aide de subordonnés de confiance, en charge d’organiser les voyages et de recruter ceux qui devaient transporter la drogue.

SAID était également propriétaire d’une société d’import-export de véhicules à Novi Ligure, qui au fil des ans avait acheté divers véhicules d’occasion, proposés à la vente par des particuliers ou des concessionnaires, puis utilisés pour le transport de stupéfiants.

L’enquête menée par l’Unité d’enquête des carabiniers de Savone, lancée en 2018 et coordonnée dans un premier temps par le parquet de Savone puis par celui d’Alexandrie, a permis de déceler une image complète des associés et des moyens de transport qu’ils utilisaient, des drogues, les sujets qui ont émergé étaient également déjà connus de ce commandement, car ils étaient impliqués dans des activités antidrogue similaires.

Les enquêtes ont permis de découvrir comment les suspects avaient élargi leur champ d’action, ainsi que dans ce domaine, également dans le Bas-Piémont et en Lombardie, avec des objectifs évidents visant à consolider leur présence dans ces zones.

La morphologie de la province de Savone, caractérisée par la présence de ports et de carrefours routiers (il suffit de penser aux ports maritimes, à l’Autostrada Dei Fiori et à Turin – Savona, qui grâce à l’utilisation des sorties et des routes intermédiaires vous permettent d’accéder facilement différentes villes du Piémont), il était bien adapté aux objectifs et aux besoins de l’association criminelle.

Le suivi des «mouvements» des suspects a permis à l’Unité d’investigation, le 28 février 2019, de procéder à l’arrestation en flagrant délit d’ELALOUI Said et ELGHARIB Kacem, 33 ans marocain, dans le cadre d’activités de lutte contre le trafic de drogue préparé en collaboration avec la société Carabinieri de Novi Ligure. Le service était issu d’une analyse des mouvements des suspects, qui avait permis d’identifier l’arrivée dans notre pays, et plus précisément dans la province d’Alexandrie, en provenance d’Espagne et passant par la Ligurie, d’un grand lot de médicament.
La découverte de grandes quantités des deux différents types de stupéfiants, le haschisch et la cocaïne, a permis de comprendre comment le groupe criminel a pu s’approvisionner, délocaliser et gérer divers marchés illicites en Ligurie, dans le Bas-Piémont et en Lombardie.

En outre, certains suspects, afin de résoudre certains problèmes qui se sont posés entre eux, provenant de conflits au sein de la gestion de la pègre, ont procédé à de véritables agressions physiques et extorsion, battus et menacés avec des couteaux et autres objets contondants leurs clients en retard de paiements. pour les fournitures de médicaments.

Les enquêtes menées sur la drogue saisie par les laboratoires d’analyse des substances narcotiques des Carabinieri, ont certifié l’excellente qualité des marchandises, certifiant en outre la compétence et la capacité pénale des suspects:

– à partir de 90 Kg de haschich, divisé en 880 comprimés, environ 850 000 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale de plus de 5 000 000 euros;

– à partir de 20 gr. de cocaïne, divisé en 8 boyaux, 102 doses de dopage moyennes ont pu être obtenues, pour une valeur totale d’environ 5 000 euros.

L’enquête a rapidement révélé que le financement, la planification, l’organisation et la cruauté avec lesquels le marché de la drogue illicite était géré étaient la seule activité et source de revenus d’ELALOUI Said et de ses associés.

A l’issue de l’enquête, un total de 6 personnes d’origine marocaine, âgées de 33 à 39 ans, ont été dénoncées à l’autorité judiciaire compétente.

Le 3 octobre 2020, une ordonnance d’application d’une mesure conservatoire rendue par le G.I.P. de la Cour d’Alexandrie, soumettant:

• ELGHARIB Kacem, déjà incarcéré à Alessandria, à l’interdiction de rester sur le territoire de la municipalité de Novi Ligure;

• BOUKHAIRAT Rachid en garde à vue en prison.

Les arrêtés étaient tous deux associés à la prison d’Alexandrie

Source : liguriaoggi.it, 8 oct 2020 (traduction non officielle)

Tags : Maroc, Italie, drogue, cannabis, cocaïne, stupéfiants, haschich, kif,

Italie : Sauvée par un SMS envoyé du Maroc

Mari violent: sauvée à San Mauro Pascoli avec un SMS du Maroc

Une demande d’aide du Maroc, une situation de violence et de maltraitance dans la famille, tel est le scénario rapporté ces derniers jours aux enquêteurs de l’équipe de police judiciaire du commissariat de Cesena, qui ont secouru une maghrébine de vingt-six ans, résidant dans une commune voisine, précisément à San Mauro Pascoli, victime depuis environ quatre ans du harcèlement de son mari, un compatriote de trente-quatre ans.

La jeune victime, mère de deux jeunes enfants issus d’un mariage arrangé par leurs familles selon les coutumes ancestrales en usage dans le pays d’origine, fatiguée de la violence physique et psychologique répétée subie par l’homme, qui l’enferme à la maison pendant son absence et la rend si incapable d’interagir avec le monde extérieur, elle demande l’aide de ses proches qui vivent au Maroc, leur envoyant de courts messages vocaux et des photos montrant des bosses sur son corps.

Plainte reçue par certains proches qui la transmettent ensuite en Italie à l’un de leurs compatriotes résidant ici pour qu’il demande une intervention de la police.

Les enquêteurs du Commissariat de Cesena, amenés à la résidence concernée, ont constaté une situation familiale critique en raison des conditions d’hygiène / sanitaires dans lesquelles la famille vit.

En présence des policiers, la femme, qui ne comprend pas la langue italienne, à l’abri de la vue de son mari et avec l’aide d’un interprète arabophone, confirme son état d’oppression dans lequel elle est contrainte de vivre. Elle a été accompagnée, ainsi que les enfants, au Commissariat. Ici, elle décide de porter plainte contre son mari ainsi que le désir s’éloigner du domicile familial et de son conjoint, craignant qu’il ne vole les enfants pour se venger de l’intervention de la police, elle est placée, avec la progéniture dans un foyer protégé et le protocole de protection des victimes de violence sexiste a été mis en place (code rouge).

L’homme a été dénoncé en état de liberté au parquet de Forlì, pour des délits de mauvais traitements et de blessures sur la famille.

Source : Corriere romagna, 8 oct 2020

Tags : Maroc, Italie, famille, violence domestique, abus, malitraitance, coups et blessures, mariage, arrangé, traditions,

Italie : Marocain de 27 ans dénoncé pour trafic de cocaïne

Carrara. La police dénonce un citoyen marocain pour trafic de cocaïne et résistance à un agent public

La police d’État du Commissariat de Carrare, dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre le trafic de drogue, a dénoncé un citoyen du Royaume du Maroc âgé de 27 ans pour avoir trafiqué et résisté à un agent public. En particulier, le dimanche 4 septembre, les agents de la police d’État ont remarqué un homme à bord d’une bicyclette se conduisant de manière suspecte dans le quartier d’Avenza, le sujet a donc reçu l’ordre de s’arrêter pour être soumis à un contrôle. A la vue des agents, cependant, le citoyen non-européen s’est enfui, s’engageant dans le mauvais sens sur des routes même à fort trafic, constituant un réel danger pour la sécurité des personnes affectées par la circulation routière.

Au bout d’un moment, l’état-major de la brigade volante du Commissariat a réussi à retrouver le sujet et après l’avoir soumis à une fouille personnelle, ils ont décidé d’aller vérifier son domicile. A l’intérieur d’une cave appartenant au domicile du sujet, un véritable kit pour la vente a été retrouvé: une dose de cocaïne enveloppée dans un emballage cellophane, divers autres bouts de matériel pour le conditionnement du médicament totalement compatible, pour la couleur et la forme, à celle utilisée pour la cocaïne liée à la saisie et enfin un slingbar de précision allumé et fonctionnel, utilisé pour diviser les doses pour être ensuite destinées à la vente au détail. Pour ces raisons, le pousseur a été déféré en état de liberté à l’A.G. tant pour la possession de stupéfiants à des fins évidentes de trafic que pour la résistance à un agent public lors du contrôle de police.

Source : Il Metropolitano, 5 oct 2020

Tags : Italie, Maroc, trafic, cocaïne, drogue, cannabis, haschich, marocain, 

Italie : Marocain de 38 ans vole un vélo électrique à Pontinia

Selon le site LatinuaTu, un marocain de 38 ans a été arrêté par les Carabiniers de la ville italienne de Sabaudia en possesion d’un vélo électrique volé.

Dans la soirée du 28 septembre dernier, à Pontinia, les militaires de la station Sabaudia Carabinieri, à l’issue d’un service de contrôle territorial, ont arrêté un citoyen marocain de 38 ans pour le délit de réception de biens volés.

L’homme avait avec lui un vélo électrique d’une valeur d’environ 650 euros qui a fait l’objet d’un vol qui a eu lieu le même matin. Le vélo appartenait à un citoyen indien à qui les biens volés ont été restitués.

Le trafic de vélo est devenu monnaie courante en Europe. A l’instar des voitures volés, les vélos  sont revendus au Maroc.

Tags : Maroc, Italie, vol, trafic, vol de voitures, vol de vélos, crime,

Italie : une marocaine détenue pour avortement clandestin

Avortement clandestin, une autopsie est déclenchée
La jeune femme de 20 ans aurait expliqué qu’elle utilisait des médicaments pour la gastrite. Elle fait l’objet d’une enquête pour interruption volontaire de grossesse

La Marocaine de vingt ans faisant l’objet d’une enquête du parquet de Pérouse pour interruption volontaire de grossesse, au-delà des termes autorisés par la loi, aurait pris des médicaments pour la gastrite hémorragique, pour avorter, achetés au Maroc – et là probablement prescrits par un médecin -. Le fœtus, placé sous séquestre par le procureur de la République Manuela Comodi, pèse environ 330 grammes et aurait un âge gestationnel apparent de 5 mois. Mais ce matin, le procureur confiera la tâche au Dr Massimo Lancia, médecin légiste de l’Institut de Pérouse et à la toxicologue Paola Melai de vérifier les causes de l’avortement, l’heure de la gestation et aussi les substances pharmacologiques prises par la femme.

La jeune femme de vingt ans – assistée de l’avocat Roberto Rossi – aurait expliqué au cours de déclarations spontanées à la police qu’elle avait passé le confinement au Maroc, avec son mari qui devait alors vivre en Afrique, qu’elle n’avait pas de travail et était déjà suivie par les services sociaux. La jeune femme de vingt ans est arrivée à l’hôpital d’Umbertide avec une hémorragie en cours et le fœtus, juste expulsé dans le sac à dos qu’elle avait avec elle, avec le placenta. Elle a ensuite été transférée à Città di Castello et soumise à une intervention chirurgicale.

Le personnel médical avait alerté la police du commissariat de police de Città di Castello qui mène des enquêtes pour clarifier s’il existe d’autres responsabilités dans l’avortement de la jeune femme de vingt ans ou s’il est vrai que des « coupables » sont à l’étranger.

Eri.P. et Cris

Source : Lanazione.it, 30 sept 2020 (traduction non officielle)


Tags : Maroc, Italie, avortement, confinement, coronavirus, covid 19, 

Italie : Ils démontaient les voitures volées pour les envoyer au Maroc en pièces détachées.

La police de Turin, Italie, a procédé jeudi à l’arrestation de marocains, roumains et italiens qui composaient un groupe de 12 personnes dédiées au vol de voitures de haut gamme (Fiat, Audi, Mercedes, BMW et Jeep).

Les voitures volées étaient démontées en morceaux par certains démolisseurs de voitures gravitant dans l’arrière-pays turinois qui, ensuite, les revendaient à des carrossiers maghrébins qui, via des camions spéciaux et des CONTENEURS, les envoyaient illégalement au Maroc.

Les enquêtes ont commencé fin janvier 2019, lorsque la police italienne a trouvé un JEEP Grand Cherokee 3.0 V6 complètement démonté d’une valeur commerciale d’environ 70000 euros, neuf, encore à enregistrer, et qui avait été volé quelques jours plus tôt. Le moteur et les différentes parties de la carrosserie avaient déjà été chargés, ainsi que d’autres pièces d’une voiture AUDI A4, également volées quelques jours plus tôt à Turin, à l’intérieur d’un camion Iveco Daily appartenant au carrossier marocain HM, âgé de 36 ans. qui, cependant, s’était déclaré étranger aux faits affirmant avoir loué ce véhicule à un citoyen congolais résidant en Espagne, présentant de nombreux contrats et documents de conduite.

La surveillance du véhicule et de son propriétaire, le maghrébin HM, a permis d’identifier ses collaborateurs, ainsi que les différents récepteurs auxquels les pièces détachées ont été vendues, rassemblant des preuves concrètes pour confirmer l’existence d’une véritable association de malfaiteurs destiné à trafiquer des véhicules.

En particulier, au cours de l’enquête au port de Savone et au port de Gênes, un camion et un conteneur remplis de moteurs et de pièces de carrosserie concernant 32 véhicules de vol consommés dans la province de Turin ont été saisis.

Un entrepôt situé à Cumiana (TO) et quelques caisses situées à Turin, toujours « gérées » par le chef de l’organisation H. H., ont été identifiés comme lieux de stockage des biens volés.

L’ordonnance de mise en détention provisoire a été rendue par le juge d’instruction du tribunal de Turin, concernant 16 chefs d’accusation relatifs à la réception de 32 voitures, d’une valeur commerciale d’environ 400 000 euros.

Avec Torino News 24

Tags : Italie, Maroc, vol de voitures, pièces détachées, trafic de voitures,

Des entrepreneurs italiens bloqués au Maroc

«Nous sommes bloqués au Maroc et demandons de rentrer chez nous»

Les entrepreneurs Giuseppe et Cosimo Porro vivent une odyssée depuis février

Trani.- Bloqué depuis plus d’un mois au Maroc, avec le spectre de ne pas pouvoir rentrer rapidement chez lui. C’est l’histoire de Giuseppe Porro, 28 ans, originaire de Trani, un entrepreneur dans le secteur du marbre, et de son oncle Cosimo, qui voyagent souvent au pays du Maghreb, où ils possèdent des carrières.

« A l’occasion de notre dernière session de travail, nous sommes arrivés au Maroc le 6 février, alors qu’en Italie le virus apparaissait encore comme une menace lointaine et même certains maires ont nié le danger d’un ennemi qui s’approchait inexorablement – explique le jeune homme d’affaires de Trani -. Quelques jours de retard par rapport à l’Italie, les premières contagions se sont également produites ici au Maroc et après une semaine, le roi Muhammad VI a déclaré l’état d’urgence en imposant des mesures restrictives pour protéger son pays. Puis, à partir du 16 mars, il a fermé toutes les liaisons maritimes et aériennes entrantes et sortantes. Nous avons essayé de prendre contact avec la Farnesina, l’ambassade et le consulat, dans un premier temps sans recevoir de réponse, ensuite nous avons eu une réponse qui n’était nullement exhaustive « .

De là, le début d’une authentique odyssée qui n’est pas encore terminée.

« Le 18 mars, la Farnesina a annoncé qu’elle avait organisé des rapatriements depuis Marrakech, Agadir et Casablanca – ajoute Porro -. Cependant, ces vols ont été organisés pour le lendemain, sans qu’aucun Italien ne puisse organiser le matériel nécessaire pour partir, y compris la certification pour pouvoir se déplacer. Au Maroc, en effet, il n’y a pas d’autocertification attestant du parfait état de santé, mais il est nécessaire qu’un officier en charge de le libérer autorise le départ. Ce n’est qu’après près de vingt jours que le consulat met à disposition un navire prêt à partir de Tanger et à destination de la France. Cependant, cette communication est également arrivée le 1er avril pour un départ le 2, sans préavis de 24 heures presque personne n’a réussi à réserver le billet et à se procurer les documents.

Pour l’instant, le blocus a été annoncé jusqu’à demain, le 20 avril, avec le sérieux doute qu’une prolongation prolonge encore notre attente. Si tel devait être le cas, nous serons toujours bloqués au Maroc jusqu’à une date ultérieure, loin de nos familles et sans soins de santé. Par le biais de la Gazzetta, nous appelons les autorités et demandons l’attention de tous les Italiens qui doivent rentrer afin d’avoir une solution dans le plus bref délais ».


Photo : La Gazzetta del mezzogiorno
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Italie : Malgré leurs bourses, trois étudiants marocains se retrouvent dans la rue

Turin. Trois étudiants, arrivés du Maroc à Turin alors que l’urgence coronavirus allait éclater. Qui méritent des bourses, risquent de finir dans la rue. Ils campent dans un logement de fortune, 4 lits de camp par chambre, sans chauffage. Un salaire donné en noir à un maître qu’on ne sait pas qui il est. Ils sont à court d’argent. Le virus paralyse les bureaux et bloque la bureaucratie. Ceux qui ont droit à une allocation ne l’ont pas pris, ceux qui travaillaient comme plongeur ont tout perdu. Aziza, Ayoube et Abdessamad sont désespérés.

Hier, à Porta Palazzo, ils demandaient des adresses de dortoirs : «Nous avons besoin d’aide». Aziza, 29 ans, est en troisième année de doctorat au département de culture, politique et société à l’Université de Turin. «Je participe au programme Erasmus – raconte-t-elle – je suis à Turin depuis le 18 février. Je vivais chez une dame qui m’a pratiquement forcée à partir». «Pour avoir l’argent de la bourse d’étude – explique Aziza – je dois activer un compte courant. Je me suis adressée à Poste, Entente São Paulo, Unicredit, BNL et Crédit agricole : les premières ont refusé parce que je n’ai pas de carte de séjour, mais un visa de la préfecture de police. Les banques m’ont répondu que nous sommes en phase d’émergence et qu’elles ne peuvent pas ouvrir des comptes».


Ayoube, 26 ans, étudiant en première année de langues et cultures d’Asie et d’Afrique, a choisi l’Université de notre ville et se trouve ici depuis le 8 septembre dernier. Pour rester, il faisait la plonge au noir dans un restaurant, même 11 heures par jour.A cause du virus, il a perdu son emploi. Son ami Abdessamad, 27 ans, fait un master. Il a eu sa bourse le 20 février, mais c’est la dernière : entre la nourriture, l’argent qu’il donne au maître et l’aide à ses amis, il sait qu’il a les jours comptés.

Source : La Stampa, 3 avr 2020

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