Espagne-Maroc : Conflit sur les eaux des Îles Canaries

Les probababilités d’un conflit entre l’Espagne et le Maroc sur les eaux territoriales augmentent avec le soutien déclaré de l’Union Européenne à Madrid qui vient d’encourager celle-ci à explorer les mines des monts sous-marins des îles et du Sahara Occidental revendiqués par Rabat.

En effet, selon la presse espagnole de ce mardi 13 octobre, l’Europe veut réduire sa dépendance à l’égard de l’approvisionnement étranger en matières premières. Le cobalt et les terres rares, avec des gisements aux îles Canaries, sont stratégiques pour l’UE.

Bruxelles considère qu’il est vital pour l’économie du Vieux Continent de réduire la très forte dépendance vis-à-vis de l’approvisionnement extérieur en matières premières fondamentales. C’est pourquoi, dans la capitale communautaire, ils ne sont pas prêts à rater des opportunités comme celle offerte par les monts sous-marins des îles Canaries. Pas du moins sans explorer toutes les options avant de rejeter ou de reporter sine die (jusqu’à ce qu’il y ait une technologie qui facilite l’extraction et abaisse son coût) l’exploitation des mines qui dorment sous les eaux des îles.

Ainsi, la Commission européenne (CE) vient d’envoyer une communication au reste des institutions communautaires dans laquelle elle encourage les États membres, dont l’Espagne, à promouvoir la recherche sur les gisements potentiels et à rechercher des financements pour une éventuelle extraction. Une stratégie qui vise à impliquer le secteur privé et qui concerne particulièrement l’Espagne et les îles Canaries car dans les monts sous-marins se trouvent des gisements de cobalt et de terres rares, deux des matières premières que l’UE considère comme stratégiques pour l’économie européenne.

Tags : Espagne, Maroc, gisements, Îles Canaries, eaux territoriales, Sahara Occidental,

Sahara occidental: Affrontements entre la police marocaine et des immigrés subsahariens à El Aaiun

Selon Equipe Media, plusieurs migrants subsahariens ont été blessés vendredi après-midi après des violentes affrontements avec la police marocaine à El Aaiun, capitale occupée du Sahara occidental.
Plus de 70 personnes ont affronté les forces de sécurité marocaines, ajoute Equipe Media, citant des sources parmi les migrants subsahariens. Il s’agit d’immigrants détenus dans un bâtiment utilisé comme centre d’internement pour les immigrants subsahariens qui n’ont pas réussi à traverser l’Atlantique pour atteindre les îles Canaries.
«Normalement, les Africains subsahariens qui sont interceptés dans les bateaux ne sont pas renvoyés dans leur pays d’origine, mais sont détenus pendant quelques jours, puis relâchés dans les territoires occupés. Cette fois-ci, à cause du coronavirus, ils ont été enfermés dans des centres d’accueil pour confinement », ajoute la même source.
Les Africains subsahariens ont assuré à Equipe Media que les affrontements avec la police marocaine sont dus aux mauvais traitements et aux mauvaises conditions dans lesquelles ils se trouvent.
Les forces se sécurité ont utilisé des gommes à balles, des bâtons et des pierres, qui se sont soldés par 7 blessés, dont 4 immigrants et un policier qui ont hospitalisés.
Selon un communiqué officiel des autorités marocaines d’occupation, les immigrants africains ont tenté de briser la quarantaine, et admettent avoir utilisé des balles en caoutchouc qui ont fini par blesser un immigré.
Equipe Media souligne que dans les villes sahraouies la présence d’immigrants subsahariens est de plus en plus visible. Il est à rappeler que le régime marocain les utilise comme une carte de pression sur les îles Canaries pour s’imposer comme prétendu protecteur des îles contre l’immigration et le terrorisme.
Tags: Sahara occidental, subsahariens, migration, Iles Canaries, Maroc,

L’image du Maroc dans la presse et les sites web canariens

En général, la presse canarienne est une presse libre dont le comportement envers notre pays n’est pas différent à celui qu’elle a envers le gouvernement central ou le gouvernement canarien Cependant, le problème du Sahara continue à être la pierre angulaire des relations entre notre pays et les Iles Canaries pour des raisons que personne n’ignore et il y a lieu de signaler qu’il a toujours existé un courant de sympathie des moyens de communication canariens et la société canarienne envers les Sahraouis et-ce, depuis le début du conflit en 1975.
Les Canariens ayant pêché le long de nos côtes depuis le XVII ème siècle et pendant la colonisation, avaient été les seuls à profiter des richesses de nos provinces du Sud. La perte de ce bénéfice a laissé tout un secteur de la population canarienne avec un profond traumatisme et des préjudices qui persistent jusqu’à nos jours et dont certains moyens de communication se font écho. Cependant, grâce au travail diplomatique constant et tenace de ce Poste Consulaire, la situation a changé ; ainsi les journalistes les plus importants et les intellectuels qui publient de temps à autre des articles de fonds concernant nos provinces du Sud, écrivent la plupart du temps des articles objectifs, voire même brillants à ce sujet, tels que par exemple Angel Tristàn Pimienta, l’un des plus importants journalistes canariens qui a même écrit dans l’un de ses articles que « les moyens de communication canariens qui écrivent contre le Maroc, le font poussés par le tic colonialiste ». il y a lieu de signaler que certains chroniqueurs, journalistes et intellectuels canariens approuvent la volonté du Maroc de récupérer les provinces du sud et sa politique de développement et de croissance économique miss en place dans ces provinces.
Le problème est qu’aux Iles Canaries beaucoup de journalistes sont très proches des idéaux des partis de gauche (IU, les Verts, les Syndicats, etc..) ou bien, certains sont même très proches des courants séparatistes tels que les journalistes de la Radio San Borondon, qui sont les porte-étendards du séparatisme canarien.
Les moments les plus compliqués vécus par la diplomatie marocaine aux Iles Canaries avec la presse canarienne ont été :
a) L’affaire Aminatou Haidar
b) L’interdiction d’entrée au Maroc pour le Député du Parlement Européen Willy Meyer et les trois journalistes canariens qui l’accompagnaient à Laâyoune afin de visiter le camp de Gdeim Izik
c) Les jours postérieurs au démantèlement du camp de Gdeim Izik, pendant lesquels le Consulat Général du Royaume à Las Palmas a dû supporter les agressions verbales envers nos institutions, des actes de vandalisme contre le siège du Consulat (attaques avec des pierres et des bâtons, des inscriptions sur les murs et les vitres de ce Poste Consulaire, allant même jusqu’à endommager la voiture officielle avec des inscriptions, des coups et des bosses et des graffitis représentant le drapeau du polisario fait avec un objet pointu. Les exaltés ont même essayé d’agresser le Chef du Poste en personne et-ce, malgré la présence de la police espagnole.
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