Le Conseil de sécurité échoue à adopter une résolution « commémorative » sur les femmes, la paix et la sécurité

Cet après-midi, le Conseil de sécurité n’a pas réussi à s’entendre sur l’adoption d’une résolution destinée à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution du Conseil sur « Les femmes et la paix et la sécurité », à savoir la résolution 1325 (2000).

Le projet de résolution présenté par la Fédération de Russie a recueilli 10  abstentions (Allemagne, Belgique, Estonie, États-Unis, France, Niger, République dominicaine, Royaume-Uni, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Tunisie) et seulement 5 voix en sa faveur (Afrique du Sud, Chine, Fédération de Russie, Indonésie, Viet Nam).

En raison de la pandémie de COVID-19, le Conseil de sécurité s’était déjà réuni hier par visioconférence pour son débat public annuel sur la question. Il a procédé au vote par voie de correspondance électronique. Les votes ont été envoyés au Directeur de la Division des affaires du Conseil de sécurité qui les a transmis au Président du Conseil. Le représentant de la Fédération de Russie, Président pour le mois d’octobre, a donc convoqué les membres du Conseil par visioconférence pour annoncer le résultat du vote.

Après des négociations difficiles, il semblerait que la majorité des délégations aient renoncé à appuyer un texte qui reprenait essentiellement les termes des résolutions précédentes, sans répondre à certaines de leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne le rôle de la société civile, les violences sexuelles à l’égard des femmes en période de conflit ou encore leurs droits à la santé sexuelle et reproductive.

Tant qu’à commémorer le vingtième anniversaire de la première résolution sur la question des femmes et de la paix et de la sécurité, ces délégations auraient en outre penché pour un format plus percutant, l’essentiel étant la mise en œuvre du programme y relatif.

Par ce projet de résolution, le Conseil de sécurité aurait commémoré le vingtième anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000), « occasion unique de faire le bilan des progrès accomplis à ce jour ainsi que de s’engager à faire appliquer plus avant le programme pour les femmes et la paix et la sécurité », sachant que l’année  2020 coïncide aussi avec le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing sur les femmes.

Conscient qu’il doit accorder une attention plus systématique au respect des engagements pris à ce sujet dans son propre travail, le Conseil aurait exhorté les États Membres « à s’engager à appliquer le programme pour les femmes et la paix et la sécurité et les priorités qui y sont fixées en assurant et en facilitant la participation pleine et véritable des femmes, sur un pied d’égalité, à toutes les étapes des processus de paix, notamment en prenant systématiquement en considération les questions de genre ».

À l’entame de ce projet, le Conseil aurait exprimé « sa profonde inquiétude » quant à l’impact négatif disproportionné de la pandémie de COVID-19, notamment du point de vue socioéconomique, sur les femmes dans le monde, en particulier celles qui vivent dans des pays ravagés par des conflits armés ou dans des situations postconflit, et celles qui sont touchées par des crises humanitaires.

UN Press release, 30 oct 2020

Tags : UN, ONU, Conseil de Sécurité, femmes, paix, sécurité,

La virginité chez la jeune fille congolaise : qu’en est-il de la réalité?

La virginité était un cadeau qu’on ne pouvait ouvrir que dans son mariage et cela mettait la femme congolaise en valeur et c’était un honneur pour Dieu ainsi que pour la famille ; une grande partie des hommes exigeaient les femmes vierges. Aussi le jour de la nuit des noces un drap blanc symbolisait : la pureté, chasteté, etc. C’était avant le mariage une valeur défendue chez la jeune fille.

Etre vierge est une affaire ethnique aussi bien dans le milieu religieux que culturel, sa place est spéciale aux yeux de tous. C’est une pratique très respectée par les sages et les pratiques se diffèrent d’une ethnie à une autre.

On vit actuellement dans une société dans laquelle perdre son smartphone est plus dramatique que perdre sa virginité », dicton populaire. Finalement on constate que les vierges ne servent plus à rien. 90 % de jeunes filles en RDC ont perdu leur virginité ; je ne parle pas de celles qui ont été violés. Où va l’issu et la valeur de la femme congolaise ??

Il est maintenant rare de voir une fille de 18 ans et vierge. La virginité n’a plus de sens dans la vie d’une jeune fille. Toutes les religions du monde s’accordent à le dire : la jeune fille doit rester vierge jusqu’au mariage. Malheureusement, quand nous regardons les films à la télévision ou encore Internet nous avons tendance à croire que la virginité est une chose banale, démodée plus d’actualité. On croit que donner sa virginité est une garantie pour le mariage.

Pourquoi est-ce idéal d’attendre le mariage?

Parce que c’est tellement beau et bon d’offrir ce trésor à la personne avec laquelle vous allez passer le restant de votre vie.

Georges Clemenceau a dit : « l’honneur c’est comme la virginité ça ne sert qu’une fois ».Dans la Bible en son livre de Lévitique 21:13 il est dit :  »Il prendra pour femme une vierge ».

La virginité est un trésor c’est la première de chose que vous devez savoir. L’hymen est une membrane que Dieu a mise, à raison, dans le corps de la femme. Il protège l’organe génitale de la jeune fille de beaucoup de maladies selon la médecine ; cependant au-delà de cet aspect médical, c’est un élément sacré qui doit être brisé dans les circonstances.

Voici neuf raisons de garder sa virginité :

Vous n’avez pas honte d’être Vierge au contraire soyez fières et fortes ;

Votre corps vous appartient c’est à vous de décider avec qui Oui ou Non vous voulez la perdre ;

Si votre petit ami vous dit « si tu m’aimes accepte de coucher avec moi » répondez-lui « si tu m’aimes encore plus, attends le bon moment » ;

Un homme peut coucher avec toi mais cela ne garantie pas le Mariage ;

Toutes vos amies ont déjà eu des relations sexuelles et alors? Osez faire la différence !

Dès que vous aurez donné ce que vous avez de plus précieux aux hommes, ils chercheront une autre femme qui a pu garder intact la sienne ;

Votre virginité est la fierté qu’un époux obtient de son épouse ;

Avoir multiples partenaires ne fera pas de vous la plus belle mais juste celle qui a connu les plus des hommes. NB: Même si tu as perdu ta virginité tu restes une femme. Tu peux encore préserver ton corps et ne plus avoir de multiples partenaires ;

Ne vous pressez pas pour sauter les étapes. Jeunes filles, rappelez-vous d’une chose : votre premier travail est votre époux.

Garder sa virginité est un long chemin et pas le plus facile mais possible d’y arriver si tu le veux.

JEUNE FILLE TU PEUX PORTER CETTE VIRGINITÉ COMME UNE MÉDAILLE D’HONNEUR.

Tags : femmes, amour, sentiments, virginité, sexe, jeune fille, défloration, 

La fascination de la virginité féminine et l’exaltation morbide machiste

Je ne sais pas pourquoi, dans toute cette affaire de virginité et dans la levée de bouclier à laquelle j’ai participé, quelque chose cependant m’a dérangé, comme un espèce de climat malsain s’installant dans notre pays, une instrumentalisation tous azimuts de cette cause, dans tous les sens.

J’étais une des premières à me révolter à grands cris et à publier le communiqué de Regard de Femmes. Je n’étais pas à Paris lors de la manifestation de NPNS le 7 juin, mais ai vu combien cette initiative suscita l’enthousiasme, hurler le droit de ne pas être vierge, et refuser le poids des traditions. C’était comme un dernier soubresaut de mai 68, le mauvais temps en plus.

De Genève (« putes », foot et Conseil des droits de l’homme) je suivais les virements et revirements de la Ministre Rachida Dati, à qui rien ne fut par ailleurs épargné. L’Express fit des gorges chaudes du prix de ses tenues vestimentaires. Immonde ! Jamais on n’a vu un magazine s’épancher de la sorte sur les marques et dépenses en chaussures, costumes et chemises sur mesure de nos ministres masculins.

Certain-es chroniqueurs également ne furent pas embarrassé-es de passer en l’espace de 24 heures d’un avis à l’autre. L’une d’entre eux expliqua sont mouvement de girouette par le « sang froid » et « sérieux » journalistique qui l’avait fait passer de la justification de la décision de justice à la condamnation deux jours après.

Bref, pendant qu’à Genève, la machine à broyer les normes universelle continuait son infernale travail de fabrication des dérives politiques de demain, et que les démocraties encore une fois capitulaient – sauf au point 4 de l’ordre du jour où elles purent en vrac et en quelques minutes se défouler (très gentiment) sur la Chine, le Zimbabwe, la Corée du Nord, l’Iran, le Soudan , la Birmanie pour un résultat sans doute nul – le must de l’associatif parisien retrouvait les échos de jadis : Tshirt, fanfare, bannière, la fête retrouvée pour quelques heures sur le pavé de la capitale.

Excusez moi chères amies de combat ! Mais je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain malaise devant ce mouvement formidable et nécessaire. Car il me semble qu’il est plus que jamais déconnecté du monde et de l’histoire, et que se jouent à présent des jeux de pouvoirs hexagonaux qui n’ont rien à voir avec le sujet traité. Ou comme si dans ce trop triste et pluvieux printemps, cette manifestation permettait de réunir en un dernier sursaut, tous les frustrés d’autres grands soirs aujourd’hui révolus.

Je n’ai pas compris le slogan « Ni vierges, ni soumises » qui m’a semblé réduire le sujet au lieu de l’étendre.

Merci à Catherine Deudon d’avoir ouvert le débat avec ses pancartes toujours plus imaginatives, notamment sur les 70 vierges promises aux assassins de masse que l’on appelle tour à tour «martyrs», «kamikazes», «bombes humaines», «terroristes» et même parfois «résistants.

Comme l’a écrit Jacques Tarnero dans son magnifique texte intitulé «Les attentats suicides ne sont pas suicidaires», « il n’y a pas l’ombre d’un désespoir suicidaire dans ces gestes mais au contraire une exaltation morbide, une jubilation sensée ouvrir les voies du paradis dans le fait de donner la mort en y perdant la vie »

Il y a dans cette quête de virginité, la même exaltation morbide.
Certes, de nombreux « clients » de prostituées (ou prosti-tueurs) achètent des filles de plus en plus jeunes croyant ainsi se protéger du Sida. Le tourisme sexuel en direction des mineurs n’est pas l’apanage d’une nationalité plus qu’une autre, comme la bien montré complaisament dans son livre auto-narcissique (est-ce redondant comme expression ?) en 2005, le nouveau directeur talentueux de la Villa Médicis.
ar en Asie du Sud Est, les clients des très très jeunes prostituées (parfois aussi jeunes que 5 ans) sont majoritairement des asiatiques.
Au Cambodge, les japonais perpétuent ainsi une croyance millénaire selon laquelle la virginité freinerait la marche du temps, et les éloignerait de leur propre vieillesse et décrépitude.

La mythologie est pleine de ces vieux croutons qui se refont une jeunesse dans le lit des vierges !

Les matrones d’Asie refont faire l’hymen des petites filles, déflorées, tuées, violées, encore et encore…

Ah le plaisir morbide de saigner les filles ! Et puis une vierge, ça rapporte plus !

Ici en Europe, des médecins refabriquent des hymens, nouvelle branche de la chirurgie réparatrice qui rapportera un jour autant que les injections de toxines botuliques.
En Australie, les chirurgiens pratiquent l’ablation des petites lèvres, restructurent les sexes des femmes après la quarantaine. Injections dans le vagin pour avoir des sexes toujours plus fermes, toujours plus jeunes, se retrouver toutes petites Lolitas au pubis glabre, retrouver la virginité promise dont les hommes raffolent tant !

Où sont Médecins du monde et Médecins sans frontières pour dénoncer ces pratiques ?
Nul part. Comme il y a une vingtaine d’années, lorsqu’ils ne condamnaient pas l’excision et restaient silencieux quand leurs confrères pratiquaient l’ablation du plaisir féminin et légitimaient cet acte par l’hygiénisme. Ils prétendaient qu’ainsi, en utilisant du matériel propre, ils protégeaient les filles du risque infectieux lié à l’utilisation d’une vieille lame de rasoir rouillée.

« Ni vierges ni soumises »….beau slogan en effet ! Mais il empêche que l’on s’interroge sur la fascination morbide et machiste pour la virginité féminine. Et si l’on est « pute » et « vierge » de cinq ans au Cambodge? Et si l’on n’est plus vierge parce que l’on a été violée ?

Quelles étaient les insultes que Fourniret lançait à ses victimes vierges, où celles des assassins du 11 septembre qui payèrent pour le sexe des prostituées quelques heures avant de tuer et de s’envoyer en l’air dans le ciel de Manhattan avec leur fantasme de soixante dix vierges ?

La Secrétaire nationale du PS, chargée des droits des femmes et de la parité, Laurence Rossignol la première, dans son communiqué de presse qu’elle a rendu public le 30 mai, a mis en parallèle le jugement de Lille et «l’obsession de la virginité du tueur de femmes Fourniret » dont elle nota avec justesse la coïncidence.

Et si l’horreur de l’affaire Fourniret avait trop plombé notre pauvre France, et que la scandaleuse décision de Lille nous permettait aussi ainsi de partir comme une seule femme à l’appel de « Ni vierges ni soumises » ?

Et qui ne voit la propagande culturelle qui autorise le passage à l’acte, entre la fascination pour la virginité de Sade – que la plupart de nos intellectuels refusent à analyser – à la pornographie sur Internet ?

Les mille et une légendes du monde entier nous racontent les histoires des barbes bleues et des princesses vierges. Nul relativisme culturel dans le mythe de la pureté virginale perdue, fantasme machiste transnational, malheureusement trop contemporain qui tue les femmes sur tous les continents.

La quête de virginité n’a rien de pure et d’évanescent. Le sexe de l’homme devient l’arme par excellence, l’arme du meurtre machiste.

Source : Malka Marcovich…enjeux internationaux

Tags : Femmes, féminisme, féminité, virginité, vierge, hymen, défloration, droits de femmes, mariage, Islam, 

Les femmes blanches et la misandrie raciste dans le cadre théorique de la dominance sociale*

« Traditionnellement, les récits féministes ne décrivent pas les femmes du groupe dominant comme détenant des rôles sociaux qui visent à préserver les structures patriarcales par des actes racistes spécifiquement liés à leur féminité. Alors que les hommes blancs sont considérés comme bio-culturellement patriarcaux et racistes, on ne considère pas que les femmes blanches présentent les mêmes dispositions bio-culturelles.

Telles qu’elles ont été initialement conceptualisées par la théorie des rôles de genre, les femmes, parce qu’elles étaient opprimées par le patriarcat, étaient considérées comme contre le système dans son ensemble. La théorie de la dominance sociale, cependant, suggère que les femmes de la classe raciale dominante se définissent comme vulnérables face aux hommes du groupe exclu [« outgroup »] tout en étant plus puissantes et plus influentes que les groupes d’hommes de race subalterne.

Prenant en considération la mythologie de l’homme noir violeur, la théorie de la dominance sociale suggère que, « parce que les femmes sont considérées comme une ressource très précieuse pour les hommes, elles ne sont pas en proie à la violence et la déstabilisation au même titre que les membres du groupe exclu, mais sont plutôt souvent intégrées au groupe gagnant  » .

Au lieu de supposer que les femmes de la classe dominante seraient affectées par la simple ignorance ou la fausse conscience, les théoriciens de la dominance sociale affirment que les femmes du groupe dominant ont développé des rôles genrés spécifiques au sein des sociétés patriarcales qui établissent une supériorité sur les hommes du groupe subalterne[« outgroup »] :

« Alors que les préjugés des hommes peuvent être motivés par l’agression et la domination des hommes appartenant à des groupes arbitrairement définis autres que le sien (outgroups), les préjugés des femmes sont plus susceptibles d’être caractérisés par la méfiance ou la crainte de ces hommes ». En tant que telles, les femmes du groupe dominant agissent comme des déclencheurs, pour ainsi dire, de l’agression masculine dominante. Ces femmes ont des préjugés spécifiques contre les groupes masculins subalternisés qui réifient la position des hommes dominants.

En d’autres termes, les femmes de la strate raciale dominante ont des conceptualisations et des motivations racistes à l’égard des hommes du groupe subalterne [« outgroup »] qui sont spécifiques à leur position de genre. Les théoriciens de la dominance sociale comprennent que l’arbitraire définit les membres de la société de façon tellement spécifique que les hommes de race subordonnée du groupe extérieur[« outgroup »] n’ont rien en commun avec les membres du groupe racial dominant.

Le concept de misandrie raciste/raciale représente donc une tentative d’identifier les comportements et les cadres induits psychologiquement et socialement ciblant les hommes et les garçons noirs en tant qu’hommes subordonnés (condamnés à mort) dans la société américaine. »
1: McDonald, Navarrete, and Sidanius, “Developing a Theory of Gendered Prejudice,” 212. 29
2: ibid.

*Extraits traduits du livre The Man-not de Tommy Curry 2/3:

Source

Tags : Afrique, femmes, misandrie, misogynie,

Ghannouchi: « La Tunisie regorge de compétences féminines »

Un discours du Président du Parlement tunisien lors d’une cérémonie organisée par le mouvement Ennahdha dans le centre de la capitale à l’occasion de la Journée internationale de la femme

Mourad Belhaj | 07.03.2020

AA / Tunisie / Marwa Sahli

Le président du Parlement tunisien, Rached Ghannouchi, a salué, samedi, la place des femmes tunisiennes, notant que son pays regorgeait de grandes compétences féminines.

C’est ce qui ressort d’un discours prononcé par le chef du mouvement Ennahda en Tunisie lors d’une cérémonie organisée par le mouvement dans le centre de la capitale, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars de chaque année.

Ghannouchi a tenu à féliciter la femme tunisienne à l’occasion de cet événement annuel, soulignant sa valeur et son rôle important à travers le monde.

Au cours de la cérémonie, Ghannouchi a rendu hommage aux femmes chefs d’entreprise, parmi lesquelles Sarah Nour El-Din (propriétaire d’un projet dans le domaine des industries traditionnelles), Najat Al-Saidi Hamed (projet agricole) et Bakhtah Al-Za’louli (projet pour les patients autistes) et d’autres.

Pour sa part, la maire de Tunis, Souad Abdel-Rahim, a appelé à la nécessité de donner davantage de pouvoir aux femmes dans les postes de décision.

Elle a également appelé à la nécessité de lutter contre la violence à l’égard des femmes dans tous les domaines.

À son tour, Hayat Omri, membre du mouvement, a déclaré que son parti soutient les droits des femmes et leur fournit un environnement de travail pour se mettre en valeur.

Omri estime que les femmes sont la base du développement et de l’avancement des peuples.

ANAdolou

Tags : Tunisie, femmes, El Ghannouchi, Ennahdha,

Union africaine : Une réunion, de nombreux dossiers et des «défis» pour les Etats membres

Le sommet de l’Union Africaine est prévu les 9 et 10 février prochain à Addis-Abeba en Ethiopie. Ce sera le moment pour l’Egypte, actuelle présidente de l’UA, de laisser la place à l’Afrique du Sud. L’arrivée de ce grand pays du continent à la tête de l’organisation panafricaine aura certainement des effets importants sur de nombreux dossiers et « défis » posés aux Etats membres.

Parmi eux, celui du Sahara occidental qui a connu durant ces derniers mois de nouveaux développements qui ne sont pas en faveur d’un règlement pacifique du conflit, notamment après la décision de plusieurs pays d’ouvrir des représentations consulaires à Laâyoune , en contradiction avec le droit international et les résolutions des Nations unies.

Autre dossier, celui de l’accès des femmes africaines à l’indépendance économique. «Avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) cette année, nous avons la possibilité de permettre aux femmes entrepreneures de bénéficier de manière significative de ce qui deviendra le plus grand marché commun dans le monde», a dit hier le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dans son message hebdomadaire : «From the Desk of the President» (du bureau du président).

Tout comme il ne peut y avoir de véritable égalité entre les sexes sans émancipation économique des femmes, il ne peut non plus y avoir de croissance économique durable sans la pleine participation des femmes au développement de leur pays, a-t-il précisé. Il a noté également que la présidence sud-africaine de l’UA coïncide avec la fin de la décennie des Nations unies pour les femmes africaines et le 25e anniversaire de la Conférence mondiale sur les femmes, où les pays membres des Nations Unies ont adopté le vaste programme d’action de Beijing pour une plus grande égalité pour les femmes.

«Nous voulons utiliser notre mandat en tant que président de l’UA pour améliorer la représentation des femmes dans les processus de prises de décisions économiques et politiques dans leur pays d’origine, à l’UA, à l’ONU et dans d’autres organisations multilatérales», a-t-il poursuivi.

Le président Ramaphosa a souligné récemment, lors d’un séminaire avec les chefs de missions sud-africaines dans les pays africains, que son pays placera l’approfondissement de l’intégration économique en Afrique au cœur de ses priorités durant sa présidence de l’UA.

Il s’agit, selon le chef d’Etat sud-africain, d’«un moment historique» que l’Afrique du Sud doit saisir pour contribuer «aux côtés des frères africains à la concrétisation de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine».

ReportersDz, 5 fév 2020

Tags : Sahara Occidental, Maroc, Union Africaine, Futsal, CAN, FIFA, UA, femmes, égalité des sexes,

La Fondation Merck avec La Première Dame du Burundi publie « Plus Qu’une Mère », une chanson d’autonomisation en Français, par courtoisie à toutes les femmes infertiles du Burundi et de l’Afrique

La Fondation Merck poursuit son engagement en faveur de la sensibilisation sur l’infertilité

BUJUMBURA, Burundi, 18 juin 2019/ — la Fondation Merck (Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne, en collaboration avec La Première Dame du Burundi et sa fondation, la Fondation Buntu, a publié une chanson d’autonomisation, une chanson thématique de la campagne « Merck Plus Qu’une Mère », à titre gracieux à toutes les femmes infertiles du Burundi et de l’Afrique. « L’objectif de la chanson est de briser la stigmatisation liée à l’infertilité en Afrique et dans le reste du monde dans le cadre de la campagne de sensibilisation communautaire de ‘Merck Plus Qu’une Mère’ », a déclaré le Dr. Rasha Kelej CEO of Merck Foundation and President of Merck more than a Mother.

La chanson a été composée par les gagnants de « Merck More than a Mother Song Award », un groupe très talentueux du Burundi

Dr. Rasha Kelej souligne : « Je remercie ma sœur S.E. MADAME DENISE NKURUNZIZA, La Première Dame du Burundi et Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère pour sa créativité. Cette belle chanson en français « Plus Qu’une Mère » transmet un message important à la société selon lequel les femmes sont plus que des mères, elles sont des membres utiles et productifs de la société, qu’elles aient des enfants ou non. Elle parle également de la stigmatisation autour de l’infertilité, donne un message important selon lequel la fertilité est une responsabilité partagée et que les hommes devraient soutenir leurs femmes tout au long de leur traitement. Cela me rend très heureuse de découvrir de jeunes talents africains et de travailler en étroite collaboration avec eux pour créer un important changement de culture dans nos sociétés ».

S.E. MADAME DENISE NKURUNZIZA, La Première Dame du Burundi, Présidente de la Fondation Buntu et Ambassadrice de Merck Plus Qu’une Mère, a souligné : « L’objectif de cette chanson est l’autonomisation des femmes infertiles au Burundi et de faire comprendre à toute la communauté africaine que l’infertilité n’est pas un stigma. C’est notre contribution à ‘Merck Plus Qu’une Mère’, une campagne importante de la Fondation Merck »

« La chanson aborde la stigmatisation liée à l’infertilité dans le but de sensibiliser la communauté sur l’infertilité masculine et de sensibiliser la communauté au fait que les hommes aussi (#MenToo) peut souffrir de l’infertilité, pas seulement les femmes, et appelle chaque mari à partager le parcours du traitement de l’infertilité avec son épouse », a ajouté le Dr. Rasha Kelej.

Le groupe a été sélectionné lors d’un concours spécial organisé entre dix groupes de chorales locales du Burundi lors du lancement de la Fondation Merck au Burundi en Mars 2019.

La Fondation Merck a œuvré à tous les niveaux pour introduire un changement de culture dans la société africaine et a plaidé en faveur des femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants contre la discrimination, l’isolement et la violence.

Outre cette chanson, la Fondation Merck a lancé 14 chansons locales avec des chanteurs célèbres du Ghana, du Rwanda, du Kenya, de Sierra Leone et de Gambie afin de sensibiliser le public sur l’infertilité masculine et de briser la stigmatisation autour des femmes infertiles en Afrique, comme Tom Close, du Rwanda, « Life is bigger » et Sunita de Gambie pour « More than a Mother ». De plus, S.E. La Première Dame du Burundi a composé trois chansons en Français, Anglais et Kirundi.

La Fondation Merck a travaillé en étroite collaboration avec des chanteurs locaux en Zambie pour créer des chansons abordant le même problème afin de sensibiliser la communauté dans le but de mettre fin à la stigmatisation liée à l’infertilité et d’autonomiser les femmes infertiles. Un autre projet en préparation est la chanson panafricaine avec six chanteurs de six pays d’Afrique de l’Ouest et de l’Est.

La Fondation Merck prévoit de publier prochainement ces chansons sur toutes les télévisions et radios africaines.

« L’art a la capacité et l’influence nécessaires pour faire ressentir le problème, ce qui stimule davantage les émotions et conduit à l’engagement et à l’action. Nous avons donc utilisé ce support pour aborder le problème de l’infertilité et de la stigmatisation qui y est associée. Personnellement, je pense que cette chanson ajoutera une valeur significative pour apporter le changement de culture que nous préconisons au Burundi et dans le reste de l’Afrique » a conclu le Dr. Rasha Kelej.

Tags : Burundi, mères, femmes, afrique,

L’Ambassade des Etats-Unis Promeut l’Education des Filles aux Sciences et aux Arts

L’initiative SHE’s GREAT BENIN est un projet pilote pour un programme beaucoup plus vaste prévu cet été

COTONOU, Bénin, 16 mai 2019/ — Le Directeur des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin, Kanishka Gangopadhyay, la Présidente Directrice Générale de l’organisation IREX, Kristin Lord, et la Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ont lancé le programme SHE’s GREAT BENIN, le lundi 15 Avril 2019 dans les locaux de Sèmè City à Cotonou.

SHE’s GREAT BENIN est une initiative de l’organisation américaine IREX, en collaboration avec l’Ambassade et Sèmè City, qui offre aux filles et jeunes femmes béninoises des compétences et des opportunités dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie, de l’art et du dessin, et des mathématiques (STEAM). Le programme est financé par le Bureau du Département d’Etat chargé des questions relatives aux femmes au niveau mondial et vise à lutter contre la violence basée sur le genre et les pratiques culturelles néfastes, tout en renforçant le leadership et la prise de décisions chez les filles.

SHE’s GREAT BENIN consistera en des camps STEAM pour permettre aux filles et garçons béninois de renforcer leurs connaissances des carrières STEAM et d’interagir avec des mentors dans des domaines connexes.

Le Directeur des Affaires Publiques de l’Ambassade des Etats-Unis, Kanishka Gangopadhyay, a rappelé que l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Bénin, et le gouvernement américain dans son ensemble, se sont engagés à promouvoir la participation des femmes et des filles dans ces domaines essentiels au développement durable. « En formant des jeunes femmes dans ces domaines cruciaux, nous leur donnons les compétences nécessaires pour réussir à l’avenir, » at-il ajouté.

La Présidente Directrice Générale de IREX, Kristin Lord, a salué l’implication du Ministère de l’Enseignement Secondaire et du Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication, pour l’aboutissement du programme SHE’s GREAT BENIN. Madame Lord a ajouté que ce programme accompagne l’émergence d’une nouvelle génération de femmes talentueuses.

La Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a déclaré qu’il existe toujours un écart entre les hommes et les femmes dans les domaines des sciences et des technologies, même si cet écart a tendance à se réduire. « Changer les mentalités sur le rôle des femmes est donc indispensable pour augmenter le nombre de celles-ci dans les domaines scientifiques. C’est à cet effet que l’activité de ce jour me parait opportune, car elle permet aux élèves et enseignants que vous êtes de devenir des pionniers du programme de promotion des STEAM dans vos collèges respectifs, » a ajouté la Ministre en s’adressant aux participants.

L’initiative SHE’s GREAT BENIN est un projet pilote pour un programme beaucoup plus vaste prévu cet été, et qui permettra de former encore plus de jeunes femmes et filles dans les domaines STEAM.

Distribué par APO Group pour U.S. Embassy Cotonou – Benin.

Tags : Afrique, femmes, Bénin She’s great Benin, travail, égalité des sexes,