L’Algérie fournit le Maroc en électricité

L’Algérie, pays voisin du Maroc a toujours été en avance dans le domaine énergétique, en raison de l’abandon de ses ressources naturelles, essentiellement le gaz, et son réel savoir faire dans la production et la gestion de l’énergie . Malgré sa superficie ( 5fois la France ), le taux d’électrification global Algérien ( donc rurale compris)est de 98%, un chiffre comparable à ceux des pays développés . et Malgrès les différents contentieux qui opposent les deux pays, le volet énergétique et principalement l’électricité a toujours été considéré par les deux parties comme un sujet sensible, stratégique, et ne souffre donc d’aucune contrainte . Beaucoup de Maghrébins ignorent que les réseaux Algériens, Marocains, et Tunisiens sont interconnectés, et donc l’Algérie à maintes reprises a lissé son surplus d’électricité au Maroc comme avec la Tunisie également .

Sonelgaz fournit au Maroc depuis plusieurs années, selon l’économist, entre 5 et 10% de la consommation Marocaine.

Après avoir bouclé son dernier exercice avec un chiffre d’affaire de 1.5 milliards d’euros ( soit 2 milliards de dollars) Sonelgaz s’est lancé dans un énorme programme d’investissement , plus de 5000 Mw d’électricité, et sans compter les futurs investissements à court terme, et qui feront , de la compagnie Algérienne un producteur et un distributeur d’électricité de premier plan dans le bassin méditerranéen.

ONE qui n’est pas producteur, mais distributeur, est donc entrains d’étudier, à la demande de Sonelgaz, la création d’un joint venture avec Sonelgaz-ONE, qui leur permet d’approvisionner le Marché Marocain, et d’ exporter l’électricité Algérien vers l’Europe . Cependant une telle association supposerait que l’ONE assainirait sa délicate situation financière, en raison de ses endettements lourds à long terme de 16 milliards de dirhams et une trésorerie déficitaire de près de 3 milliards de dirhams. Pour ne rien arranger, le redressement fiscal auquel a eu droit l’ONE en 2006 a engendré une perte abyssale de 1,7 milliard de dirhams, alors que les provisions sur des créances clients quasiment irrécupérables lui coûteront près de 1,5 milliard de dirhams. L’Office doit en plus débourser quelque 13,5 milliards de dirhams pour externaliser sa caisse de retraite, un montant qu’il ne pourra mobiliser par ses propres moyens. Une recapitalisation de l’Office est d’ailleurs prévue dans le projet de loi sur la libéralisation du secteur de l’électricité, projet qui tarde à atterrir dans le circuit législatif, et qui pourrait peut être intéressé la compagnie Algérienne Sonelgaz.

La compagnie nationale algérienne Sonelgaz envisage d’exporter de l’électricité en Espagne en installant un réseau de distribution d’électricité transitant par le Maroc, a déclare Nouredine Bouterfa, PDG du groupe, à Reuters.

Il a ajouté que Maroc achevait une ligne de 400 KW qui sera reliée au réseau de Sonelgaz, dans l’ouest de l’Algérie, et transportera de l’électricité en Espagne.

Rappelons que Sonelgaz a la possibilité d’acheminer son électricité directement en Europe, sans passer par le Maroc, comme est entrains de le faire Sonatrach pour le gaz, mais ce rapprochement énergétique entre les deux pays voisins pourrait relancer un partenariat économique et durable, où non seulement le Maroc pourrait combler ses insuffisances énergétiques, mais même gagner des royalties de transit sur l’électricité Algérien qui sera fourni à l’Espagne.

Source : algerie-dz.com

L’Algérie va vendre son électricité au Maroc via la bourse de l’électricité d’Espagne

L’Algérie compte dorénavant vendre son excédent d’électricité à certains pays, dont le Maroc, via la bourse de l’électricité en Espagne, a déclaré le ministre de l’Energie Mustapha Guitouni.

« Le dossier relatif à l’exportation de l’électricité est ancien, il remonte à plusieurs années. La nouveauté dans ce dossier est que l’Algérie va aller vers la bourse pour vendre son excédent de l’électricité vers la Tunisie et le Maroc », a-t-il déclaré à l’agence de presse APS.

« Cet excédent, nous allons le commercialiser, nous devons être prêts pour cela avec la préparation des réseaux et la mise en place de mesures de protection nécessaires afin de vendre, à condition qu’il soit mis sur le marché », a-t-il ajouté, rappelant que son pays jouit d’une capacité électrique de 19.000 megawatts, et un excédent de 9000 megawatts en hiver.

Source : Bladi.net

Tags : Maroc, Algérie, énergie, électricité, Espagne, 

Algérie : Réception prochaine de la nouvelle centrale solaire à Tindouf

La nouvelle centrale solaire de 11 mégawatts projetée à Tindouf sera réceptionnée avant la fin de l’année en cours, dans le cadre du programme national de développement des énergies renouvelables, a indiqué la direction locale de l’énergie.

Cette installation énergétique figure parmi neuf ouvrages du genre dont ont bénéficié les wilayas du sud du pays, en vertu d’une convention entre l’entreprise SKTM (filiale de Sonelgaz) et cinq entreprises nationales de réalisation, a précisé le chef de service de l’électricité et du gaz, Mabrouk Chehami. Implantée au chef-lieu de wilaya, la nouvelle centrale vient renforcer les capacités de production de l’électricité et réduire la facture de consommation de mazout utilisé dans la production électrique, sachant que la wilaya consomme plus de 6.000 litres/jour de mazout dans ce cadre, a-t-il ajouté.

Ce qui dénote l’orientation des pouvoirs publics vers le recours aux énergies alternatives dans la production d’électricité, a souligné le responsable en rappelant que la wilaya a déjà bénéficié d’une centrale solaire de 9 mégawatts, actuellement en exploitation.

Cette dernière, localisée à Merkala (10 km de Tindouf), assure un apport de 15% de la production d’électricité utilisée dans la wilaya et a permis de porter à 75 mégawatts la capacité de production d’électricité, en plus d’induire une réduction de la consommation de mazout de la centrale principale fonctionnant au diesel, a fait savoir Chehami.

Le pic de consommation d’électricité durant la période estivale dans la wilaya de Tindouf a dépassé les 75 mégawatts, en hausse de 4,4% par rapport à l’été de l’année dernière (70 mégawatts).

Sud Horizons, 7 oct 2020

Tags : Algérie, Tindouf, stattion solaire, électricité, énergie solaire, 

Développement du gaz naturel et de l’énergie en Afrique subsaharienne

À la fin des années 80, l’humanité a réalisé que le développement social et les activités économiques traditionnelles avaient conduit à des inégalités croissantes dans le monde et à une dégradation progressive de l’environnement. Dans ce contexte, la Commission internationale des Nations unies sur l’environnement et le développement a élaboré en 1987 les principes du développement durable, qui ont été adoptés par la communauté mondiale lors de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et le développement cinq ans plus tard. Depuis lors, des mesures ont été prises au niveau international et national pour suivre ces principes, mieux connus sous l’acronyme ESG – Environnemental, Social, Gouvernance.

Par Dimitri de Kochko*

Bien que l’interprétation de l’ESG soit actuellement large, sa base formelle peut être considérée comme les objectifs de développement durable des Nations unies. En 2016, Les Nations unies ont élaboré un programme visant à atteindre 17 objectifs de développement durable d’ici 2030, dans le but général d’éradiquer au maximum la pauvreté, les inégalités et les dommages environnementaux.
En même temps, les questions énergétiques, comme l’a fait remarquer Fatih Birol, directeur de l’Agence internationale de l’énergie , sont inextricablement liées à la plupart des objectifs de développement durable – de l’amélioration de l’accès à l’électricité à des combustibles de cuisson plus propres, de la réduction des subventions énergétiques à la réduction de la pollution atmosphérique.

6% de l’énergie mondiale pour 17% de la population

Ce n’est donc pas une coïncidence si tous les pays africains ont adhéré à la fois au programme de développement durable des Nations unies et à l’accord de Paris sur le climat. L’Afrique, qui abrite 17 % de la population mondiale, est le continent le plus pauvre en énergie, ne représentant que 5,9 % de l’approvisionnement total en énergie primaire du monde (AIE : Bilans énergétiques mondiaux 2020. Juillet 2020). Aujourd’hui, environ 640 millions d’Africains – près des trois cinquièmes de la population totale – n’ont pas accès à l’électricité. Selon la Banque africaine de développement (groupe de la Banque africaine de développement), la pauvreté énergétique réduit la croissance du PIB de l’Afrique de 4 % par an.

La situation la plus grave se trouve en Afrique subsaharienne, où le taux moyen d’électrification des ménages est de 42 %, alors que 595 millions de personnes, soit 55 % de la population, n’ont toujours pas accès à l’électricité de base (Dr Fatih Birol, Mouhamadou Makhtar Cissé. L’énergie peut aider l’Afrique à se remettre de la pandémie et de la récession (26 juin 2020). C’est inacceptable.

La dépendance du bois de chauffage

Un autre grand défi pour l’Afrique est l’extrême dépendance énergétique de la production et de la consommation de biocarburants (principalement le bois de chauffage). Ainsi, les biocarburants représentent plus de 45 % de l’approvisionnement énergétique total, contre 9 % en moyenne dans le monde. Par exemple, dans le plus peuplé des pays du continent, le Nigeria, malgré son abondance d’hydrocarbures et de sources d’énergie renouvelables, plus de 60 % de la population n’est pas connectée au réseau national et environ 112 millions de personnes dépendent uniquement du bois comme combustible. (Selon l’AIE : Bilans énergétiques mondiaux 2020. Juillet 2020).

Ce bouquet énergétique a un impact anthropique important sur l’environnement et la faible empreinte carbone du continent n’est liée qu’à la consommation énergétique par habitant extrêmement faible de l’Afrique.

Afrique du sud : centrales au charbon, pollution et pénurie

La République d’Afrique du Sud (Afrique du Sud), l’une des plus grandes économies régionales, est représentative à cet égard. L’Afrique du Sud produit 31 % de l’électricité africaine et 54 % de l’énergie produite par l’Afrique subsaharienne. Environ 95 % de ses besoins en électricité sont couverts par la société publique sud-africaine à intégration verticale Escom.

Selon le rapport annuel de l’Escom pour 2019, 91,4 % de la production d’électricité de l’entreprise provient de la production d’électricité au charbon. Selon le rapport de l’expert britannique Mike Holland, la pollution de l’air provenant des centrales électriques au charbon d’Escom provoque chaque année des dizaines de milliers de cas de bronchite et d’asthme chez les adultes et les enfants en Afrique du Sud.

Dans le même temps, l’Afrique du Sud souffre depuis plusieurs années d’une pénurie d’énergie, qui a entraîné de graves pannes d’infrastructures et de ménages, ainsi qu’une récession économique prolongée. Cela est dû à la fois à l’épuisement des gisements existants d’anthracite de qualité et à l’insuffisance des investissements dans la modernisation des capacités de production. Ce dernier problème est principalement dû au désintérêt des investisseurs étrangers à investir dans une industrie qui subit une pression généralisée en raison de son empreinte carbone.
N’y a-t-il vraiment aucune issue ?

L’énergie verte suffira-t-elle ?

On parle maintenant de la nécessité de développer l’énergie verte en Afrique – principalement la production d’énergie solaire et éolienne. C’est vrai, mais tant que nous constatons la variabilité de la production d’énergie à partir de sources renouvelables, et qu’elles ne peuvent pas concurrencer l’énergie conventionnelle au coût du kilowatt/heure. Face à l’extrême pauvreté de la population africaine et aux mesures de relance budgétaire limitées dont disposent les budgets du continent, cela devient un problème. Pourtant, de très importantes réserves de gaz naturel ont été découvertes dans le sud-est de l’Afrique. Ainsi, au Mozambique voisin, selon la société de recherche industrielle Rystad Energy, les réserves de gaz actuellement récupérables sont de 3,6 milliards de barils d’équivalent pétrole (environ 612 milliards de m3).

Le gaz est là mais pour qui ?

Compte tenu des importants investissements non seulement dans la production de gaz dans le pays, mais aussi dans les infrastructures (projet de construction d’un consortium dirigé par l’usine française de liquéfaction à double flux Total d’une capacité totale de 13,1 millions de tonnes par an), Rystad Energy prévoit que la production de gaz naturel du Mozambique d’ici 2039 sera de 347 milliards de m3 et que le pays deviendra le plus grand producteur de gaz en Afrique avec un coût de production d’environ 6 dollars par millier de pieds cubes (92,9 m3). Dans le même temps, il est prévu d’orienter la majeure partie de la production de gaz vers les marchés d’Europe et d’Asie du Sud-Est, plutôt que vers le marché intérieur africain.

Toutefois, étant donné le développement de la production de gaz dans le pays voisin, l’Afrique du Sud a la possibilité de convertir une partie de ses capacités de production au gaz (On peut être sûr que des investissements étrangers seraient disponibles pour de tels projets). Cela peut aider à résoudre les problèmes énergétiques de l’Afrique du Sud et, grâce à la coopération au sein du Southern African Power Pool (SAPP), de tous les pays de la région d’Afrique australe. Il s’agit de stimuler la croissance économique et la création d’emplois en Afrique du Sud. Outre sa nature purement économique, le gaz peut améliorer considérablement la situation environnementale de la région. Après tout, les émissions de gaz à effet de serre des centrales électriques à gaz sont deux fois moins élevées que celles des centrales au charbon.

Comme le fait remarquer Bobby Peek, environnementaliste sud-africain bien connu et directeur de la Fondation GroundWork, “Nous devons … assurer une transition équitable de l’énergie du charbon, qui tue les gens, et veiller à ce que les personnes qui n’ont pas accès à l’énergie actuellement aient accès à une énergie propre et saine. Nous devons également commencer à démanteler les centrales électriques au charbon polluantes et soutenir la création d’une nouvelle industrie électrique plus propre, plus saine et plus efficace sur le plan énergétique. Ne manquons pas cette occasion unique de créer une énergie plus saine pour des gens plus sains, pour une Afrique du Sud plus saine” .

Au siècle dernier, le gaz a contribué à l’amélioration économique et écologique de l’Europe

Dans les années 70-80 du siècle dernier, le passage progressif à la production d’électricité à partir du gaz a contribué à la modernisation des économies européennes et à une amélioration significative de leur écologie. Depuis lors, la tendance est mondiale. Selon les estimations des experts du Forum des pays exportateurs de gaz (FEG), d’ici 2050, la demande mondiale d’énergie augmentera de près de 30 %. Dans le même temps, le gaz naturel sera la seule ressource d’hydrocarbures qui fera passer sa part dans le bouquet énergétique mondial de 23 % à 27 % d’ici 2050, surpassant le charbon à la fin de 2020 et égalant le pétrole à la fin de la période de prévision.

On peut également être d’accord avec les participants au sommet de la FEG, tenu en novembre 2019 à Malabo, en Guinée équatoriale, qui ont spécifiquement noté dans la déclaration finale que le gaz naturel devrait être au cœur du secteur énergétique africain, contribuant à son progrès conformément au concept de développement durable, pour surmonter la pauvreté énergétique et aider à combattre les émissions de CO2.

Trop souvent dans l’histoire de l’humanité, l’accès à une énergie fiable et abordable a été un privilège pour quelques-uns, alors qu’il devrait être un droit fondamental pour tous.



Répartition des incidences par centrale

En utilisant les méthodes décrites ci-dessus, en tenant compte de la variation des émissions de polluants de chaque centrale, et la variation de la nocivité pour la santé des émissions de PM2,5, SO2 et de NOx respectivement, la charge totale estimée pour la santé décrite dans le tableau a été répartie entre les différentes centrales électriques.
Il convient de noter que l’attention a été portée sur la formulation des impacts, en particulier pour la mortalité, où il est fait référence à des “décès attribuables par équivalence” plutôt qu’à une mortalité simplement en référence aux arguments du Comité de la santé du Royaume-Uni sur la question des “décès”, à la suite des effets des polluants atmosphériques (COMEAP) 13. Une référence aux “décès” pourrait signifier qu’un certain nombre de personnes spécifiques, et que seules ces personnes sont concernées, et peut-être même que ces individus seraient traçables. Le point de vue du COMEAP, partagé ici, est que la pollution de l’air agit aux côtés d’un certain nombre d’autres agents pour avancer l’heure du décès.

Un individu dont la cause de décès est attribuée à une “maladie cardiovasculaire” aurait probablement développé cette maladie en raison de l’exposition à un certain nombre de facteurs de stress, notamment la pollution de l’air, le tabagisme, le régime alimentaire, le manque d’exercice physique approprié, etc. Le COMEAP a conclu que le nombre total de personnes susceptibles d’ être touchées par la pollution atmosphérique d’une manière ou d’une autre serait plus important que le nombre estimé de décès mais que l’estimation indiquerait une mortalité “en équivalence” due à la pollution de l’air.

Sur l’auteur : Le Dr Michael Holland a participé à la quantification des impacts de la pollution de l’air des systèmes électriques depuis 1990, lorsqu’il a travaillé au cœur de l’influent projet CE-États-Unis d’étude sur les cycles des carburants financé par la Commission européenne, les États membres de l’UE et les États-Unis Département de l’énergie. Après l’achèvement de l’étude initiale en 1995, ce travail s’est poursuivi en Europe comme étude externe jusqu’en 2005. Depuis 1996, M. Holland a fourni une étude coûts-avantages sur l’analyse de la qualité de l’air et des politiques industrielles pour diverses organisations, y compris les gouvernements du Royaume-Uni, de la France, de la Suède, de la Chine et d’un certain nombre d’autres pays, ainsi que pour l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) et la Banque mondiale.



*Dimitri de Kochko est journaliste indépendant, spécialiste des questions économiques et des relations internationales.

Source : Afrique-Asie, 3 oct 2020

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Mauritanie : Campagne contre l’ancien président Mohamed Ould Abdelaziz

Selon l’agence Taqadoum de Communication, qui cite des sources bien informées, les agents de la Somelec, ont découvert un cas de fraude du courant,  dans la villa de l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.

« C’est à la suite d’un contrôle routinier visant à lutter contre les abonnés fictifs et auteurs de fraude du courant qui pullulent dans la capitale et à l’intérieur du pays, que les agents de la Somelec ont reconnu le domicile de l’ex Chef de l’Etat, qui figure parmi d’autre maisons luxueuses accusées d’avoir consommés des milliers de kilowatts de courant sans payer le moindre sou depuis des années », poursuite Taqadoum.

Dans le même sillage, l’Agence Tawary rapporte que la résidence privée de l’ancien président mauritanien dans la ville de Bénichaab est alimentée d’un réseau électrique frauduleux en provenance de la centrale de la ville, deuxième après Akjoujt, le chef lieu de l’Inchiri au nord du pays.

« Elle est approvisionnée avec un réseau de la moyenne tension dont les frais s’élèvent à 150 millions d’anciennes ouguiyas, précisent les sources précitées », ajoute la même source.

« A cela s’ajoutent le matériel, les frais d’installation qui sont estimés à 50 millions et la facture de la consommation évaluée approximativement à un montant de 190 millions MRO », conclue-t-elle.

Pour rappe, les sanctions appliquées à tout auteur de fraude de l’électricité, dans le règlement du ministère de tutelle sont très sévères.

Tags : Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz, fraude, électricité,