La Françafrique a de beaux jours devant elle

Lors de l’élaboration des fondements et préceptes de la maçonnerie françafricaine, son pontife-négrier, Charles De Gaulle indiqua très bien que tout ce qui concerne la domination permanente des sous-préfectures bananières d’Afrique, relève exclusivement de l’Elysée, et en aucune manière à une autre institution étatique. C’est la parfaite illustration de la « démocratie » exemplaire de ce pays!

Par conséquent, tout véritable débat sur le « devenir » de la maudite unité monnétaire, appelée le Franc CFA dans les pays l’utilisant dont le débat au parlement françaus reste illégalement interdit.

Le jour bien lointain où il y aurait lieu dans l’ensemble des protectorats assrvis d’Afrique, ce serait effectivement le début du processus de l’affirmation des souveraintetés réelles.

Ali Muhammad Diallo

Source: Twitter

Tags : Françafrique, Tchad, Niger, Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Guinée, RCA, RDC, Congo, Sénégal, 

WikiLeaks : les Américains contre le réseau de la Françafrique

Au même temps qu’ils saluait l’annonce de Nicolas Sarkozy prétendant vouloir rompre avec les relations connues sous le nom de Françafrique, les Américains offrent leur propres analyses sur les relations unissant la France et ses anciennes colonies ainsi que les raisons de la survivance de la Françafrique.

Dans un câble sur une réunion entre diplomates américains et Bruno Joubert, ancien monsieur Afrique de l’Elysée, ce dernier affirmaient que « beaucoup de leaders africains comme Sassou Nguesso ont grandi avec la Françafrique. Quand ils rencontraient Chirac, ce n’était que tapes dans le dos, plaisanteries, longs repas. Ils commencent à s’apercevoir qu’avec Sarkozy, le temps des tapes dans le dos est révolu ».

Ce n’est pas l’avis des américains pour lesquels les réseaux d’influence parallèles sont loin de disparaître. Pour eux, le conseiller officieux pour l’Afrique de Nicolas Sarkozy, Robert Bourgi est la « quintessence de l’acteur de la Françafrique impliqué dans des intrigues n’importe où en Afrique ».

Les câbles américains indiquent clairement que, les interventions de Robert Bourgi exaspèrent ses collègues africanistes officiels de l’Elysée. Tout en reconnaissant que ce dernier fournit de précieux conseils sur le Sénégal, le Gabon ou le Congo-Brazzaville, les responsables français le présentent comme un « mercenaire seulement préoccupé par son bien être », un « opportuniste » qui ne cherche qu’à se faire promotionner dans le but de doper sa fortune personnelle.

Bourgi a laissé, ces deux derniers années. ses empreintes sur les dossiers malgaches et mauritaniens. Ses détracteurs français ne sont plus en poste à l’Elysée.

Dans les fuites documentées de Wikileaks, le pays de l’Oncle Sam ne cache pas son intérêt par la « rupture » avec les vestiges de la Françafrique que Nicolas Sarkozy a faussement promis. Cet intérêt est palpable dans un câble datant de 2008. Il indique en toute clarté que « cette nouvelle politique peut donner aux Etats-Unis des occasions d’étendre leur influence en Afrique sans rencontrer de résistance de la France ».

Les diplomates américains analysent les choses ainsi : les Français veulent « partager le fardeau africain », et cela les rend plus ouverts aux initiatives américaines sur le continent, d’Africom à la lutte anti-terroriste dans le Sahara. En plus, laisser les Etats-Unis étendre leur influence en Afrique permet aux Français d’y contrer la percée chinoise.

Autant dire que la diplomatie américaine a donc suivi de près la réorganisation des bases militaires françaises en Afrique, qui a abouti à la concentration des forces à Djibouti et Libreville.
Réalistes, les diplomates américains constatent toutefois que « tuer la Françafrique est plus facile à dire qu’à faire ». Ils soulignent que certains leaders africains eux mêmes sont réticents au changement, notamment ceux qui tiraient des avantages du système, ceux qui, comme le rappelle l’ambassade américaine à Paris, « ont pu amasser des fortunes privées parfois transformées en un vaste patrimoine immobilier et autre, en France et en Europe ».

Tags : Etats-Unis, France, Afrique, Françafrique, réseaux, intérêts, USA, Nicolas Sarkozy, Gabon, Tchad, Mali, Niger, Mauritanie, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo, RCA, RDC, Congo, 

Les conflits intra-étatiques et les occupations prolongées au Cachemire, en Palestine et au Sahara Occidental ont miné la crédibilité du Conseil de Sécurité

L’ONU après 75 ans: le Conseil de sécurité doit se rappeler pourquoi il existe

L’ONU fête ses 75 ans cette année.

Alors que l’ONU a jusqu’à présent réussi à éviter une troisième guerre mondiale, les agressions en Irak, en Ukraine et en Syrie nous rappellent que les conflits interétatiques restent un danger réel et actuel. L’incapacité du Conseil de sécurité à résoudre les conflits intra-étatiques, de la République démocratique du Congo au Yémen en passant par le Myanmar et les occupations prolongées au Cachemire, en Palestine et au Sahara occidental ont miné sa crédibilité en tant que pacificateur et exécuteur ultime du système international.

Ces agressions et échecs ont aggravé l’attaque contre le droit international et le multilatéralisme en tant que tempête croissante de crises mondiales – de Covid-19 au changement climatique, du génocide au terrorisme, des ADM à la cyberguerre – menace la paix et la sécurité internationales et sape l’ordre international comme nous le savons.

Comme la crise de Covid-19 l’a si clairement révélé, les membres les plus puissants du Conseil de sécurité – la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis – ont montré aussi peu d’initiative pour répondre aux nouvelles menaces qu’ils n’en ont montré pour résoudre les anciennes. Pendant de nombreuses semaines, le Conseil a été absent, puis le 9 avril, il a tenu une réunion à huis clos et plusieurs consultations informelles depuis lors qui n’ont jusqu’à présent pas permis de répondre concrètement à la pire crise mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le Conseil de sécurité doit être disposé et capable d’agir « rapidement et efficacement », comme le dit la Charte des Nations Unies, pour faire face aux menaces dès leur apparition, pour résoudre les conflits et pour prévenir et sanctionner les violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme.

Le 75e anniversaire de l’ONU offre au Conseil une chance de réengager la promesse et la vision de la Charte des Nations Unies et de ressusciter la responsabilité du Conseil d’assurer une réponse multilatérale aux défis communs, fondée sur des principes universellement acceptés. Le secrétaire général et les États membres sont à la recherche d’un plan ambitieux pour assurer une ONU qui, comme on dit, est «adaptée à ses objectifs» au 21e siècle. Dans ses remarques au Conseil de sécurité le 9 janvier 2020, António Guterres a déclaré: «Nous devons revenir aux principes fondamentaux; nous devons revenir au cadre qui nous a maintenus ensemble; nous devons revenir à la Charte des Nations Unies. » Pour ce faire, les États membres de l’ONU négocient une déclaration du 75e anniversaire reflétant un engagement envers le multilatéralisme en général et envers l’ONU et sa Charte en particulier.

Dans le même esprit, Together First est un réseau en pleine expansion de citoyens du monde et d’organisations de la société civile du monde entier déterminés à trouver des solutions collectives aux défis mondiaux et à repousser les limites des possibilités politiques. Together First héberge un «centre d’idées», présentant des propositions et reliant diverses campagnes pour promouvoir une meilleure gouvernance mondiale. Les propositions les plus opportunes figureront dans une «liste de tâches» à envoyer aux dirigeants mondiaux dans les semaines à venir. Together First a également commandé une série de rapports pour étudier des problèmes spécifiques de notre système mondial et approfondir l’érosion du multilatéralisme. Il a lancé le premier rapport le 21 avril, marquant la Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie pour la paix.

Le premier rapport recommande plusieurs moyens d’améliorer l’efficacité, l’inclusivité et la transparence du Conseil de sécurité. Toutes les réformes pourraient être réalisées sans avoir à modifier la Charte des Nations Unies. Pourtant, si elles étaient pleinement mises en œuvre, les recommandations renforceraient considérablement la capacité du Conseil de s’acquitter de sa «responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales».

Le rapport et ses recommandations sont adressés au Secrétaire général de l’ONU, aux États membres de l’ONU et aux membres élus et permanents du Conseil de sécurité, appelant à:

• Recours accru au pouvoir conféré au Secrétaire général par l’article 99 de la Charte pour porter les questions à l’attention du Conseil, y compris les alertes rapides du Haut-Commissaire aux droits de l’homme;

• Recours accru à la résolution Unir pour la paix adoptée par l’Assemblée générale dans la résolution 377 (V) de 1950 pour surmonter un veto au Conseil, en particulier dans les situations impliquant des crimes d’atrocités de masse;

• Des méthodes de travail plus inclusives, telles que les réunions selon la formule Arria, pour entendre les parties légitimes non étatiques aux conflits et réformer le système à un seul titulaire.

Bien que l’article 99 n’ait pas été formellement invoqué ces dernières années, António Guterres a attiré l’attention du Conseil de sécurité sur des questions, tout récemment dans sa lettre d’août 2017 sur la situation au Myanmar. Le Secrétaire général devrait utiliser plus souvent et plus explicitement ses pouvoirs garantis par la Charte – non seulement pour porter les questions à l’attention du Conseil, mais aussi pour proposer des recommandations concrètes pour résoudre les conflits, protéger les civils et garantir la responsabilité des violations graves des droits humains et humanitaires internationaux. droit des droits. Le Secrétaire général devrait également appeler l’attention du Haut-Commissaire aux droits de l’homme sur ces violations.

Le mécanisme de l’unification pour la paix permet à l’Assemblée générale d’agir sur des questions pour lesquelles le Conseil de sécurité n’a pas agi en raison du veto d’un ou de plusieurs de ses membres permanents. L’outil Uniting for Peace a été utilisé 10 fois depuis 1950, mais il n’a pas été invoqué depuis 1997. Il demeure un mécanisme éprouvé qui devrait compléter les efforts des États membres pour inciter les membres permanents à s’abstenir de recourir à leur veto dans des situations impliquant des crimes d’atrocité de masse, notamment l’Initiative France-Mexique et le Code de conduite d’ACT concernant l’action du Conseil de sécurité contre le génocide, les crimes contre l’humanité ou les crimes de guerre.

Les méthodes de travail du Conseil de sécurité doivent également être améliorées. Bien que l’article 32 de la Charte des Nations Unies fasse explicitement référence aux États parties à un conflit, l’intention et l’esprit de l’article 32 sont que toutes les parties à un conflit soient entendues. La pratique du Conseil de convoquer des réunions selon la formule Arria devrait être utilisée pour inviter les parties légitimes à résoudre les conflits entre États afin de leur donner une voix et un intérêt dans le règlement pacifique des conflits. L’audition de toutes les parties à un conflit est nécessaire – non seulement pour garantir l’équité du processus du Conseil de sécurité, mais aussi pour accroître les chances de succès.

Les membres du Conseil doivent également s’éloigner du système à un seul titulaire, dans lequel un petit nombre de membres majoritairement permanents rédigent la plupart des résolutions du Conseil. Des précédents récents montrent qu’il est possible pour le Conseil de travailler plus en collaboration, où les membres élus ont un rôle plus égal et plus actif dans le processus de rédaction et de consultation.

Le Conseil devrait être l’ultime exécuteur. Son échec et son succès déterminent le sort de l’humanité au milieu de toutes les menaces à la paix et à la sécurité internationales – non seulement celles résultant de la guerre et du terrorisme, mais aussi des pandémies et des changements climatiques.

Ensemble d’abord a lancé son premier rapport le 21 avril dans l’espoir que ses recommandations, si elles sont acceptées, rétabliront le sens des responsabilités du Conseil de sécurité et l’engagement des États membres à réaliser la vision de la Charte des Nations Unies et sa promesse envers les peuples du monde. 

 
Mona Ali Khélil
 
Passblue, 21 abri 2020
 
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RDC : L’erratique confinement de Kinshasa

Impossible à appliquer, la mesure de confinement qui avait été décidée par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila a été rapidement annulée sur ordre de la présidence. Dès sa promulgation, elle avait surpris : le « confinement total » n’aurait du fonctionner que par intermittence, soit quatre jours d’isolement pour deux autres consacrés au ravitaillement. L’annonce de cette mesure eut un effet immédiat : tous ceux qui le pouvaient se ruèrent sur les magasins d’alimentation, -sans se soucier de la promiscuité-, tandis que les autres, dans les quartiers populaires, se contentaient de vivre au jour le jour, recourant au mini commerce de détail, le seul dont ils puissent s’offrir les produits… Mais surtout, les premières 24 heures de confinement avaient suffi à faire doubler les prix de tous les produits et à ranimer la crainte d’éventuels pillages.

Les banques elles aussi ont été prises d’assaut, chacun essayant de retirer ses économies et déplorant que les salaires de mars n’aient pas été payés en temps voulu. La décision de faire marche arrière a donc été prise au sommet de l’Etat, mais dans la commune bourgeoise de la Gombe, dont sont issues les premières personnes atteintes, un confinement de fait est pratiqué par ceux qui en ont les moyens. Si les autorités provinciales sur ordre de la présidence, ont annulé les mesures prises, c’est parce que les mises en garde n’avaient pas manqué : le mouvement citoyen Lucha avait évoqué les risques d’émeutes ou de catastrophe humanitaire, tandis que le cardinal Ambongo avait assuré que « si on confine les Kinois durant deux ou trois jours, il y aura des morts. » Dans cette métropole de 12 millions d’habitants, dont un habitant sur deux est privé d’eau potable et d’électricité non seulement le confinement est impraticable mais les simples règles d’hygiène sont difficiles à observer. C’est pourquoi un nouveau petit commerce a été initié par des « mamans » toujours en quête d’un modeste profit : dotées d’un bidon d’eau, de savon et d’une bassine, elles ont inauguré des stations de lavage des mains dans les rues des quartiers populaires.

L’ambassade des Etats Unis à Kinshasa a cependant recommandé de faire des provisions car un nouveau confinement, pour une période ininterrompue de 14 jours, pourrait être bientôt annoncé. Si pour le moment le nombre de cas déclarés est encore modeste, les professionnels de la santé ne cachent pas leurs craintes : le docteur Muyembe, le patron de la riposte au Covid, 19 évoque un taux de mortalité potentiel qui avoisinerait les 10% (c’est-à-dire 10.000 morts..)et depuis Bukavu, le docteur Mukwege assure que son hôpital de Panzi est prêt à toute éventualité mais qu’il redoute une « hécatombe. » A noter que lui aussi, en l’absence d’un autre traitement certifié, recommande d’utiliser la chloroquine, un remède bon marché qui, sous la forme d’antipaludéen appartient depuis longtemps à la pharmacopée congolaise et a déjà démontré ses capacités anti virales.

Des miliciens attaquent Lubumbashi

La tension et l’angoisse provoqués par le coronavirus n’empêchent pas d’autres manœuvres politico militaires : samedi, Lubumbashi, la capitale du Katanga, a été réveillée par des tirs nourris et des chants guerriers : Des miliciens appartenant au mouvement dit Bakata Katanga avaient attaqué la ville, de même que la cité minière de Likasi ou la ville de Bunkeya où ils ont hissé le drapeau du Katanga sur le bureau de la chefferie. La ville frontalière de Kasumbalesa sur la frontière zambienne a également été attaquée, comme la ville de Pweto.

Ce mouvement séparatiste Kakata Katanga , dirigé par le chef Gédéon Kyungu, est l’émanation de certains dirigeants katangais opposés au président Tshisekedi. Ce dernier, originaire du Kasaï, est considéré comme une menace pour les soutiens katangais de l’ ex président Kabila. La figure de Gédéon est tristement célèbre en RDC : son nom a été cité dans plusieurs massacres dont les affrontements au Kasaï où ses hommes avaient servi de supplétifs à la répression menée par l’armée régulière. Malgré sa condamnation à mort le chef de guerre avait réussi à s’évader et coulait des jours tranquilles à Lubumbashi, apparemment protégé par le général John Numbi, ancien Inspecteur général de la police et l’un des piliers de l’ex système Kabila…

Les errements du pouvoir actuel face au Covid 19, s’ajoutant à la crise économique (les recettes minières sont entrain de s’effondrer) et à certains désordres peu spontanés pourraient nourrir les ambitions de ceux qui rêvent d’un retour à l’ancien régime…

Source

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Bilan du coronavirus en Afrique

Maroc : Le bilan passe à 574 cas de contamination dont 33 décès

Le bilan des contaminations par le coronavirus au Maroc est passé, mardi, à 574 cas dont 33 décès.

C’est ce qui ressort des données publiées par le ministère de la Santé, mardi matin.

Selon les mêmes données, 15 personnes contaminées par le coronavirus sont guéries.

Le 3 mars courant, le Maroc avait annoncé le premier cas de contamination chez un ressortissant en provenance de l’Italie, dans la ville de Casablanca.
L’état d’urgence a été décrété jeudi dans tout le pays, jusqu’au 20 avril prochain, dans le cadre des meures préventives contre la propagation du coronavirus.

Mali : Cinq nouveaux cas locaux et 12 décès en France

Cinq nouveaux cas confirmés de Covid-19 ont été enregistrés, lundi 30 mars, au Mali. Ce qui porte à 25 le nombre de personnes porteuses de ce virus, ont rapporté des médias locaux.

L’information a été confirmée lundi par le ministère de la Santé et des Affaires sociales au cours d’une conférence de presse, précise la radio «  »Studio Tamani.

S’exprimant lundi matin face à la presse, le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Mama Coumaré, a annoncé que cinq nouveaux cas de Coronavirus et un décès ont été enregistrés au Mali.

Parmi ces malades, quatre cas sont recensés dans les communes I et VI du district de Bamako et un cas dans la commune de Kalaban-coro, cercle de Kati région de Koulikoro (sud).

Selon Dr Coumaré, le Mali enregistre à ce jour 2 décès dus au Coronavirus.

RDC : le Nord–Kivu, quatrième province touchée

Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé, lundi soir, l’apparition du premier cas de coronavirus au Nord–Kivu (est), qui devient ainsi la quatrième province touchée par la pandémie après la capitale Kinshasa, l’Ituri et le Sud–Kivu.

Le cas a été détecté dans la ville de Goma, qui compte environ 2 millions d’habitants, chef-lieu de la province, frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda. Il s’agit d’un nigérian (44 ans) qui travaille dans une organisation humanitaire.

« Le 23 mars, il s’est présenté à l’hôpital pour toux et douleurs thoraciques », a précisé le gouverneur du Nord–Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, joint par Anadolu.

« Le cas est en isolement et nous recherchons les personnes qui ont été en contact avec lui », explique-t-il.

Le pays a enregistré son premier cas le 10 mars dans la capitale Kinshasa, mégapole d’environ 15 millions d’habitants.

Lundi soir, la RDC totalisait 98 cas confirmés dont 8 décès. 93 cas sont localisés dans la capitale Kinshasa.

Le pays est sous le coup d’un état d’urgence, depuis le 24 mars, décrété par le président Felix Tshisekedi pour endiguer la propagation de la pandémie.

En plus de la suspension des vols nationaux et internationaux, toutes les activités de loisirs, bars, night-club, cafés et restaurants ont été suspendues pour toute la période de l’état d’urgence, qui durera 1 mois.

Cameroun : 51 nouveaux cas portant le bilan à 193 contaminations

Le ministère camerounais de la Santé publique a annoncé, mardi matin, 51 nouveaux cas positifs au Covid-19 portant le bilan à 193 contaminations, dont trois personnes guéries.

« Nous avons analysé cette nuit, les échantillons de 94 voyageurs en quarantaine dans les hôtels à Yaoundé. 51 ont été confirmés positifs, 19 tests douteux sont à reprendre. Le Cameroun comptabilise à ce jour un total de 193 cas », a annoncé le ministre de la Santé, Manaouda Malachie.

Lundi, lors de son point de presse quotidien, le ministre de la Santé publique s’est dit « très inquiet » de la situation sanitaire dans la ville de Douala où des personnes arrivées au Cameroun et mises en quarantaine dans des hôtels, ont pris le large avec le risque de propager le coronavirus.

«Le cas de la région du Littoral nous fait peur, parce que beaucoup de passagers sont arrivés à Douala, dont la plupart ont rompu la quarantaine», a-t-il expliqué à la presse.

«Nous parlons aujourd’hui de six décès, mais en réalité sur ceux qui sont arrivés pour pouvoir suivre le protocole de nos formations sanitaires, il n’y a qu’un seul qui est mort. Les 5 autres n’ont pas fait un recours tout de suite à nos services. Et c’est pour cela que la situation de Douala nous fait un peu peur», a t-il poursuivi .

Face à la montée en puissance de cette pandémie qui fait des ravages à travers le monde, le gouvernement camerounais a récemment pris des mesures pour ralentir la propagation du virus, notamment en fermant les écoles et les frontières, en interdisant les rassemblements et en encourageant la population à observer de strictes règles d’hygiène.

Tunisie : le nombre de contaminations augmente à 362 cas

Le nombre des personnes contaminées par le nouveau coronavirus (Covid-19) a augmenté en Tunisie à 362, après l’enregistrement de 50 nouveaux cas, a annoncé le ministère de la Santé, mardi.

L’information a été révélée dans un communiqué du ministère de la Santé, précisant que le nombre de décès s’élève désormais à 10 personnes.

Le ministère de la Santé a indiqué, à cette occasion, que : « Dans le cadre du suivi minutieux des arrivées en provenance de l’étranger, 18.491 personnes ont été soumis à l’auto-confinement, dont 13.029 ont terminé la période de surveillance médicale, alors que 5.462 continuent d’être surveillées ».

Le ministère a affirmé que le nombre de décès a augmenté à 10 personnes, dont 3 à Sfax (sud) et 1 seul décès dans chacun des gouvernorats suivants : Sousse (centre-est), Ariana (nord de la capitale), Le Kef (nord-ouest), Mahdia (est), Tataouine (sud), Bizerte (nord) et Béja (nord-ouest).

Le ministère de la Santé a souligné, par ailleurs, que « l’évolution de la situation épidémiologique indique une propagation rapide de la maladie, dans plusieurs régions du pays, ce qui implique le respect de l’auto-confinement et du confinement général, comme principale mesure pour endiguer le coronavirus ».

Les pays de l’IGAD renforcent leur coopération pour affronter le Covid-19

Les chefs d’État de l’Autorité intergouvernementale pour le développement de l’Afrique de l’Est (IGAD) ont organisé un « sommet virtuel » via Internet, pour discuter des moyens de renforcer la coopération et la coordination face à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

Le conseil des ministres soudanais a déclaré, dans un communiqué diffusé lundi, que l’actuel président de l’IGAD (basée à Djibouti), le Premier ministre, Abdullah Hamdouk, a tenu une réunion d’urgence, via Internet, avec les dirigeants des pays de l’IGAD, pour discuter des moyens de renforcer la coordination des efforts entre les pays de l’organisation régionale dans la lutte contre la pandémie.

Le sommet a souligné que « faire face à cette épidémie et la vaincre n’est possible que dans le cadre d’un effort régional organisé et d’une coordination de haut niveau entre les gouvernements de la région, les organismes régionaux et les États ».

Les chefs d’État des pays de l’IGAD sont convenus de « créer un fonds régional pour faire face à cette pandémie et de mobiliser le soutien continental de l’Union africaine et le soutien international des Nations unies, de la Banque mondiale et d’autres institutions mondiales ».

Ils sont également convenus de « mettre en place des mécanismes de coordination entre les ministères de la santé et des finances des pays de la région », selon le communiqué soudanais.

Et de souligner « le maintien de la fermeture des frontières des pays et de l’interdiction de voyager, avec une coordination pour ouvrir les points de passage aux biens et équipements liés à la santé, afin de parer à la pandémie de Coronavirus et assurer les contrôles aux frontières ».

Le « sommet virtuel » a réuni les Présidents de Djibouti, de la Somalie, de l’Ouganda et du Kenya, ainsi que les Premiers ministres du Soudan et de l’Éthiopie et le premier vice-Président du Soudan du Sud.

Source : Anadolou

Tags : Afrique, Maroc, Tunisie, Cameroun, RDC, Congo, coronavirus, IGAD, Mali, covid19, pandémie,

La RDC et la Zambie décident de résoudre pacifiquement leur conflit frontalier

Des militaires zambiens ont investi, depuis plusieurs jours, le village Kibanwa (est de la RDC et frontalier avec la Zambie), y implantant le drapeau zambien.

La RDC et la Zambie ont décidé mercredi 25 mars de résoudre de façon pacifique, le conflit qui les oppose au niveau de leur frontière, ont rapporté des médias congolais.

Cette résolution a été au centre de l’audience que le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a accordée à la cité de l’Union africaine à une délégation de la Zambie conduite par son ministre des Affaires étrangères, Joseph Malanji, précise la radio de l’ONU en RDC, Radio Okapi.

La RDC et la Zambie se disputent le village de Kibanwa, non loin de Moliro, rappelle la même source.

Moliro est une commune située à l’est de la République démocratique du Congo, à côté du lac Tanganyika, à la frontière avec la Zambie.

Le ministre congolais de la Défense nationale, Aimé Ngoie Mukena, a fait savoir que des instructions précises ont été données aux chefs d’Etats-majors de deux pays. Ces derniers devraient, à leur tour, charger leurs commandements de terrain de sorte que la population rentre en ordre dans la zone et que chacun puisse vaquer à ses occupations, précise la radio onusienne.

D’après lui, il faut mettre des bornes à la frontière entre la RDC et la Zambie pour éviter tout incident, rapporte la même source.

Cette réunion s’est tenue en présence de la ministre d’État congolaise aux Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, du chef d’état-major général des FARDC, général Célestin Mbala, et du chef de la maison militaire du chef de l’État, Augustin Mamba, précise encore Radio Okapi.

La localité de Moliro, située à 350 Kilomètres au sud-est de Moba, dans la province du Tanganyika, s’est vidée de ses habitants depuis le 13 mars, note le même média, ajoutant que selon des témoins sur place « cette situation était due à l’invasion de l’armée zambienne après des incidents survenus à la frontière de deux pays au village de Kibanwa ».

Des affrontements avaient également opposé les forces navales des deux pays lorsque des militaires zambiens ont investi le village Kibanwa, y implantant le drapeau zambien.

Selon des sources locales, les militaires zambiens étaient à la poursuite de pêcheurs congolais qui avaient violé les eaux territoriales zambiennes, faisant usage de filets prohibés. ANADOLOU

Tags : RDC, Congo, Zambie, conflit frontalier,

L’avenir du Congo est insulté

Le Congo cessera-t-il un jour de nous indigner ? A satiété, les meilleurs auteurs ont dénoncé les abus de la colonisation, le portage, le travail forcé…

Les crimes politiques et les violences qui ont accompagné une indépendance mal préparée ont été longuement analysés, y compris au sein d’une commission d’enquête parlementaire.

La dictature de Mobutu, sur laquelle l’Occident a fermé les yeux durant trois décennies a fini par disparaître dans l’opprobre général. Les guerres qui ont suivi, dévastant l’Est du pays, n’ont pas encore livré tous leurs secrets : guerres menées par les voisins, conflits ethniques, captation des ressources comme le coltan.

Les crimes commis dans les deux Kivu n’ont même pas encore été jugés et à Beni, les morts se comptent toujours par dizaines. Malgré les carences de la justice et l’impuissance de la communauté internationale, on croyait tout savoir des souffrances du Congo, souvent incarnées par le viol des femmes et le recrutement des enfants soldats. Eh bien non. Force est de constater, la rage au cœur, qu’on ne savait pas encore tout.

La confirmation du scandale nous frappe au visage comme un coup de poing : l’avenir lui aussi est insulté, hypothéqué. L’exploitation minière qui devrait permettre le développement des générations présentes se révèle une bombe à retardement pour les générations futures.

Au Katanga, où les mines devraient servir à construire des routes, des écoles, des hôpitaux, alimenter le budget de l’Etat et permettre le décollage, elles font la fortune des grandes sociétés et se révèlent un fardeau pour l’avenir.

Le Congo certes, a toujours possédé les ressources dont le monde avait besoin, qu’il s’agisse du cuivre, de l’uranium, du coltan et aujourd’hui du cobalt et du lithium. Mais non seulement ces pactoles successifs n’ont jamais bénéficié aux populations congolaises, aujourd’hui c’est l’avenir lui-même qu’elles hypothèquent. Car ces minerais qui devraient nous assurer une énergie propre et nous libérer de notre dépendance au pétrole, se révéleront peut-être un poison pour les Congolais eux-mêmes, soumis aux radiations, victimes de la contamination de leurs sols, de la mort clinique de leurs rivières, sans parler des menaces qui pèsent sur la forêt tropicale, réservoir de biodiversité !

Si l’avenir est ainsi hypothéqué, ce n’est cependant pas à cause des ressources naturelles elles mêmes, qui auraient pu être une source de richesse partagée.

Le véritable ennemi du Congo, qui risque de le détruire, c’est une fois de plus, l’avidité d’un monde obnubilé par le profit immédiat et dominé par les « majors » qu’elles soient occidentales et aujourd’hui chinoises. C’est aussi la complicité des élites nationales, au plus haut niveau du pouvoir, allègres partenaires du pillage ou vilipendées dès lors qu’elles veulent modifier les termes de l’échange.

Tags : Congo, RDC, République Démocratique du Congo, mines, coltan, cobalt, multinationales, prédation,

Il y a 55 ans, la CIA a assassiné Patrice Lumumba, leader révolutionnaire congolais

Il y a 58 ans, des agents des services secrets belges et de la CIA ont introduit le corps de Patrice Lumumba dans un baril d’acide et l’ont fait disparaître. Le Congo est peut-être allé vers une démocratie et, au contraire, c’était vers l’une des pires dictatures africaines du XXe siècle.

Il a été le premier chef de gouvernement de la République démocratique du Congo. Il a cherché la décolonisation de son pays entre les mains de la Belgique et détruit totalement la puissance colonialiste européenne présente en Afrique, éradique l’indignation et le pillage que le continent a subis pendant des siècles.

En 1958, il se concentre résolument sur la lutte pour la décolonisation du Congo pour les rares possibilités d’action sociale permises par les autorités coloniales belges et fonde ainsi le Mouvement national congolais, en faveur de la création d’un État indépendant et laïc, dont les structures politiques unitaires aideront surmonter les différences tribales en créant un sentiment national.

Après l’indépendance de la Belgique, en 1960, le Congo a tenu des élections et Patricio Lumumba, leader de la lutte pour l’indépendance, est arrivé à la présidence avec un programme nationaliste et de gauche.

Lumumba n’a pas pu empêcher le retrait de l’armée belge de céder la place à un conflit politique avec des déclarations militaires, des attaques contre la population blanche et des troubles généralisés.

La rébellion a été particulièrement grave dans la région minière du Katanga, qui s’est déclarée indépendante sous la direction de Tschombé; Lumumba a dénoncé que cette sécession avait été encouragée par le gouvernement belge pour défendre les intérêts de la société minière qui exploitait les gisements dans la région.

Lumumba a demandé l’aide de l’ONU, qui a envoyé un petit contingent de «casques bleus» incapable de rétablir l’ordre, et a donc appelé au soutien de l’Union soviétique, menaçant ainsi directement les intérêts occidentaux.
Le président américain, Eisenhower, a alors donné l’ordre de l’éliminer. Et il a envoyé l’agent de la CIA Frank Carlucci, qui serait plus tard le secrétaire à la défense de Ronald Reagan.

Un coup d’État a renversé Lumumba en septembre 1960. Il a été brutalement torturé et abattu par des mercenaires belges, qui ont dissous son corps dans de l’acide et dispersé sa dépouille pour qu’il ne soit pas reconnu.

Récemment, en novembre 2001, le Parlement belge a reconnu la responsabilité de son État dans la mort de Patricio Lumumba.

Il a été tué de cette façon par la grande lutte politique et idéologique qu’il a menée pour faire connaître l’unité en tant qu’instrument et moyen de libération des peuples africains, les jougs coloniaux qui étaient maintenus au moment où il a combattu. leur lutte et qu’ils maintiennent toujours, y compris parmi eux le néocolonialisme naissant et l’impérialisme américain qui commençait déjà à pénétrer dans les pays africains pour rejoindre les pillards de la richesse de ce continent.

La pensée de Patrice Lumumba constituait un danger pour l’exploitation des puissances occidentales des peuples africains. Un demi-siècle plus tard, les autorités américaines ont reconnu leur implication dans le renversement et le meurtre du dirigeant congolais.

Vu de loin, son combat était le même que celui mené dans Notre Amérique aujourd’hui pour lui donner une véritable indépendance.

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RDC : une enquête de l’ONU considère les violences en Ituri comme de possibles crimes contre l’humanité

Les meurtres, viols et autres violences visant notamment la communauté Hema dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), pourraient présenter des éléments constitutifs de « crime contre l’humanité », selon un rapport des Nations Unies publié vendredi.

Dans le contexte des tensions interethniques entre les communautés Lendu et Hema dans les territoires de Djugu et de Mahagi, « au moins 701 personnes ont été tuées, 168 blessées et 142 victimes de violences sexuelles », selon ce rapport conjoint de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO) et le Bureau du Haut-Commissariat aux droits de l’homme en RDC.

« La grande majorité des victimes des attaques semble avoir été visée en raison de leur appartenance à la communauté Hema (au moins 402 membres de cette communauté tués entre décembre 2017 et septembre 2019) », poursuit ce document qui est le fruit d’une dizaine de missions d’enquête menées par les équipes onusiennes.

A partir de septembre 2018, les enquêteurs ont observé, une organisation et une planification grandissante des vagues d’attaques menées par des assaillants Lendu visant des Hema et des membres d’autres groupes ethniques, tels que les Alur.

Un enfant de 8 ans décapité devant son papa

Le rapport documente également de nombreux cas d’enfants tués – certains en uniforme scolaire – de femmes violées, de villages pillés et incendiés. Le 10 juin 2019 par exemple, dans la localité de Torges, un homme membre de la communauté Hema qui tentait d’empêcher des assaillants armés de violer sa femme a vu son fils de 8 ans décapité devant lui.

De façon générale, ces violences par des groupes armés Lendu ont eu notamment pour objectif de prendre le contrôle des terres et des ressources qui y sont associées.

« La barbarie qui caractérise ces attaques – notamment les décapitations de femmes et d’enfants à la machette, les mutilations, le fait d’emporter certaines parties des corps des victimes comme des trophées de guerre – reflète la volonté des assaillants de traumatiser de façon durable les populations Hema, de les contraindre à fuir et à ne plus revenir dans leurs villages », estime le rapport.

Par ailleurs, les enquêteurs de l’ONU ont documenté, entre décembre 2017 et mai 2018, des actes de représailles par des membres de la communauté Hema, notamment des incendies de villages et des attaques isolées contre des Lendu.

De plus, le déploiement de forces de l’armée et de la police congolaises à partir de février 2018 n’a malheureusement pas suffi à prévenir les violences. « Pire : des soldats et des policiers déployés dans la zone se sont livrés à des exactions telles que des exécutions extrajudiciaires, des violences sexuelles et des arrestations illégales », révèle le rapport qui rappelle que quatre d’entre eux ont été condamnés par la justice congolaise.

57.000 réfugiés en Ouganda

Les violences entre Lendu, majoritairement agriculteurs, et Hema, éleveurs, ont repris fin 2017 dans cette province frontalière de l’Ouganda et sur les bords du lac Albert. Cette dernière vague de violences dans le territoire de Djugu au nord du chef-lieu Bunia, ont causé d’importants mouvements de population.

Selon l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), depuis février 2018, près de 57.000 personnes se seraient réfugiées en Ouganda et plus de 556.000 se sont déplacées vers les régions voisines de la RDC. Plusieurs camps et villages où s’étaient réfugiés des Hema ont été pris d’assaut, incendiés et détruits par des groupes armés Lendu.

Face à ces crimes inter-ethniques, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme recommande aux autorités congolaises de traiter les racines du conflit, y compris les problèmes liés à l’accès aux ressources dont la terre, et de poursuivre les efforts de réconciliation entre les deux communautés déjà entrepris. Il demande enfin à Kinshasa de mener des enquêtes judiciaires indépendantes et impartiales, ainsi que d’assurer le droit aux réparations pour les victimes.

ONU INFO, 10 jan 2020

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RDC : Les étudiants évacuent le campus de l’université de Kinshasa

En République démocratique du Congo, des milliers d’étudiants qui résidaient dans le campus de l’université de Kinshasa ont tous évacué.

Mardi dernier, le ministre congolais de l’Education a suspendu toutes les activités au sein de l’institution suite à des manifestations au cours desquelles les étudiants protestaient contre la hausse des frais académiques.

Des éléments de la Police Nationale Congolaise effectuent des patrouilles au sein du campus interdit d’accès aux étudiants.

Pour le Général Sylvano Kasongo, chef de la Police de la ville de Kinshasa, cette mesure vise à déloger ‘’des non étudiants qui occupaient abusivement les résidences’’.

Il est au micro de Gaius Kowene.

BBC Afrique, 11 jan 2020

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