La diaspora gabonaise dénonce la colonisation du Sahara occidental par le Maroc

Lors d’une manifestation organisée à Paris le 29 décembre dernier dans le cadre de la semaine de Résistance pacifique pour défendre la souveraineté du peuple, la diaspora du Gabon a transformé l’événement en une manifestation de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental. Ils scandaient le slogan « Mohammed VI, le Gabon n’est pas le Polisario que tu occupes ».

Tags : Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Gabon, Ali Bongo, Mohammed VI, 

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RLUt84mWM14&w=560&h=315]

Gabon : Vous vous êtes trompés de génération!!!

Les dirigeants criminels, imposteurs et usurpateurs prétendent que ke Gabon serait un pays *”émergent”*.

Comment expliquent-ils les malheurs des gabonais ?

Voilà pourquoi le peuple gabonais est majoritairement résistant contre la barbarie, la tyrannie et la dictature des bongo-pdg, contre ceux-là qui ont commis le hold-up militaro-électoral du 31 août 2016 ; véritable traumatisme de trop contre le peuple gabonais souverain !

Nous ne croyons plus aux institutions inféodées au régime dictatorial des Bongo-pdg et qui ne servent pas les intérêts du peuple gabonais.

Notre génération n’acceptera plus et ne subira plus ces mascarades démocratiques qui piétinent la souveraineté des peuples africains.

La dynamique insurrectionnelle qui anime le peuple ne saurait s’arrêter par un quelconque dialogue ou négociation avec les criminels notoires et imposteurs qui illégitimement dirigent le Gabon !

La France, le Maroc et la nébuleuse mondialiste qui usent de stratagèmes pour faire plier la Résistance en vue de normaliser ou d’apaiser les tensions sociopolitiques nées de la crise post-electorale, perdent leur temps s’ils croient pouvoir venir à bout de notre determination à instabiliser le Gabon.

Nous résistants, nous rendrons le Gabon ingouvernable jusqu’à *la chute de ce régime des criminels, imposteurs et usurpateurs* et que soient *respectés le vote et le choix légitime du peuple gabonais souverain*.

Nous allons faire, ce qui n’a jamais été fait pour obtenir ce qui n’a jamais été obtenu !…

Jusqu’au bout, nous irons, nous ne lâcherons rien mais vraiment rien !

Ensemble nous sommes et ensemble nous serrons et nous poussons !

*”Le Gabon d’abord, la Patrie avant tout !”*

Paul Éric

Gabon Voice

Tags : Gabon, pays émergent, propagande, Ali Bongo, dictature, despotisme,

Au Gabon : Les fraudeurs appellent à la négociation

Par Claude Boundounga

Les adeptes de la Françafrique qu,i à chaque élection présidentielle, font recours à duperie et aux divers subterfuges en vue de rester au pouvoir, ceux qui ont les mains tachées de sang de leurs frères, souers et enfants, qui violent quotidiennement les droits les plus élémentaires des gabonais et gabonaises, ont le culot d’appeler la socieé civile à négocier.

Ceux-là même qui n’hésitent pas à battre, emprisonner et torturer des citoyens innocents, ceux qui n’accordent même pas une sépulture décente aux morts qu’ils ont enterrés dans des sépultures collectives en vue de dissimuler leurs forfaits, sont les mêmes qui se présentent aujourd’hui pour parler de dialogue et de négociation.

Ceux-là mêmes qui, depuis plus de 60 ans, offrent les richesses du Gabon à leurs maîtres français en éćhange d’un soutien pour rester au pouvoir et garder leurs privilèges personnels.

Ceux-là mêmes qui ont imposé la pauvreté et la précarité à la population pour la soumettre économiquement et politiquement et maintenir un état d’obéissance et servitude.

Les thuriféraires du régime du clan Bongo maintiennent leur seigneur en vie à perfusion dans le but de pérenniser ce système qui sème l’infamie, la misère et l’analphabétisme. Ils ont fait d’une république bananière un royaume bâti sur le sang des gabonais et gabonaises qui rêvent d’un Etat de droit où les droits de tout un chacun est préservé.

Cependant, le peuple gabonais est déterminé à poursuivre la lutte contre cette mafia gouvernementale, à continuer l’insurrection contre les prédateurs du Gabon et ses mentors autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

L’arrogance du clan mafieux qui règne au Gabon er arrivé au point de vouloir cacher la véritable maladie du président Bongo. Ils ont prétendu que son mal se limitait à une « simple fatigue légère » devenue « une fatigue sévère ».

La preuve qu’ils méprisent l’opinion publique gabonaise, ils ont procédé au limogeage du vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou, un geste qui met à nu leurs intentions pour le simple fait d’avoir reconnu publiquement l’AVC dont Ali Bongo a été victime et qui a, probablement, laissé la cécité comme sequelle. Il a été écarté pour l’empêcher de faire d’autres déclaration contraire à leurs desseins obscures et indécents visant à masquer la vérité et imposer leurs choix loin de tout respect aux principes démocratiques.

Tags : Gabon, Ali Bongo, Françafrique, Pierre Claver Maganga,

Gabon: vacance de pouvoir, sosie et jeu de cache-cache

La justice gabonaise rejette la requête d’expertise médical du président Ali Bongo, victime d’un AVC en 2018. Il avait passé plusieurs mois de convalescence en Arabie Saoudite et au Maroc avant son retour en mars dernier, période durant laquelle l’opposition et une partie de la société civile réclamait que la vacance de pouvoir soit déclarée en vue de déterminer la capacité du Chef de l’État à exercer ses fonctions.

Pour le tribunal de première instance de Libreville, seul le gouvernement ou alors le aprlement peuvent saisir la Cour Constituionnelle en vue de constater la vacance de la présidence de la République.

La question que la classe politique et la société civile se posent est « qui gouverne le Gabon » ppendant qu’Ali Bongo était dans cet état.

Pour l’opposition, la décision de la justice vient renforcer le doute sur la capacité du président à diriger le pays. Le fait de ne pas avoir toute la transparence autour de la santé d’ABO prouve que les détracteurs ont parfaitement raison à propos de l’indisponibilité de Bongo parce que, pour faire taire cette rumeur, il fallait que cette commission médicale soit mise en place.

Depuis l’AVC du président, on compte le nombre des fois où il s’est exprimé en public. Il y a l’adresse à la Nation le 31 décembre 2018 et qui s’est faite, d’ailleurs, depuis le Maroc. Par la suite les quelques mots qu’il a échangé en regagnant le Gabon, ce qui ne fait que soulever des questions, ce qui dévoile l’inefficacité de la stratégie de communication du gouvernement gabonais qui ne permet pas au peuple de s’appaiser. Au contraire, cette stratégie s’est avéré carrément contre-productive.

Depuis son AVC Ali Bongo n’a reçu aucun diplomate étranger, ce qui a poussé beaucoup de citoyens à penser que l’homme assis au palais est un sosie et que la visite du président togolais vise à lui délivrer un certificat d’authenticité.

Cette polémique a lieu au moment où la justice gabonaise est éclaboussée par le scandale de la disparition de 353 conteneurs saisis de Kevazingo et les coupures d’eau à Libreville. Depuis 15 jours, il n’y a pas d’eau au quartier de l’Enset et parfois pas d’eau depuis plus d’un an dans d’autres quartiers de la capitale. Sans oublier l’état d’insalubrité inqualifiable du mobilier, des portes, fenêtres, vitres, latrines, eau, électricité, fournitures de téléphones de bureau, internet, etc, dans lequel se trouvent les différentes Maries du pays.

Photo: DR

Tags : Gabon, Ali Bongo, sosie, vacance de pouvoir,

Gabon : A Libreville, panique en raison de la santé d’Ali Bongo

Au Gabon, l’état de santé du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a fini de créer une situation de panique à Libreville.

L’état de santé du président Ali Bongo est source de panique à la capitale du Gabon, Libreville en raison de l’absence de nouvelles du Chef de l’État.

Sans nouvelles de lui, les les Gabonaises et les Gabonais ne cachent plus leur souci à propos du destin du pays géré par la dynastie Bongo depuis voilà près de 60 ans.

Le pays est gouverné en mode automatique depuis que le leader gabonais est tombé le 24 octobre 2019 victime d’un accident vasculaire cérébral en Arabie Saoudite et qui l’a poussé à rester à l’étranger depuis plus de cinq mois à cause du manque de structures sanitaires dans un des derniers vestiges de la Françafrique.

Certes, dans le but de calmer les esprits révoltés par cette situation absurde, Bongo a fait semblant de retourner au pays le 23 mars 2019. A peine une dizaine de jours après, Ali Bongo, de nouveau par la malaldie, a quitté son pays à destination de Londres, pour se soigner.

Mais à Londres, on annonce qu’il se trouve à Amsterdam, aux Pays-Bas. Mais à ce jour, aucune information officielle n’a été donnée en rapport avec Ali Bongo. Ce qui a fini par créer la panique, notamment à Libreville.

Une grande partie de l’opinion politique gabonaise exigent l’application du principa de la vacance du pouvoir. A leur tête l’opposant Jean Ping qui réclame la victoire dans les dernières élections présidentielles. Selon plusieurs sources, Brice Laccruche Alihanga, directeur de Cabinet d’Ali Bongo, semble profiter de sa popularité auprès de la population gabonaise pour afficher son ambition de prétendre à la haute magistrature de Gabon.

Le patron de l’AJEV, un mouvement qui a su rassembler les jeunes de ce pays d’Afrique Centrale, chez qui un nouveau vent d’espoir est né à travers des actions menées, le tout compilé dans un ouvrage, « L’or Jeune », nouveau guide du jeune Gabonais, qui a convaincu plus d’un, au point qu’Ali Bongo jette son dévolu sur son auteur, semble aujourd’hui enveloppé dans la peau du loup à faire abattre par le palais de Libreville qui, selon toute vraisemblance, abrite des… faucons, qui, pris de panique en l’absence d’Ali Bongo, et pour des calculs politiciens, semblent prêts à tout pour le pouvoir.

Aujourd’hui, Brice Laccruche Alihanga est accusé de lorgner le fauteuil d’Ali Bongo, procédé classique pour liquider tout proche de chef d’Etat. Selon toute vraisemblance, le Directeur de cabinet d’Ali Bongo dérange. Mais qui? Question que devra résoudre le palais de Libreville. Car, force est de reconnaître qu’autour d’Ali Bongo, peu ont un solide programme, notamment envers les jeunes, comme c’est le cas du Dircab qui a fait ses preuves en offrant une lueur d’espoir aux jeunes de son pays à qui il tente de montrer la voie.

Tags : Gabon, Ali Bongo, Jean Ping, Brice Laccruche Alihanga,

Gabon : attention au syndrome algérien !

Le président du Gabon, Ali Bongo, est rentré, samedi dernier, dans son pays après près de cinq mois d’absence à la suite d’un accident cardiovasculaire (AVC) en Arabie saoudite puis une longue convalescence au Maroc.

Son retour au bercail a été célébré en grande pompe par ses partisans et le Parti démocratique gabonais (PDG), sa formation politique. Le parti, qui faisait profil bas depuis l’annonce de la maladie d’Ali Bongo, a dû battre le rappel de ses troupes pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Malgré cette forte mobilisation, le doute plane toujours dans les esprits de certains Gabonais. Pourquoi un tel accueil triomphal, alors que le chef de l’Etat est arrivé et reparti aussitôt, lors de ses deux derniers séjours au Gabon? L’on se souvient que le président Ali Bongo est rentré à Libreville où il a assisté à la prestation de serment du nouveau gouvernement, huit jours après une tentative de putsch, le 7 janvier 2019.

La presse n’a pas pu accéder à la salle de prestation de serment et la cérémonie n’a pas été retransmise en direct dans les médias comme d’habitude. Cette situation continue de cristalliser le débat politique sur la vacance du pouvoir chez une partie des citoyens et dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président Bongo vient-il, cette fois encore, éteindre le débat en cours ? Dans un communiqué, le gouvernement estime que ce retour est la preuve manifeste du rétablissement total de la santé du chef de l’Etat. Si tel est le cas, il ne reste qu’aux Gabonais de lui souhaiter bon vent pour mener à terme son second mandat.

Le hic, c’est que nombre de Gabonais affichent leur scepticisme quant à la capacité du chef de l’Etat à gouverner le pays. Ces derniers craignent le scénario algérien, où le président Abdelaziz Bouteflika a été frappé par une incapacité à conduire les affaires de son pays à la suite d’un AVC depuis 2013.

L’Algérie est aujourd’hui dirigée par l’entourage du chef de l’Etat, qui est à la manœuvre pour se maintenir au pouvoir contre la volonté des Algériens. Ce débat vient pomper l’atmosphère politique au Gabon, qui a connu pour la deuxième fois de son histoire, un coup d’état.

Même si ce putsch n’est pas arrivé à terme, c’est le signe d’un malaise, présenté par certains analystes comme la conséquence directe de la réélection contestée de Ali Bongo à la présidentielle de 2016, avec moins de 6 000 voix d’avance sur l’opposant Jean Ping.

Un scrutin marqué par des accusations de fraudes et des manifestations violemment réprimées

Le président du Gabon, Ali Bongo, est rentré, samedi dernier, dans son pays après près de cinq mois d’absence à la suite d’un accident cardiovasculaire (AVC) en Arabie saoudite puis une longue convalescence au Maroc.
Son retour au bercail a été célébré en grande pompe par ses partisans et le Parti démocratique gabonais (PDG), sa formation politique. Le parti, qui faisait profil bas depuis l’annonce de la maladie d’Ali Bongo, a dû battre le rappel de ses troupes pour lui réserver un accueil digne de ce nom. Malgré cette forte mobilisation, le doute plane toujours dans les esprits de certains Gabonais. Pourquoi un tel accueil triomphal, alors que le chef de l’Etat est arrivé et reparti aussitôt, lors de ses deux derniers séjours au Gabon? L’on se souvient que le président Ali Bongo est rentré à Libreville où il a assisté à la prestation de serment du nouveau gouvernement, huit jours après une tentative de putsch, le 7 janvier 2019.
La presse n’a pas pu accéder à la salle de prestation de serment et la cérémonie n’a pas été retransmise en direct dans les médias comme d’habitude. Cette situation continue de cristalliser le débat politique sur la vacance du pouvoir chez une partie des citoyens et dans les rangs de l’opposition gabonaise. Le président Bongo vient-il, cette fois encore, éteindre le débat en cours ? Dans un communiqué, le gouvernement estime que ce retour est la preuve manifeste du rétablissement total de la santé du chef de l’Etat. Si tel est le cas, il ne reste qu’aux Gabonais de lui souhaiter bon vent pour mener à terme son second mandat.
Le hic, c’est que nombre de Gabonais affichent leur scepticisme quant à la capacité du chef de l’Etat à gouverner le pays. Ces derniers craignent le scénario algérien, où le
président Abdelaziz Bouteflika a été frappé par une incapacité à conduire les affaires de son pays à la suite d’un AVC depuis 2013. L’Algérie est aujourd’hui dirigée par l’entourage du chef de l’Etat, qui est à la manœuvre pour se maintenir au pouvoir contre la volonté des Algériens. Ce débat vient pomper l’atmosphère politique au Gabon, qui a connu pour la deuxième fois de son histoire, un coup d’état. Même si ce putsch n’est pas arrivé à terme, c’est le signe d’un malaise, présenté par certains analystes comme la conséquence directe de la réélection contestée de Ali Bongo à la présidentielle de 2016, avec moins de 6 000 voix d’avance sur l’opposant Jean Ping. Un scrutin marqué par des accusations de fraudes et des manifestations violemment réprimées, durant lesquelles plusieurs personnes ont trouvé la mort. Le débat sur la vacance du pouvoir ne doit pas être un prétexte pour un retour à la violence, mais doit s’inscrire dans une démarche républicaine prévue par la loi fondamentale de chaque pays. Les dirigeants africains doivent se résoudre à appliquer les règles de la démocratie, même lorsqu’elles sont en leur défaveur.

Abdoulaye
BALBONE

Source: Sidwaya, 25 mars 2019

, durant lesquelles plusieurs personnes ont trouvé la mort.

Le débat sur la vacance du pouvoir ne doit pas être un prétexte pour un retour à la violence, mais doit s’inscrire dans une démarche républicaine prévue par la loi fondamentale de chaque pays.

Les dirigeants africains doivent se résoudre à appliquer les règles de la démocratie, même lorsqu’elles sont en leur défaveur.

Abdoulaye
BALBONE

Source: Sidwaya, 25 mars 2019

Gabon: Communiqué “d’Appel à Agir”

Communiqué de presse

En première réaction à l’arrivée de Monsieur Ali Bongo

Nous n’avons jamais demandé une preuve de vie. Nous avons demandé la constatation de la vacance du pouvoir. Nous avons affirmé qu’Ali Bongo n’est plus en capacité d’assumer les charges inhérentes à la fonction de président de la République.

Les images de son arrivée renforcent notre conviction. Chacun a pu constater qu’il ne s’est pas exprimé. Or, après une si longue absence, sa prise de parole est fortement attendue. Le peuple gabonais est en droit d’exiger des clarifications. Ce mutisme entretenu pose la question de ses réelles capacités cognitives.

Ceux qui ont déćidé du retour d’Ali Bongo voulaient éteindre la projection du 31 mars. Mal leur en a pris parce que, à l’évidence, Ali Bongo est sérieusement diminué. Il n’est donc plus le maître du jeu institutionnel.

En conséquence, nous réitérons notre demande de constatation de la vacation du pouvoir. Parce que nous sommes légalistes et républicains, nous saisissons les instances compétentes pour exiger une expertise médicale. Dès lundi, nous déposeront une demande en référé devant le président du tribunal. Nous saisissons aussi la Cour Constitutionnelle pour exiger la mise en oeuvre de l’article 92 de sa loi organique.

Pour le Gabon, agissons !

Source

Tags : Gabon, Ali Bongo, françafrique,

Gabon : Ali Bongo, rentrera-t-il en catimini comme la fois précédente ?

Il paraît que le président gabonais rentre au Gabon après une absence de plusieurs mois suite à un AVC qui fut d’abord présenté comme une insignifiante fatigue légère.

Ali Bongo, qui pour beaucoup de gabonais fait désormais partie du passé peu glorieux du pays, selon la presse internationale, semble être en forme pour prendre à nouveau les gouvernails de ce bateau en dérive.

La question d’or est : rentrera-t-il en cachette comme la dernière fois sans les procédures protocolaires dues à un chef d’État ?

En tout cas, il devra traverser avec succès une dure épreuve. Celle de faire croire en sa capacité de continuer à diriger le pays.

A l’Elysée, on retient le souffle pendant qu’on suit les événements dans un des derniers vestiges de la françafrique.

Tags : Gabon, Ali Bongo, Ondimba, AVC, retour,

L’ami d’Ali Bongo, Mohammed VI, Roi du Maroc, « mourra bientôt »

L’image de Mohamed VI, entrain de dormir en pleine cérémonie de la célébration du centième anniversaire de la fin de la guerre mondiale en France , a fait le tour du monde. Le Président Donald Trump, assis non loin de lui, affichait une mine triste laissant beaucoup d’interrogations. À trois reprises, le roi s’était endormi comme s’il avait avalé des cachets de somnifères en overdose. Le malaise était visible: le roi du Maroc ne se porte pas bien.

Hier jeudi, le quotidien espagnol El-Mundo a carrément titré: ” le roi du Maroc mourra bientôt “. Selon les informations recueillies par le journal , Mohamed VI souffrirait d’une rare maladie identifiée sous le nom scientifique de sarcoïdose qui toucherait à la fois ses poumons, ses reins, ses yeux, et même son coeur. Cette maladie nécessiterait un traitement à base de cortisone. Conséquences, le roi dormirait très peu la nuit et serait accablé de fatigue et un mal de poitrine .

Des investigations menées par le journal en France révèleraient que le roi du Maroc aurait subi une ” ablation par radio-fréquence ” à l’hôpital Ambroise Paré à Paris. Ayant constaté une modification de son rythme cardiaque, le médecin français lui aurait prescrit le repos. Mais la situation semble se dégrader.

” À 55 ans, il est convaincu qu’il mourra prématurément”, révèle une source diplomatique au journal espagnol. Ainsi, le roi aurait commencé à préparer sa succession, d’où la présence de son fils à toutes les cérémonies officielles. C’est un autre journaliste espagnol, Pedro Canales, qui avait déjà révélé les problèmes de santé de Mohamed VI en 2008. Après l’intervention chirurgicale, le roi aurait passé sa convalescence dans son château à Betz en France. Les autorités françaises et son médecin auraient gardé le secret.

Mais d’après les sources introduites dans le palais royal , “le roi se porte bien et ne se soigne pas en France, mais plutôt en Arabie saoudite ou en Afrique du Sud” . Pas plus de précisions. Cependant, selon les confidences qui nous ont été faites, le sommeil du roi en pleine cérémonie serait lié à son hygiène de vie. “Mohamed VI boit et mange à l’excès”, nous confie une source souvent présente aux soirées gastronomiques arrosées du bon vin. Aurait-il donc trop levé le coude avant de se rendre à la célébration du centenaire ?

Toutefois, d’après nos investigations, le roi du Maroc s’est fait opérer du coeur en France en février dernier. Il s’était d’ailleurs filmé avec les membres de sa famille au chevet de son lit.

La fatigue de Mohamed VI inquiète en même temps que celle de son ami Ali Bongo Ondimba. Après plus d’un mois de maladie où tout a été verrouillé par la garde dépêchée par le roi du Maroc en Arabie saoudite , “Ali Bongo s’est réveillé et commence à parler. Il a même regardé la télé”, nous jure un membre de la famille. Toutefois, il n’y a aucune photo pour le prouver. Ali Bongo si présent dans les réseaux sociaux, pourrait- il refuser de poster la preuve qu’il est toujours en vie? La seule photo postée par sa femme était un bras. Pourquoi annoncer tantôt qu’il va en Angleterre, puis au Maroc?

Victime d’un AVC à la suite d’un caillot de sang dans son coeur, Ali Bongo est longtemps resté dans une situation critique. Les médecins saoudiens redoutaient que le deuxième caillot qui s’était formé au niveau de son cou ne monte jusqu’au cerveau. Diabétique, Ali Bongo ne pouvait pas recevoir d’anti-coagulants. Mohamed VI s’est rendu à trois reprises à son chevet en Arabie saoudite sans pouvoir lui parler. Maintenant que le chef d’État gabonais est jugé ” transportable ” , son épouse a programmé qu’il aille poursuivre ses soins en Angleterre. Mais Mohamed VI a appelé cette dernière pour que ” son frère et ami ” aille plutôt suivre son protocole dans son royaume. Mais jusque-là, rien ne prouve qu’il est toujours vivant. Et pourquoi Ali Bongo n’a-t-il pas signé le document pour déléguer le pouvoir comme l’exige la loi?

Pour bon nombre d’observateurs, le régime au Gabon est entrain de jouer à la montre et veut manipuler l’opinion avec l’aide de Mohamed VI. En fait, une forte amitié lie le roi Mohammed VI au président gabonais Ali Bongo Ondimba depuis de nombreuses années. Dans les années 80, le prince héritier Mohammed VI, était déjà ami d’Ali Bongo. Ils passaient même les vacances ensemble, soit au Gabon, soit au Maroc. C’est une amitié qui s’est transmise de père en fils, puisque Omar Bongo, père de l’actuel président gabonais était également l’ami du défunt roi Hassan II.

Depuis que les deux enfants ont succédé à leur père, ils ont consolidé leur amitié. Mohamed VI vient passer ses vacances au Gabon avec son avion qui reste à l’aéroport durant plus d’un mois. Comme des gosses, les deux dirigeants vont s’amuser à jouer au ballon.

Après sa dernière élection contestée par Jean Ping, Ali Bongo s’est retrouvé dans une situation intenable avec les caisses de l’État complètement vides. C’est Mohamed VI qui lui est venu en aide en payant les salaires des fonctionnaires durant trois mois. Ali Bongo est toujours invité par le souverain à prendre part aux différentes festivités au Maroc. Il y a environ trois mois, Mohamed VI et Ali Bongo se baladaient pieds nus, en forme comme des lapins au palais présidentiel du Gabon. Les voilà accusant en même temps un état de fatigue qui inquiète. Destins liés.

Coups Francs, 23 nov 2018

Tags : Maroc, Mohammed VI, sarcoïdose, maladie, Ali Bongo, Gabon,

Gabon : Ali Bongo Ondimba comparé à Fantômas

Selon Richard Moulomba, président du parti politique d’opposition Alliance pour la Renaissance Nationale  (ARENA ), ce qui se passe au Gabon ressemble à un film de Fantômas. À cause des « apparitions furtives du président Ali Bongo ».

Les gabonais sont habitués à voir un président qui aime les médias, a-t-il déclaré à la chaîne RTN, rappelant que « le président de la République est une institution de la République. Quand il arrive au Gabon, il a droit à un ensemble des honneurs. Il faut un protocole particulier et ce protocole n’existe pas du tout. On a l’impression d’assister à un film de Fantômas où on revient et on repart furtivement ».

« On fait des apparitions comme s’il y avait quelque chose à cacher. Il s’agit du président de la République d’un pays et c’est une institution. Nous aimerions et nous aurions aimé voir que tout le protocole dû à son rang soit déployé pour qu’on voit bien le président de la république qu’on a l’habitude de voir », a-t-il ajouté.

Pour M. Moulomba, « personne ne croit au montage qui a été fait. Parce que, en plus, aucun journaliste n’a été admis à le filmer ». « Il s’agit d’un chef d’État et non d’un bonhomme qu’on pourrait cacher à volonté et en faire apparaître comme s’il s’agissait de réaliser le film de Fantômas », a-t-il martelé.

« S’il peut désormais venir ici, semble-t-il, s’il tient sur ses deux pieds, a  pleinement la motricité à ses deux mains alors que fait-il encore à l’extérieur du Gabon ? Pourquoi des apparitions furtives ? Pourquoi des apparitions à la Fantômas ? Pourquoi une existence à la Fantômas ? Le président de la République doit venir pour clore le débat sur la vacance du pouvoir et accepter que la presse ait accès à lui comme cela a toujours été, ce qui n’est pas le cas pour le moment » a-t-il souligné.