Sénégal, Côte d’Ivoire et Burkina Faso à la rescousse du Maroc

Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Union Africaine, Sommet de Malabo, Algérie, Afrique du Sud,

Mars 2014. Le MAE marocain envoie une délégation à Addis Abeba. Sa mission : Empêcher l’Union Africaine d’inclure le débat sur le Sahara Occidental dans l’agenda du Sommet de Malabo. Dans un email envoyé le 31 mars 2014, Ouali Tagma informe son supérieur, Salaheddine Mezouar sur le résultat de leur travail, dont le voici le texte :

Monsieur le Ministre

Nabil et Farahat ont fait un job fabuleux face à des adversaires determiées et coriaces. Ils méritent toutes les félicitations. Notre Mission à Addis a été absente totalement durant le processus préparatoire. Ils ont pu rattraper les choses ici quand ils sont venus.

Il reste quelques crochets dans la déclaration finale mais l’essentiel a été fait. ils ont pu réintroduire notre pays et sauvegarder sa place dans le partenariat contre l’Afrique du Sud et contre l’Algérie Ils ont été aidés par nos amis, Sénégal, Côte d’Ivoire et Burkina.

Haute consideration

#Maroc #Sénégal #Cotedivoire #Burkina_Faso #Union_Africaine #Sommet_Malabo #Sahara_Occidental

Nelson Mandela et le Mossad

La presse a largement répercuté une information récemment publiée par le journal sioniste Haaretz qui, citant des archives de l’Etat sioniste,affirme que le leader sud-africain Nelson Mandela aurait été entraîné au maniement des armes et aux techniques de guérilla en Ethiopie par le Mossad, les tristement célèbres services secrets franco-anglo-américano-sionistes,

Une « information » qui tombait à pic pour conforter la thèse selon laquelle la fine équipe au pouvoir à Tel Aviv ne se serait pas rendue aux obsèques de Mandela pour des raisons pécuniaires, Et pour laver des années de coopération soutenue avec le régime d’apartheid.

Ce genre de photo est supposé étayer la thèse d’une collaboration de Mandela avec le Mossad

Mandela n’a jamais été formé par des agents israéliens, affirme la Fondation Nelson Mandela

La Fondation Nelson Mandela a rejeté des informations selon lesquelles l’ancien président a reçu un entraînement par des agents israéliens en 1962.

Sapa, The Mail & Guardian (Afrique du Sud) 21 décembre 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

«Les médias se sont fait l’écho d’une histoire selon laquelle en 1962 Nelson Mandala avait été en relation avec un agent israélien en Ethiopie, » déclare la Fondation dans un communiqué. «La Fondation Nelson Mandela peut confirmer qu’elle n’a trouvé aucune indication dans les archives privées de Nelson Mandela… qu’il aurait été en relation avec un agent israélien pendant sa tournée dans des pays africains cette année là.»

Le site web du journal britannique The Guardian a rapporté vendredi que Mandela avait apparemment reçu une formation au maniement des armes par des agents du Mossad en Ethiopie en 1962 sans que les services secrets israéliens aient connaissance de sa véritable identité. The Guardian basait son article sur «un courrier secret intrigant déposé dans les archives de l’Etat israélien.»

Le site rapportait que la missive, révélée par le journal israélien Haaretz – deux semaines après le décès de Madiba – indiqauit qu’il avait été formé à l’utilisation des armes et aux techniques de sabotage et avait été encouragé à développer des sympathies sionistes. La Fondation a cependant démenti qu’une telle chose se soit produite.

«En 1962, Mandela a suivi une formation militaire au Maroc avec les combattants algériens de la liberté et avec l’Ethiopian Riot Battalion à Kolfe près d’Addis Abeba, avant de rentrer en Afrique du Sud en juillet 1962.

« En 2009, un maître de recherche de la Fondation Nelson Mandela avait séjourné en Ethiopie et s’était entretenu avec les survivants parmi les hommes qui avaient contribué à la formation [militaire] de Mandela et aucun indice d’une connexion israélienne n’était apparu » lit-on dans la déclaration.

Source : Mounadil djazairi

Tags : Afrique du Sud, Nelson Mandela, Israël, Aparheid, racisme,

Nelson Mandela, un archétype de la jeunesse d’aujourd’hui

Nelson Mandela, figure emblématique, en quelque sorte le héros, de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. nous pouvons donc souligné qu’il a atteint ses objectifs et est devenu lui même une sorte d’objectif pour d’autres.

Né en 1918, il sera membre du Congrès National Africain (en anglais, African National Congres en sigle ANC) dès 1943 et en deviendra rapidement un des leaders incontournables. C’est en durcissant la position de l’ANC contre l’apartheid qu’il sera condamné à la prison à perpétuité en 1964.

Il y passa 27 ans de sa vie. Il fut libéré en 1990 après avoir passé 18 ans à Robben Island, 6 ans à Pollsmoor, et ensuite assigné à résidence. Mais l’ANC réussit à mettre à genoux l’apartheid avec l’appui de la population Sud-Africaine. Loin d’être oublié, fort de sa conviction que « l’homme se fait lui-même » et qu’il est « le maître de son destin » (selon les vers de William Ernest Henley qu’il aimait répéter), il s’y forgerait, face au gouvernement Sud-Africain et aux yeux du monde entier.

Après vingt-sept années d`emprisonnement dans des conditions souvent très dures, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour avoir conjointement et pacifiquement mis fin au régime d`apartheid et jeté les bases d`une nouvelle Afrique du Sud démocratique.

En 1993, il reçoit le prix Nobel de la paix. Nelson Mandela sera élu premier président noir de la République d’Afrique du Sud ; lors des premières élections multiraciales du pays en 1994. Durant son mandat, il mène une politique de réconciliation nationale entre Noirs et Blancs et il lutte contre les inégalités économiques.

Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active, mais continue à soutenir publiquement le Congrès national africain tout en condamnant ses dérives. C’est ainsi qu’il affirme dans son discours d’investiture, le 10 mai 1994, « qu’aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès. »

La liberté ne s’acquiert pas un jour mais c’est un long chemin. Mais avec plusieurs obstacles on finit par triompher « le long chemin vers La liberté ». Dixit Nelson Mandela… donc va s’y fonce!!!

Source : Alcanzar el objetivo, 23 fév 2018

Tags : Afrique du Sud, Afrique, Nelson Mandela, Apartheid, African National Congres en sigle, ANC, racisme, discrimination, 

Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du SG l’ONU: 1er mai 2020

Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er mai 2020

(La version française du Point de presse quotidien
n’est pas un document officiel des Nations Unies)

Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

Note d’orientation du Secrétaire général sur les personnes âgées

Aujourd’hui, le Secrétaire général a publié une note d’orientation sur les effets de la pandémie de COVID-19 sur les personnes âgées.  Le document fournit une analyse et des recommandations pour relever les défis auxquels sont confrontées les personnes âgées à travers le monde, notamment un taux de mortalité plus élevé, le risque de pauvreté, la discrimination et l’isolement. 

Le Secrétaire général a déclaré qu’il était profondément préoccupé par cette situation, également au niveau personnel, non seulement parce qu’il est lui-même une personne âgée, mais également parce qu’il est responsable d’une mère encore plus âgée.

La note d’orientation contient quatre messages principaux. Premièrement, aucune personne ne peut être sacrifiée, quel que soit son âge.  Deuxièmement, nous avons besoin d’un meilleur soutien social pour atteindre les personnes âgées.  Troisièmement, toutes les réponses sociales, économiques et humanitaires doivent tenir pleinement compte des besoins des personnes âgées, de la couverture sanitaire universelle à la protection sociale, sans oublier le travail décent et les pensions.  Et enfin, qu’il ne faut pas traiter les personnes âgées comme des êtres invisibles ou impuissants.

Le Secrétaire général a ajouté qu’alors que nous cherchons à nous relever plus forts, nous aurons besoin d’ambition et de vision pour construire des sociétés plus inclusives, durables, adaptées aux personnes âgées et préparées pour l’avenir. 

Journée internationale du travail

Aujourd’hui est le 1er mai, la Journée internationale du travail.  Dans son message pour la circonstance, le Secrétaire général souligne que cette année, alors que la pandémie de COVID-19 sévit autour de nous, celles et ceux qui trop souvent peinaient dans l’ombre apparaissent au grand jour.

Peut-être comme jamais auparavant, nous réalisons le rôle que jouent les travailleurs essentiels qui contribuent à maintenir nos sociétés en état de marche.  C’est grâce à eux que la nourriture parvient jusqu’à nos tables ou nos marchés, grâce à eux que nos transports en commun et, bien évidemment nos hôpitaux et nos systèmes de santé, fonctionnent.

Le Secrétaire général a indiqué que l’Organisation internationale du Travail (OIT) a annoncé cette semaine que la main-d’œuvre mondiale serait touchée avec l’équivalent de la perte de plus de 300 millions d’emplois. 

Le Secrétaire général a noté que l’Organisation internationale du Travail a annoncé cette semaine que la population active mondiale perdra l’équivalent de plus de 300 millions d’emplois.

Tandis que nous tâchons de reconstruire en mieux dans le sillage de cette pandémie, a dit le Secrétaire général, le bien-être de chacun doit être au cœur des politiques économiques et sociales et les personnes les plus marginalisées doivent faire l’objet d’une attention toute particulière.

Logistique humanitaire/COVID-19 

La logistique est un élément essentiel de la riposte à la pandémie, en particulier dans un contexte où les vols commerciaux sont interrompus et où les agences humanitaires, ainsi que les autorités sanitaires ont du mal à s’approvisionner dans des environnements fragiles. 

Hier soir, un avion-cargo Boeing 757, contracté par le Programme alimentaire mondial (PAM) au nom de la communauté humanitaire, a été le premier vol à quitter la nouvelle plate-forme d’intervention humanitaire mondiale établie à Liège en Belgique.  L’avion était chargé de près de 16 tonnes de fournitures médicales et d’équipements de protection individuelle, destinés au Burkina Faso, au Ghana et à la République du Congo. 

Il s’agit d’un réseau logistique mondial mis en place par le Programme alimentaire mondial.  Les plates-formes d’intervention humanitaire en Belgique, à Dubaï et en Chine, situées à proximité des sites où sont fabriqués les fournitures médicales, seront reliées aux plates-formes régionales en Éthiopie, au Ghana, en Malaisie, au Panama, à Dubaï et en Afrique du Sud.  Depuis ces pays, une flotte d’avions plus petits acheminera le fret et le personnel dans les pays prioritaires. 

Au cours des six prochaines semaines, le PAM qui gère le Service aérien d’aide humanitaire des Nations Unies envisage de transporter l’équivalent de 37 Boeings 747 de Chine et de Malaisie à destination de 130 pays à travers le monde.

Le PAM est également en train de mettre en place un service aérien régional de transport de passagers pour transporter les agents humanitaires et de santé à travers l’Afrique de l’Est et de l’Ouest afin de surmonter les perturbations des services aériens commerciaux. Les premiers vols sont attendus dans les prochains jours.

Une fois le service pleinement opérationnel, jusqu’à 350 vols de fret et 350 vols de passagers pourraient être opérationnels chaque mois.  Un financement est nécessaire et le PAM lance un appel pour un montant initial de 350 millions de dollars afin de lancer le réseau des services logistiques communs au niveau mondial. 

UNICEF-Vaccins

L’UNICEF a appelé aujourd’hui à soutenir le déblocage d’un arriéré massif de livraisons de vaccins.    Cela est dû aux contraintes logistiques sans précédent liées aux mesures d’atténuation de la COVID-19, y compris les mesures de confinement dans certains pays.

Depuis la semaine du 22 mars, l’UNICEF a constaté une réduction de 70 à 80% des expéditions de vaccins prévues en raison de la baisse spectaculaire des vols commerciaux et de la disponibilité limitée des charters.  Le défi est aggravé par le coût exorbitant de la sécurisation des vols, avec des taux de fret de 100 à 200% supérieurs aux coûts des vols normaux, et avec des vols charters encore plus coûteux.  L’UNICEF a ajouté que même avant la pandémie de COVID-19, les vaccins contre la rougeole, la polio et d’autres maladies étaient hors de portée pour 20 millions d’enfants de moins d’un an chaque année.

HCR 

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est alarmé aujourd’hui de la situation de plus en plus désespérée des personnes déplacées de force par les conflits et la violence, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire qui abritent plus de 85% des réfugiés dans le monde. 

Dans toutes les grandes opérations pour les réfugiés et malgré les difficultés, le HCR s’évertue à fournir une assistance d’urgence, comme une assistance en espèces, des abris et l’inclusion des réfugiés dans les interventions nationales de santé publique. 

Une action urgente est nécessaire pour aider les réfugiés et les personnes déplacées les plus vulnérables, en particulier lorsqu’ils n’ont pas accès aux régimes gouvernementaux de protection sociale. 

République centrafricaine 

Les patrouilles se poursuivent aujourd’hui dans la ville de Ndele, en République centrafricaine (RCA), à la suite de violences survenues en début de cette semaine et au cours desquelles 25 civils sont morts et des dizaines d’autres ont été blessés.  La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) continue de mobiliser les dirigeants communautaires et les groupes armés pour apaiser les tensions et promouvoir la cohésion sociale.

Dans une déclaration conjointe publiée hier, l’Union africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la MINUSCA ont fermement condamné l’attaque.  Ils ont ajouté qu’ils craignaient que les violences de cette semaine ne déclenchent une crise humanitaire, plusieurs centaines de personnes ayant fui leur domicile.  Comme cela a été mentionné précédemment, nombre d’entre elles ont cherché refuge autour du complexe de l’ONU.

L’Union africaine, la CEEAC et l’ONU appellent à des enquêtes et à la responsabilisation des auteurs, ajoutant que cette attaque est encore plus répréhensible car elle a été perpétrée quelques jours après une initiative du Gouvernement visant à favoriser la réconciliation et les secours à la population de Ndele.

Libye

La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a conscience des appels libyens et internationaux à un cessez-le-feu, y compris la déclaration constructive de l’Armée nationale libyenne annonçant une trêve pendant le Ramadan et la réponse du Gouvernement d’entente national. 

La MANUL appelle les deux parties à saisir cette occasion pour interrompre immédiatement toutes les opérations militaires et reprendre les pourparlers de la Commission militaire mixte 5+5, de manière virtuelle si nécessaire, dans le but de parvenir à un cessez-le-feu permanent sur la base du projet d’accord proposé par la Mission le 23 février. 

La MANUL se félicite des initiatives qui permettront au peuple libyen, qui a subi le plus lourd fardeau du conflit, d’observer le mois sacré du Ramadan en paix.  La Mission prie instamment toutes les parties de s’abstenir de tout acte ou déclaration de provocation menaçant les perspectives d’une véritable trêve et sa durabilité.  Cela comprend les tentatives d’utiliser les périodes de calme, d’un côté ou de l’autre, pour renforcer les positions. 

La Mission des Nations Unies estime que la garantie ultime d’un cessez-le-feu durable ne repose pas seulement sur la bonne volonté des parties au conflit, mais aussi sur l’engagement de la communauté internationale à respecter ses obligations de rechercher et de préserver la paix et la sécurité en Libye.

Afrique du Sud 

En Afrique du Sud, l’équipe de l’ONU a lancé, hier, un appel d’urgence de 136 millions de dollars pour aider jusqu’à 10 millions de personnes vivant dans des communautés vulnérables confrontées à des risques liés à la COVID-19. Les domaines ciblés sont la santé, l’eau, l’assainissement, la sécurité alimentaire et la violence sexiste. 

Cet appel intervient alors que l’Afrique du Sud entame un assouplissement progressif d’un confinement de 35 jours et de la fermeture des frontières.  Outre l’urgence sanitaire, le choc économique provoqué par la COVID-19 affecte fortement les moyens de subsistance, en particulier chez les femmes et les enfants. 

La Coordonnatrice résidente, Mme Nardos Bekele-Thomas, a dit qu’elle était encouragée par le message constant du Gouvernement selon lequel les mesures de relèvement à la COVID-19 inaugurerait un mode de développement différent, en se concentrant davantage sur l’inclusion, afin de s’assurer que personne ne soit laissé de côté.

Kenya

L’équipe de l’ONU au Kenya appui la réponse du Gouvernement depuis avant même la confirmation du premier cas de COVID-19.

Elle a déployé plus de 80 membres du son personnel et de volontaires pour appuyer la réponse du Gouvernement, notamment en matière de communication de crise.

Le Coordonnateur résident, M. Siddharth Chatterjee, dirige la réponse globale de l’ONU dans les domaines de la santé et de l’aide humanitaire et socioéconomique pour appuyer les efforts du Gouvernement.

Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, a établi un partenariat avec les centres de justice sociale pour suivre l’impact des installations de fortune sur plus de 1 500 ménages répartis dans huit comtés du Kenya.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) appuient les ONG kényanes pour veiller à ce que la réponse du Kenya soit fortement axée sur les droits de l’homme.

De son côté, ONU-Habitat, en partenariat avec le Canada et la Norvège, met en place des installations de lavage des mains dans les établissements informels et les bidonvilles de Nairobi. L’UNICEF a également distribué des milliers de fournitures essentielles pour la prévention et le contrôle des infections, tandis que l’UNESCO forme des journalistes pour prévenir la propagation de la désinformation et de la discrimination.

Soudan

Au Soudan, l’ONU et ses partenaires appuient les efforts déployés par le Gouvernement pour faire face au virus, notamment en ce qui concerne les tests de dépistage, l’objectif étant d’effectuer 600 dépistages au quotidien. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a formé 50 personnels de laboratoire sur le prélèvement d’échantillon, les transports et le dépistage et a également fournit des équipements de protection individuelle.

L’ONU et ses partenaires se mobilisent également pour transmettre des informations sur la pandémie, des conseils étant notamment envoyé à plus de 13,5 millions d’utilisateurs de téléphone mobile chaque jour.

Outre la réponse à la COVID-19, les organisations humanitaires se mobilisent également pour faire face à des urgences liées au conflit et aux catastrophes naturelles en livrant des vivres à quelques deux millions de personnes. Le plan de préparation et d’intervention COVID-19 du Soudan vise à lever 47 millions de dollars au cours des trois prochains mois.

Ukraine

En Ukraine, l’ONU et ses partenaires humanitaires appuient la riposte dirigée par le Gouvernement face à la pandémie en renforçant les laboratoires, la capacité de détection et les réseaux nationaux et régionaux. La pandémie de COVID-19 a perturbé des activités économiques limitées dans l’est de l’Ukraine, déjà dévasté par plus de six années de conflit armé.

L’appui fourni par l’ONU et ses partenaires humanitaires porte notamment sur la fourniture d’équipements de protection individuelle et de kits de dépistage, y compris dans les zones touchées par le conflit des deux côtés de la ligne de contact.

La capacité d’organiser des convois d’aide humanitaire via la ligne de contact reste limitée et l’ONU continue de plaider pour un accès sans entrave aux populations touchées par le conflit des deux côtés de la ligne de contact. Un plan COVID-19 pour l’Ukraine cherche à lever 69 millions de dollars pour fournir une aide vitale à plus de 2 millions de personnes jusqu’à la fin de l’année.

Kosovo

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Kosovo et Chef de la Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK), M. Zahir Tanin, a fait part de ses préoccupations concernant l’augmentation, ces dernières semaines, du nombre d’incidents signalés contre des communautés non-majoritaires. Il s’agit notamment d’incendies criminels et de graffitis intimidants.

M. Tanin a exhorté les autorités du Kosovo à réagir rapidement, à trouver les auteurs et à décourager publiquement de tels actes. Il a appelé tous les membres de la société à garder à l’esprit les circonstances fragiles auxquelles le Kosovo est confronté pendant la pandémie en cours et a souligné la nécessité de promouvoir l’unité et la solidarité.

Liban

La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a indiqué qu’elle avait fait don, la semaine dernière, d’équipement de protection individuelle et d’autres fournitures médicales à des centres sociaux et médicaux situés à Al Qala et dans d’autres parties du sud-ouest du Liban. La FINUL indique qu’elle a également aidé à la mise en place d’une salle de triage préfabriquée à l’hôpital gouvernemental de Tibnine pour vérifier les patients présentant des symptômes de la COVID-19.

Les Casques bleus ont également fait don de médicaments vétérinaires aux bergers et aux agriculteurs de 13 villages du sud-est du Liban.

Couche d’Ozone

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a indiqué aujourd’hui que l’appauvrissement de la couche d’ozone avait atteint, ce printemps, des niveaux sans précédent dans certaines parties de l’Arctique.

La dernière fois qu’un tel appauvrissement de la couche d’ozone a été observé dans cette région, remonte au printemps 2011.

Selon l’OMM, cela montre que la stratosphère arctique continue d’être vulnérable aux substances appauvrissant la couche d’ozone qui sont liées aux activités humaines. Elle a ajouté que cet appauvrissement aurait été encore pire sans le Protocole de Montréal qui a conduit à l’élimination progressive de substances telles que les chlorofluorocarbones(CFC).

Journée mondiale de la liberté de la presse

La Journée mondiale de la liberté de la presse sera célébrée dimanche avec pour thème, cette année, « Journalisme sans crainte, ni complaisance ». Dans son message, le Secrétaire général a déclaré que les journalistes et les travailleurs des médias sont essentiels pour nous aider à prendre des décisions éclairées et que, alors que le monde combat la pandémie de COVID-19, ces décisions peuvent faire la différence entre la vie et la mort.

« La presse fournit l’antidote: des informations et des analyses vérifiées, scientifiques et fondées sur des faits », a-t-il déclaré, tout en appelant les gouvernements, et d’autres, à garantir que les journalistes puissent faire leur travail pendant la pandémie et au-delà.

L’UNESCO organise un événement gratuit, la conférence ‘Difference Day’ 2020, qui sera diffusée en ligne dimanche pour marquer la Journée. Du 4 au 6 mai, il y aura plusieurs webinaires et discussions en ligne sur diverses plates-formes de médias sociaux. Les détails sont disponibles sur le site de l’UNESCO.

Condoléances

L’ONU pleure le décès d’Augustine Mahiga. Le Secrétaire général adresse ses plus sincères condoléances au Gouvernement et au peuple tanzaniens ainsi qu’à la famille de feu le Ministre.

Augustine Mahiga, un homme d’État accompli et un diplomate engagé qui a servi l’ONU en tant que Représentant spécial et Chef de la mission des Nations Unies en Somalie de 2010 à 2013. Il a joué un rôle fondamental dans l’avancement de la construction de l’État en Somalie, notamment en aidant à finaliser la Constitution provisoire et en avançant les préparatifs électoraux.

Au moment de son décès, il était Ministre des affaires constitutionnelles et juridiques de la Tanzanie, et il avait précédemment exercé les fonctions de Ministre des affaires étrangères. Il a également été Représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations Unies de 2003 à 2010. L’ONU transmet ses condoléances à sa famille.

UN PRESS, 1 mai 2020

Tags : Affaires humanitaires, République Centrafricaine, RCA, Libye, Afrique du Sud, Kenya, Soudan, Ukraine, Kazakhstan, Liban,

Sahara Occidental : La déclaration de l’ambassadeur sudafricain qui a mis le Maroc dans tous ses états

Déclaration de l’Ambassadeur Jerry Matjila, Représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des Nations Unies, lors de la réunion à huis clos du Conseil de sécurité VTC sur la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), 9 avril 2020

Monsieur le Président,

Merci d’avoir organisé cette réunion d’information en temps opportun sur la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Nous remercions également le Représentant spécial du Secrétaire général, M. Colin Stewart et le représentant du Département des affaires politiques et de consolidation de la paix (DPPA) pour leurs exposés détaillés et informatifs.

Permettez-moi de commencer par exprimer la tristesse de l’Afrique du Sud à la suite du décès de Mohammed Khaddad, l’un des principaux dirigeants du POLISARIO, qui a participé activement au processus de négociation facilité par l’ONU. Nos sincères condoléances vont à sa famille et à son peuple qui continuent de lutter pour leur droit à l’autodétermination.

Monsieur le Président,

L’Afrique du Sud a toujours et soutiendra toujours les efforts visant à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui garantira l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Comme les membres du Conseil le savent, le mandat principal de la MINURSO et sa raison d’être, tel qu’établi dans la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité et les résolutions ultérieures, est la tenue d’un référendum libre et équitable sur l’autodétermination du peuple occidental. Sahara.

C’est dans ce contexte que l’Afrique du Sud a exhorté et exhortera systématiquement le Conseil de sécurité des Nations Unies à assumer ses responsabilités et à veiller à ce que, par une approche neutre et équilibrée, elle aide les parties à progresser vers un règlement négocié mutuellement acceptable.

À cette fin, l’Afrique du Sud souhaite proposer une visite du Conseil dans le territoire occupé, comme elle l’a fait en 1995, pour évaluer la situation sur le terrain et relancer l’impasse politique actuelle entre les parties.

Monsieur le Président,

Je tiens à réitérer le soutien sans équivoque et ferme de mon pays à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). À cet égard, nous demandons au Conseil de veiller à ce que la MINURSO exécute son mandat de base, créé il y a vingt-neuf ans, conformément à la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité, pour faciliter la tenue d’un référendum au Sahara occidental afin de permettre à son peuple de réaliser son droit à l’autodétermination.

Je tiens à faire comprendre au Conseil que, depuis 45 ans que le Conseil est saisi de la question du Sahara occidental, peu de progrès ont été accomplis dans le processus de négociation pour trouver une solution définitive au conflit. Nous demandons instamment au prochain Envoyé personnel d’agir rapidement pour faire avancer le processus politique et le faire passer à sa prochaine étape où des négociations directes et substantielles auront lieu entre les deux parties au conflit, le Front POLISARIO et le Royaume du Maroc.

Comme les membres du Conseil le savent, mai 2020 marquera un an sans envoyé personnel au Sahara occidental. Cette situation est sans précédent et a eu un impact profondément préjudiciable sur le processus politique. Cependant, bien qu’il soit essentiel que le Secrétaire général nomme un envoyé personnel, le Conseil ne devrait pas lier les progrès du processus politique à la nomination d’un envoyé personnel.

Dans l’intervalle, nous appelons toutes les parties à mettre en place des mesures de confiance afin de renforcer la confiance dont nous avons tant besoin dans les négociations et le processus politique.

L’Afrique du Sud soutient l’appel du Secrétaire général des Nations Unies à un cessez-le-feu mondial. Nous exhortons donc tant le Royaume du Maroc que le Front POLISARIO à respecter strictement les termes des accords de cessez-le-feu, tels que l’Accord militaire n ° 1, pour éviter la violence qui pourrait entraîner une augmentation des hostilités sur le territoire.

À cette fin, l’Afrique du Sud appelle les parties à respecter le droit international et les résolutions respectives du Conseil, car les violations constantes des parties ne contribuent pas à réduire les tensions actuelles entre les deux parties.

Monsieur le Président,

À la lumière de la pandémie COVID-19 et avec de nombreux pays en situation de verrouillage, de confinement ou de quarantaine, l’Afrique du Sud appelle la communauté internationale à soutenir les efforts dans les territoires occupés et les camps de réfugiés, où le système de santé est médiocre et les fournitures médicales et l’équipement sont limités.

À cet égard, l’Afrique du Sud appelle le Royaume du Maroc à s’acquitter de sa responsabilité de puissance occupante en garantissant l’accès et le passage sans entrave des fournitures humanitaires et médicales aux territoires.

Je souhaite également exprimer la profonde préoccupation de mon pays concernant les violations des droits de l’homme en cours, telles que l’accès limité au Sahara occidental des défenseurs des droits de l’homme, des chercheurs, des avocats et des ONG. Nous demandons également que tous les efforts actuels soient renforcés pour assurer la continuité de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis et autres groupes vulnérables qui peuvent être gravement menacés en raison du COVID-19. Nous exhortons en outre à soutenir le Fonds de solidarité lancé par le Secrétaire général, et nous espérons que les Sahraouis seront pris en considération dans le cadre de la lutte contre le COVID19.

Permettez-moi de conclure, Monsieur le Président, en déclarant que dans la perspective du renouvellement du mandat de la MINURSO en octobre 2020, le Conseil devrait revoir ses méthodes de travail dans ce dossier afin de rechercher un consensus sur le renouvellement du mandat entre tous les membres du Conseil de manière transparente.

Source 

 
Tags : Sahara Occidental, Maroc, Afrique du Sud, Conseil de Sécurité, MINURSO, ONU,

L’ambassadeur du Maroc insulte ses hôtes sud-africains

Selon Jean-Jacques Cornish, Youssef Amrani a fait preuve de manque de tact diplomatique en insultant le pays qui l’accueille.

Pour ce vétéran de la presse, « l’ambassadeur du Maroc à Pretoria a pris l’initiative diplomatique inédite d’attaquer son gouvernement hôte » en qualifiant la déclaration de l’Afrique du Sud sur le Sahara Occidental d’inventions fantaisistes.

Cornish précise que « dns la pratique diplomatique, les attaques politiques sans équivoque se font de gouvernement à gouvernement après mûre réflexion ».

« Youssef Amrani, qui a la réputation de s’être échauffé sous le col et de l’avoir perdu, a repris une déclaration sud-africaine corrigeant des remarques qu’il avait faites précédemment au sujet d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Sahara Occidental »,a-t-il ajouté.

« Le marocain qualifie la position du pays qui l’accueille d’invention fantaisiste, qui revient à dire que c’est un menteur », indique-t-il.

«Dans le style traditionnel marocain de réécrire l’histoire, Amrani nie l’affirmation sud-africaine selon laquelle le Sahara Occidental est la dernière question de décolonisation de l’Afrique. La réalité est que le Sahara Occidental est à l’ordre du jour du comité de décolonisation de l’ONU depuis que le Maroc l’a illégalement envahi il y a 44 ans », conclue-t-il. 

 
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Marocleaks : Réalisations et perspectives des relations Maroc- Afrique

Réalisations et perspectives des relations Maroc- Afrique depuis la tenue de la réunion de la commission mixte public-privé, le 19 mars 2014

– Afrique Centrale

Les perspectives de développement des relations avec les pays constituant cette région restent prometteuses malgré les difficultés politiques et sécuritaires.

Un effort particulier est à maintenir envers notre allié stratégique dans le région, le Gabon, dont des actions de coopération concrètes vont être réalisées rapidement (ex : envoi d’experts du tourisme durant le mois de mai).

Au Congo, la cérémonie de pose de la première pierre du projet de construction d’une cimenterie de la CIMAF a eu lieu, le 23 mars 2014.

Le Sao Tomé et Principe, pays pauvre de la région et en proie à des tensions politiques. Pour maintenir sa position positive sur la question nationale et évaluer le potentiel de partenariat, une invitation à la ministre des affaires étrangères pour une visite au Maroc et la tenue, à cette occasion, de la première session de la Commission mixte , a été lancée.

La tenue de la sixième session de la Grande Commission Mixte de coopération Royaume du Maroc/République de Guinée Equatoriale devra avoir lieu bientôt ,suite à la réunion préparatoire de ladite commission tenue à Malabo, du 09 au 11 janvier 2014, pour booster le partenariat économique avec ce pays prometteur de la région où il y a une forte présence des entreprises marocaines.

En Centrafrique, la situation sécuritaire reste très préoccupante, mais le déploiement en septembre 2014 d’une opération de maintien de la paix de l’ONU qui sera également appuyée par les présents à Bangui, pourra stabiliser le pays et ouvrira des perspectives de partenariat avec ce pays en reconstruction qui bénéficie d’une assistance humanitaire marocaine importante .

Par contre en République Démocratique du Congo, l’opération menée par les Nations Unies a réunifié sous l’autorité de l’Etat, plus de 80% du vaste territoire de ce pays qui regorge de ressources naturelles (mines et hydroélectriques). Les Casques bleus marocains continuent de jouer un rôle important dans les opérations de traque menées contre les rebelles.

– Afrique Australe

Une campagne féroce des adversaires du Maroc est menée dans cette région et plus particulièrement vers les pays de l’Océan indien.

Pour insuffler une nouvelle dynamique aux relations avec ces pays, une invitation a été adressée au Ministre des Affaires Etrangères de Maurice. Des secteurs économiques d’intérêt mutuel comme les pêches, le tourisme, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de l’information pourront constituer l’ossature d’un partenariat fructueux avec ce pays.

Une relance de la coopération technique avec les Seychelles est également en chantier. Une invitation a été adressée à la Ministre de la Santé de ce pays pour effectuer une visite de travail au Maroc.

Par ailleurs, et en raison de la crise politique qu’a connue Madagascar, le Maroc avait suspendu toutes les actions de coopération avec ce pays. L’élection du nouveau Président malgache et la désignation, le 11 avril 2014, d’un Premier Ministre ont scellé le retour à l’ordre constitutionnel. Cette avancée permettra de développer davantage le partenariat économique pour le hisser au niveau des liens historiques d’amitié. Un plan d’action a été mis en place pour amorcer cette coopération.

Le plus grand et influent pays de cette région, l’Afrique du Sud n’a pas changé sa position hostile envers notre pays et les prochaines élections qui seront organisées le 07 mai 2014, ne risquent pas de changer cette donne même si l’ANC pourrait se retrouver obligé de partager le pouvoir dans le cadre d’un gouvernement de coalition.

Les autres pays de l’Afrique australe demeurent dépendants de l’Afrique du Sud, puissance économique et politique au sein de la SADC et encore plus forte, après avoir occupé le poste de Président de la Commission de l’Union Africaine.

Photo : Carte confectionnée par les marocains sur le positionnement des pays africains par rapport aux thèses marocaines.

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Tags : Maroc, Sahara Occidental, Afrique, Union Africaine, Guinée, République Centrafricaine, Gabon, République Démocratique du Congo, RDC, RCA, Maurice, Madagascar, Afrique du Sud, SADC,

Il y a 30 ans, Mandela sortait de prison

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est rappelé mardi, trente ans jour pour jour après la libération de Nelson Mandela, du « moment grisant » de la libération du héros de la lutte contre l’apartheid qui a marqué « la mort » du régime raciste.

« Le jour où Mandela a été libéré, nous savions tous que l’apartheid était mort », a lancé Cyril Ramaphosa devant des centaines d’écoliers et des combattants de la libération au Cap, la capitale parlementaire. « C’était un moment grisant », s’est-il rappelé depuis le balcon de la mairie, là-même où Nelson Mandela, libre après vingt-sept ans passés derrière les barreaux, s’était exprimé devant des milliers de ses partisans le 11 février 1990.

Ce jour-là, le jeune Ramaphosa, âgé de 37 ans, se tenait aux côtés de l’ex-prisonnier le plus connu au monde. « Je tenais le micro alors qu’il s’exprimait pour la première fois » depuis sa libération, s’est souvenu le président Ramaphosa. « Rien ne pouvait décrire cette brève seconde quand le micro a crépité », a-t-il ajouté.

Ce 11 février 1990, « les gens dans le monde entier avaient les yeux remplis de larmes et c’était des larmes de joie », s’est rappelé Cyril Ramaphosa mardi, à côté d’une statue de Nelson Mandela. « On se rappellera de ce jour comme l’un des jours les plus mémorables de l’histoire mondiale », a-t-il ajouté.

Le leader de la lutte anti-apartheid émergeait de prison après 27 ans de détention, lorsque des milliers de Sud-Africains ont commémoré devant la prison du Groot Drakenstein, près du Cap, les premiers pas d’un homme libre.

Mandela a été arrêté à plusieurs reprises dans les années 60. En 1962, il a été arrêté pour avoir mené une campagne contre le gouvernement de l’apartheid. En avril 1964, le militant antiapartheid, qui encourait une peine de mort en compagnie de sept codétenus, a souligné qu’il se battait contre la domination blanche et contre la domination noire.

« Je poursuis l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivent en harmonie et disposent de chances égales. C’est un idéal pour lequel je vis et que j’espère atteindre. Mais s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir », avaitil déclaré. Le procès tenu le 12 juin 1964, avait retenu l’attention de la communauté internationale et des appels venus du monde entier pour la libération des accusés.

Quatre ans après sa libération, en 1994, Nelson Mandela deviendra le premier président démocratiquement élu de l’Afrique du Sud.

L’ex-président sud-africain est décédé en 2013, à 95 ans. La presse internationale l’avait qualifié de dernier géant politique du 20e siècle.

La célébration du 30è anniversaire de la libération de Mandela, icône de la lutte en Afrique contre la ségrégation raciale érigée en système, et idole incontesté de la défense des valeurs des droits de l’Homme, intervient dans un contexte dans lequel un nombre de pays du continent africain butte sur des conflits armés internes en plus des problèmes liés au développement.

La Tribune des lecteurs, 13 fév 2020

Tags : Afrique du Sud, Apartheid, Nelson Mandela, Afrique, racisme, lutte,

Union africaine: bataille en coulisses pour le leadership de la ZLECA

Bien que les questions de sécurité devraient dominer les pourparlers à Addis-Abeba, les délégations ministérielles se sont concentrées vendredi sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et n’étaient pas d’accord sur qui allait devenir le futur secrétaire général de l’organisation.

« Nous avons décidé que le Secrétariat de la ZLECA serait situé à Accra, mais maintenant nous devons trouver un leader », a déclaré un ministre des Affaires étrangères à quelques mètres de l’entrée de la salle Nelson Mandela du Centre de conférences de l’Union africaine. .

En d’autres termes, l’Union africaine (UA) n’a pas encore pourvu le poste et est peut-être loin de trouver le candidat idéal.

Réunies à huis clos en Conseil exécutif, les délégations ministérielles africaines ne se sont pour l’instant pas mises d’accord sur qui sera le futur secrétaire général de l’organisation en charge de la coordination de la mise en œuvre de l’accord.

Selon nos informations, il y avait de nombreuses applications parmi lesquelles choisir. Quelque 120 personnes ont posé leur candidature avant que le groupe ne soit réduit à six candidats. Après une nouvelle série de pourparlers, le pool a été réduit à trois candidats: une personne de la République démocratique du Congo, une seconde du Nigéria et une troisième d’Afrique du Sud. Un candidat du Cameroun a été éliminé, bien que le pays ait réussi à obtenir un de ses ressortissants un siège au futur Conseil de paix et de sécurité.

Hégémonie sud-africaine?

À ce stade, le processus est au point mort et la tension monte d’un cran. Plusieurs délégations ont estimé qu’il était de mauvais goût que deux des trois candidats restants – à savoir le Congolais et le Nigérian – soient présentés par des pays qui n’ont pas encore ratifié le traité de la ZLECA. « C’est vraiment étrange, mais cela fait partie du jeu: n’importe quel Africain peut postuler », a commenté un chef d’agence de l’UA.

Si la non-ratification est considérée comme un désavantage, le demandeur sud-africain semble avoir un avantage sur les deux autres.

«Tout ce que le Nigéria avait à faire était de ratifier le traité», a déclaré un ministre. «Le message que le Nigeria a envoyé leur complique les choses. Ils ont fermé leurs frontières avec le Bénin et le Niger et veulent maintenant être les champions du libre-échange. . », A déclaré un autre diplomate dans le doute.
Sauf que tout n’indique pas Pretoria comme la favorite. Certains pays membres craignent que l’Afrique du Sud ne devienne trop influente sur le continent. Cyril Ramaphosa, du pays, occupe déjà la présidence tournante de l’UA en 2020 et a récemment intégré la troïka de l’UA sur la question du Sahara occidental.

The Africa Report, 10 fév 2020

Tags : Afrique, Union Africaine, zone de libre-échange continentale africaine, ZLECA, Afrique du Sud, Sahara Occidental,

Canopy by Hilton fait ses débuts au Cap

La marque «lifestyle» va ouvrir son premier hôtel dans le quartier animé de Longkloof au Cap

LE CAP, Afrique du Sud, 28 mai 2019/ — Hilton (NYSE:HLT) (www.Hilton.com) a annoncé avoir signé aujourd’hui une convention de gestion avec Growthpoint Properties, première SCPI d’Afrique du Sud, concernant l’ouverture d’un hôtel de sa marque «lifestyle» Canopy by Hilton. Les 150 chambres du nouveau Canopy by Hilton Cape Town Longkloof devraient accueillir leurs premiers voyageurs en 2021; ce sera le premier établissement de la marque en Afrique.

Canopy by Hilton a été lancé en 2014 pour séduire les voyageurs à la recherche de séjours d’inspiration locale et désireux de s’immerger dans la culture et l’histoire locales. La marque, qui exploite actuellement neuf hôtels dans le monde et ouvrira bientôt 35 autres établissements, vise à offrir aux voyageurs une expérience unique et authentique.

Situé à deux pas des Company’s Gardens, épicentre historique de la ville, le Canopy by Hilton Cape Town Longkloof fera revivre le patrimoine d’un site âgé de 112 ans, les Longkloof Studios, qui sont inclus dans le plan de rénovation du quartier auquel Growthpoint a consacré un investissement de 550 millions de rands. Le cabinet DHK Architects a été chargé de la restructuration du bâtiment, qui hébergeait à l’origine les activités de la United Tobacco Company pour devenir ensuite le siège du Women’s Institute du Cap.

Rudolf Pienaar, directeur Développement et Investissements de Growthpoint Properties, a déclaré: «Growthpoint est très heureux de s’associer à Canopy by Hilton pour lancer cette marque exceptionnelle en Afrique. Situé au Cap dans un magnifique quartier historique aux multiples facettes, notre grand projet de rénovation de Longkloof constitue le cadre idéal pour implanter le premier hôtel de la marque Canopy by Hilton sur le continent. Notre investissement dans cet établissement reflète notre confiance dans la ville du Cap et dans la marque exceptionnelle d’hôtels haut de gamme de Hilton. Nous pensons que le Canopy by Hilton Cape Town Longkloof deviendra un emblème sud-africain et qu’il sera plébiscité par les voyageurs de tout le pays et du monde entier.»

Patrick Fitzgibbon, vice-président Développement, EMEA de Hilton, a déclaré: «Le Cap, l’une des destinations les plus prisées au monde, offre un large éventail d’attractions pour tous les types de voyages. Canopy by Hilton est la troisième de nos marques à s’implanter dans la ville et nous envisageons de poursuivre cette expansion à l’avenir. La décision d’établir au Cap le premier Canopy by Hilton d’Afrique témoigne non seulement de la force de cette destination, mais également de la qualité de notre partenaire Growthpoint, ce qui nous aidera à créer notre image de marque et à l’introduire sur le continent africain.»

En accord avec l’intégration historique de Growthpoint dans le tissu social de la ville, les voyageurs seront accueillis par de sympathiques «Passionnés» sélectionnés pour leurs connaissances du contexte local et seront invités à prendre part à des dégustations de plats et de boissons aux côtés de la communauté locale.

Gary Steffen, responsable Monde, Canopy by Hilton, Hilton, a ajouté : «Canopy by Hilton a été créé pour repenser l’espace hôtelier «lifestyle» pour les voyageurs qui souhaitent descendre dans un hôtel haut de gamme tout en découvrant les quartiers les plus prisés du monde. Chaque détail, de la conception aux installations des hôtels Canopy by Hilton, a été créé dans cet esprit et notre établissement de Longkloof, qui reflètera le dynamisme de la cité et sa réputation de lieu de rencontre tendance pour les citadins du Cap, ne fera pas exception à la règle. »

Le Canopy by Hilton Cape Town Longkloof sera situé à l’adresse : Long Kloof Studios, c/o Park Road and Kloof Street, Cape Town. L’établissement participera au programme primé de fidélisation de la clientèle des 17 marques globales de Hilton. Les membres Hilton Honors qui réservent directement via les canaux privilégiés Hilton bénéficient d’avantages immédiats, notamment une grille de tarifs dégressifs qui permet aux membres de choisir à peu près n’importe quelle combinaison points/argent pour réserver un séjour, une réduction exclusive pour les membres telle qu’il n’en existe nulle part ailleurs, et un service Wi‑Fi gratuit.

Pour plus d’informations sur Canopy by Hilton, visiter les sites CanopybyHilton.com ou https://Newsroom.Hilton.com/canopybyhilton/ ou suivez-nous sur Facebook, Instagram, Pinterest et Twitter en utilisant le hashtag #PositivelyYours pour explorer une nouvelle pensée d’avant-garde en matière de voyage, de design et de bien-être.

Distribué par APO Group pour Hilton.

Contact de presse :
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Hilton
+971 564161323

À propos de Hilton :

Hilton (NYSE: HLT) (www.Hilton.com) est une société hôtelière internationale de premier plan disposant d’un portefeuille (https://bit.ly/2MFzT2w) de 17 marques de classe mondiale possédant plus de 5 700 établissements totalisant près de 923 000 chambres dans 113 pays et territoires. Déterminé à remplir sa mission d’être la société la plus hospitalière au monde, Hilton s’est hissé au palmarès des meilleurs lieux de travail au monde en 2018 et a accueilli plus de 3 milliards de voyageurs cours de son histoire centenaire. Grâce à son programme de fidélisation primé Hilton Honors, plus de 89 millions de membres qui réservent directement auprès de Hilton bénéficient d’avantages immédiats, notamment l’enregistrement en ligne, le choix de la chambre, une clé numérique et un service wi-fi gratuit. Pour plus d’informations, visitez le site Newsroom.Hilton.com, et suivez Hilton sur Facebook (https://bit.ly/2pXDucb), Twitter(https://bit.ly/2rsmPOZ), LinkedIn (https://bit.ly/2OTYjSU), Instagram (https://bit.ly/2mDliVs) et YouTube (https://bit.ly/2YVsD4p).

À propos de Canopy by Hilton :

Chaque Canopy by Hilton (https://Canopy3.Hilton.com) est un endroit situé dans un quartier agréable où se détendre et se ressourcer et qui offre un service simple centré sur le client, des choix locaux bien pensés et des espaces étonnamment confortables. Conçu comme un prolongement naturel de son quartier, chaque hôtel Canopy by Hilton offre aux voyageurs une nouvelle approche de l’hospitalité et de l’expérience client. Canopy by Hilton est la marque d’hôtels «lifestyle» de Hilton. Vivez un séjour enrichissant à Canopy by Hilton en réservant en ligne à l’adresse www.CanopybyHilton.com ou via l’application Hilton Honors mobile app (https://apple.co/NdfgHl). Pour en savoir plus sur notre marque, visitez le site Newsroom.Hilton.com/canopybyhilton, et suivez-nous sur (https://bit.ly/2JMnFUb), Instagram (https://bit.ly/2DKAfwk), Twitter (https://bit.ly/2WqkE1A), et Pinterest (https://bit.ly/1KENewF).

À propos de Growthpoint Properties :

Growthpoint offre des solutions immobilières innovantes et durables où vivre et prospérer. La société s’est imposée en tant que leader sud-africain du développement de bâtiments écologiques de qualité adaptés aux exigences élevées des grandes marques et des entreprises locales et multinationales. Growthpoint, la plus importante SCPI sud-africaine, est cotée en bourse à la JSE (Johannesburg Stock Exchange) et possède le plus grand nombre de bâtiments certifiés écologiques en Afrique du Sud; elle dispose ainsi d’un choix d’espaces de qualité pour satisfaire au mieux ses clients. Pour plus d’informations, visitez le site Growthpoint.co.za, et suivez Growthpoint sur Facebook (https://bit.ly/2HEWqIP)Twitter (https://bit.ly/2EzTMC1)LinkedIn(https://bit.ly/2XgYNqk) et YouTube (https://bit.ly/2K2N3nK).

SOURCE

Hilton

Tags : Canopy by Hilton, Afrique du Sud, Longkloof,