Le secrétaire général du Comité de soutien à l’autodétermination du Sahara occidental, Hmad Hammad et le président du Comité pour le Droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Sidi Mohamed Daddach ont été reçus lundi par le conseiller à la coopération internationale de la municipalité de Gijón , Jesús Montes Estrada, dans la ville des Asturies.
Hmad Hamad a souligné que l’Espagne a une « dette historique, éthique et morale » envers le peuple sahraoui.
« Nous avons été vendus et trahis, a-t-il dit dénonçant qu’à deux reprises il s’était retranché dans un ancien centre culturel espagnol, « Casa Espana », à El Aaiun en quête d’asile politique et a été remis à la police secrète marocaine, puis » emprisonné et torturé ».
Le militant sahraoui des droits de l’homme a également dénoncé l’existence de meurtres et de disparitions dans les territoires occupés illégalement par le Maroc, avertissant que la vie dans les territoires occupés du Sahara occidental est devenue un « enfer », tant que le Maroc ne respecte pas les accords signés avec le Front Polisario sous l’égide des Nations Unies.
« Nous sommes des êtres humains comme le reste du monde. Nous voulons le respect de nos droits », a-t-il affirmé.
Pour sa part, l’activiste sahraoui des droits humains, Sidi Mohamed Daddach a été emprisonné pendant 24 ans pour sa défense des droits du peuple sahraoui à l’autodétermination, il est devenu l’un des plus importants symboles de la résistance sahraouie.
Quand il avait 18 ans, il a été arrêté et emprisonné, alors qu’il tentait de quitter les territoires occupés pour rejoindre le Front Polisario.
Au cours de ces années d’emprisonnement, il a été soumis à la torture brutale et systématique, en raison de sa position en faveur de l’indépendance du Sahara occidental et le respect des résolutions de l’ONU, puis condamné à mort.
En 1994, sa peine a été commuée de la peine à mort à une prison à vie. Déclaré prisonnier de conscience par des organisations comme Amnesty International, Sidi Mohamed Daddach a été libéré en décembre 2001, à la suite des pressions de la part des ONG et d’autres pays du monde.
Dadach Sidi Mohammed a dénoncé « l’état de siège » imposé au Sahara occidental par le Maroc, soulignant que « dans tous les coins, il y a la police secrète marocaine partout ».
Les deux militants résidants à El Aaiun, Dadach a fait remarqué le harcèlement continu auquel sont soumis « nos propres maisons, sont constamment, chaque jour, gardé par quatre, cinq ou six de la police marocaine. Ils cherchent à nous contrôler à tout moment. »
Pour sa part, le conseiller pour la coopération internationale de la Municipalité de Gijón, Jesús Montes Estrada a averti que « l’UE ne peut continuer à accorder le statut avancé au Maroc en raison de ses violations systématiques des droits de l’homme et son soutien à Israël. (SPS)
Mois : juin 2010
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Des militants sahraouis dénoncent le soutien de l’Espagne à la politique marocaine d’extermination au Sahara Occidental
Gijón (Espagne), 02/06/2010 (SPS) Les militants sahraouis des droits humains, Hmad Hammad et Sidi Mohamed Daddach ont dénoncé mardi à Asturie (Espagne) le « soutien » du Gouvernement espagnol à la politique d ‘ »extermination » exercée par le Maroc contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental. -
L’Assemblée populaire nationale algérienne disposée à renforcer la coopération avec l’Assemblée nationale sahraouie (M. Ziari)
Alger,06/06/2010 (SPS) Le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne (APN), M. Abdelaziz Ziari a affirmé dimanche à Alger, la pleine disposition de son institution à « renforcer la concertation et la coordination avec l’Assemblée nationale sahraouie (ANS) pour ce qui est des questions qui servent les intérêts des deux peuples et confortent leurs positions dans les parlements et fora internationaux ».
Lors d’une cérémonie de remise de diplômes aux lauréats de la session de formation organisée par l’APN au profit de parlementaires et fonctionnaires de l’ANS, M. Ziari a souligné que cette initiative se veut une « opportunité pour développer la relation entre les deux institutions ».
La session de formation a permis aux participants de prendre connaissance des missions législatives de l’APN, et des activés des hautes institutions de l’Etat dont le Conseil de la Nation, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême et le ministère des relations avec le parlement, a-t-il ajouté.
M. Ziari a d’autre part, rappelé le soutien de l’Algérie au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et de l’établissement de son Etat indépendant, conformément aux décisions de la légalité internationale.
Le président de l’APN a également salué « la ferme volonté des députés et fonctionnaires de l’ANS de bénéficier des expériences algériennes en vue d’améliorer leurs performances professionnelles ».
Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale sahraouie, M. Mahfoud Beiba a indiqué que cette session de formation « est la première du genre pour le parlement sahraoui », précisant que les relations de cette institution sahraouie avec les autres parlements n’avaient pas encore atteint ce niveau de coopération, ce qui traduit « les relations solides entre les deux pays ».
M. Beiba a également salué le rôle de l’Algérie dans le soutien des causes justes notamment celle du Sahara Occidental.
Avant la clôture de la session, M. Ziari s’est entretenu avec M. Beiba de la coopération au plan parlementaire et des moyens à même de soutenir la question sahraouie dans les fora parlementaires régionaux et internationaux.
La session de formation de trois semaines au profit de parlementaires et fonctionnaires de l’Assemblée nationale sahraouie vise à approfondir les connaissances des participants pour accompagner les différents cycles du processus législatif sahraoui et développer leur culture parlementaire et leurs compétences techniques en vue d’assister les élus sahraouis dans l’accomplissement de leurs missions.
33 participants ont bénéficié de cette session de formation dont 16 députés et 17 fonctionnaires sahraouis qui ont assisté à 45 conférences animées par des parlementaires, de hauts cadres du parlement et de l’Etat, des experts et des universitaires.(SPS) -
Constitution d’une organisation sahraouie d’action contre la torture dans les territoires occupés du Sahara occidental
Dakhla (territoires occupés) 05/06/2010 (SPS) Une organisation contre la torture a été constituée jeudi par un groupe d’activistes sahraouis des droits de l’homme à la ville de Dakhla occupée, selon un communiqué parvenu à SPS.
Au cours d’une réunion à laquelle ont pris part des défenseurs sahraouis des droits humains et des acteurs locaux, l’organisation sahraouie d’action contre la torture au Sahara occidental, a été officiellement mise en place en remplacement du Comité d’action contre la torture de Dakhla.
La réunion a dressé un bilan de l’expérience de l’ex comité et les difficultés qui entravent le travail des défenseurs des droits humains au Sahara occidental, notamment l’expulsion, les enlèvements, la torture et les arrestations.
Les participants ont élu le militant sahraoui et ex prisonnier politique, El Mami Amar Salem, en tant que président, au coté d’un vice président et des conseillers, ainsi qu’un bureau central afin d’assurer le suivi des personnes enlevées et les prisonniers politiques portés disparus, la protection des ressources naturelles du Sahara occidental et les victimes des mines. (SPS) -
Le nouvel ambassadeur présente ses lettres de créances au président ougandais, SE Yoweri K. Museveni
Kampala (Ouganda) 04/06/2010 (SPS) Le nouvel ambassadeur sahraoui, Habib Boukhres a présenté vendredi ses lettres de créances au président ougandais, SE Yoweri K. Museveni, en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) auprès de la République d’Ouganda, selon un communiqué de l’ambassade sahraouie à Kampala.
Au cours de l’audience le président ougandais a réaffirmé « le soutien indéfectible de son pays à la cause du peuple sahraoui », appréciant les efforts du Gouvernement et du peuple sahraouis pour le recouvrement de l’indépendance, a indiqué la même source, soulignant qu’ »il connaît très bien cette question ».
L’audience s’est déroulée au palais présidentiel, en présence de MM. Henry Okello Oryem et James Mugume, respectivement : vice Ministre des Affaires Etrangères chargé des Affaires Internationales et secrétaire permanant du Ministère des Affaires Etrangères, Mme Vasta Rwankote, directrice générale du Protocole au MAE et M. Guma P. Muganda, porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères.
Du côté sahraoui, a assisté le premier secrétaire de l’ambassade de la RASD à Kampala, M. Alla Sid’Ahmed, a-t-on indiqué.
De son côté, l’ambassadeur sahraoui a transmis au président ougandais les salutations de fraternité du peuple sahraoui et du Front Polisario, souhaitant plus de progrès et de prospérité pour la République de l’Ouganda.
Le diplomate sahraoui a exprimé la gratitude de la RASD et du Front Polisario pour la position de l’Ouganda sous la direction du président Museveni, de soutien à la question du Sahara occidental, en particulier le rôle d’avant garde en Afrique et dans le monde.
Il a également félicité le président ougandais pour la position historique de son pays au Conseil de sécurité des Nations unies, de sorte que la mission de l’ONU au Sahara occidental (MINURSO) prend en charge la protection des droits de l’homme, et a regretté le blocage de la France à ce processus. -
Une ONG internationale déplore le refus du Maroc d’autoriser une visite d’euro-députés au Sahara occidental occupé
Bruxelles,04/06/2010 (SPS) Une ONG internationale, Western Sahara Resource Watch (WSRW), a déploré à Bruxelles le refus cette semaine par le Maroc d’une visite d’une délégation du Parlement européen (PE) au Sahara Occidental occupé.Cette délégation devait constater si une consultation avait eu lieu avec les populations sahraouies sur l’accord de pêche que l’Union européenne compte reconduire avec le Maroc.« Après des mois sans aucune réponse officielle, le Maroc a officiellement rejeté la proposition de la Commission pour la pêche de se rendre dans le territoire, prétendant que le moment pour une telle visite +n’est pas opportun+ », a indiqué WSRW, qui souligne que ce refus intervient plusieurs mois après que le Maroc ait donné l’impression à la présidence de la Commission européenne qu’une visite de parlementaires européens ne posait pas de problème.L’année dernière, les services juridiques du Parlement européen ont estimé que les activités de pêche de l’UE au Sahara Occidental seraient illégales si les populations indigènes sahraouies n’étaient pas consultées.Suite à ce constat, en décembre 2009, la Commission de la pêche au PE a formulé unilatéralement une demande de visite au Maroc, dans le but d’examiner comment l’Accord de partenariat de la pêche (APP) est mis en oeuvre.Les services juridiques du Parlement avaient indiqué que, tant que la population autochtone du Sahara Occidental, donc les Sahraouis, n’a pas été consultée sur cet accord, la coopération UE-Maroc devait être considérée comme une violation au droit international.Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis 1975, et l’UE verse des millions d’euros chaque année au gouvernement marocain afin qu’il permette à des pêcheurs, majoritairement espagnols, de pêcher dans les eaux occupées, rappelle l’ONG, qui souligne que la pêche représente un soutien direct politique et financier à l’occupation marocaine, alors que les Sahraouis s’opposent aux navires européens pêchant dans leurs eaux.« Il est malheureux que les autorités marocaines n’accordent pas au Parlement européen la possibilité d’établir les faits sur le terrain », a déclaré Isabelle Lövin, l’une des neuf membres du Parlement qui s’était annoncée pour faire partie de la délégation, cité par WSRW.« Cela semblait une excellente occasion de montrer que la population sahraouie du Sahara Occidental profite de l’accord de pêche UE-Maroc, comme le prétend la Commission européenne. C’est vraiment dommage et aussi un peu étrange », a-t-elle ajouté.Cette ONG a également noté que « la revendication du Maroc sur le Sahara Occidental a été rejetée par la Cour internationale de Justice en 1975. D’autres Etats, tels que les Etats-Unis et les pays de l’AELE, ont déclaré que leurs partenariats économiques avec le Maroc ne couvrent pas le Sahara Occidental ». (SPS) -
Ajournement d’un prisonnier politique sahraoui à Marrakech
Marrakech (Maroc) 03/06/2010 (SPS) La Cour marocaine d’appel de Marrakech a reporté jeudi pour la troisième fois le procès de l’étudiant et prisonnier politique sahraoui Said Al-Waaban jusqu’au 8 juillet prochain, a-t-on appris de source du ministère des Territoires occupés et des communautés à l’étranger.
« Le procès a été assisté deux observateurs internationaux d’Espagne sous un strict état de siège de la part des services de sécurité marocains, qui ont procédé au barrage de toutes les directions menant à la Cour et empêché les étudiants sahraouis de pénétrer dans la salle d’audience », a indiqué la même source.Saïd Al-Waaban (25 ans) est rentré dans la cour scandant des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et condamnant les violations marocaines graves des droits de l’homme contre les civils sahraouis dans les territoires occupés, ajoute la même source.
Le tribunal a décidé de reporter le procès jusqu’au 8 juillet, date du procès des prisonniers politiques sahraouis, Brahim Bariaz et Ali-Salem Ablag devant la même cour à Marrakech (SPS) -
Le ministre des Affaires étrangères félicite son homologue de la République deTrinidad and Tobago
Chahid El Hafed 03/06/2010 (SPS) Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a adressé jeudi un message de félicitation au Dr. Surujrattan Rambachan à l’occasion de sa nomination au poste de ministre des Affaires étrangères de la République de Trinidad and Tobago, selon une lettre dont une copie est parvenue à SPS.
« Je suis convaincu que les relations d’amitié existant entre nos deux pays continueront à se consolider au profit de l’intérêt mutuel de nos deux peuples ainsi que la promotion de la paix et la stabilité internationales », a écrit M. Ould Salek dans sa lettre à son homologue de Trinidad and Tobago.
Le nouveau Gouvernement de Trinidad and Tobago a été mise en place après les élections législatives remportées par l’alliance dirigée par Kamla Persad – Bissessar, qui a été élue à la tête de ce Gouvernement, rappelle-t-on.
Cette l’ancienne colonie britannique d’importance touristique et économique, particulièrement en pétrochimie, située les Caraïbes, avait reconnue la République arabe sahraouie démocratique (RASD) le 1er novembre 1986. (SPS) -
Le Haut Commissariat des droits de l’Homme de l’ONU préoccupé par la situation des droits de l’homme au Sahara occidental
Genève, 02/06/2010 (SPS) La Haut commissaire de l’Organisation des Nations Unies aux droits de l’homme, Navi Pillay, s’est dite préoccupée par la situation des droits de l’homme au Sahara occidental, en particulier, le traitement des prisonniers sahraouis.Dans une lettre adressée au président de la République, Mohamed Abdelaziz, la Haut Commissaire Navi Pillay a déclaré « je tiens à vous remercier pour votre lettre datée du 10 avril 2010 concernant la situation des droits humains au Sahara occidental. Je suis également préoccupée par la situation actuelle » qui prévaut dans ce territoire.
Navi Pillay a assuré le Président Mohamed Abdelaziz que les informations sur la situation des détenus sahraouis et sur les disparitions ont été transférées aux organismes spécialisés de l’Organisation des Nations Unies, afin d’assurer le suivi approprié.
Elle a également pris note la recommandation du président dans sa lettre pour l’envoi d’une mission du Haut Commissariat des droits de l’Homme pour l’examen de la situation actuelle et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental, en vue d’élaborer un rapport détaillé et publique sur ce sujet.
À cet égard, la Haut Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a indiqué que son organisation s’engage à suivre la situation des droits de l’homme qui prévaut au Sahara occidental à partir du siège du Haut commissariat des droits de l’Homme à Genève. (SPS) -
Message de félicitation du président de la République au Premier ministre de Trinité-et-Tobago
Bir Lahlou, 02/06/2010 (SPS) Le président de la République, Mohamed Abdelaziz, a adressé un message de félicitation au Premier ministre de la République de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad – Bissessar, pour avoir remporté les élections de la semaine dernière à Trinité-et-Tobago.
« Il m’est agréable de vous féliciter à l’occasion de votre élection au poste de Premier ministre de Trinité-et-Tobago, ce qui témoigne de l’estime dont vous jouissez de la part de vos concitoyens », a écrit le président de la République, Mohamed Abdelaziz dans sa lettre au Premier ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad – Bissessar.Le Président de la République s’est dit confiant que « les relations étroites entre nos deux pays et les liens historiques qui unissent nos peuples se développeront dans les années à venir », a conclu la lettre dont une copie est parvenue à SPS. (SPS)
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Des militants sahraouis dénoncent le soutien de l’Espagne à la politique marocaine d’extermination au Sahara Occidental
Gijón (Espagne), 02/06/2010 (SPS) Les militants sahraouis des droits humains, Hmad Hammad et Sidi Mohamed Daddach ont dénoncé mardi à Asturie (Espagne) le « soutien » du Gouvernement espagnol à la politique d ‘ »extermination » exercée par le Maroc contre le peuple sahraoui dans les territoires occupés du Sahara Occidental.Le secrétaire général du Comité de soutien à l’autodétermination du Sahara occidental, Hmad Hammad et le président du Comité pour le Droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, Sidi Mohamed Daddach ont été reçus lundi par le conseiller à la coopération internationale de la municipalité de Gijón , Jesús Montes Estrada, dans la ville des Asturies.
Hmad Hamad a souligné que l’Espagne a une « dette historique, éthique et morale » envers le peuple sahraoui.
« Nous avons été vendus et trahis, a-t-il dit dénonçant qu’à deux reprises il s’était retranché dans un ancien centre culturel espagnol, « Casa Espana », à El Aaiun en quête d’asile politique et a été remis à la police secrète marocaine, puis » emprisonné et torturé ».
Le militant sahraoui des droits de l’homme a également dénoncé l’existence de meurtres et de disparitions dans les territoires occupés illégalement par le Maroc, avertissant que la vie dans les territoires occupés du Sahara occidental est devenue un « enfer », tant que le Maroc ne respecte pas les accords signés avec le Front Polisario sous l’égide des Nations Unies.
« Nous sommes des êtres humains comme le reste du monde. Nous voulons le respect de nos droits », a-t-il affirmé.
Pour sa part, l’activiste sahraoui des droits humains, Sidi Mohamed Daddach a été emprisonné pendant 24 ans pour sa défense des droits du peuple sahraoui à l’autodétermination, il est devenu l’un des plus importants symboles de la résistance sahraouie.
Quand il avait 18 ans, il a été arrêté et emprisonné, alors qu’il tentait de quitter les territoires occupés pour rejoindre le Front Polisario.
Au cours de ces années d’emprisonnement, il a été soumis à la torture brutale et systématique, en raison de sa position en faveur de l’indépendance du Sahara occidental et le respect des résolutions de l’ONU, puis condamné à mort.
En 1994, sa peine a été commuée de la peine à mort à une prison à vie. Déclaré prisonnier de conscience par des organisations comme Amnesty International, Sidi Mohamed Daddach a été libéré en décembre 2001, à la suite des pressions de la part des ONG et d’autres pays du monde.
Dadach Sidi Mohammed a dénoncé « l’état de siège » imposé au Sahara occidental par le Maroc, soulignant que « dans tous les coins, il y a la police secrète marocaine partout ».
Les deux militants résidants à El Aaiun, Dadach a fait remarqué le harcèlement continu auquel sont soumis « nos propres maisons, sont constamment, chaque jour, gardé par quatre, cinq ou six de la police marocaine. Ils cherchent à nous contrôler à tout moment. »
Pour sa part, le conseiller pour la coopération internationale de la Municipalité de Gijón, Jesús Montes Estrada a averti que « l’UE ne peut continuer à accorder le statut avancé au Maroc en raison de ses violations systématiques des droits de l’homme et son soutien à Israël. (SPS)