Auteur/autrice : mahembarec

  • Présidents des sous-commissions africaines du Sénat et du Congrès américain demande l’élargissement du mandat de la MINURSO

    Washington, un 08/04/2010 (SPS) .-Les présidents des sous-commissions de Affaires Africaines dans le Sénat et le Congres des EU, Russell D. Feingold et Donald M. Payne respectivement, ont appelé ce mardi le Gouvernement des Etats-Unis à appuyer les efforts de l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross pour renouer les négociations sans conditions préalables, lors de la proche réunion du Conseil de Sécurité.
    Dans une lettre adressée au Secrétaire d’État, Hilary Clinton, les Présidents des deux sous-commissions ont averti que n’importe quel changement dans la politique des Etats-Unis par rapport au Sahara Occidental, doit appuyer une solution négociée du conflit.
    Ils ont aussi demandé au Gouvernement des Etats-Unis son soutien pour que le prochain mandat de la MINURSO inclue la supervision et la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental.

    De la même manière, ils ont réaffirmé son appui au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers un référendum libre et juste.

    Finalement, Russell D. Feingold et Donald M. Payne ont demandé aux deux parties d’entrer dans des négociations directes et de bonne foi. (SPS)

  • Aminetou Haidar appelle le président de l’UE à intervenir en urgence pour amener le Maroc à respecter les droits de l’homme

    Madrid, 08/04/2010.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar a appelé le président permanent de l’UE, Herman Van Rompuy à intervenir de « manière urgente » auprès du Maroc pour qu’il respecte les exigences européennes en matière de droits de l’homme, et éviter ainsi la mort des six prisonniers de conscience sahraouis, en grève de la faim.
    « Je sollicite votre urgente intervention afin d’amener le Maroc à respecter l’application des clauses exigées par l’Union européenne concernant le respect des droits de l’homme et réaffirmées par vous-même lors du sommet UE-Maroc de Grenade », souligne Mme Haidar dans une lettre adressée à M. Van Rompuy.
    Pour l’activiste sahraouie, il s’agit « d’éviter, le plus rapidement possible, un dénouement tragique de la situation des six défenseurs sahraouis des droits de l’homme détenus dans la prison de Sale » (au Maroc), depuis leur arrestation en octobre dernier.
    Ainsi, a-t-elle ajouté, « vous confirmerez la volonté de l’UE de faire respecter les libertés fondamentales et contribuerait à la libération des prisonniers politiques sahraouis ».
    L’intervention du président permanent de l’UE est perçue également par la présidente du Collectif des défenseurs des droits de l’homme sahraouis (CODESA) comme une contribution à « l’aboutissement d’une solution juste et équitable devant garantir l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Les six défenseurs sahraouis des droits de l’homme, qui sont dans l’attente d’un procès militaire pour avoir visité les campements de réfugiés sahraouis, observent une grève de la faim depuis le 18 mars « pour revendiquer un procès équitable ou leur libération immédiate » et leur situation est « alarmante », a rappelé Aminetou Haidar. (SPS)
  • Des militants sahraouis entament une grève de la faim

    Smara (Territoires occupés).- Des militants sahraouis ont entamé jeudi une grève de la faim devant le chef-lieu de la wilaya occupée de Smara, en guise de protestation contre la politique de blocage des salaires, suivie par les autorités d’occupation marocaines, « par représailles » aux positions des militants sahraouis des droits de l’homme.

    Les militants Mohamed El-Sayed et Anguia Cheikhi, ont exprimé dans un communiqué, leur solidarité « totale » avec tous les détenus politiques sahraouis et les grévistes de la faim, dénonçant avec vigueur les méthodes « abjectes » employées par les autorités d’occupation du Maroc contre les citoyens sahraouis, indiquent des sources sahraouies des droits de l’homme.

    Mohamed El-Saed est membre actif du Comité de Défense pour la Protection des Richesses Naturelles au Sahara Occidental. Anguia Cheikhi est membre de la Commission Sahraouie de Défense des Droits de l’homme de la ville occupée de Smara.

    Dans la ville occupée de Smara, plusieurs drapeaux sahraouis ont été hissés et des tracts distribués, appelant à la sortie des forces d’occupation marocaines des territoires sahraouis et à la libération de tous les détenus politiques sahraouis, provoquant une intervention immédiate des forces d’occupation qui ont assiégé plusieurs habitations, selon des sources proches des militants des droits de l’homme.

    Dans ce contexte, les forces d’occupation marocaines ont encerclé un groupe de militants sahraouis des droits de l’homme qui se trouvaient dans la maison du militant Faka Lebeihi, président de la commission sahraouie de défense des droits de l’homme dans la ville occupée de Smara.

    Plus de vingt éléments des forces marocaines de sécurité se sont introduits de force dans la maison du militant de Ahmed Sebai, pour l’interpeller en raison de ses positions affichées en faveur de la cause sahraouie semant la terreur parmi les membres de la famille du militant qui ne se trouvait pas alors dans la maison. (SPS)

  • Aminetou Haidar appelle le président de l’UE à intervenir en urgence pour amener le Maroc à respecter les droits de l’homme

    Madrid, 08/04/2010.- La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar a appelé le président permanent de l’UE, Herman Van Rompuy à intervenir de « manière urgente » auprès du Maroc pour qu’il respecte les exigences européennes en matière de droits de l’homme, et éviter ainsi la mort des six prisonniers de conscience sahraouis, en grève de la faim.
    « Je sollicite votre urgente intervention afin d’amener le Maroc à respecter l’application des clauses exigées par l’Union européenne concernant le respect des droits de l’homme et réaffirmées par vous-même lors du sommet UE-Maroc de Grenade », souligne Mme Haidar dans une lettre adressée à M. Van Rompuy.
    Pour l’activiste sahraouie, il s’agit « d’éviter, le plus rapidement possible, un dénouement tragique de la situation des six défenseurs sahraouis des droits de l’homme détenus dans la prison de Sale » (au Maroc), depuis leur arrestation en octobre dernier.
    Ainsi, a-t-elle ajouté, « vous confirmerez la volonté de l’UE de faire respecter les libertés fondamentales et contribuerait à la libération des prisonniers politiques sahraouis ».
    L’intervention du président permanent de l’UE est perçue également par la présidente du Collectif des défenseurs des droits de l’homme sahraouis (CODESA) comme une contribution à « l’aboutissement d’une solution juste et équitable devant garantir l’exercice du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui ».
    Les six défenseurs sahraouis des droits de l’homme, qui sont dans l’attente d’un procès militaire pour avoir visité les campements de réfugiés sahraouis, observent une grève de la faim depuis le 18 mars « pour revendiquer un procès équitable ou leur libération immédiate » et leur situation est « alarmante », a rappelé Aminetou Haidar. (SPS)
  • Des militants sahraouis entament une grève de la faim

    Smara (Territoires occupés).- Des militants sahraouis ont entamé jeudi une grève de la faim devant le chef-lieu de la wilaya occupée de Smara, en guise de protestation contre la politique de blocage des salaires, suivie par les autorités d’occupation marocaines, « par représailles » aux positions des militants sahraouis des droits de l’homme.

    Les militants Mohamed El-Sayed et Anguia Cheikhi, ont exprimé dans un communiqué, leur solidarité « totale » avec tous les détenus politiques sahraouis et les grévistes de la faim, dénonçant avec vigueur les méthodes « abjectes » employées par les autorités d’occupation du Maroc contre les citoyens sahraouis, indiquent des sources sahraouies des droits de l’homme.

    Mohamed El-Saed est membre actif du Comité de Défense pour la Protection des Richesses Naturelles au Sahara Occidental. Anguia Cheikhi est membre de la Commission Sahraouie de Défense des Droits de l’homme de la ville occupée de Smara.

    Dans la ville occupée de Smara, plusieurs drapeaux sahraouis ont été hissés et des tracts distribués, appelant à la sortie des forces d’occupation marocaines des territoires sahraouis et à la libération de tous les détenus politiques sahraouis, provoquant une intervention immédiate des forces d’occupation qui ont assiégé plusieurs habitations, selon des sources proches des militants des droits de l’homme.

    Dans ce contexte, les forces d’occupation marocaines ont encerclé un groupe de militants sahraouis des droits de l’homme qui se trouvaient dans la maison du militant Faka Lebeihi, président de la commission sahraouie de défense des droits de l’homme dans la ville occupée de Smara.

    Plus de vingt éléments des forces marocaines de sécurité se sont introduits de force dans la maison du militant de Ahmed Sebai, pour l’interpeller en raison de ses positions affichées en faveur de la cause sahraouie semant la terreur parmi les membres de la famille du militant qui ne se trouvait pas alors dans la maison. (SPS)

  • Aminetou Haidar craint un « massacre » similaire à celui de Timor oriental dans les territoires sahraouis occupés

    Madrid, 08/04/2010 (SPS) La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a déclaré craindre un « nouveau massacre similaire de celui de Timor oriental » dans les territoires sahraouis occupés, au lendemain de la sauvage agression des défenseurs sahraouis des droits de l’homme à El Aaiun par des colons marocains.

    « Plus de 3.000 colons marocains se sont rendus en masse à l’aéroport d’El Aaiun (la capitale du Sahara occidental occupée par le Maroc) pour agresser sauvagement les 12 activistes sahraouis qui rentraient des camps de réfugiés », a dénoncé Aminetou Haidar dans un communiqué rendu public à Madrid.

    « Les Sahraouis n’ont rien contre le peuple marocain, mais leur gouvernement veut l’utiliser dans ce conflit en incitant les colons à agresser la population sahraouie qui vit sous l’occupation », a-t-elle souligné.

    Dans ce contexte, elle a affirmé que cette situation est « très grave » et « peut provoquer un nouveau grand massacre dans les territoires sahraouis occupés, similaire à celui de Timor oriental ».

    Pour la « Gandhi sahraouie », qui recevra jeudi à Leganes, une localité proche de Madrid, le prix « Dolores Ibarruri » que lui a concédé la coalition d’Izquierda Unida (IU-Gauche Unie), « au lieu de répondre aux justes revendications des prisonniers de conscience, en grève de la faim depuis plus de vingt jours, les autorités marocaines sont en train d’utiliser les colons pour exterminer la population sahraouie ».

    Lors de sa récente visite aux Etats-Unis où elle a été invitée par le Centre Kennedy, Aminetou Haidar avait informé le département d’Etat américain et les membres du Conseil de sécurité de l’ONU que la nouvelle stratégie du régime marocain est « beaucoup plus grave » que celle adoptée par le passé, d’où la nécessité de trouver une solution urgente pour éviter le massacre des Sahraouis.(SPS)

  • La mémoire salie de Thomas More

    En faillite politique et morale, le gouvernement marocain ne recule devant rien pour dénaturer la vraie nature du conflit qui l’opose au peuple sahraoui. Ses lobbyistes dépensent d’énormes sommes d’argent pour tromper l’opinion publique internationale.
    Après avoir échoué chez les instances politiques, le Maroc cherche soutien chez des milieux académiques prêts à vendre leurs âmes au diable, qui n’ont aucun scrupule pour exécuter les basses oeuvres du régime de Rabat si le prix est alléchant.
    Hôtel Renaissance, Bruxelles, 7 avril 2010, une conférence y est annoncée. L’institut Thomas More publie son rapport spécial sur la sécurité au Maghreb, intitulé « pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union Européenne ». Comme par hasard, assistent à la présentation les ambassadeurs marocains à l’UE et en Belgique.
    L’institut prétend avoir un siège à Paris et un autre à Bruxelles, mais les trois intervenants étaient tous de nationalité française et parmi eux une dame d’origine marocaine.
    Parmi les présents, il n’y avait aucun invité songé représenter l’autre partie ou contester les arguments présentés par les conférenciers. Les membres de la délégation du Front Polisario à Bruxelles ont été empêchés d’y assister. Bref, l’ambiance était on ne peut plus cool.
    Pour les conférenciers, le terme impartialité pour préserver la crédibilité de l’institut n’existait dans aucun dictionnaire. Toute la propagande du Makhzen contre le Front Polisario a été exposée sans aucune gêne. Par contre, en matière de connaissance du dossier, ils ont montré des déficiences impardonnables. Pour eux, le Maroc administre le Sahara Occidental depuis 1979, et pas depuis 1975, date de la célèbre Marche Verte.
    Ils ont abordé le sujet de la sécurité dans la région sans pour autant parler des menaces que le Maroc ne cesse de proférer avec les cartes de la drogue, immigration et terrorisme. Et en tant que bons porte-paroles du gouvernement marocain, ils n’ont pas oublié de revendiquer l’ouverture des frontières si chère à Rabat. Les instructions et l’odeur de l’argent du roi Mohamed VI et de ses lobbyistes inondaient la salle.
    Hier, c’était l’ESISC pour accuser le Front Polisario de mouvement terroriste. Aujourd’hui, c’est l’Institut Thomas More pour défendre la proposition d’autonomie.
    Le rapport est un véritable faux en écriture qui salit la mémoire de Thomas More, un homme dont l’intégrité est irréprochable, lui qui avait sacrifié sa vie contre le despotisme et la corruption.
  • Aminetou Haidar craint un "massacre" similaire à celui de Timor oriental dans les territoires sahraouis occupés

    Madrid, 08/04/2010 (SPS) La militante sahraouie des droits de l’homme, Aminetou Haidar, a déclaré craindre un « nouveau massacre similaire de celui de Timor oriental » dans les territoires sahraouis occupés, au lendemain de la sauvage agression des défenseurs sahraouis des droits de l’homme à El Aaiun par des colons marocains.

    « Plus de 3.000 colons marocains se sont rendus en masse à l’aéroport d’El Aaiun (la capitale du Sahara occidental occupée par le Maroc) pour agresser sauvagement les 12 activistes sahraouis qui rentraient des camps de réfugiés », a dénoncé Aminetou Haidar dans un communiqué rendu public à Madrid.

    « Les Sahraouis n’ont rien contre le peuple marocain, mais leur gouvernement veut l’utiliser dans ce conflit en incitant les colons à agresser la population sahraouie qui vit sous l’occupation », a-t-elle souligné.

    Dans ce contexte, elle a affirmé que cette situation est « très grave » et « peut provoquer un nouveau grand massacre dans les territoires sahraouis occupés, similaire à celui de Timor oriental ».

    Pour la « Gandhi sahraouie », qui recevra jeudi à Leganes, une localité proche de Madrid, le prix « Dolores Ibarruri » que lui a concédé la coalition d’Izquierda Unida (IU-Gauche Unie), « au lieu de répondre aux justes revendications des prisonniers de conscience, en grève de la faim depuis plus de vingt jours, les autorités marocaines sont en train d’utiliser les colons pour exterminer la population sahraouie ».

    Lors de sa récente visite aux Etats-Unis où elle a été invitée par le Centre Kennedy, Aminetou Haidar avait informé le département d’Etat américain et les membres du Conseil de sécurité de l’ONU que la nouvelle stratégie du régime marocain est « beaucoup plus grave » que celle adoptée par le passé, d’où la nécessité de trouver une solution urgente pour éviter le massacre des Sahraouis.(SPS)

  • La mémoire salie de Thomas More

    En faillite politique et morale, le gouvernement marocain ne recule devant rien pour dénaturer la vraie nature du conflit qui l’opose au peuple sahraoui. Ses lobbyistes dépensent d’énormes sommes d’argent pour tromper l’opinion publique internationale.
    Après avoir échoué chez les instances politiques, le Maroc cherche soutien chez des milieux académiques prêts à vendre leurs âmes au diable, qui n’ont aucun scrupule pour exécuter les basses oeuvres du régime de Rabat si le prix est alléchant.
    Hôtel Renaissance, Bruxelles, 7 avril 2010, une conférence y est annoncée. L’institut Thomas More publie son rapport spécial sur la sécurité au Maghreb, intitulé « pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union Européenne ». Comme par hasard, assistent à la présentation les ambassadeurs marocains à l’UE et en Belgique.
    L’institut prétend avoir un siège à Paris et un autre à Bruxelles, mais les trois intervenants étaient tous de nationalité française et parmi eux une dame d’origine marocaine.
    Parmi les présents, il n’y avait aucun invité songé représenter l’autre partie ou contester les arguments présentés par les conférenciers. Les membres de la délégation du Front Polisario à Bruxelles ont été empêchés d’y assister. Bref, l’ambiance était on ne peut plus cool.
    Pour les conférenciers, le terme impartialité pour préserver la crédibilité de l’institut n’existait dans aucun dictionnaire. Toute la propagande du Makhzen contre le Front Polisario a été exposée sans aucune gêne. Par contre, en matière de connaissance du dossier, ils ont montré des déficiences impardonnables. Pour eux, le Maroc administre le Sahara Occidental depuis 1979, et pas depuis 1975, date de la célèbre Marche Verte.
    Ils ont abordé le sujet de la sécurité dans la région sans pour autant parler des menaces que le Maroc ne cesse de proférer avec les cartes de la drogue, immigration et terrorisme. Et en tant que bons porte-paroles du gouvernement marocain, ils n’ont pas oublié de revendiquer l’ouverture des frontières si chère à Rabat. Les instructions et l’odeur de l’argent du roi Mohamed VI et de ses lobbyistes inondaient la salle.
    Hier, c’était l’ESISC pour accuser le Front Polisario de mouvement terroriste. Aujourd’hui, c’est l’Institut Thomas More pour défendre la proposition d’autonomie.
    Le rapport est un véritable faux en écriture qui salit la mémoire de Thomas More, un homme dont l’intégrité est irréprochable, lui qui avait sacrifié sa vie contre le despotisme et la corruption.
  • Une association sahraouie condamne la répression marocaine contre les Sahraouis à El Aaiun

    Madrid, 08/04/2010 (SPS).- L’Association des femmes sahraouies en Espagne (AFSE) a exprimé jeudi sa ferme condamnation de la « répression féroce des autorités d’occupation marocaine » survenue mardi contre les militants sahraouis des droits de l’homme à leur retour d’une visite familiale aux camps de réfugiés sahraouis.

    « Nous exprimons notre consternation et notre rejet total de la répression brutale perpétrée mardi, par plus de trois mille colons marocains déployés à l’aéroport d’El Aaiun contre douze activistes sahraouis de retour à la capitale du Sahara occidental occupée par le Maroc, après avoir effectués une visite dans les camps de réfugiés sahraouis « , selon une déclaration de l’AFSE rendu publique jeudi.
    Parmi les membres de la délégation de militants sahraouis, Sidi Mohamed Dadach, ex prisonnier d’opinion qui a passé plus de 24 ans dans les prisons marocaines et Mlle Sultana Khaya, une jeune étudiante sahraouie ayant été amputé de son œil droit, par la police marocaine en 2007 à l’université de Marrakech, au cours d’une manifestation pacifique réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
    L’AFSE a lancé un appel urgent à l’ONU et aux instances et organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir, afin de garantir le respect des droits humains au Sahara occidental, dernier vestige de la colonisation en Afrique, exprimant leur solidarité les défenseurs sahraouis des droits humains et les prisonniers politiques en grève de la faim depuis plus de deux semaines dans les prisons marocaines.
    Les organisations sahraouies présentes à El Aaiun ont indiqué que « les colons marocains ont insulté et battu les militants sahraouis, détruisant la voiture de leurs compagnons venus les accueillir », selon la même source.
    Des femmes et des enfants mineurs ont été également agressés, notamment Mme Ghalia Djimi, vice-président de l’Association sahraouie des victimes des graves violations des droits commises par l’État marocain (ASVDH) et les enfants de Sidi Mohamed Dadach en présence de la police marocaine qui n’a « rien fait pour empêcher cette agression », a déploré l’AFSE. (SPS)