Mois : juin 2010

  • Autodétermination du Sahara occidental : Des députés autrichiens appellent à l’accélération du processus

    Par : Sadek Belhocine
    Des députés autrichiens ont appelé à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental, soulignant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie.
    Par la voix de Mme Petra Bayer, porte-parole du parti socialiste d’Autriche et membre de la commission des droits de l’Homme au Parlement autrichien, les députés autrichiens ont appelé le gouvernement de leur pays à tenir compte des principes du Droit international et de la Charte des Nations unies concernant la question du Sahara occidental, plaidant pour l’élargissement du mandat de la mission de la Minurso pour englober le contrôle et la protection des droits de l’Homme dans les régions occupées du Sahara occidental. Venant après les nombreuses prises de position de députés européens, l’appel des députés autrichiens vient à s’inscrire dans la ligne appelant leurs gouvernements respectifs à envisager des actions pour contraindre le Maroc à respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Les députés autrichiens ont également dénoncé l’exploitation, par le Maroc, des richesses naturelles du Sahara occidental, qui est, relèvent-ils «contraire aux exigences de la Légalité internationale». Conséquence de ce fait, ils ont appelé «l’Union européenne à retirer toutes les compagnies européennes activant dans le domaine de la pêche au Sahara occidental». La situation critique des droits de l’Homme, qui sévit au Sahara occidental, comme en ont témoigné plusieurs ONG et organisations onusiennes, a aussi retenu l’attention des députés qui ont appelé à intensifier le soutien matériel au profit des Sahraouis dans les camps de réfugiés, notamment en ce qui concerne les aides alimentaires. 
    Le Midi Libre, 12/6/2010
  • Départ de Boumerdes d’une caravane de solidarité avec les réfugiés sahraouis

    Boumerdes (Algérie), 12/06/2010 (SPS) Une caravane de solidarité avec les réfugiés sahraouis a démarré, samedi matin de Boumerdes en direction des Camps des réfugiés sahraouis, avec à son bord plus de 60 tonnes d’aides en nature diverses.
    Selon le secrétaire général de la wilaya, cette action, initiée en collaboration avec le bureau local du Croissant rouge algérien (CRA), est inscrite au titre de la  »solidarité permanente’ exprimée par le peuple algérien envers ses frères sahraouis réfugiés dans les camps à Tindouf, dans l’objectif de renforcer les liens de fraternité avec ce peuple et de soutenir son combat pour son autodétermination ».
    Des denrées alimentaires, notamment du sucre, café, semoule, aliments pour enfants, effets vestimentaires et de literie, constituent le gros des dons transportés par cette caravane, dont la collecte s’est faite auprès de bienfaiteurs et différents organismes publics et opérateurs économiques de la wilaya, outre des associations caritatives, apprend-on auprès du président du comité du CRA à Boumerdes. (SPS)

  • Autodétermination du Sahara occidental : Des députés autrichiens appellent à l’accélération du processus

    Par : Sadek Belhocine
    Des députés autrichiens ont appelé à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental, soulignant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie.
    Par la voix de Mme Petra Bayer, porte-parole du parti socialiste d’Autriche et membre de la commission des droits de l’Homme au Parlement autrichien, les députés autrichiens ont appelé le gouvernement de leur pays à tenir compte des principes du Droit international et de la Charte des Nations unies concernant la question du Sahara occidental, plaidant pour l’élargissement du mandat de la mission de la Minurso pour englober le contrôle et la protection des droits de l’Homme dans les régions occupées du Sahara occidental. Venant après les nombreuses prises de position de députés européens, l’appel des députés autrichiens vient à s’inscrire dans la ligne appelant leurs gouvernements respectifs à envisager des actions pour contraindre le Maroc à respecter le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Les députés autrichiens ont également dénoncé l’exploitation, par le Maroc, des richesses naturelles du Sahara occidental, qui est, relèvent-ils «contraire aux exigences de la Légalité internationale». Conséquence de ce fait, ils ont appelé «l’Union européenne à retirer toutes les compagnies européennes activant dans le domaine de la pêche au Sahara occidental». La situation critique des droits de l’Homme, qui sévit au Sahara occidental, comme en ont témoigné plusieurs ONG et organisations onusiennes, a aussi retenu l’attention des députés qui ont appelé à intensifier le soutien matériel au profit des Sahraouis dans les camps de réfugiés, notamment en ce qui concerne les aides alimentaires. 
    Le Midi Libre, 12/6/2010
  • DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL : Le Maroc sous surveillance

    C’est à travers une correspondance adressée au président de la République sahraouie que le Haut Commissariat de l’Organisation des Nations unies a fait part de cette décision.
    La bataille diplomatique que le Front Polisario mène depuis des mois pour que soit instauré un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, commence à porter ses fruits. Dans une lettre adressée à Mohamed Abdelaziz, la haut-commissaire onusienne aux droits de l’homme a affiché sa détermination à prendre en charge le dossier concernant le Sahara occidental. Une mission y sera dépêchée pour évaluer la situation des droits de l’homme: «Cette mission n’est pas d’actualité mais le Haut Commissariat onusien aux droits de l’homme est décidé à suivre la situation à partir de Genève», a indiqué Navy Pillay dans une dépêche répercutée par l’agence de presse officielle sahraouie SPS.
    Les responsables sahraouis viennent sans conteste de marquer un point. «Je tiens à vous remercier de votre lettre datée du 10 avril 2010, concernant la situation des droits humains au Sahara occidental. Je suis également préoccupée par la situation actuelle dans le territoire», a déclaré la haute fonctionnaire de l’ONU par le biais d’une lettre adressée au président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz. Dans une missive adressée à l’Organisation des Nations unies suite à l’agression dont ont été victimes 12 militants sahraouis des droits de l’homme à l’aéroport de Laâyoune après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf, Mohamed Abdelaziz avait dénoncé la politique de répression des autorités marocaines qui vise «à instaurer un climat de racisme haineux et à encourager le chauvinisme aveugle» à travers «la mobilisation de milices de services de sécurité marocains en tenue de colons marocains pour perpé-trer des actes de terreur mettant en danger la vie des citoyens sahraouis». Navethem Pillay a été très sensible aux inquiétudes exprimées par le secrétaire général du Front Polisario.
    La responsable onusienne a assuré que les informations sur la situation des prisonniers politiques sahraouis, et les cas de disparitions signalés par le leader sahraoui ont été transmises aux structures des Nations unies chargées de la question des droits de l’homme.
    Le secrétaire général de l’ONU serait-il en train de se rattraper après avoir omis de signaler dans son rapport au Conseil de sécurité les préoccupations sans cesse répétées par les responsables sahraouis concernant la question des droits de l’homme? Les forces d’occupation marocaines qui se sont opposées à ce que la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), soit dotée de prérogatives qui permettraient de les faire respecter, avaient intensifié leur politique de répression à l’approche du renouvellement du mandat de la Minurso sans que Ban Ki-moon n’en face cas dans son document. Un oubli «extrêmement malheureux», a jugé l’Observatoire international des ressources naturelles du Sahara occidental. Le Front Polisario qui a fait de la question des droits de l’homme une de ses préoccupations majeures, menace, de guerre lasse, de reprendre les armes. «L’enlisement du conflit est en train de conduire les Sahraouis à la limite de leur patience. Nous sommes aujourd’hui, dans une phase où la révision de notre vision et de nos relations avec la Minurso nous paraît inévitable», a fait savoir à la presse Abdelkader Taleb Omar. «Par conséquent, commence pour nous la transition vers une nouvelle étape où il ne peut y avoir que deux solutions: la paix ou l’escalade militaire», a ajouté en guise de conclusion le chef de l’Exécutif sahraoui, le 29 mai 2010, dans son intervention de clôture des 4es Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental.
    Un message clair en direction des instances internationales pour faire respecter la légalité internationale et laisser au peuple sahraoui le choix de s’exprimer librement sur son indépendance… sans recourir au cliquetis des armes. Navy Pillay semble en tous les cas y avoir prêté une oreille attentive.
    Mohamed TOUATI
  • DROITS DE L’HOMME AU SAHARA OCCIDENTAL : Le Maroc sous surveillance

    C’est à travers une correspondance adressée au président de la République sahraouie que le Haut Commissariat de l’Organisation des Nations unies a fait part de cette décision.
    La bataille diplomatique que le Front Polisario mène depuis des mois pour que soit instauré un mécanisme de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental, commence à porter ses fruits. Dans une lettre adressée à Mohamed Abdelaziz, la haut-commissaire onusienne aux droits de l’homme a affiché sa détermination à prendre en charge le dossier concernant le Sahara occidental. Une mission y sera dépêchée pour évaluer la situation des droits de l’homme: «Cette mission n’est pas d’actualité mais le Haut Commissariat onusien aux droits de l’homme est décidé à suivre la situation à partir de Genève», a indiqué Navy Pillay dans une dépêche répercutée par l’agence de presse officielle sahraouie SPS.
    Les responsables sahraouis viennent sans conteste de marquer un point. «Je tiens à vous remercier de votre lettre datée du 10 avril 2010, concernant la situation des droits humains au Sahara occidental. Je suis également préoccupée par la situation actuelle dans le territoire», a déclaré la haute fonctionnaire de l’ONU par le biais d’une lettre adressée au président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz. Dans une missive adressée à l’Organisation des Nations unies suite à l’agression dont ont été victimes 12 militants sahraouis des droits de l’homme à l’aéroport de Laâyoune après leur retour des camps de réfugiés de Tindouf, Mohamed Abdelaziz avait dénoncé la politique de répression des autorités marocaines qui vise «à instaurer un climat de racisme haineux et à encourager le chauvinisme aveugle» à travers «la mobilisation de milices de services de sécurité marocains en tenue de colons marocains pour perpé-trer des actes de terreur mettant en danger la vie des citoyens sahraouis». Navethem Pillay a été très sensible aux inquiétudes exprimées par le secrétaire général du Front Polisario.
    La responsable onusienne a assuré que les informations sur la situation des prisonniers politiques sahraouis, et les cas de disparitions signalés par le leader sahraoui ont été transmises aux structures des Nations unies chargées de la question des droits de l’homme.
    Le secrétaire général de l’ONU serait-il en train de se rattraper après avoir omis de signaler dans son rapport au Conseil de sécurité les préoccupations sans cesse répétées par les responsables sahraouis concernant la question des droits de l’homme? Les forces d’occupation marocaines qui se sont opposées à ce que la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), soit dotée de prérogatives qui permettraient de les faire respecter, avaient intensifié leur politique de répression à l’approche du renouvellement du mandat de la Minurso sans que Ban Ki-moon n’en face cas dans son document. Un oubli «extrêmement malheureux», a jugé l’Observatoire international des ressources naturelles du Sahara occidental. Le Front Polisario qui a fait de la question des droits de l’homme une de ses préoccupations majeures, menace, de guerre lasse, de reprendre les armes. «L’enlisement du conflit est en train de conduire les Sahraouis à la limite de leur patience. Nous sommes aujourd’hui, dans une phase où la révision de notre vision et de nos relations avec la Minurso nous paraît inévitable», a fait savoir à la presse Abdelkader Taleb Omar. «Par conséquent, commence pour nous la transition vers une nouvelle étape où il ne peut y avoir que deux solutions: la paix ou l’escalade militaire», a ajouté en guise de conclusion le chef de l’Exécutif sahraoui, le 29 mai 2010, dans son intervention de clôture des 4es Journées des Universités publiques madrilènes sur le Sahara occidental.
    Un message clair en direction des instances internationales pour faire respecter la légalité internationale et laisser au peuple sahraoui le choix de s’exprimer librement sur son indépendance… sans recourir au cliquetis des armes. Navy Pillay semble en tous les cas y avoir prêté une oreille attentive.
    Mohamed TOUATI
  • La RASD présente à la fête en Afrique

    Les officiels marocains préfèrent poursuivre leurs attaques anti-algériennes, quitte à chevaucher de nouveau la rosse, comme ce fut le cas hier, du temps de feu Hassan II, avec Layada, avant que la tentative ne connaisse, grâce à Dieu, l’échec.
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le président de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), M. Mohamed Abdelaziz, assistait hier en tant qu’invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football, au stade Soccer City de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Etat en exil reconnu par quelque 80 pays, la RASD mène, sous la bannière du Front Polisario, une lutte pour l’indépendance depuis 1973. D’abord, contre l’Espagne, puis contre l’invasion militaire de ses voisins mauritaniens et marocains, avant que Nouakchott ne se retire laissant la poursuite de l’entreprise coloniale au seul Maroc. Un royaume qui, contrairement à la RASD, déserte les manifestations africaines, bien sûr celles qui sont authentiquement africaines, pas celles qui se tiennent dans l’esprit de la récente rencontre de Nice. Car il est clair que dans un tel cas, la RASD ne se ferait jamais inviter. Dans leur nostalgie, ses organisateurs glorifient la colonisation et couvent l’ancien tutorat et toutes ses violations, comme font les Etat-Unis d’Amérique pour leur protégé Israël. Abdelaziz et les hauts fonctionnaires de la RASD qui l’accompagnent, dont Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères, constitueront sans doute un renfort de qualité pour les supporters des Fennecs. Pour une fois, beaucoup de Marocains l’approuveront et l’imiteront si l’on en croit les échos en provenance du Maroc où, dit-on, les foyers sont globalement acquis aux Verts. Un Mondial où, semble-t-il, seuls les officiels n’enterrent pas la hâche de guerre. Les officiels marocains préfèrent poursuivre leurs attaques anti-algériennes, quitte à chevaucher de nouveau la rosse, comme ce fut le cas hier, du temps de feu Hassan II, avec Layada, avant que la tentative ne connaisse, grâce à Dieu, l’échec. L’invitation de la RASD à l’ouverture du Mondial n’est qu’un juste retour des choses quand on sait que les Sahraouis sont membres fondateurs de l’UA et qu’en son temps, le Polisario appuya du mieux qu’il pouvait la lutte de libération de l’Afrique du Sud. Une époque où Rabat s’équipait militairement auprès du régime de l’apartheid comme le prouve l’armement saisi par l’ALPS (Armée de libération populaire sahraouie) sur les FAR (Forces armées royales) à l’occasion des mémorables tannées des années 1980.
    Le Jeune Indépendant, 12/6/2010
  • La RASD présente à la fête en Afrique

    Les officiels marocains préfèrent poursuivre leurs attaques anti-algériennes, quitte à chevaucher de nouveau la rosse, comme ce fut le cas hier, du temps de feu Hassan II, avec Layada, avant que la tentative ne connaisse, grâce à Dieu, l’échec.
    M. Z. ( mohamed_zaaf@yahoo.fr)
    Le président de la RASD (République arabe sahraouie démocratique), M. Mohamed Abdelaziz, assistait hier en tant qu’invité d’honneur à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de football, au stade Soccer City de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Etat en exil reconnu par quelque 80 pays, la RASD mène, sous la bannière du Front Polisario, une lutte pour l’indépendance depuis 1973. D’abord, contre l’Espagne, puis contre l’invasion militaire de ses voisins mauritaniens et marocains, avant que Nouakchott ne se retire laissant la poursuite de l’entreprise coloniale au seul Maroc. Un royaume qui, contrairement à la RASD, déserte les manifestations africaines, bien sûr celles qui sont authentiquement africaines, pas celles qui se tiennent dans l’esprit de la récente rencontre de Nice. Car il est clair que dans un tel cas, la RASD ne se ferait jamais inviter. Dans leur nostalgie, ses organisateurs glorifient la colonisation et couvent l’ancien tutorat et toutes ses violations, comme font les Etat-Unis d’Amérique pour leur protégé Israël. Abdelaziz et les hauts fonctionnaires de la RASD qui l’accompagnent, dont Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères, constitueront sans doute un renfort de qualité pour les supporters des Fennecs. Pour une fois, beaucoup de Marocains l’approuveront et l’imiteront si l’on en croit les échos en provenance du Maroc où, dit-on, les foyers sont globalement acquis aux Verts. Un Mondial où, semble-t-il, seuls les officiels n’enterrent pas la hâche de guerre. Les officiels marocains préfèrent poursuivre leurs attaques anti-algériennes, quitte à chevaucher de nouveau la rosse, comme ce fut le cas hier, du temps de feu Hassan II, avec Layada, avant que la tentative ne connaisse, grâce à Dieu, l’échec. L’invitation de la RASD à l’ouverture du Mondial n’est qu’un juste retour des choses quand on sait que les Sahraouis sont membres fondateurs de l’UA et qu’en son temps, le Polisario appuya du mieux qu’il pouvait la lutte de libération de l’Afrique du Sud. Une époque où Rabat s’équipait militairement auprès du régime de l’apartheid comme le prouve l’armement saisi par l’ALPS (Armée de libération populaire sahraouie) sur les FAR (Forces armées royales) à l’occasion des mémorables tannées des années 1980.
    Le Jeune Indépendant, 12/6/2010
  • Une visite aux camps de réfugiés sahraouis

    Du 4 au 16 mai 2010, à titre individuel, Henri, Claude et Nelly, se sont joints à une mission de l’association Enfants Réfugiés du Monde, dans les campements sahraouis.
    Leurs buts étaient de faire le point sur les actions antérieures, et d’être attentifs aux doléances exprimées. Ils étaient porteurs d’un chèque de la Fédé 44 de 2.500€.
    L’HISTOIRE
    Le Sahara occidental, terre des Saharaouis, a été une colonie espagnole jusqu’en 1976. Lors du départ des espagnols, le Maroc et la Mauritanie se sont partagés ce pays. Les Sahraouis se sont rebellés et ont revendiqué leur indépendance. La guerre a éclaté.
       Une partie des Sahraouis, surtout des femmes et des enfants, ont fuit vers l’Algérie (60.000 personnes, répartis en 4 camps). Ils sont aujourd’hui 150.000.
     LA VIE DANS LE DESERT… ET NOTRE AIDE.
    La vie dans le desert est difficile. Tout y est problème. Le quotidien dépend de pays amis: Espagne, Cuba, Algérie, d’ONG et d’associations.
    Le Secours Populaire est de celles-là: envoi de machines à coudre, de laine et de tissu pour un atelier d’artisanat, achat de matériel médical pour l’école d’infirmières (500€ ont été versé pour l’achat de stétoscopes et de brassards ).
      
    Le voyage de nos 3 amis a permis de constater que les dons étaient utilisés à bon escient, et que nos actions futures correspondent à une attente exprimée.
    Malgré toutes les difficultés auxquelles il est confronté, le peuple Sahraoui essaie de vivre aussi normalement que possible, assurant par lui-même tout ce qu’il peut, mais l’aide extérieure lui est vitale, qu’elle soit matérielle mais surtout morale.
    Ali leur a demandé de transmettre ce message:  » dîtes autour de vous que c’est surtout de liberté dont on a besoin. »
     
     
     
     
     
  • Conférence sur la coopération au développement avec le peuple sahraoui à l’Université de Séville

    Séville (Espagne), 10/06/2010 (SPS) Une Conférence sur la coopération au développement avec le peuple sahraoui sera organisée vendredi à l’Université de Séville sous l’égide du Bureau de la Coopération au Développement de l’Université, a annoncé jeudi l’Association des Amis du peuple sahraoui de Séville.
    Cet acte est destiné à promouvoir les projets de coopération au développement dans le milieu universitaire, tout en favorisant la connaissance historique du conflit Sahara occidental, ont indiqué les organisateurs.
    La Journée comptera avec la participation de la représentation sahraouie en Andalousie, conduite par M. Abidin Buchraya, le recteur de l’Université de Tifariti, Bulahi Habib, le directeur de l’Office de Coopération au Développement de l’Université de Séville, Francisco Medina Díaz, des représentants de l’Association d’amitié avec le peuple sahraoui de Séville et d’autres organisations qui travaillent avec le Sahara occidental, a-t-on indiqué de même source. (SPS)
  • Une visite aux camps de réfugiés sahraouis

    Du 4 au 16 mai 2010, à titre individuel, Henri, Claude et Nelly, se sont joints à une mission de l’association Enfants Réfugiés du Monde, dans les campements sahraouis.
    Leurs buts étaient de faire le point sur les actions antérieures, et d’être attentifs aux doléances exprimées. Ils étaient porteurs d’un chèque de la Fédé 44 de 2.500€.
    L’HISTOIRE
    Le Sahara occidental, terre des Saharaouis, a été une colonie espagnole jusqu’en 1976. Lors du départ des espagnols, le Maroc et la Mauritanie se sont partagés ce pays. Les Sahraouis se sont rebellés et ont revendiqué leur indépendance. La guerre a éclaté.
       Une partie des Sahraouis, surtout des femmes et des enfants, ont fuit vers l’Algérie (60.000 personnes, répartis en 4 camps). Ils sont aujourd’hui 150.000.
     LA VIE DANS LE DESERT… ET NOTRE AIDE.
    La vie dans le desert est difficile. Tout y est problème. Le quotidien dépend de pays amis: Espagne, Cuba, Algérie, d’ONG et d’associations.
    Le Secours Populaire est de celles-là: envoi de machines à coudre, de laine et de tissu pour un atelier d’artisanat, achat de matériel médical pour l’école d’infirmières (500€ ont été versé pour l’achat de stétoscopes et de brassards ).
      
    Le voyage de nos 3 amis a permis de constater que les dons étaient utilisés à bon escient, et que nos actions futures correspondent à une attente exprimée.
    Malgré toutes les difficultés auxquelles il est confronté, le peuple Sahraoui essaie de vivre aussi normalement que possible, assurant par lui-même tout ce qu’il peut, mais l’aide extérieure lui est vitale, qu’elle soit matérielle mais surtout morale.
    Ali leur a demandé de transmettre ce message:  » dîtes autour de vous que c’est surtout de liberté dont on a besoin. »