Mois : juin 2010

  • Tabassage gratuit d’un militant Sahraoui

    Jeudi 17 juin 2010 en fin d’après-midi, une patrouille de la police marocaine a enlevé Hasana Aalaia dans une rue de la ville de El Aaiun – Sahara occidental.
    Le militant sahraoui a été tabassé et interrogé avant d’être libéré dans un lieu désert loin de la ville.
    Selon M. Hasana Aalaia, 22 ans, les agents de la patrouille de police l’ont encerclé dans la rue du 24 novembre, alors qu’il était accompagné d’un collègue, Mohammad Hali, 23 ans.
    Ils l’ont couvert de coups de poing et l’ont forcé à monter la voiture de patrouille.
    L’enquête et les coups ont duré 45 minutes, pendant lesquelles il était menotté.
    Les questions ont eu pour objet les relations de Hasana Aalaia avec certaines personnes, son intention d’organiser des manifestations festives pour l’anniversaire du soulèvement de ZAMLA.
    Après les coups, les policiers lui ont proposé un drapeau de la République Arabe Sahraouie Démocratique pour essuyer le sang qui couvrait son visage. Hasana a refusé d’utiliser comme cela du drapeau pour lequel il milite.
    Il a été libéré dans le désert loin après aéroport de la ville, blessé au niveau du visage, des jambes et du dos.
    Les policiers lui ont recommandé d’aller se montrer à tous pour que chacun sache ce qu’ils pratiquent.
    ASVDH/APSO, le 18 juin 2010.
  • Harcèlement des journalistes. Vers le modèle tunisien

    6 mois fermes!! C’est la peine à laquelle a été condamné Taoufiq Bouachrine, directeur du quotidien Akhbar Al Youm Al Maghribiya, suite à une plainte pour “escroquerie” déposée par l’ancien propriétaire de sa résidence de Rabat. Ce dernier avait déposé plainte contre Bouachrine pour le même motif, en 2007, mais le journaliste avait été innocenté en première instance comme en appel. Deux ans plus tard, le dossier avait été curieusement réouvert, puis mis en sommeil… avant d’être réactivé peu de temps après la fermeture d’Akhbar Al Youm pour “atteinte à un membre de la famille royale”. Malgré de multiples témoignages en  faveur du journaliste, et un coup de théâtre en pleine audience (“un témoin à charge s’était rétracté face au juge, déclarant avoir subi des pressions policières”, raconte Bouachrine), le journaliste a écopé de prison ferme, dans ce qui a tout l’air d’un règlement de comptes politique “à la tunisienne”, visant à salir sa réputation. Bouachrine reste en liberté jusqu’au jugement d’appel. D’ici là, il a décidé d’arrêter d’écrire en protestation contre “la dangereuse dégradation de la situation de la presse au Maroc”
    Ali Amar. De malentendu en malentendu 

    L’ancien directeur du Journal hebdomadaire, Ali Amar, a été placé en garde à vue le 7 juin, suite à une plainte pour une sombre histoire de vol d’ordinateur et de violation de domicile. Relâché dès le lendemain, le journaliste a déclaré aux médias, document à l’appui, être le propriétaire légitime de l’ordinateur. L’AMDH, Human Rights Watch et Reporters Sans Frontières ont déploré l’arrestation arbitraire et musclée de l’auteur de Mohammed VI, le grand malentendu, et déploré le “harcèlement des journalistes indépendants marocains”.
    Tel Quel, 13/6/2010

  • Appel pour des raisons humanitaires

    Mon enfant, handicapé physique depuis sa naissance, est interné dans une prison au Maroc depuis juillet 2007. Les conditions de détention sont particulièrement sévères ; il est périodiquement brutalisé physiquement en contradiction avec les droits internationaux des prisonniers.
    Dans la nuit du 16 au 17 juin 2010, les gardiens de sa prison ont mis le feu dans sa chambre et le 17 au matin, ils l’ont copieusement battu après l’avoir arrosé par des sceaux d’eau.
    Actuellement il se trouve enfermé dans une petite chambre ou l’odeur des urines l’empêche de respirer.
    Je viens donc pour la deuxième fois demander à tous les chefs d’Etat qui ont des relations particulières avec le Roi du Maroc d’intervenir auprès d lui afin de renvoyer mon enfant dans son pays ou tout simplement de le libérer.
    Mohamed Khouna Ould Haidalla
    Ancien chef d’Etat Mauritanien

  • Tabassage gratuit d’un militant Sahraoui

    Jeudi 17 juin 2010 en fin d’après-midi, une patrouille de la police marocaine a enlevé Hasana Aalaia dans une rue de la ville de El Aaiun – Sahara occidental.
    Le militant sahraoui a été tabassé et interrogé avant d’être libéré dans un lieu désert loin de la ville.
    Selon M. Hasana Aalaia, 22 ans, les agents de la patrouille de police l’ont encerclé dans la rue du 24 novembre, alors qu’il était accompagné d’un collègue, Mohammad Hali, 23 ans.
    Ils l’ont couvert de coups de poing et l’ont forcé à monter la voiture de patrouille.
    L’enquête et les coups ont duré 45 minutes, pendant lesquelles il était menotté.
    Les questions ont eu pour objet les relations de Hasana Aalaia avec certaines personnes, son intention d’organiser des manifestations festives pour l’anniversaire du soulèvement de ZAMLA.
    Après les coups, les policiers lui ont proposé un drapeau de la République Arabe Sahraouie Démocratique pour essuyer le sang qui couvrait son visage. Hasana a refusé d’utiliser comme cela du drapeau pour lequel il milite.
    Il a été libéré dans le désert loin après aéroport de la ville, blessé au niveau du visage, des jambes et du dos.
    Les policiers lui ont recommandé d’aller se montrer à tous pour que chacun sache ce qu’ils pratiquent.
    ASVDH/APSO, le 18 juin 2010.
  • Harcèlement des journalistes. Vers le modèle tunisien

    6 mois fermes!! C’est la peine à laquelle a été condamné Taoufiq Bouachrine, directeur du quotidien Akhbar Al Youm Al Maghribiya, suite à une plainte pour “escroquerie” déposée par l’ancien propriétaire de sa résidence de Rabat. Ce dernier avait déposé plainte contre Bouachrine pour le même motif, en 2007, mais le journaliste avait été innocenté en première instance comme en appel. Deux ans plus tard, le dossier avait été curieusement réouvert, puis mis en sommeil… avant d’être réactivé peu de temps après la fermeture d’Akhbar Al Youm pour “atteinte à un membre de la famille royale”. Malgré de multiples témoignages en  faveur du journaliste, et un coup de théâtre en pleine audience (“un témoin à charge s’était rétracté face au juge, déclarant avoir subi des pressions policières”, raconte Bouachrine), le journaliste a écopé de prison ferme, dans ce qui a tout l’air d’un règlement de comptes politique “à la tunisienne”, visant à salir sa réputation. Bouachrine reste en liberté jusqu’au jugement d’appel. D’ici là, il a décidé d’arrêter d’écrire en protestation contre “la dangereuse dégradation de la situation de la presse au Maroc”
    Ali Amar. De malentendu en malentendu 

    L’ancien directeur du Journal hebdomadaire, Ali Amar, a été placé en garde à vue le 7 juin, suite à une plainte pour une sombre histoire de vol d’ordinateur et de violation de domicile. Relâché dès le lendemain, le journaliste a déclaré aux médias, document à l’appui, être le propriétaire légitime de l’ordinateur. L’AMDH, Human Rights Watch et Reporters Sans Frontières ont déploré l’arrestation arbitraire et musclée de l’auteur de Mohammed VI, le grand malentendu, et déploré le “harcèlement des journalistes indépendants marocains”.
    Tel Quel, 13/6/2010

  • Campagne de dénigrement contre les imams algériens exerçant en France





     Le Maroc n’a pas assez avec la campagne médiatique orchestrée contre le gouvernement algérien et le Polisario. L’État voyou de Rabat veut contrôler les mosquées en Europe dans le cadre de l’expansion de la mainmise du palais sur ses ressortissants résidents en Europe.


    LE JEUNE INDÉPENDANT, 14/6/2010

    Campagne de dénigrement contre les imams algériens exerçant en France
    Ghlamallah accuse des parties marocaines

    Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, a vivement critiqué, hier à Alger, les campagnes de dénigrement auxquelles font face les imams algériens exerçant en France. Il a accusé un parti, sans le citer.

    Le ministre des Affaires religieuses, qui intervenait à l’ouverture d’une réunion de travail avec les directeurs des affaires religieuses des 48 wilayas, a fait savoir que cette formation, apparentée à une organisation islamique internationale, vise, selon ses dires, à vider les mosquées en France des professionnels algériens afin d’accaparer les lieux. «Nous n’accepterons jamais cela», a averti le ministre ajoutant que «ce genre de pratique est inadmissible». Le ministre a expliqué que cette formation est dirigée par «des Marocains que soutiennent un bon nombre d’Algériens» qui ne cessent de critiquer le travail des imams algériens en France. M. Ghlamallah a exprimé ses regrets face à cette situation. Reconnaissant que les imams algériens ne maîtrisent pas l’usage de la langue française, le ministre des Affaires religieuses les invite à se perfectionner. «La compétence de nos imams, soit à l’intérieur où à l’extérieur du pays, dérange beaucoup de personnes», a-t-il avancé.
    A propos de la prochaine saison du hadj, le ministre a indiqué que des mesures sont prises afin de garantir le déplacement des pèlerins. Pour ce faire, dit-il, l’organisation de cette année a vu «l’implication de tous les acteurs», et ce afin d’éliminer les désagréments enregistrés lors des précédentes opérations. Les responsables sont instruits afin de dresser la liste définitive de chaque wilaya dans laquelle figureront trois à quatre imams qui devront accompagner les pèlerins aux lieux saints.
    Concernant le mois de ramadan, Ghlamallah a demandé aux responsables de fixer des programmes spéciaux. S’agissant du projet de la grande mosquée d’Alger, le ministre a fait savoir que les différentes «études sont terminées et que les travaux seront entamés incessamment».
    Kahina Benarab, Le Jeune Indépendant, 14/6/2010

  • Élan de solidarité des autorités et du peuple algériens : Des caravanes et un don de 31 millions de dollars au profit du peuple sahraoui

    Un vaste mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui s’est manifesté à travers plusieurs wilayas d’Algérie, d’où se sont ébranlées des caravanes de solidarité en direction des camps de réfugiés du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975, ndlr) à Tindouf. Ces caravanes acheminent des tonnes de denrées alimentaires de base, des effets vestimentaires, des couvertures et autres articles, représentant des contributions d’institutions et d’instances locales du mouvement associatif. De Tébessa, Adrar, et El Bayadh , ainsi  que  de Boumerdès, pour ne citer que ces wilayas, des caravanes initiées par les bureaux locaux de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) et du Croissant-Rouge algérien (CRA) de Tébessa, se sont ébranlées depuis samedi dernier, acheminant, outre les produits de première nécessité, des jouets pour les enfants et autres produits de différente nature,  et sont accompagnées d’équipes médicales composées de bénévoles. Cet élan de solidarité du peuple algérien avec le peuple sahraoui se conjugue désormais avec la position officielle de l’Algérie qui vient d’accorder une aide de plus de 31 millions de dollars aux Sahraouis. Une lettre d’entente régissant cette assistance alimentaire de plus de 31 millions de dollars destinée aux réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf a été signée hier entre l’Algérie et le Programme alimentaire mondial (PAM).
    L e s d o c u m e n t s o n t é t é paraphés par le directeur général des affaires politiques et de
    sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères, M. Dani Benchaa, et le directeur régional des pays du Moyen-Orient, de l’Asie centrale et de l’Europe de l ’ E s t a u p r è s d e l a P A M, M. Daly Belgacemi.
    La g e s t i o n de c e t t e a i d e s’étalera sur une période de 1 8 m o i s a u p r o f i t d e 
    125 000 Sahraouis. La signature de cette lettre d’entente intervient dans le cadre de la poursuite de l’assistance alimentaire accordée par cette organisation onusienne aux réfugiés sahraouis et en application du«Programme d’intervention prolongée de secours et de
    redressement» adopté en mai dernier par la directrice exécutive du PAM, Mme Josette Sheeran.
    La signature de cette lettre d’entente a été suivie de celle d’un accord entre le Croissant-Rouge algérien (CRA), la Croix-Rouge espagnole (CRE) et le PAM, portant sur la gestion du stock de sécurité de produits alimentaires qui sera établi à Rabouni près de Tindouf. Ce mécanisme de régulation permettra de «faire face à d’éventuelles perturbations dans la distribution de l’aide alimentaire pour des raisons de logistique ou de financement», a expliqué M. Belgacemi.
    La lettre d’entente portant sur un montant de plus de 31 millions d e d o l l a r s é m o i g n a it de «l’engagement des institutions internationales en faveur des réfugiés sahraouis auxquels elles ne cessent d’apporter leur assistance », a indiqué M. Benchaa. Il a estimé à ce titre que le PAM accomplit «un acte très important» et une mission qui constitue «un réconfort pour les populations en quête de soutien et d’assistance».
    L’Algérie était devenue le premier pays africain donateur du PAM en contribuant, ces dernières années, aux opérations de cette organisation onusienne dans les Etats du Sahel et en Afrique australe. L’Algérie, qui a accordé au PAM des dons de riz de plusieurs millions de dollars notamment durant les années 2001, 2005 et 2006, a octroyé un don d’une valeur de 10 millions de dollars en nature (riz) à six pays africains, en novembre 2009. Une position que
    salue le PAM, dont le représentant a exprimé la «profonde gratitude et reconnaissance» de son oganisation à l’égard du gouvernement et du peuple algériens pour le «soutien précieux» qu’ils lui apportent dans sa mission d’ aide aux réfugiés dans le monde. 
  • Campagne de dénigrement contre les imams algériens exerçant en France





     Le Maroc n’a pas assez avec la campagne médiatique orchestrée contre le gouvernement algérien et le Polisario. L’État voyou de Rabat veut contrôler les mosquées en Europe dans le cadre de l’expansion de la mainmise du palais sur ses ressortissants résidents en Europe.


    LE JEUNE INDÉPENDANT, 14/6/2010

    Campagne de dénigrement contre les imams algériens exerçant en France
    Ghlamallah accuse des parties marocaines

    Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah, a vivement critiqué, hier à Alger, les campagnes de dénigrement auxquelles font face les imams algériens exerçant en France. Il a accusé un parti, sans le citer.

    Le ministre des Affaires religieuses, qui intervenait à l’ouverture d’une réunion de travail avec les directeurs des affaires religieuses des 48 wilayas, a fait savoir que cette formation, apparentée à une organisation islamique internationale, vise, selon ses dires, à vider les mosquées en France des professionnels algériens afin d’accaparer les lieux. «Nous n’accepterons jamais cela», a averti le ministre ajoutant que «ce genre de pratique est inadmissible». Le ministre a expliqué que cette formation est dirigée par «des Marocains que soutiennent un bon nombre d’Algériens» qui ne cessent de critiquer le travail des imams algériens en France. M. Ghlamallah a exprimé ses regrets face à cette situation. Reconnaissant que les imams algériens ne maîtrisent pas l’usage de la langue française, le ministre des Affaires religieuses les invite à se perfectionner. «La compétence de nos imams, soit à l’intérieur où à l’extérieur du pays, dérange beaucoup de personnes», a-t-il avancé.
    A propos de la prochaine saison du hadj, le ministre a indiqué que des mesures sont prises afin de garantir le déplacement des pèlerins. Pour ce faire, dit-il, l’organisation de cette année a vu «l’implication de tous les acteurs», et ce afin d’éliminer les désagréments enregistrés lors des précédentes opérations. Les responsables sont instruits afin de dresser la liste définitive de chaque wilaya dans laquelle figureront trois à quatre imams qui devront accompagner les pèlerins aux lieux saints.
    Concernant le mois de ramadan, Ghlamallah a demandé aux responsables de fixer des programmes spéciaux. S’agissant du projet de la grande mosquée d’Alger, le ministre a fait savoir que les différentes «études sont terminées et que les travaux seront entamés incessamment».
    Kahina Benarab, Le Jeune Indépendant, 14/6/2010

  • Élan de solidarité des autorités et du peuple algériens : Des caravanes et un don de 31 millions de dollars au profit du peuple sahraoui

    Un vaste mouvement de solidarité avec le peuple sahraoui s’est manifesté à travers plusieurs wilayas d’Algérie, d’où se sont ébranlées des caravanes de solidarité en direction des camps de réfugiés du Sahara occidental (occupé par le Maroc depuis 1975, ndlr) à Tindouf. Ces caravanes acheminent des tonnes de denrées alimentaires de base, des effets vestimentaires, des couvertures et autres articles, représentant des contributions d’institutions et d’instances locales du mouvement associatif. De Tébessa, Adrar, et El Bayadh , ainsi  que  de Boumerdès, pour ne citer que ces wilayas, des caravanes initiées par les bureaux locaux de l’Union nationale des femmes algériennes (UNFA) et du Croissant-Rouge algérien (CRA) de Tébessa, se sont ébranlées depuis samedi dernier, acheminant, outre les produits de première nécessité, des jouets pour les enfants et autres produits de différente nature,  et sont accompagnées d’équipes médicales composées de bénévoles. Cet élan de solidarité du peuple algérien avec le peuple sahraoui se conjugue désormais avec la position officielle de l’Algérie qui vient d’accorder une aide de plus de 31 millions de dollars aux Sahraouis. Une lettre d’entente régissant cette assistance alimentaire de plus de 31 millions de dollars destinée aux réfugiés sahraouis dans les camps de Tindouf a été signée hier entre l’Algérie et le Programme alimentaire mondial (PAM).
    L e s d o c u m e n t s o n t é t é paraphés par le directeur général des affaires politiques et de
    sécurité internationale au ministère des Affaires étrangères, M. Dani Benchaa, et le directeur régional des pays du Moyen-Orient, de l’Asie centrale et de l’Europe de l ’ E s t a u p r è s d e l a P A M, M. Daly Belgacemi.
    La g e s t i o n de c e t t e a i d e s’étalera sur une période de 1 8 m o i s a u p r o f i t d e 
    125 000 Sahraouis. La signature de cette lettre d’entente intervient dans le cadre de la poursuite de l’assistance alimentaire accordée par cette organisation onusienne aux réfugiés sahraouis et en application du«Programme d’intervention prolongée de secours et de
    redressement» adopté en mai dernier par la directrice exécutive du PAM, Mme Josette Sheeran.
    La signature de cette lettre d’entente a été suivie de celle d’un accord entre le Croissant-Rouge algérien (CRA), la Croix-Rouge espagnole (CRE) et le PAM, portant sur la gestion du stock de sécurité de produits alimentaires qui sera établi à Rabouni près de Tindouf. Ce mécanisme de régulation permettra de «faire face à d’éventuelles perturbations dans la distribution de l’aide alimentaire pour des raisons de logistique ou de financement», a expliqué M. Belgacemi.
    La lettre d’entente portant sur un montant de plus de 31 millions d e d o l l a r s é m o i g n a it de «l’engagement des institutions internationales en faveur des réfugiés sahraouis auxquels elles ne cessent d’apporter leur assistance », a indiqué M. Benchaa. Il a estimé à ce titre que le PAM accomplit «un acte très important» et une mission qui constitue «un réconfort pour les populations en quête de soutien et d’assistance».
    L’Algérie était devenue le premier pays africain donateur du PAM en contribuant, ces dernières années, aux opérations de cette organisation onusienne dans les Etats du Sahel et en Afrique australe. L’Algérie, qui a accordé au PAM des dons de riz de plusieurs millions de dollars notamment durant les années 2001, 2005 et 2006, a octroyé un don d’une valeur de 10 millions de dollars en nature (riz) à six pays africains, en novembre 2009. Une position que
    salue le PAM, dont le représentant a exprimé la «profonde gratitude et reconnaissance» de son oganisation à l’égard du gouvernement et du peuple algériens pour le «soutien précieux» qu’ils lui apportent dans sa mission d’ aide aux réfugiés dans le monde. 
  • Rabat et l’espoir fondé sur le dénigrement

    La monarchie alaouite n’a plus connu, depuis 1975, le goût de la stabilité et la quiétude psychique à cause de la mésaventure du Sahara Occidental. Hassan II l’avait reconnu lors de la rencontre de Marrakech en 1989 avec une délégation des responsables du Front Polisario : « On a conquis la terre mais on n’a pas pu conquérir les cœurs des sahraouis ».
    Les dirigeants marocains actuels n’ont pas le courage de Hassan II pour en finir avec le problème d’une fois pour toutes. Alors ils vont de bourde en bourde. Actuellement, leur plus grosse erreur se trouve dans le fait qu’ils font trop confiance à la propagande et à l’intoxication. Dans cela, ils bénéficient du soutien de Paris et de certains milieux sionistes. Si vous voulez lire les plus méchantes choses sur le président Bouteflika et l’Algérie, allez sur le sioniste « JSSNEWS« .
    Avec cela, Rabat garde l’espoir d’affaiblir le soutien accordé par l’Algérie à la juste cause du peuple sahraoui qui se bat depuis plus de 35 ans contre l’occupant marocain.
    Dans la guerre comme dans la bataille diplomatique, les adversaires ne peuvent pas afficher de faiblesse ou flexion dans leurs positions respectives. C’est la raison pour laquelle, Rabat continue à jouer la chanson de l’autonomie, même s’ils savent que cette proposition est morte depuis la démission du M. Peter Van Walsum.
    En état de désespoir, le Makhzen a sorti ses dernières armes : Le dénigrement de l’Algérie et du Polisario et l’alliance avec le diable, s’il le faut, pour garder sa mainmise sur les ressources naturelles sahraouies. A titre d’exemple, jamais un responsable marocain ferait des déclarations contre l’UMP, le projet aussi cher à Sarkozy, comme l’a fait le secrétaire Général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem dernièrement. Mohamed VI, en tant que président du Comité Al-Qods, pourrait faire quelque chose en faveur de la ville de Jérusalem ou des palestiniens, mais ceux-ci savent bien qu’ils ne peuvent compter sur lui.
    Belkhadem nargue Sarkozy et les partis de droite en France :
    HORIZONS, 18/6/2010
    « L’Algérie n’est pas concernée par l’UPM »
    « L’Algérie ne se considère pas concernée par l’Union pour la Méditerranée (UPM), si ceux qui l’ont lancé souhaitent la normalisation des relations avec l’occupant sioniste », a déclaré le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem. Une position qui traduit les réserves émises par l’Algérie à l’encontre du projet de Nicolas Sarkozy, et démontre à quel point les relations algéro-françaises sont détériorées.
    Dans une allocution prononcée au siège de son parti à Alger, M. Belkhadem a indiqué que les intérêts de son parti et ceux de l’Algérie « ne doivent pas être tributaires de la détérioration des relations avec un parti bien précis ; et vous savez à qui je fais référence », faisant allusion au parti du président Sarkozy (UMP), dont ils sont issus les députés qui ont proposé le concept portant sur « les bienfaits de la présence de la France outre-mer, notamment en Afrique du nord », contenu dans la loi du 23 février 2005, qui a, pour rappel, provoqué un tollé général en Algérie.
    Répondant à une question s’il existe une possibilité d’établir des relations avec le parti de la droite, présidé par Sarkozy, le même interlocuteur a souligné que « nous ne sommes pas contre l’établissement des relations avec l’UMP, mais nous devons d’abord déterminer le cadre de telles relations ».
    Par ailleurs, M. Belkhadem a appelé ses cadres du FLN à suivre les évènements de caractère international et focaliser sur les dossiers essentiels, ajoutant qu’il voulait entendre les opinions de ses cadres concernant la problématique de la paix dans le bassin méditerranéen et les valeurs sur lesquelles sont basées les relations entre les pays du sud et du nord, notamment après le 11 septembre 2001.