Auteur/autrice : mahembarec

  • Rencontre des ex-soldats espagnols au Sahara

    Ils sont unis par leur expérience d’avoir fait le service militaire au Sahara Occidental, sans doute un ‘service militaire’ spécial qui fait des centaines d’histoires, autant que les quinze mois qu’ils ont dû passer dans une endroit lointain et souvent . Et c’est cette expérience qui les encourage à organiser des rencontres périodiques, comme celle qu’ils préparent déjà pour le 21, 22 et 23 mai à La Corogne (Espagne).

    Le coordonnateur de cette rencontre en Asturies est Pierre Hidalgo Alonso de Armiño, prêt à éclaircir n’importe question qu’on lui pose sur ce rendez-vous, bien qu’une page Web spéciale ait été créée à ce sujet : www.sahara-mili.net. Pour le moment il y a déjà plus de 150 enregistrés, prêts à partager pendant trois jours les expériences et les souvenirs d’un service militaire au Sahara qu’ils n’ont pas oublié et qu’aujourd’hui, 35 après, est occupé par le Maroc contre la volonté de ses habitants.

    Leur souvenir de ce peuple est plein de tendresse et d’affection, mais aussi de rage contre leur gouvernement et contre la communauté internationale qui regarde, sans réagir, la façon dont cette population est privée des plus élementaires droits sur le plan politique et humanitaire. 

    Photo : www.lasonet.net 

  • Dans les camps du Polisario (Reportage du Journal hebdomadaire)

    Par : Amal Lahbabi Baba Ali

    Sous un soleil de plomb, Abidin, 9 ans, enfile son cartable sur le dos et prend le chemin de l’école. Il est 16h. Les portes de son établissement ouvriront dans une demi-heure. Son école se trouve à une dizaine de minutes du «campement 27 février» où il vit avec ses parents dans une maisonnette de 3 chambres, en brique de terre. Comme tous les écoliers des campements du Polisario, Abidin fréquente l’école deux fois par jour. Les cours matinaux débutent à 7h30, avant que la chaleur ne devienne insupportable, et prennent fin vers 12h00. Le cours est entrecoupé d’une pause d’une demi-heure. «Comme ma maison est loin, mes amis et moi trouvons refuge sous un abri moins exposé au soleil, en attendant la reprise des cours», raconte cet enfant au teint mat et au regard vif. Le soir, les enfants quittent les bancs de l’école à 19h. Malgré leur jeune âge, les enfants sahraouis connaissent par cœur les chansons patriotiques, apprises à l’école. Ils sont prêts à les scander à tout moment. Mais il suffit d’un petit tour aux campements, où les graffitis à la gloire de la «patrie» et de la «liberté» sont légion, pour comprendre le degré d’engagement de chacun, tous âges confondus. Le système éducatif dans les campements est inspiré du modèle algérien. Le week-end commence jeudi après-midi et prend fin le vendredi soir. Seule exception, la langue étrangère des écoliers sahraouis est l’espagnol. Une langue qu’ils maîtrisent dès les premières années de l’école. A l’heure des classes, aucun enfant ne déambule dans les campements. Non seulement à cause de la canicule mais parce que l’enseignement est important dans les camps des réfugiés. D’ailleurs, à l’exception de la première génération de Sahraouis, difficile de tomber sur des illettrés. «Nous avons fait de l’éducation notre cheval de bataille», explique Khadija, institutrice. A défaut de collèges et de lycées aux campements, Abidin sera obligé, dans trois ans, de quitter le cocon familial, direction Alger. Il marchera sur les traces de ses deux sœurs aînées dont l’une sera bientôt magistrate, «après des années de dur labeur et de longues nuits sans sommeil», précise Khadija, sa mère. Celle-ci n’a pas fait de longues études. Elle a dû se contenter d’un baccalauréat pour répondre à l’appel du «devoir». «La révolution était à ses débuts et les campements avaient besoin d’instituteurs pour former les nouvelles générations. La mienne a rempli cette tâche», précise-t-elle.
    Salma, la quarantaine à peine entamée, est rentrée illico presto aux campements après avoir décroché sa licence en psychologie de l’université d’Alger. Cette mère de deux enfants, passionnée de cuisine marocaine, est très active dans les associations des campements. Sa cadette, une architecte diplômée des universités cubaines, n’a pas dérogé à cette règle. Les étudiants sahraouis ayant fréquenté les universités russes, algériennes, libyennes, cubaines et même syriennes savent que la destination finale n’est autre que… les campements. Ils sont architectes, magistrats, médecins, infirmiers, avocats et même archéologues… Les règlements veulent que la plupart d’entre eux travaillent sans contrepartie salariale. Car, mis à part le budget de fonctionnement alloué à chaque ministère s’élevant à 400 euros par mois, aucun fonctionnaire ne perçoit, en effet, de rémunération.

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  • L’EUCOCO lance un appel de soutien aux prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim

    Bruxelles.-  La Task Force de la Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui (EUCOCO) a lancé jeudi à Bruxelles un appel urgent pour attirer l’attention de l’opinion publique belge et européenne sur la « situation précaire » des prisonniers politiques sahraouis en grève de la faim.


    « Alors qu’en Belgique et en Europe commence la période des vacances, ce qui nous permet de passer du temps en famille et avec des amis, la situation des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental se détériore de plus en plus », déplore la Task force.

    Dans cet appel, signé par son président, Pierre Gallant, la Task Force exprime également sa solidarité pour la cause du peuple sahraoui, afin d’ »appuyer sa demande légitime pour la réalisation immédiate de son droit à l’autodétermination ».

    Elle « dénonce avec force l’attitude du gouvernement marocain et l’indifférence en ce qui concerne le sort de ces prisonniers politiques et leur état de santé physique et mental », et appelle les autorités marocaines à « organiser immédiatement des procès libres et justes pour ces prisonniers politiques et de garantir entre temps leur santé et leurs droits ».

    Enfin, elle appelle le Conseil de sécurité des Nations unies à « inclure dans le mandat de la MINURSO l’observation, l’établissement de rapports et la protection des droits de l’homme au Sahara Occidental ».

    « Cette mission ne peut pas continuer à être la seule mission des Nations unies qui n’ait pas la protection des droits de l’homme dans son mandat », insiste-t-elle.

    Dans les prisons marocaines, 23 prisonniers politiques sahraouis ont commencé le 18 mars une grève de la faim, rappelle la même source, qui craint, vu leur état physique, que leur vie soit en danger.

    « Ces prisonniers politiques se trouvent dans les prisons de Sale et Tiznit, et leur seul +crime+ est leur demande de pouvoir vivre en dignité et avec le plein respect de leurs droits. Les motifs de leur emprisonnement sont purement politiques : leur engagement pour la cause sahraouie et la demande du droit à l’autodétermination pour le peuple sahraoui », a conclu la Task force. (SPS)

  • Dans les camps du Polisario (Reportage du Journal hebdomadaire)

    Par : Amal Lahbabi Baba Ali

    Sous un soleil de plomb, Abidin, 9 ans, enfile son cartable sur le dos et prend le chemin de l’école. Il est 16h. Les portes de son établissement ouvriront dans une demi-heure. Son école se trouve à une dizaine de minutes du «campement 27 février» où il vit avec ses parents dans une maisonnette de 3 chambres, en brique de terre. Comme tous les écoliers des campements du Polisario, Abidin fréquente l’école deux fois par jour. Les cours matinaux débutent à 7h30, avant que la chaleur ne devienne insupportable, et prennent fin vers 12h00. Le cours est entrecoupé d’une pause d’une demi-heure. «Comme ma maison est loin, mes amis et moi trouvons refuge sous un abri moins exposé au soleil, en attendant la reprise des cours», raconte cet enfant au teint mat et au regard vif. Le soir, les enfants quittent les bancs de l’école à 19h. Malgré leur jeune âge, les enfants sahraouis connaissent par cœur les chansons patriotiques, apprises à l’école. Ils sont prêts à les scander à tout moment. Mais il suffit d’un petit tour aux campements, où les graffitis à la gloire de la «patrie» et de la «liberté» sont légion, pour comprendre le degré d’engagement de chacun, tous âges confondus. Le système éducatif dans les campements est inspiré du modèle algérien. Le week-end commence jeudi après-midi et prend fin le vendredi soir. Seule exception, la langue étrangère des écoliers sahraouis est l’espagnol. Une langue qu’ils maîtrisent dès les premières années de l’école. A l’heure des classes, aucun enfant ne déambule dans les campements. Non seulement à cause de la canicule mais parce que l’enseignement est important dans les camps des réfugiés. D’ailleurs, à l’exception de la première génération de Sahraouis, difficile de tomber sur des illettrés. «Nous avons fait de l’éducation notre cheval de bataille», explique Khadija, institutrice. A défaut de collèges et de lycées aux campements, Abidin sera obligé, dans trois ans, de quitter le cocon familial, direction Alger. Il marchera sur les traces de ses deux sœurs aînées dont l’une sera bientôt magistrate, «après des années de dur labeur et de longues nuits sans sommeil», précise Khadija, sa mère. Celle-ci n’a pas fait de longues études. Elle a dû se contenter d’un baccalauréat pour répondre à l’appel du «devoir». «La révolution était à ses débuts et les campements avaient besoin d’instituteurs pour former les nouvelles générations. La mienne a rempli cette tâche», précise-t-elle.
    Salma, la quarantaine à peine entamée, est rentrée illico presto aux campements après avoir décroché sa licence en psychologie de l’université d’Alger. Cette mère de deux enfants, passionnée de cuisine marocaine, est très active dans les associations des campements. Sa cadette, une architecte diplômée des universités cubaines, n’a pas dérogé à cette règle. Les étudiants sahraouis ayant fréquenté les universités russes, algériennes, libyennes, cubaines et même syriennes savent que la destination finale n’est autre que… les campements. Ils sont architectes, magistrats, médecins, infirmiers, avocats et même archéologues… Les règlements veulent que la plupart d’entre eux travaillent sans contrepartie salariale. Car, mis à part le budget de fonctionnement alloué à chaque ministère s’élevant à 400 euros par mois, aucun fonctionnaire ne perçoit, en effet, de rémunération.

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  • L’Algérie et l’Afrique du Sud réitèrent leur  »plein appui » au peuple sahraoui

    Alger,01/04/2010 (SPS) L’Algérie et l’Afrique du Sud ont réitéré jeudi à Pretoria leur « plein appui » au peuple du Sahara 0ccidental, et appelé à lui permettre « d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination », a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par l’APS.

    Le dossier du Sahara Occidental figurait parmi les questions internationales qui ont été abordées par les deux co-présidents de la réunion préparatoire de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci et son homologue sud-africaine, Mme Maite Nkoana Mashabane.

    Tout en condamnant, de nouveau, la violation par le Maroc des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, les deux pays ont réitéré, à l’issue des travaux de la réunion préparatoire, leur « plein appui » au peuple sahraoui.

    Rappelant la nature de ce conflit qui relève de la décolonisation, les deux parties ont exprimé leur « profonde préoccupation face à sa persistance » et, de ce fait, « rappellent l’urgente nécessité de mettre en œuvre la solution qui permet au peuple du Sahara Occidental d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination », a ajouté la même source.

    Cette réunion de préparation de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre les deux pays a clôturé ses travaux par la signature d’un procès-verbal qui consigne l’ensemble des engagements pris par les deux parties. (SPS)

  • L’Algérie et l’Afrique du Sud réitèrent leur  »plein appui » au peuple sahraoui

    Alger,01/04/2010 (SPS) L’Algérie et l’Afrique du Sud ont réitéré jeudi à Pretoria leur « plein appui » au peuple du Sahara 0ccidental, et appelé à lui permettre « d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination », a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par l’APS.

    Le dossier du Sahara Occidental figurait parmi les questions internationales qui ont été abordées par les deux co-présidents de la réunion préparatoire de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, le ministre des Affaires étrangères M. Mourad Medelci et son homologue sud-africaine, Mme Maite Nkoana Mashabane.

    Tout en condamnant, de nouveau, la violation par le Maroc des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara Occidental, les deux pays ont réitéré, à l’issue des travaux de la réunion préparatoire, leur « plein appui » au peuple sahraoui.

    Rappelant la nature de ce conflit qui relève de la décolonisation, les deux parties ont exprimé leur « profonde préoccupation face à sa persistance » et, de ce fait, « rappellent l’urgente nécessité de mettre en œuvre la solution qui permet au peuple du Sahara Occidental d’exercer pleinement son droit à l’autodétermination », a ajouté la même source.

    Cette réunion de préparation de la 5e session de la Haute commission binationale de coopération entre les deux pays a clôturé ses travaux par la signature d’un procès-verbal qui consigne l’ensemble des engagements pris par les deux parties. (SPS)

  • Le mouvement des Scouts algériens décerne sa décoration à la famille du 1er martyr de la résistance pacifique au Sahara Occidental

    Alger, 01/04/2010 (SPS) Le mouvement des Scouts islamiques algériens a dédié sa médaille d’honneur à la famille du premier martyr de la résistance pacifique au Sahara Occidental, Hamdi Lembarki, mort sous la torture en octobre 2005, en reconnaissance à son combat en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

    La médaille a été remise par le ministre ministre algérien de la solidarité et des communautés, Jemal Ould Abass et du SG de l’organisation des Moujahidines, Saaid Abadou au premier secrétaire l’ambassade de la RASD en Algérie, M’hamed Mohamed Cheikh, à l’occasion de la tenue de la 22ème session du conseil national des Scouts algérien et en hommage à la mémoire du martyr algérien, Saal Bouzeid tué par balles alors qu’il brandissait le drapeau de son pays le 8 mai 1945, dans une manifestation pacifique à Sétif.

    La cérémonie s’est déroulée à Sidi Frej en présence du du président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mehrez Lamari, des membres de la direction des scouts et des représentants de la société civile algérienne.

    Cette initiative « est un message fort pour la communauté internationale pour mettre la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines dont la plus part se trouvent dans un état de santé critiques en raison de la grève de la faim qu’ils observent depuis deux semaines ».

    Elle appelle également le Conseil de sécurité à inclure la question des droits de l’Homme dans les prérogatives de Minurso pour garantir la protection et la surveillance des droits humains au Sahara Occidental, au cours du renouvellement de son mandat qui doit expirer le 30 avril prochain, a souligné la même source.

    Le mouvement lance un appel pressant à toutes les organisations des droits humains de par le monde et le personnes éprises de paix et de justice à « apporter l’assistance nécessaire afin de sauver la vie des grévistes et garantir leurs droit à des procès équitables où leur mise en liberté dans les plus brefs délais ».

    Il a enfin réitéré la position constante de soutien de l’Algérie à la juste lutte du peuple sahraouie pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance à l’instar des mouvements de libération à travers le monde. (SPS)

  • La DGED marocaine prise en flagrant délit d’espionnage

    Pour l’énième fois, la DGED est pointée du doigt pour son activité sur le sol européen. Ce n’est pas la première fois avec l’affaire Lemhaouli que les services secrets marocains sont au coeur d’une polémique liée à l’espionnage des ressortissants marocains à l’étranger (RME).

    En 1965 déjà, leur collaboration avec le Mossad avait abouti à l’assassinat du célèbre opposant marocain et figure internationale Mehdi Ben Barka dont le sort est encore ignoré grâce à la complicité existant entre les Etats français et marocain.

    En 2009, la Belgique avait expulsé trois membres de l’ambassade marocaine à Bruxelles pour leurs activités dans les milieux de la communauté marocaine en Belgique.

    La DGED, un service à la réputation quelque peu sulfureuse vient de mettre en plein jour non seulement la collusion des autorités marocaines avec leur diaspora, mais aussi celle des pays européens avec l’espionnage de l’Etat marocain. Un fiasco pour l’un des services secrets censés être les plus performants de la région du Maghreb, ses agents se font prendre comme des petits écoliers pour le plus grand plaisir de leurs détracteurs. Les services marocains agissent comme un fief indépendant qui ignore les règles fondamentales de la diplomatie tout en bénéficiant du soutien automatique d’un roi et d’un gouvernement irresponsables qui n’ont rien à faire des dommages sur la scène internationale provoqués par ses agissements.

    L’affaire Lemhaouli renforce l’image d’Etat voyou au Maroc qui traite avec mépris ses concitoyens et sa diaspora au monde. Et soulève aussi une question intéressante : Pourquoi le gouvernement marocain a besoin de surveiller sa diaspora? 

    Au Sahara Occidental aussi, la DGED a été prise en flagrant délit d’espionnage lors la découverte des écoutes téléphoniques installées dans le siège de la MINURSO.
     

  • Le mouvement des Scouts algériens décerne sa décoration à la famille du 1er martyr de la résistance pacifique au Sahara Occidental

    Alger, 01/04/2010 (SPS) Le mouvement des Scouts islamiques algériens a dédié sa médaille d’honneur à la famille du premier martyr de la résistance pacifique au Sahara Occidental, Hamdi Lembarki, mort sous la torture en octobre 2005, en reconnaissance à son combat en faveur du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

    La médaille a été remise par le ministre ministre algérien de la solidarité et des communautés, Jemal Ould Abass et du SG de l’organisation des Moujahidines, Saaid Abadou au premier secrétaire l’ambassade de la RASD en Algérie, M’hamed Mohamed Cheikh, à l’occasion de la tenue de la 22ème session du conseil national des Scouts algérien et en hommage à la mémoire du martyr algérien, Saal Bouzeid tué par balles alors qu’il brandissait le drapeau de son pays le 8 mai 1945, dans une manifestation pacifique à Sétif.

    La cérémonie s’est déroulée à Sidi Frej en présence du du président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui (CNASPS), Mehrez Lamari, des membres de la direction des scouts et des représentants de la société civile algérienne.

    Cette initiative « est un message fort pour la communauté internationale pour mettre la libération immédiate des prisonniers politiques sahraouis dans les prisons marocaines dont la plus part se trouvent dans un état de santé critiques en raison de la grève de la faim qu’ils observent depuis deux semaines ».

    Elle appelle également le Conseil de sécurité à inclure la question des droits de l’Homme dans les prérogatives de Minurso pour garantir la protection et la surveillance des droits humains au Sahara Occidental, au cours du renouvellement de son mandat qui doit expirer le 30 avril prochain, a souligné la même source.

    Le mouvement lance un appel pressant à toutes les organisations des droits humains de par le monde et le personnes éprises de paix et de justice à « apporter l’assistance nécessaire afin de sauver la vie des grévistes et garantir leurs droit à des procès équitables où leur mise en liberté dans les plus brefs délais ».

    Il a enfin réitéré la position constante de soutien de l’Algérie à la juste lutte du peuple sahraouie pour le recouvrement de ses droits légitimes à l’autodétermination et à l’indépendance à l’instar des mouvements de libération à travers le monde. (SPS)

  • La DGED marocaine prise en flagrant délit d’espionnage

    Pour l’énième fois, la DGED est pointée du doigt pour son activité sur le sol européen. Ce n’est pas la première fois avec l’affaire Lemhaouli que les services secrets marocains sont au coeur d’une polémique liée à l’espionnage des ressortissants marocains à l’étranger (RME).

    En 1965 déjà, leur collaboration avec le Mossad avait abouti à l’assassinat du célèbre opposant marocain et figure internationale Mehdi Ben Barka dont le sort est encore ignoré grâce à la complicité existant entre les Etats français et marocain.

    En 2009, la Belgique avait expulsé trois membres de l’ambassade marocaine à Bruxelles pour leurs activités dans les milieux de la communauté marocaine en Belgique.

    La DGED, un service à la réputation quelque peu sulfureuse vient de mettre en plein jour non seulement la collusion des autorités marocaines avec leur diaspora, mais aussi celle des pays européens avec l’espionnage de l’Etat marocain. Un fiasco pour l’un des services secrets censés être les plus performants de la région du Maghreb, ses agents se font prendre comme des petits écoliers pour le plus grand plaisir de leurs détracteurs. Les services marocains agissent comme un fief indépendant qui ignore les règles fondamentales de la diplomatie tout en bénéficiant du soutien automatique d’un roi et d’un gouvernement irresponsables qui n’ont rien à faire des dommages sur la scène internationale provoqués par ses agissements.

    L’affaire Lemhaouli renforce l’image d’Etat voyou au Maroc qui traite avec mépris ses concitoyens et sa diaspora au monde. Et soulève aussi une question intéressante : Pourquoi le gouvernement marocain a besoin de surveiller sa diaspora? 

    Au Sahara Occidental aussi, la DGED a été prise en flagrant délit d’espionnage lors la découverte des écoutes téléphoniques installées dans le siège de la MINURSO.