Mois : septembre 2011

  • Situacion alarmante en Dajla : un muerto y numerosos heridos entre las victimas saharauis

    Moychan Med Lamin, joven saharaui asesinado en Dajla

    Violentos enfrentamientos estallaron el domingo 25 de septiembre por la tarde entre ciudadanos saharauis y colonos marroquíes en la ciudad ocupada de Dajla, al sur del Sahara Occidental. Un saharaui murió por los golpes recibidos; hay decenas de heridos.

    Los colonos marroquíes, armados de garrotes y de cuchillos, se dirigieron hacia los barrios de Ksikisat, Omtounsi, Ghofran y Birnzaran, tras los choques que se produjeron entre los espectadores de las dos nacionalidades al finalizar un partido de fútbol que enfrentaba al equipo local de la ciudad y el Hogar de la Juventud Muhammadiyah.

    Maichan Mohamed Lamin Lahbib, nacido en 1982, hijo de Aicha Ahmayada , ha sido asesinado en la ciudad ocupada de Dajla a medio día del día de hoy, 26 de septiembre de 2011.
    Este joven Saharaui, de 29 años de edad, ha muerto por los multiples golpes propinados por los colonos marroquíes en las calles de la ciudad.

    El 26 de septiembre, nada más conocerse la noticia de la muerte del joven saharaui, Moichan Mohamed Lamin, multitud de saharauis salieron a las calles y fueron juntandose en los barrios de mayoría saharaui llamados Um Tunsi, Errahma, Esalam y el barrio de 64, que se encuentran en el sur del aeropuerto de la ciudad.

    Los colonos marroquíes prendieron fuego a la casa saharaui de la Familia Hanun, cerca del barrio de 64. Con la supervisión de las fuerzas de seguridad marroquíes.

    La ciudad ocupada de Dajla se encuentra totalmente sitiada por el Ejército marroquí y el único acceso a la ciudad, la carretera que llega desde Bojador, se encuentra cortada para los vehículos de civiles.

    En estos momentos, los colonos marroquíes, junto con la policía, están intentando acceder a los barrios de 54, Errehma, Esalam y Um Tunsi, pero la resistencia de lxs jovenes saharauis está aguantando por el momento.

    Los colonos y la policía se aproximan a estos barrios, pero repidamente retroceden al verse apedreados por todos los saharauis que protegen esa parte de la ciudad.

    Paralelamente, un joven saharaui ha sido detenido en la ciudad de El Aaiún tras sucederse un enfrentamiento entre varios saharauis y la policía marroquí, como respuesta al asesinato del chico saharaui en la ciudad de Dajla.

    Otra de las casas de saharauis quemadas en la ciudad de Dajla, por colonos marroquíes, con el consentimiento y supervisión de la policía marroquí, ha sido la de Beituha Ahl Ahmed Brahim, hermana del actual embajador de Marruecos en Madrid, un saharaui traidor a su pueblo. Otra de las casas incendiadas es la del ciudadano saharaui Nafi Zreuil.

    Los enfrentamientos entre marroquíes y fuerzas de seguridad del Estado contra población saharaui siguen durante el dia de cesan, acusando la llegada del Ministro del Interior marroquí para dirigir las operaciones de represion.

    Un grupo de mujeres saharauis se dirigen hacia la casa del Gobernador de Dajla, para exigirle que cese la violencia y la represión por parte de la población marroquí y las fuerzas de seguridad del Estado y pedir justicia para el joven saharaui asesinado.

    La situación en la ciudad de Dajla es absolutamente alarmante, las explosiones se escuchan desde varios puntos de la ciudad, el pánico y las agraseiones arrasan las calles, y las columnas de humo se ven desde todos los puntos de la ciudad.

  • Un Youm Kippour au Maghreb ?

    Moïchan Med Lamine, jeune sahraoui assassiné à Dakhla
    De Rome, Abdelkader Omar, le Premier ministre de la RASD (République arabe sahraouie démocratique, membre fondateur de l’UA, déjà reconnue par quelque 80 Etats) avertissait à son tour, dimanche dernier, sur les risques d’un embrasement dans la région, en raison de l’entêtement du Maroc à faire barrage à la solution référendaire au Sahara occidental. «Les Sahraouis et surtout les jeunes, sont aujourd’hui exaspérés et frustrés par le fait que le règlement de leur question sacrée est dans l’impasse, à cause des tergiversations et de l’entêtement du Maroc», affirmait-il à l’agence nationale APS. «Il est par conséquent à craindre que cet état de fait ne conduise à l’irréparable qui ne manquerait sans doute pas d’avoir des conséquences négatives sur la stabilité et la sécurité de la région méditerranéenne dans son ensemble», ajoutait-il dans une implacable logique. L’avertissement n’est pas nouveau et tous les dirigeants sahraouis qui ont compétence de parler au nom du Polisario et de la RASD l’ont déjà dit et redit maintes fois. Comme faisait Anouar Sadate à l’époque face à Israël. Aujourd’hui, le Maroc réagit comme l’Israël d’hier, qui avait érigé la ligne Barlev et s’était cru à l’abri derrière. Le Maroc a, lui aussi, monté en bon colonialiste sa ligne Barlev avec l’aide d’Israël et de ses comparses d’Occident. Cela lui procure ce sentiment illusoire d’invulnérabilité ce qui le renforce dans son intransigeance. Le moment venu, le soldat égyptien a pulvérisé la ligne Barlev, comme le combattant du Polisario défoncera le moment venu sa contrefaçon. «Tout problème a une solution», proclame la règle. Ceci dit, on doit reconnaître qu’il est quelque peu injuste de faire porter la responsabilité du blocage au seul Maroc. La France entrave toute initiative visant au règlement de la question sahraouie, affirmait hier à El Ahrar, M. Hadj Mohamed Tahar, figure discrète de notre diplomatie dans ses moments de gloire. Et tout nous pousse à le croire, même si, récemment, l’ambassadeur de France déclarait ingénument depuis Relizane qu’»il n’y a pas de soutien prononcé de la France pour le Maroc». Chirac ne parlait-il pas de provinces marocains du Sud, en évoquant les territoires sahraouis occupés, avant qu’on ne se rende compte recemment que chez lui ça n’allait pas à la tête. 
    M. Z.
    mohamed_zaaf@yahoo.fr
    Le Jeune Indépendant, 27/09/2011
  • Libye : Une autre victoire de la vérité

    Cela se confirme, tel que le chroniqueur l’avait déjà annoncé, les médiamenteurs sortent un à un du cercle dans lequel ils se sont fourvoyés. Ils auront cru jusqu’au bout que la «victoire» allait se confirmer et que les Libyens allaient finir par faire contre mauvaise fortune bon cœur et se soumettre à un fait qu’on voulait accompli. Mais au fur et à mesure que le temps passait l’incontournable épreuve des faits faisait son œuvre. 
     
    Le peuple résistait bien à une entreprise de colonisation par supplétifs interposés. Le dernier coup de poker fut cette «reconnaissance», de la désormais pitoyable Organisation des Nations Unies, qui voulait donner un coup de grâce à la résistance, comme si on pouvait éteindre par un simple décret la réalité d’une société en mouvement pour sauver sa dignité et réparer l’injure faite à son intégrité. Bien niais sont ceux qui ont continué de croire que la résolution onusienne allait mieux faire que les bombardiers génocidaires (après ça, que vaudrait une «reconnaissance» d’un Etat Palestinien? 
     
    Le journal «Les Echos» vient de rompre avec la duplicité inaugurée il y a sept mois de cela. Dans son édition du 19 septembre courant, il commet un titre fracassant : «La choquante parade prématurée des matamores franco-britanniques». Il vise, évidemment, cette pittoresque descente du Président français et du Premier ministre britannique en terre libyenne, où le «triomphe» a été à la hauteur des «cadres serrés» des caméras. L’article rappelle ensuite au lecteur les reproches faits à George Bush junior quant à ces «triomphes à la romaine largement injustifiés et démentis par la suite dans les faits». 
     
    Au passage, le rédacteur se dédouane en avouant bruyamment qu’«on s’est moqué de la résolution de l’ONU» et qu’«on a menti» et qu’en plus «on en est fier». Soit une attaque en règle contre une supercherie criminelle, que bien peu nombreux étaient ceux qui la dénonçaient dès le départ de feu, étouffés qu’ils étaient par la grosse artillerie des super médias. La suite achève de démonter le décor féérique d’une «révolution» qui n’en a jamais été une. 
     
    Le pronostic est lourd, très lourd. Le voici en entier : «Le comportement de matamore – à l’origine quelqu’un qui se vante de tuer des maures puis par extension des arabes et des musulmans – est prématuré. Rien ne dit que la Libye ne connaîtra pas un avenir irakien ou afghan. On peut même assurer que ce sera l’un ou l’autre, peut-être les deux à la fois. «Et puis il y a cet appel à l’éveil de tous, surtout à ceux qui, ici et ailleurs, encensaient l’intervention «démocratique» de la «communauté internationale» et insultaient ceux qui refusaient l’ingérence étrangère pour «libérer» les peuples. 
     
    Là aussi on ne peut pas ne pas citer cette superbe tirade : «Quand cette foule acclame les représentants des deux pays colonisateurs historiques du continent, faisant se retourner dans leurs tombes les libérateurs autochtones…. Cela devrait faire réfléchir certains». Sublime hommage aux habitants de Tripoli, de Syrte, de Bani Walid, de Bréga, de Sebha…qui, en ce moment, meurent et ne se rendent pas, qui rendent coup pour coup et qui feront peut-être que le futur pessimiste prévu par «Les Echos» sera conjuré.

    Par Ahmed Halfaoui 


    Les Débats, 21/09/2011
  • Ksentini et l’immoralité tricole

    La CNCPPDH (Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme), de Me Farouk Ksentini, emboîte le pas à l’ancien patron de la DST, M. Yves Bonnet, et parle d’immoralité française en évoquant l’expédition atlantiste en Libye. Une ingérence au parfum néocolonial dont la France de Sarkozy s’est fait le fer de lance. M. Bonnet, lui, reconnaissait lors d’une récente visite à Alger que la France a égaré son honneur en Libye. Et qui pourrait soupçonner cet homme d’avoir du plaisir à faire de telles déclarations aux quatre vents ou que son nationalisme s’est ramolli et qu’il ne fonctionne plus qu’au… viagra ?

    M. Bonnet est la première personnalité française à lâcher crument la réalité d’une aventure que les médias occidentaux nous racontent comme le top de la gloire. Comme si la rapine et la hogra assassine pouvaient être des actes glorieux et non pas des gestes qui nous renvoient illico aux Pélissier, Bugeaud et autres Bigeard venus chez nous, mus par des sentiments aussi nobles que ceux que nourrit la France de Sarkozy pour la Libye, pour le CNT, sa créature née d’une liaison coupable, ou le GICL que la France dorlote en tant que… marâtre, autant qu’on peut dorloter une… chair à canon. Il reste cependant que Me Ksentini n’est pas très exact lorsqu’il nous laisse penser que l’agression franco-atlantiste a dynamité la seule Libye. Car user de la force pour délégitimer un pouvoir qu’on accuse faussement de rage pour pouvoir le noyer aura fatalement des répercussions sur le voisinage, et rien ne vient garantir qu’elles se limiteront au voisinage immédiat.

    «Il a été mené en Libye, par le fer et par le feu, une opération politique et commerciale qui n’a strictement rien à voir avec la démocratie et la délivrance humanitaire», affirmait la CNCPPDH, démystifiant ainsi l’entreprise plus cynique que cupide qui se poursuit depuis un semestre en Libye. Car au-delà du donquichottisme bon marché qu’affichent les forces assaillantes pour faire passer la pilule de l’ingérence, la réalité dit qu’il y a 150 milliards de dollars à cueillir dans le cadre de la reconstruction, en plus des quotas de pétrole. Une distribution que les héros du CNT assumeront avec zèle. Une tâche pour… fantoches où se mêlent profits et déshonneur. M. Z.
    mohamed_zaaf@yahoo.fr

    Le Jeune Indépendant, 20/09/2011

  • Arrestation de Karim Wade au Maroc: L’article de « Les Echos » qui ne blanchit pas le fils du président de la République

    LERAL.NET – Après avoir fait les choux gras de la presse sénégalaise, la présumée arrestation de Karim Wade au Maroc est traitée par celle marocaine. Et c’est « Les Echos » dans sa livraison de ce mardi qui apporte un semblant de démenti aux informations faisant état de l’arrestation du fils du président de la République pour détention de drogue.

    Selon le quotidien économique marocain, il s’agirait plutôt d’une confusion faite sur la personne de Karim Wade. En fait, celui qui a été arrêté par les policiers marocains porte le même nom que Karim, selon l’interlocuteur du journal marocain qui est décrit comme un haut responsable. Et c’est de cette confusion qu’a couru le bruit comme quoi, c’est Karim Wade, fils du président de la République du Sénégal qui a été arrêté au Maroc en possession de Haschich.

    Parlant du démenti que les autorités du royaume chérifien ont voulu apporter à ce câble de Wikileaks le quotidien marocain de faire savoir que ces dernières n’ont pas senti le besoin de donner suite à une information erronée.

    Le quotidien Le Quotidien a publié le rapport d’un diplomate américain en poste à l’Ambassade des Etats-Unis au Maroc mis à nu par Wikileaks et qui fait état de l’arrestation de Karim Wade chez Mouhamed VI qui a pesé de tout son poids – leur amitié n’est plus un secret- pour qu’il soit relâché. Les faits qui se sont déroulés en 2009 ont valu au policier marocain zélé une mutation vers le Sahara Occidental.

    Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie a porté plainte contre le Quotidien avant d’en recevoir une de la part du journal édité par le groupe Avenir Communication. Son boss, Madiambal estime que Karim Wade l’a traité de comploteur dans sa sommation interpellatrice. Accusations auxquelles le fils du chef de l’Etat doit apporter des preuves.

    Abdou K. Cissé

    Source : Leral.net, 21/09/2011

  • 3e conférence européenne des villes solidaires avec le peuple sahraoui en Toscane : Début des travaux aujourd’hui

    La région italienne de Toscane a prévu la tenue, à Florence et Livourne, de la troisième conférence européenne des villes solidaires avec le peuple sahraoui, de mercredi à samedi, pour réaffirmer le droit de ce peuple à l’autodétermination, a-t-on appris mardi à Rome. A ce rendez-vous, sont attendus des représentants des villes d’Italie, d’Europe et du monde, jumelées avec les camps des réfugiés sahraouis, et des associations de solidarité avec le peuple sahraoui mais aussi une forte délégation du gouvernement sahraoui conduite par le Premier ministre Abdelkader Omar.

    La conférence sera précédée, mercredi dans la soirée, d’une rencontre-débat sur « le printemps arabe » organisée par la commune italienne d’Albinea (Emilie-Romagne) et l’Association sahraouie « Jaima ». Y prendront part au débat, notamment, la maire de la ville Antonella Incerti, le militant sahraoui des droits de l’homme, Brahim Dahane, un autre militant marocain, Saïd Soutgy, membre de l’Association marocaine des droits de l’homme, des journalistes italiens. »Le vent d’espoir dans le monde arabe a été initié par le peuple sahraoui, en octobre 2010 lorsque des milliers de citoyens sahraouis des territoires sahraouis occupés par le Maroc se sont regroupés pacifiquement, à proximité d’El Ayoune, à Gdeim Izik, un camp de la dignité», a rappelé, à cet égard, le Comité d’organisation et la direction de l’Association italienne pour les Conseils des communes et des régions d’Europe (AICCRE) dans une note de présentation de la conférence européenne. « Quoique violemment réprimé, le mouvement pour la dignité est mis en place.

    Dans la meilleure des traditions démocratiques, les villes, grandes et petites, sont sources du renouveau de la vie sociale et politique », a ajouté la même source. « Cette tradition de la ville est particulièrement forte chez le peuple sahraoui. Depuis le début de leur exil, il y a 36 ans, les autorités locales dans de nombreux pays du monde, se sont mobilisées pour apporter aide et soutien aux sahraouis », a-t-on rappelé de même source. « En Italie, les autorités locales de la Toscane ont été initiatrices de cette mobilisation, à travers l’aide humanitaire, l’accueil d’enfants sahraouis pendant l’été, les jumelages et les accords d’amitié. La mobilisation implique d’autres organisations de la société civile pour créer un mouvement national en collaboration ceux existant en Europe et au niveau international », a-t-on souligné.

    Dans la continuité de cet engagement, le Comité d’organisation convoque pour la 3e fois une initiative internationale réunissant les communes solidaires avec le peuple sahraoui et les différentes associations de la société civile y afférentes, a-t-on fait savoir. Ce sera l’occasion de « renouveler les accords d’amitié et de solidarité avec le peuple sahraoui, aujourd’hui 281, qui ont été signés par les communes et provinces italiennes, mais aussi pour réaffirmer avec force, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination », selon la même source. « Il est temps que la dernière colonie africaine accède à son indépendance, que cessent les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental et de l’exploitation illégale de ses ressources naturelles », ont souligné les organisateurs de cet événement. « Il est temps, en outre, que soient finalement respectées les résolutions des Nations unies réaffirmant l’autodétermination du peuple sahraoui à travers un référendum libre et juste, qui conclut un processus de paixentamé il y a 20 ans », ont-ils averti.

    Le Midi Libre, 21/09/2011

  • Très bonne synthèse sur le Régime criminel de Mohammed VI


    Le Maroc est un pays gouverné, depuis son indépendance il y’a 55 ans, par un pouvoir dictatorial, totalitaire, criminel, mafieux et corrompu. Un pouvoir obscure sous la régie actuelle d’un dictateur dénommé Mohammed VI ayant la fonction de ‘roi du Maroc’. Un roi dictateur et criminel qui détient tous les pouvoirs de l’Etat tout en rendant la justice une marionnette à son service, au service de sa famille royale et au service de ses proches mafieux et les éléments criminels appartenant à son pouvoir mafieux. Une fonction que le peuple n’a jamais accordée ou confirmé par referendum libre sous la surveillance des nations unis et des observateurs neutres n’appartenant pas à des pays ayant des intérêts économiques avec le roi dictateur du Maroc.


    la réalité de la monarchie marocaine et de son rôle obscure dans les aspects politiques, économiques, droits de l’homme, justice, démocratie …est connue chez toute la majorité des marocains

    La démocratie dite marocaine présentée par le roi dictateur au monde, s’agit en réalité d’une démocratie folklorique ayant l’objectif de cacher la réalité obscure du pouvoir totalitaire d’une monarchie dictatoriale qui exploite tout un pays et son peuple. Un tel régime n’hésite pas d’exploiter les mensonges pour créer les complots et faire tromper le peuple tout en favorisant la division ethnique et culturelle. Ce régime totalitaire présente les opposants sages et démocratiques en tant que des islamistes et des terroristes. Ces derniers qui sont en réalités le fruit du régime obscur de la monarchie alaouite. Ce régime qui sème la division et qui encourage la haine raciale entre les composantes du peuple marocain en profitant de l’existence de certaines minorités racistes encouragées principalement par quelques lobbies étrangers. En plus, La France qui est un pays qu’on respecte et sur qui on compte toujours pour l’accompagnement du Maroc et l’Afrique du Nord vers la démocratie, ce grand pays amis des marocains et de tous les arabes a en réalité échoué dans l’accompagnement des pays de l’Afrique du Nord depuis leurs indépendances et ce, à cause de la vision limité et non stratégique de cet ancien colonisateur qui considérait les pays de l’Afrique du Nord comme un jardin secret à exploiter économiquement quelque soit le prix d’une telle exploitation et quelque soit le partenaire dans une telle exploitation.

    Le régime obscur de la monarchie alaouite, n’hésite pas aussi de sombrer des relations internationales et de menacer la paix régionale et internationale : ce régime totalitaire présente au peuple marocain certains pays démocratiques qui ne sont pas en accord total avec lui, comme the United States of America, en tant que des New colonisateurs tout en utilisant une propagande de presse et de media locales au service de la monarchie obscure alaouite. (À titre d’exemple, les accords de libre échanges USA _ Morocco : Chapitre 3. Article III)

    La réalité obscure du pouvoir totalitaire de cette monarchie alaouite sous la reine du roi dictateur Mohammed VI, est déclinée dans la suite du présent document. Une réalité telle que la majorité du peuple Marocain la constate loin des clichés fabriqués par le régime obscure du monarque et les témoignages mensongers de la part des proches et des clans du régime dictatorial et criminel du dénommé Mohammed vi.

    Source : Mohamed VI, dégage!, 21/09/2011

  • Message de Ban Ki-moon à l’occasion de la Journée internationale de la paix

    21 septembre 2011

    Chaque année, lors de la Journée internationale de la paix, des gens du monde entier embrassent la non-violence et l’harmonie entre les peuples et les nations.

    La paix est notre mission, notre quête quotidienne. Cette année, la Journée internationale de la paix est centrée sur la démocratie, question ô combien actuelle.

    La démocratie est une des valeurs fondamentales de l’Organisation des Nations Unies. Elle est déterminante pour les droits de l’homme. Elle offre des moyens de régler les différends. Elle apporte l’espoir à ceux qui sont marginalisés, et place le pouvoir entre les mains du peuple.

    Mais la démocratie n’arrive pas toute seule; il faut la nourrir et la défendre. Chacun doit se faire entendre. En faveur de la justice sociale et de la liberté de la presse. De la protection de l’environnement et de l’autonomisation de la femme. De la légalité et du droit qu’a chacun d’être associé aux décisions qui concernent son avenir.

    Cette année, les jeunes ont été aux premières lignes du combat pour la liberté. Je salue les militants et les gens ordinaires qui, par leur courage et leur détermination, ont participé à l’édification d’un avenir meilleur.

    L’ONU continuera d’œuvrer avec d’autres pour répondre à cette aspiration partagée qu’est la recherche de la dignité, de la sécurité et de perspectives nouvelles.

    À tous ceux qui veulent la paix, nous disons : cette journée est la vôtre, et nous
    sommes avec vous.

  • Dons saoudiens de 206 tonnes de dattes aux réfugiés sahraouis de Tindouf

    Pas moins de 206 tonnes de dattes offertes par le Royaume d’Arabie saoudite à travers le programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies en Algérie au profit des réfugiés du Sahara occidental installés dans les camps de Tindouf seront réceptionnées aujourd’hui au port d’Oran. 
     
    La cérémonie de transfert de ces dons sera rehaussée par la présence d’une importante délégation saoudienne, composée de l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, un représentant du ministère des Finances de l’Arabie saoudite. 
     
    Le programme alimentaire mondial des Nations unies sera représenté par une délégation composée de plusieurs personnalités. Le Croissant-Rouge algérien et le Croissant-Rouge sahraoui seront aussi présents. J. Boukraâ
  • L’Afrique se shoote

    Champ de cannabis irrigué au Maroc
    Par Corinne Moncel

    Depuis une vingtaine d’années, le continent, du Nord au Sud, d’Ouest en Est, n’échappe plus à la consommation de drogues. Il est bien loin le temps où la consommation de drogues ne relevait que d’une usage rituel: un peu d’iboga, une plante psychotrope, dans les potions des sorciers d’Afrique équatoriale, pour entrer en contacts avec les ancêtres; quelques feuilles hallucinogènes de datura, en Afrique sahélo-saharienne, pour soigner, stimuler ou entrer en transe. Dans l’Afrique du XXIe siècle, changement de décor: c’est consommation à tous les étages. Chez les enfants soldats ou vivant dans les rues. Les jeunes en manque de travail et d’avenir. Les actifs des villes et des campagnes multipliant les travaux de force pour joindre les deux bouts. Les artistes, élites et politiques pour se donner un coup de fouet et s’adonner à quelque plaisir. Et même le bétail, tels ces boeufs au Bénin gravés – comme leurs maîtres – à la datura pour tenir le coup des gros travaux des champs.

    A la sortie des lycées de Rabat ou du Caire, on se fume un joint ou deux; dans les «fumeries» de Kinshasa ou de Kampala, on se shoote à la dagga; dans les quartiers glauques de Dakar ou de Nairobi, on se trouve les veines pour s’injecter da dose d’héroïne; dans les rues de Port-Louis ou Lagos, on s’inhale du crack; dans des appartements de Johannesburg ou de Bissau, on se sniffe une ligne de cocaïne; sur les docks de Dar es-Salam ou de Luanda, on s’avale une amphétamine…

    La toxicomanie est devenue un vrai problème de santé publique en Afrique. Pourtant, elle n’est toujours pas soignée comme tel dans la plupart des pays.Toujours pour les mêmes raisons: relativisation du problème, manque de financement public pour la prévention et les soins, priorité à d’autres causes sanitaires.

    La cannabis, ou chanvre indien, qui se prend sous forme d’herbe fumée (marijuana, kif, dagga, ganja, etc.) ou de résine (hashish, shit), est la drogue «préférée» des consommateurs africains: 63% d’entre eux s’y adonnent, selon les chiffres 2009 de l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), estimés à partir des demandes de traitement, contre 20% en Europe, 23% en Amérique du Nord ou 10% en Asie.

    Le premier producteur mondial, le Maroc, qui s’était spécialisé dans l’exportation vers l’Europe, a su se créer des marchés en Afrique du Nord et des pays limitrophes. Ailleurs, le cannabis est devenu une culture dominante pour une consommation locale ou régionale: au Ghana bien sûr, où l’usage est généralisé depuis les années 1960, en Afrique du Sud, premier producteur subsaharien, au Sénégal, où il essaime dans toutes les régions, en République démocratique du Congo entre deux rangs de Manioc, et dans nombre de pays où sa culture est nettement plus rentable que l’agriculture vivrière.

    Les prix baissent

    Les drogues dures, opiacées (héroïne et substituts, genre Subutex ou méthadone), cocaïne et son dérivé, le crack, restent loin derrière le cannabis, consommées respectivement à 17% et 7%, selon l’ONUDC. Leur usage a augmenté proportionnellement à la quantité transitant par l’Afrique, devenue plaque tournante du trafic mondial.

    Tous les spécialistes le savent: à chaque kilo convoyé d’une région à destination d’une autre, restent des dizaines, voire des centaines de grammes dans le pays de transit. Des habitudes se créent, des marchés voient le jour, l’offre abonde, les prix baissent (sauf en cas de pénurie artificielle organisée par les trafiquants), la consommation augmente. 

     
    Le Quotidien d’Oran, 20/09/2011