Mois : juin 2010

  • Le secrétaire général de l’Elysée, de nouveau attendu à Alger. Paris veut rattraper ses faux pas

    Par Karim Aimeur
    Ces relations, qui ont enduré deux années de mésententes insurmontables sur le plan diplomatique, se retrouvent aujourd’hui coincées dans une impasse qui ne dit pas son nom et baignent, de ce fait, dans un climat de suspicion général. Ni l’Algérie, ni la France ne veulent assumer unilatéralement les conséquences des désaccords nés depuis au moins l’interpellation, le 14 Août 2008, puis la mise sous contrôle judiciaire, trois jours après, du diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni à Paris, présumé impliqué dans l’affaire de l’assassinat de l’opposant algérien, Ali Mecili en 1987, en France. Depuis, la crise s’est installée et c’est la dégradation graduelle et totale des liens entre les deux pays. Des affaires comme, entres autres, celle des moines de Tibherine, la liste des pays à risque, la repentance et la criminalisation du colonialisme français, ont envenimé ces relations, au point où le président français, Nicolas Sarkozy, a téléphoné à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, le priant à participer au 25e sommet France Afrique, tenu les 31 mai et 1er juin derniers à Nice.Contre toute attente, la participation de Bouteflika à ce sommet n’a rien apporté de nouveau et les horizons sont devenus plus brouillés que jamais.
    C’est justement pour rattraper le temps perdu que l’Elysée veut déléguer son secrétaire général, Claude Guéant, pour chercher de nouveaux compromis du côté d’Alger et décrisper ce qui pouvait l’être dans les relations entre les deux pays.
    Selon une source qui se serait confiée à TSA, Claude Guéant va notamment rencontrer le premier ministre, Ahmed Ouyahia. Un entretien avec le président, Abdelaziz Bouteflika, est également envisagé.

    Deuxième visite en quatre mois
    La visite du Secrétaire général de l’Elysée en Algérie intervient moins de quatre mois après sa dernière visite, infructueuse faut-il le souligner, dans le pays.
    Lors de son premier déplacement à Alger, le 21 février dernier, Claude Guéant n’avait même pas été reçu par le chef de l’Etat.
    A cette époque, les relations algéro-françaises étaient extrêmement tendues, après les propos tenus par le ministre des Affaires étrangères de la France sur la génération de novembre.
    En  guise de prouver sa bonne intention, Sarkozy avait envoyé Claude Guéant à Alger et en guise de protestation Bouteflika avait refusé de le recevoir, laissant la tâche à son premier ministre de le faire.
    Ainsi, le 21 février dernier, Claude Guéant a été destinataire de plusieurs demandes formulées par les Algériens, pour améliorer les relations bilatérales.
    Le secrétaire général de l’Elysée avait promis d’apporter des réponses aux demandes des Algériens, qui concernent plusieurs dossiers: le cas du diplomate Hasseni, la liste noire des pays à risque terroriste, l’immigration, la libre circulation des personnes, les investissements, le Sahara occidental.
    Le 20 juin prochain, les réponses apportées par Claude Guéant aux demandes algériennes seront déterminantes pour l’avenir immédiat des relations bilatérales.
    Mais quel avenir peut-on concevoir, dès lors que le président français lui-même dit ne pas avoir beaucoup d’optimisme et qu’il faut encore du temps pour améliorer ces relations ?

    La Tribune des Lecteurs, 9 juin 2010

     

  • Appel à la jeunesse et aux étudiants du monde

    WFDY
    mardi 8 juin 2010
    La jeunesse a toujours été une force vitale dans le développement des sociétés. Avec sa créativité naturelle, sa volonté de changement, de transformation et sa force, la lutte de la jeunesse pour la liberté, la paix et la transformation sociale, pour le droit à l’éducation, à l’emploi, les droits démocratiques et la paix a toujours eu un rôle important dans la lutte générale pour un monde équitable et pacifique. Le passé le démontre, mais également le présent où des grandes manifestations d’étudiants, de jeunes travailleurs et de jeunes en général sont l’avant-garde de la résistance contre l’exploitation, le retrait des droits, le pillage impérialiste des ressources, le racisme, la discrimination sexuelle, le colonialisme, le fascisme, les interventions militaires et la guerre, et pour la survie de l’être humain. Nous appelons la jeunesse à continuer ces luttes.
    Dans le même temps où l’impérialisme domine le monde, dans le cadre de l’une des plus profonde crise structurelle du système capitaliste, la situation de la jeunesse empire. C’est très clair avec le nombre croissant de jeunes sans emploi ou qui travaillent dans des relations de travail précaires tandis que le profit des grands groupes économiques continue d’augmenter. Le nombre de gens qui résistent augmente chaque jour, dans tout les pays, où la jeunesse et le peuple sont victimes de l’impérialisme et résistent avec bravoure, ajouté aux nombreux pays sous sanctions, embargos ou occupation. La crise montre les limites historiques du système et l’énorme potentiel pour des luttes plus fortes contre ce système et pour des changements en faveur de forces progressistes dans le monde. Nous appelons toute la jeunesse à s’aligner dans notre lutte de résistance contre l’exploitation des peuples et de l’environnement, pour la satisfaction réelle des besoins des peuples. Dans des temps où les forces impérialistes augmentent la militarisation du monde, en implémentant davantage de bases militaires, en se concurrençant l’une l’autre pour les marchés et les ressources naturelles, augmentant la puissance de feu des armées et leurs budgets, développant des armes de haute technologie, et dévastant l’environnement et les ressources naturelles, prouvant ainsi le caractère éco–prédateur de l’impérialisme. La terre est devenue un endroit plus dangereux à vivre pour les jeunes. Avec le renforcement des structures impérialistes, comme l’OTAN, l’Union Européenne, l’AFRICOM et d’autres organisations, l’impérialisme est chaque jour plus agressif envers les organisations progressiste, démocratique et communiste, ce qui demande de nous un renforcement de la lutte pour la paix. L’augmentation des offensives militaires et des provocations contre tous les gouvernements et peuples progressistes d’Amérique Latine et des Caraïbes ; la persécution de la jeunesse et du mouvement étudiant en Colombie, ainsi que des forces progressistes, anti-impérialistes et des organisations de jeunes dans les pays d’Europe de l’Est ; l’assimilation du communisme au Nazisme ; les attaques contre le peuple, la jeunesse du Sahara Occidental ; les crimes contre le peuple et la jeunesse de Palestine par l’occupation sioniste israélienne sponsorisée par l’impérialisme ; l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, la continuation de l’occupation de Chypre ; l’oppression des peuples indigènes, parmi plein d’autres exemples, démontre que la tentative de l’impérialisme de détruire les droits démocratiques n’est pas seulement un événement isolé dans un pays, mais est vraiment un des éléments–clés de la stratégie offensive de l’impérialisme.
    La jeunesse lutta, lutte et va continuer de se battre pour un enseignement public, gratuit de qualité et démocratique, pour le droit à l’emploi avec des droits du travail complets, pour les droits démocratiques, pour le droit exclusif à l’accès gratuit à la santé, au sport et à la culture, pour la protection de l’environnement, pour la souveraineté, pour une vie décente, pour l’amitié, la solidarité et la paix entre tous les peuples du monde. Il n’y a aucune campagne impérialiste, aucun livre scolaire non scientifique, aucune industrie de la culture, aucun sentiment nationaliste, aucun préjudice racial, aucun mouvement sécessionniste promu par l’impérialisme, aucun conflit ethnique ou religieux promu par l’impérialisme qui ne pourra empêcher la lutte de la jeunesse et de tous les travailleurs contre l’exploitation de l’homme par l’homme d’avoir lieu et d’être victorieuse.
    Le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants va se dérouler avec devant lui un riche passé d’expérience, en particulier l’expérience du 16ème Festival, qui s’est tenu à Caracas, au Venezuela, en août 2005, dont le succès, et dont le succès représente une grande responsabilité et un grand espoir pour le 17ème Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants, qui aura lieu à Pretoria, en Afrique du Sud, en décembre 2010.
    Le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants déclare et souligne son caractère anti-impérialiste. L’opposition ferme à l’impérialisme était l’élément–clé de la résistance dans les anciens Festivals, avec une contribution importante des pays progressistes et socialistes. La participation massives et internationale de la jeunesse et des étudiants et les caractéristiques politiques et culturelles sont des éléments que nous devons renforcer, à côté de la solidarité avec la résistance de l’Afrique du Sud à n’importe quel type d’intervention impérialiste, construisant un pays multiculturel de paix, souverain et de justice sociale, maintenant que la brave lutte de la jeunesse et du peuple sud-africain a brisé les grilles de l’apartheid.
    De plus, organiser le 17ème Festival sur le continent africain est un signe de soutien à la jeunesse africaine, qui se bat si héroïquement contre les nouvelles vagues d’impérialisme que ce soit dans son expression militaire, en implémentant des bases militaires partout sur le continent (particulièrement le dangereux projet américain d’AFRICOM), ou dans son expression politique et économique en essayent de forcer tous les pays de se courber devant les volontés impérialistes, punissant avec des sanctions tout ceux qui refuse d’accepter cette nouvelle sorte d’offensive néo-colonialiste contre leur peuple.
    Le Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants est organisé collectivement et représente les millions de jeunes qui luttent pour un futur de paix sans l’impérialisme et ses structures. Son processus démocratique, depuis le premier moment préparatoire jusqu’à la cérémonie de clôture, est unique et doit être préservé et approfondi afin d’être encore plus connecté avec les luttes quotidiennes et concrètes de la jeunesse et des étudiants dans tous les pays du monde.
    Nous appelons toute la jeunesse et les étudiants progressistes à se joindre à la lutte pour la paix et contre l’impérialisme, de travailler activement à partir de maintenant à renforcer le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants dans leur propre pays et de participer au Festival en Afrique du Sud.
    Vainquons l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformation sociale ! Travaillons à la réussite du 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants en Afrique du Sud, du 13 au 21 décembre 2010.
    Source : WFDY

  • Appel à la jeunesse et aux étudiants du monde

    WFDY
    mardi 8 juin 2010
    La jeunesse a toujours été une force vitale dans le développement des sociétés. Avec sa créativité naturelle, sa volonté de changement, de transformation et sa force, la lutte de la jeunesse pour la liberté, la paix et la transformation sociale, pour le droit à l’éducation, à l’emploi, les droits démocratiques et la paix a toujours eu un rôle important dans la lutte générale pour un monde équitable et pacifique. Le passé le démontre, mais également le présent où des grandes manifestations d’étudiants, de jeunes travailleurs et de jeunes en général sont l’avant-garde de la résistance contre l’exploitation, le retrait des droits, le pillage impérialiste des ressources, le racisme, la discrimination sexuelle, le colonialisme, le fascisme, les interventions militaires et la guerre, et pour la survie de l’être humain. Nous appelons la jeunesse à continuer ces luttes.
    Dans le même temps où l’impérialisme domine le monde, dans le cadre de l’une des plus profonde crise structurelle du système capitaliste, la situation de la jeunesse empire. C’est très clair avec le nombre croissant de jeunes sans emploi ou qui travaillent dans des relations de travail précaires tandis que le profit des grands groupes économiques continue d’augmenter. Le nombre de gens qui résistent augmente chaque jour, dans tout les pays, où la jeunesse et le peuple sont victimes de l’impérialisme et résistent avec bravoure, ajouté aux nombreux pays sous sanctions, embargos ou occupation. La crise montre les limites historiques du système et l’énorme potentiel pour des luttes plus fortes contre ce système et pour des changements en faveur de forces progressistes dans le monde. Nous appelons toute la jeunesse à s’aligner dans notre lutte de résistance contre l’exploitation des peuples et de l’environnement, pour la satisfaction réelle des besoins des peuples. Dans des temps où les forces impérialistes augmentent la militarisation du monde, en implémentant davantage de bases militaires, en se concurrençant l’une l’autre pour les marchés et les ressources naturelles, augmentant la puissance de feu des armées et leurs budgets, développant des armes de haute technologie, et dévastant l’environnement et les ressources naturelles, prouvant ainsi le caractère éco–prédateur de l’impérialisme. La terre est devenue un endroit plus dangereux à vivre pour les jeunes. Avec le renforcement des structures impérialistes, comme l’OTAN, l’Union Européenne, l’AFRICOM et d’autres organisations, l’impérialisme est chaque jour plus agressif envers les organisations progressiste, démocratique et communiste, ce qui demande de nous un renforcement de la lutte pour la paix. L’augmentation des offensives militaires et des provocations contre tous les gouvernements et peuples progressistes d’Amérique Latine et des Caraïbes ; la persécution de la jeunesse et du mouvement étudiant en Colombie, ainsi que des forces progressistes, anti-impérialistes et des organisations de jeunes dans les pays d’Europe de l’Est ; l’assimilation du communisme au Nazisme ; les attaques contre le peuple, la jeunesse du Sahara Occidental ; les crimes contre le peuple et la jeunesse de Palestine par l’occupation sioniste israélienne sponsorisée par l’impérialisme ; l’occupation de l’Irak et de l’Afghanistan, la continuation de l’occupation de Chypre ; l’oppression des peuples indigènes, parmi plein d’autres exemples, démontre que la tentative de l’impérialisme de détruire les droits démocratiques n’est pas seulement un événement isolé dans un pays, mais est vraiment un des éléments–clés de la stratégie offensive de l’impérialisme.
    La jeunesse lutta, lutte et va continuer de se battre pour un enseignement public, gratuit de qualité et démocratique, pour le droit à l’emploi avec des droits du travail complets, pour les droits démocratiques, pour le droit exclusif à l’accès gratuit à la santé, au sport et à la culture, pour la protection de l’environnement, pour la souveraineté, pour une vie décente, pour l’amitié, la solidarité et la paix entre tous les peuples du monde. Il n’y a aucune campagne impérialiste, aucun livre scolaire non scientifique, aucune industrie de la culture, aucun sentiment nationaliste, aucun préjudice racial, aucun mouvement sécessionniste promu par l’impérialisme, aucun conflit ethnique ou religieux promu par l’impérialisme qui ne pourra empêcher la lutte de la jeunesse et de tous les travailleurs contre l’exploitation de l’homme par l’homme d’avoir lieu et d’être victorieuse.
    Le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants va se dérouler avec devant lui un riche passé d’expérience, en particulier l’expérience du 16ème Festival, qui s’est tenu à Caracas, au Venezuela, en août 2005, dont le succès, et dont le succès représente une grande responsabilité et un grand espoir pour le 17ème Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants, qui aura lieu à Pretoria, en Afrique du Sud, en décembre 2010.
    Le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants déclare et souligne son caractère anti-impérialiste. L’opposition ferme à l’impérialisme était l’élément–clé de la résistance dans les anciens Festivals, avec une contribution importante des pays progressistes et socialistes. La participation massives et internationale de la jeunesse et des étudiants et les caractéristiques politiques et culturelles sont des éléments que nous devons renforcer, à côté de la solidarité avec la résistance de l’Afrique du Sud à n’importe quel type d’intervention impérialiste, construisant un pays multiculturel de paix, souverain et de justice sociale, maintenant que la brave lutte de la jeunesse et du peuple sud-africain a brisé les grilles de l’apartheid.
    De plus, organiser le 17ème Festival sur le continent africain est un signe de soutien à la jeunesse africaine, qui se bat si héroïquement contre les nouvelles vagues d’impérialisme que ce soit dans son expression militaire, en implémentant des bases militaires partout sur le continent (particulièrement le dangereux projet américain d’AFRICOM), ou dans son expression politique et économique en essayent de forcer tous les pays de se courber devant les volontés impérialistes, punissant avec des sanctions tout ceux qui refuse d’accepter cette nouvelle sorte d’offensive néo-colonialiste contre leur peuple.
    Le Festival Mondial de la Jeunesse et des Etudiants est organisé collectivement et représente les millions de jeunes qui luttent pour un futur de paix sans l’impérialisme et ses structures. Son processus démocratique, depuis le premier moment préparatoire jusqu’à la cérémonie de clôture, est unique et doit être préservé et approfondi afin d’être encore plus connecté avec les luttes quotidiennes et concrètes de la jeunesse et des étudiants dans tous les pays du monde.
    Nous appelons toute la jeunesse et les étudiants progressistes à se joindre à la lutte pour la paix et contre l’impérialisme, de travailler activement à partir de maintenant à renforcer le 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants dans leur propre pays et de participer au Festival en Afrique du Sud.
    Vainquons l’impérialisme, pour un monde de paix, de solidarité et de transformation sociale ! Travaillons à la réussite du 17ème Festival de la Jeunesse et des Etudiants en Afrique du Sud, du 13 au 21 décembre 2010.
    Source : WFDY

  • Les Sahraouis contre l’indépendance?

    La preuve? Ils traversent les longues distances désertiques aux parcours minés, pour aller convaincre leurs compatriotes qu’ils ont tort de réclamer la liberté et que leur intifada est contre-productive et mène à l’impasse. A écouter Ould Souilem, personnage sahraoui devenu célèbre depuis qu’il a tourné casaque et troqué la rudesse de la Hamada contre les conforts du Palais, la marge de manœuvres du Frente POLISARIO se réduirait telle une peau de chagrin. Le projet libérateur du Front ne trouverait plus d’écho chez les populations sahraouies. Son rôle viserait seulement à habiller de légitimité les thèses algériennes, explique-t-il. Des propos en appui à la propagande du makhzen qui nous raconte quotidiennement les évasions massives des Sahraouis des camps de refugiés près de Tindouf. Des évasions merveilleuses dignes d’être entendues de la bouche de la belle Shéhérazade elle-même. Des histoires à dormir debout qui vous vident sans frais, sans coup férir, toute la Hamada en un clin d’œil. Comme seuls les génies des mille et une nuits peuvent le faire! Les Marocains ont découvert l’astuce: ils inversent les rôles et, tout d’un coup, contrairement à 1975, les Sahraouis se mettent à fuir non plus les forces armées royales et leurs bombardements meurtriers, mais le mouvement qui a pris les armes pour libérer le pays conformément à leurs aspirations. Dans leur évolution, les Sahraouis auraient-ils enfin assimilé les bienfaits de la colonisation? Car la propagande du Maroc et de ses relais est claire. Les Sahraouis tiennent à vivre l’occupation et le manifestent bruyamment dans les camps de Tindouf, nous assure Rabat. La preuve? Ils traversent les longues distances désertiques aux parcours minés, pour aller convaincre leurs compatriotes qu’ils ont tort de réclamer la liberté et que leur intifada est contre-productive et mène à l’impasse. Il n y a qu’à voir le conflit israélo-palestinien pour s’en rendre compte, pour comprendre. L’ONU, la légalité, les valeurs, l’Occident, les droits de l’homme? Rabat sera condamné autant que Tel-Aviv, d’autant qu’entre les droits de l’homme et un plat de poissons, l’Europe a jugé que se remplir le ventre était plus intéressant. Et c’est là, la raison qui fait que le Maroc se complaît à refuser la visite d’une délégation parlementaire européenne au Sahara occidental. Rabat a peur qu’on se rende compte que les consultations légales sur l’accord de pêche n’ont jamais eu lieu avec les populations sahraouies. Le Jeune Indépendant, 07.06.10

  • Sidi Ifni: Sons d’une rébellion

    Auteur et réalisateur français d’origine marocaine, Mehdi Ahoudig signe pour Arteradio un passionnant documentaire sonore sur la révolte de Sidi Ifni. Juin 2008: le petit port de Sidi Ifni se réveille en état de siège. Des citoyens sont frappés, des portes de domiciles enfoncées, des étudiants emprisonnés. Durant l’hiver 2009, le procès de ces derniers incite Mehdi Ahoudig à enquêter sur cette « révolte emblématique des mutations en cours au Maghreb ». Réalisateur de bandes-son et auteur de documentaires radio (Ma cité va parler, 2007), ce Parisien de 41 ans, attaché à cette « ville de cœur, cette belle endormie », recueille les témoignages dans les maisons, fait le guet à la sortie de prison, déjoue les intimidations et esquisse le portrait d’une génération. Il tend son micro aux complaintes des habitants comme au ressac infini des vagues. « Je me suis rendu compte de la spécificité de Sidi Ifni, son atmosphère calme, désuète, et les rares traces d’une splendeur passée qui contrastent avec ce présent de ville délaissée et révoltée. En plus de revenir sur les évènements de juin 2008, j’ai voulu cerner en sons, son identité ». Documentaire sonore de 42 minutes, Ifni, la révolte est à écouter sur le site Arteradio.com.
    TelQuel, 05/06/10

    Photo . Tel Quel

     

  • Le traitement de la question sahraouie par les médias marocains « n’est pas objectif » (Conférence)

    Aragon (Espagne), 07/06/2010 (SPS) Le professeur d’université espagnol Carlos Ruiz Miguel a souligné que le traitement de la question sahraouie par les médias marocains « n’était pas objectif » car dénaturant les informations et trompant l’opinion publique, lors d’une conférence, au profit des diplomates sahraouis et les sympathisants espagnols, organisée sous le titre « L’importance des médias et leur menace selon les intérêts ».Intervenant dans le cadre des journées de formation au profit des représentants sahraouis en Espagne, le chercheur, professeur de droit à l’université de Saint Jacques de Compostelle, a mis l’accent sur « les informations erronées et publiées par les médias officiels marocains (audiovisuels et écrits) sur le Sahara Occidental dans le sillage de la nouvelle guerre médiatique visant à tromper l’opinion publique », souligné, à cet effet, « l’impératif de faire face à cette tendance de manière étudiée ». De son coté, M. Francisco Palacios a animé une série de conférences sur le conflit au Sahara occidental dont deux intitulées « Le Royaume marocain en tant que régime despotique » et « perspectives stratégiques prospectives ».
    Les journées de formations qui ont duré trois jours ont été supervisées par le bureau régional sahraoui de la province espagnole d’Aragon, l’association Oum Draiga de solidarité et d’amitié en présence du représentant du Polisario en Espagne, M. Bechraya Hamoudi Beyoune et des représentants régionaux de plusieurs provinces espagnoles, des membres de la Coordination générale et des associations d’amitié avec le peuple sahraoui.
    Dans son allocution à cette occasion, le représentant du Polisario en Espagne a adressé ses remerciements aux organisateurs pour leurs efforts tendant à moderniser les outils de travail au profit des diplomates et des acteurs sahraouis. (SPS)

  • Le conseil consultatif interpelle l’ONU à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental

    Wilaya d’Aousserd, 06/06/2010 (SPS) Le Conseil consultatif sahraoui (CCS) a interpelé dimanche l’organisation des Nations unies à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental et la protection des citoyens sahraouis de la répression marocaine, à l’issue d’une session ordinaire tenue le même jour à Aousserd (camps de réfugiés sahraouis). Dans une lettre adresse au SG de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-Moon, le CCS a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités historiques et juridiques dans le parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique, « avertissant contre toute déviation de la MINURSO de son rôle pour lequel elle a été mise en place en 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental ». Le CCS lance un appel pressant à l’ONU et aux pays membre du Conseil de sécurité à exercer « toutes les pressions nécessaires contre le Gouvernement marocain pour l’amener à se conformer à la légalité internationale, afin de sauver le processus de paix au Sahara Occidental » et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance. Dans ce contexte, il a appelé à la reprise des négociations directes entre le Front POLISARIO et le Maroc sous l’égide de l’envoyé personnel du SG de l’ONU, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale de l’ONU, qui, toutes, réaffirment le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Il a également exigé la création d’un mécanisme onusien chargé de surveiller et protéger les droits de l’homme au Sahara occidental, l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles sahraouies, la libération immédiate et sans conditions des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et la divulgation du sort de plus de 500 disparus et de 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc depuis le début de l’occupation du Sahara occidental. Le CCS a critiqué la position de la France qui s’est opposée récemment au Conseil de sécurité devant l’élargissement des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental à la protection des droits de l’Homme. Il a enfin appelé l’Espagne en sa qualité d’autorité administrative du Sahara occidental à assumer ses responsabilités historiques, juridiques et morales envers le peuple sahraoui et jouer un rôle « plus actif » dans la décolonisation du Sahara occidental. Constitué en février 2000, cette instance consultative regroupe tous les chefs de tribus ayant été retenus par l’Espagne et reconduits par l’ONU pour l’identification des électeurs sahraouis devant participer au référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, qui devait être organiser en 1992, mais que le Maroc tente indéfiniment de reporter.
  • Les Sahraouis contre l’indépendance?

    La preuve? Ils traversent les longues distances désertiques aux parcours minés, pour aller convaincre leurs compatriotes qu’ils ont tort de réclamer la liberté et que leur intifada est contre-productive et mène à l’impasse. A écouter Ould Souilem, personnage sahraoui devenu célèbre depuis qu’il a tourné casaque et troqué la rudesse de la Hamada contre les conforts du Palais, la marge de manœuvres du Frente POLISARIO se réduirait telle une peau de chagrin. Le projet libérateur du Front ne trouverait plus d’écho chez les populations sahraouies. Son rôle viserait seulement à habiller de légitimité les thèses algériennes, explique-t-il. Des propos en appui à la propagande du makhzen qui nous raconte quotidiennement les évasions massives des Sahraouis des camps de refugiés près de Tindouf. Des évasions merveilleuses dignes d’être entendues de la bouche de la belle Shéhérazade elle-même. Des histoires à dormir debout qui vous vident sans frais, sans coup férir, toute la Hamada en un clin d’œil. Comme seuls les génies des mille et une nuits peuvent le faire! Les Marocains ont découvert l’astuce: ils inversent les rôles et, tout d’un coup, contrairement à 1975, les Sahraouis se mettent à fuir non plus les forces armées royales et leurs bombardements meurtriers, mais le mouvement qui a pris les armes pour libérer le pays conformément à leurs aspirations. Dans leur évolution, les Sahraouis auraient-ils enfin assimilé les bienfaits de la colonisation? Car la propagande du Maroc et de ses relais est claire. Les Sahraouis tiennent à vivre l’occupation et le manifestent bruyamment dans les camps de Tindouf, nous assure Rabat. La preuve? Ils traversent les longues distances désertiques aux parcours minés, pour aller convaincre leurs compatriotes qu’ils ont tort de réclamer la liberté et que leur intifada est contre-productive et mène à l’impasse. Il n y a qu’à voir le conflit israélo-palestinien pour s’en rendre compte, pour comprendre. L’ONU, la légalité, les valeurs, l’Occident, les droits de l’homme? Rabat sera condamné autant que Tel-Aviv, d’autant qu’entre les droits de l’homme et un plat de poissons, l’Europe a jugé que se remplir le ventre était plus intéressant. Et c’est là, la raison qui fait que le Maroc se complaît à refuser la visite d’une délégation parlementaire européenne au Sahara occidental. Rabat a peur qu’on se rende compte que les consultations légales sur l’accord de pêche n’ont jamais eu lieu avec les populations sahraouies. Le Jeune Indépendant, 07.06.10

  • Sidi Ifni: Sons d’une rébellion

    Auteur et réalisateur français d’origine marocaine, Mehdi Ahoudig signe pour Arteradio un passionnant documentaire sonore sur la révolte de Sidi Ifni. Juin 2008: le petit port de Sidi Ifni se réveille en état de siège. Des citoyens sont frappés, des portes de domiciles enfoncées, des étudiants emprisonnés. Durant l’hiver 2009, le procès de ces derniers incite Mehdi Ahoudig à enquêter sur cette « révolte emblématique des mutations en cours au Maghreb ». Réalisateur de bandes-son et auteur de documentaires radio (Ma cité va parler, 2007), ce Parisien de 41 ans, attaché à cette « ville de cœur, cette belle endormie », recueille les témoignages dans les maisons, fait le guet à la sortie de prison, déjoue les intimidations et esquisse le portrait d’une génération. Il tend son micro aux complaintes des habitants comme au ressac infini des vagues. « Je me suis rendu compte de la spécificité de Sidi Ifni, son atmosphère calme, désuète, et les rares traces d’une splendeur passée qui contrastent avec ce présent de ville délaissée et révoltée. En plus de revenir sur les évènements de juin 2008, j’ai voulu cerner en sons, son identité ». Documentaire sonore de 42 minutes, Ifni, la révolte est à écouter sur le site Arteradio.com.
    TelQuel, 05/06/10

    Photo . Tel Quel

     

  • Le traitement de la question sahraouie par les médias marocains « n’est pas objectif » (Conférence)

    Aragon (Espagne), 07/06/2010 (SPS) Le professeur d’université espagnol Carlos Ruiz Miguel a souligné que le traitement de la question sahraouie par les médias marocains « n’était pas objectif » car dénaturant les informations et trompant l’opinion publique, lors d’une conférence, au profit des diplomates sahraouis et les sympathisants espagnols, organisée sous le titre « L’importance des médias et leur menace selon les intérêts ».Intervenant dans le cadre des journées de formation au profit des représentants sahraouis en Espagne, le chercheur, professeur de droit à l’université de Saint Jacques de Compostelle, a mis l’accent sur « les informations erronées et publiées par les médias officiels marocains (audiovisuels et écrits) sur le Sahara Occidental dans le sillage de la nouvelle guerre médiatique visant à tromper l’opinion publique », souligné, à cet effet, « l’impératif de faire face à cette tendance de manière étudiée ». De son coté, M. Francisco Palacios a animé une série de conférences sur le conflit au Sahara occidental dont deux intitulées « Le Royaume marocain en tant que régime despotique » et « perspectives stratégiques prospectives ».
    Les journées de formations qui ont duré trois jours ont été supervisées par le bureau régional sahraoui de la province espagnole d’Aragon, l’association Oum Draiga de solidarité et d’amitié en présence du représentant du Polisario en Espagne, M. Bechraya Hamoudi Beyoune et des représentants régionaux de plusieurs provinces espagnoles, des membres de la Coordination générale et des associations d’amitié avec le peuple sahraoui.
    Dans son allocution à cette occasion, le représentant du Polisario en Espagne a adressé ses remerciements aux organisateurs pour leurs efforts tendant à moderniser les outils de travail au profit des diplomates et des acteurs sahraouis. (SPS)