Catégorie : Non classé
-
Les amis de Mohamed VI manquent de dentistes
En « visite privé » au Maroc depuis avant-hier – De quoi souffre donc Gbagbo?Et de deux. Laurent Gbagbo s’est envolé depuis avant-hier pour le Maroc. Soit pour la seconde fois en un an, sa première visite dans ce pays ayant eu lieu le 11 août 2009. Selon le communiqué de presse rendu public par le service de communication de la Présidence de la République, la visite du chef de l’Etat au pays de Mohamed V est à caractère privé et durera cinq bons jours.
Encore un séjour au Maroc ! pourrait-on s’exclamer. Avec la question évidente qu’un tel déplacement ne manquera pas de susciter et que le communiqué de presse des services de la présidence a volontairement omise : quelle est donc l’objet de cette visite ? La réponse pourrait cependant en être simple, pour peu qu’on se souvienne de celle que Gbagbo lui-même avait donné lors de son premier déplacement au royaume chérifien. Aux journalistes qui l’avaient interrogé à son retour, l’ancien opposant avait alors déclaré ceci : «Je ne suis pas allé me reposer au Maroc. Avant de partir, j`ai appelé le Premier Ministre, les officiers, comme je le fais d`habitude. Et je leur ai dit que je m`absente pour 10 jours au Maroc parce que mon dentiste m`a dit que j`avais un problème sur la dent et qu`il savait ce qu`il fallait faire, mais qu`il n`avait pas le matériel adéquat ici. Un cabinet ami au Maroc pouvait le faire. Il fallait donc qu`on y aille. C`est tout. Il n`y a rien d`autre. Il n`y a rien à cacher dans cette maison».
Le numéro un ivoirien répétera-t-il les mêmes propos lors de sa descente d’avion à l’aéroport d’Abidjan dans cinq jours ? Tout porte à le croire. Les circonstances de cet autre déplacement au royaume chérifien étant quasiment les mêmes que la dernière fois. Qu’arrive-t-il donc à notre cher Président pour qu’il tourne le dos au système sanitaire de son pays pour accourir chez les autres chaque fois qu’un petit malaise (dentaire) se signale chez lui ? Pourquoi devrait-il tourmenter les Ivoiriens en affichant ce mépris royal pour notre médecine ? Pourquoi surtout devrait-on assister impuissant à la dilapidation de deniers publics par celui qui est censé, par sa politique, renflouer les caisses de l’Etat ? Parce que, et nous l’apprenons à nos dépens, c’est un avion qui a été loué, un personnel pléthorique qui l’y accompagne avec tout ce que cela comporte comme insouciance dépensière. Quand donc va cesser les ravages budgétaires essuyés par notre pays, à cause de cette dent ?
Au moment où tous les clignotants sont au rouge du fait de la crise qui secoue le pays, le candidat de la minorité présidentielle se rend au Maroc juste pour soigner sa dent. Gbagbo met donc en veilleuse le processus de sortie de crise, faisant mentir son Premier ministre qui avait annoncé récemment un coup d’accélérateur au processus électoral, Gbagbo, Bédié, ADO et lui-même Soro devant se rencontrer cette semaine. Naturellement, il faudra faire le deuil de ce conclave des quatre. D’autant plus que Gbagbo qui est l’un des pions majeurs de cette rencontre va regagner Abidjan le 14 juin prochain. Soit le lundi prochain. L’ancien secrétaire général et président du FPI tient tellement à se dent qu’il va au Maroc au moment où une grave crise mine son parti, avec les coups de sang de Mamadou Koulibaly et la réplique de Affi N’Guessan. Et une autre réaction plus que sévère du même Koulibaly qui n’a pas manqué de donner des leçons de démocratie au président de son parti. C’est cette crise au sommet qui a nécessité, hier un ‘’secrétariat exécutif extraordinaire pour laver le linge sale’’ en famille, selon l’expression du porte-voix du régime. Aller soigner sa dent au moment où son parti se déchire? Il faut vraiment que cette dent lui fasse vraiment mal. Il faut rappeler que lors de son précédent voyage dans ce pays du Maghreb, Gbagbo avait a été accueilli par l`Ambassadeur de la Côte d`ivoire à Rabat, M. Charles Atchimon Aké et le Gouverneur de la Province de Nouaceur, M. Mohamed El Hafi, avant de passer en revue un détachement de la première base navale de la marine royale qui rendait les honneurs.
Yves-M. ABIETSource : Abidjan.net -
Sahara Occidental: Appelant à la protection des citoyens contre la répression marocaine – Le Conseil consultatif sahraoui interpelle l’ONU
Par Amar RafaDes détenus politiques sahraouis qui croupissent dans les geôles marocaines, notamment à El Ayoun, dans les territoires occupés, font l’objet quotidiennement de tortures et de harcèlements dans leurs cellules, selon les informations en provenance du Sahara occidental.Ainsi, l’agence de presse sahraouie (SPS) rapporte que le détenu politique Enajem Bouba a été torturé, dimanche dernier, dans sa cellule à la prison d’Ait Melloul au Maroc, où il est incarcéré suite à sa participation aux manifestations pacifiques réclamant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce cas n’est pas isolé. A en croire la source, ils sont légion, poussant les détenus sahraouis à entamer une grève de la faim pour réclamer leurs droits légitimes, exhortant les organismes internationaux à intervenir pour sauver les vies des détenus sahraouis.C’est dans ce contexte que le Conseil consultatif sahraoui (CCS) a appelé dimanche dernier l’organisation des Nations unies à assumer ses responsabilités dans la décolonisation du Sahara occidental et la protection des citoyens sahraouis contre la répression marocaine, à l’issue d’une session ordinaire tenue le même jour à Aousserd (camp de réfugiés sahraouis). Dans une lettre adresse au secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, le CCS a appelé l’ONU à assumer ses responsabilités historiques et juridiques dans le parachèvement du processus de décolonisation de la dernière colonie en Afrique, «avertissant contre toute déviation de la Minurso de son rôle pour lequel elle a été mise en place en 1991, à savoir l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara occidental».Le CCS lance un appel pressant à l’ONU et aux pays membres du Conseil de sécurité à exercer «toutes les pressions nécessaires contre le gouvernement marocain pour l’amener à se conformer à la légalité internationale, afin de sauver le processus de paix au Sahara occidental» et permettre au peuple sahraoui l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance.Dans ce contexte, il a appelé à la reprise des négociations directes entre le Front Polisario et le Maroc sous l’égide de l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, exigé la création d’un mécanisme onusien chargé de surveiller et de protéger les droits de l’Homme au Sahara occidental, l’arrêt du pillage illicite des ressources naturelles sahraouies, la libération immédiate et sans condition des prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons marocaines et la divulgation du sort de plus de 500 disparus et de 151 prisonniers de guerre sahraouis aux mains du Maroc depuis le début de l’occupation du Sahara occidental.Le CCS a critiqué la position de la France qui s’est opposée récemment au Conseil de sécurité à l’élargissement à la protection des droits de l’Homme des prérogatives de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental. L’Espagne est appelée en sa qualité d’autorité administrative du Sahara occidental à assumer ses responsabilités historiques, juridiques et morales envers le peuple sahraoui et à jouer un rôle «plus actif» dans la décolonisation du Sahara occidental.La Tribune, 9/6/2010 -
Alger, la Mecque des révolutionnaires des années 60-70
Djelloul Malaika. Chargé des mouvements de libération dans les années 1960 et 1970 : « Mandela, Zuma, Cabral… mes amis, mes frères de combat ! »
Témoin privilégié de ce qu’était « la Mecque des révolutionnaires », Djelloul Malaïka nous replonge dans l’atmosphère d’Alger de l’époque, capitale des exilés politiques et des combattants pour la liberté.
Par Adlène Meddi
Quelque chose dans ses yeux gris-bleu brille toujours. Du haut de ses 83 ans, âge qu’il déclare avec une malice de vieux routier, l’homme dans sa villa à Bologhine sur la côte ouest d’Alger parle avec un calme déroutant. Pourtant, c’est une vraie légende. Djelloul Malaïka est l’ancien responsable au sein du FLN des mouvements de libération accrédités en Algérie dans les années 1960 et 1970. Il n’aime pas trop évoquer ses « missions secrètes » d’acheminement d’armes en Amérique latine et en Afrique pour soutenir les mouvements de libération. Juste une phrase : « On a réalisé des coups spectaculaires. » Il se veut modeste. Il préfère juste montrer sa dernière distinction, en juin 2009 : la médaille de Grand officier de l’Ordre de la Liberté de la République du Portugal pour son soutien et sa solidarité avec le Mouvement de libération du Portugal.
Comment s’est-il retrouvé, lui un ancien de l’ALN, qui sera plus tard vice-président de l’APN entre 1977 et 1992, à ce poste ? « J’étais de l’ALN, je ressentais le malheur des pays africains comme étant le nôtre, nous étions victimes du même système abjecte : le colonialisme. Il y avait une fraternité naturelle contre le colonialisme ! »
Le passeport algérien de Zuma
« Après le déclenchement de la Révolution algérienne, tous les peuples opprimés à travers le monde et particulièrement en Afrique ont été largement enthousiasmés par l’évolution de la guerre de Libération. Alger a ensuite ouvert ses portes pour recevoir les combattants africains, leur offrant une tribune, une formation politique, militaire et universitaire. Mais cela a commencé avant l’Indépendance : des militants de l’ANC, dont Nelson Mandela, du MPLA angolais, le PAIGC de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, dont le grand leader était Amilcar Cabral, le Swapo de l’actuel Namibie, etc., sont venus à la frontière marocaine pour suivre une formation militaire.
Mandela, par exemple, est resté plusieurs jours avec les officiers de l’armée des frontières dans une ferme au Maroc, cédée par El Hadj Mustapha Bouabdallah (père de Wahid Bouabdallah, PDG d’Air-Algérie), transformée en caserne modèle. Par la suite, Olivier Tambo, qui deviendra le président de l’ANC jusqu’en 1991, venait fréquemment à Alger. L’Algérie a ouvert à l’ANC un bureau d’information dans un grand appartement à la rue Larbi Ben M’hidi, non loin de la place de l’Emir Abdelkader. Ce bureau était représenté par de grandes personnalités de la lutte contre l’apartheid comme Robert Reisha ou le responsable des relations extérieures de l’ANC, Johnny Makatini, entre autres.
A partir d’Alger, ils informaient l’opinion internationale sur les horreurs de l’apartheid et expliquaient les raisons de leurs justes luttes. Même l’actuel président Zuma répète toujours son attachement à Algérie. Il n’a jamais oublié qu’il voyageait avec un passeport algérien ! C’était courageux de la part de l’Algérie de donner un passeport d’un pays souverain à des militants étrangers qui étaient qualifiés par leurs ennemis de ‘‘hors-la-loi’’ ! D’ailleurs, c’est l’Algérie qui a remporté une magnifique victoire contre le régime de l’apartheid lorsque, présidente de l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, représentée par le ministre des AE de l’époque, Abdelaziz Bouteflika, elle a réussi à exclure l’Afrique du Sud des travaux de l’AG onusienne !
Sur le plan militaire aussi, l’Algérie a joué un rôle important : plusieurs militants venaient secrètement en Algérie pour s’entraîner et rentrer en Afrique du Sud pour mener des opérations militaires d’envergure. Et quand Mandela a été libéré en 1990, j’ai été pris d’une joie immense ! Un bonheur ! Je l’avais rencontré quand il était venu à Alger en mai de la même année. » On se souvient de ces moments de retrouvailles entre Mandela et l’Algérie. Le héros sud-africain avait déclaré : « Je suis Algérien, je suis Arabe, je suis musulman ! », avant de demander des nouvelles de Ben Bella, celles des personnes qu’il avait connues au sein de l’ALN et du GPRA et dont il avait gardé les noms en mémoire après 26 ans de captivité, à savoir le « docteur Mostefaï » (Chawki) et « Djamel » (Cherif Belkacem). Il n’avait cessé aussi de rappeler qu’il a été « le premier Sud-Africain à avoir été entraîné aux armes en Algérie. Quand je suis rentré dans mon pays pour affronter l’apartheid, ajoute-t-il, je me suis senti plus fort ».
Pèlerinage à Alger
« A l’époque, l’ambiance était empreinte d’une profonde fraternité, c’était de vrais compagnons de lutte, comme des compatriotes, des frères. Lors d’une conférence de presse de Amilcar Cabral à la villa Boumaâraf, à Ghermoul, à Alger, siège des mouvements de libération en Algérie, il répondait à la question d’un journaliste américain sur l’engagement et l’aide de l’Algérie en ces termes : ‘‘Prenez un stylo et prenez note : les musulmans vont en pèlerinage à la Mecque, les chrétiens au Vatican et les mouvements de libération nationale à Alger !’’ J’étais à côté de lui. C’est un souvenir qui restera à jamais dans mon esprit. Après l’indépendance du Mozambique, le président Samora Machel – qui a suivi sa formation militaire à Cherchell et Bouguerra – a fait venir ses instructeurs algériens dans son pays et les a présentés à son peuple : ‘‘Voilà les hommes qui ont formé l’ensemble de nos militants !’’ »
Allô Lisbonne, ici Alger
Malaïka parle aussi du soutien de l’Algérie au MPLA angolais et aux mouvements en Guinée Bissau contre le colonialisme portugais. « D’ailleurs, au lendemain de l’Indépendance, l’Algérie a refusé d’établir des relations diplomatiques avec le Portugal du dictateur António de Oliveira Salazar et a offert l’asile politique aux militants politiques qui combattaient la dictature dans un local rue Aubert, à Alger. Tous les jours, ces militants s’adressaient d’Alger par la radio au peuple portugais expliquant que les militants africains n’étaient pas seulement contre le colonialisme, mais aussi contre les dictatures ! L’Algérie ne soutenait pas que les mouvements africains, nous aidions les combattants de la liberté partout, sans distinction, dans leurs luttes contre l’injustice. »
Qu’en reste-t-il ?
« Une position algérienne d’amitié avec tous nos frères africains. Ces liens très forts sont restés. Tous ces pays heureusement indépendants aujourd’hui entretiennent de très bonnes relations avec l’Algérie, mais malheureusement il reste sur le continent un pays colonisé : le Sahara occidental. D’ailleurs, tous nos frères africains ont tout de suite compris et soutenu le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique. Parce que en Afrique, nous sommes conscients que ce peuple lutte contre un colonialisme, le colonialisme marocain. Ce sentiment de soutien, de solidarité, c’est quelque chose qui est resté. »El Watan, 11/5/2010 -
Sahara occidental: des députés autrichiens plaident pour l’accélération du processus de décolonisation
VIENNE – Des députés autrichiens ont appelé à l’accélération du processus de décolonisation au Sahara occidental soulignant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a indiqué jeudi l’Agence de presse sahraouie. Les députés autrichiens ont appelé, par la voix de Petra Bayer, porte-parole du parti socialiste d’Autriche et membre de la commission des droits de l’homme au Parlement autrichien, le gouvernement de leur pays à tenir compte des principes du Droit international et de la charte des Nations unies concernant la question du Sahara occidental, plaidant pour l’élargissement du mandat de la mission de la Minurso pour englober le contrôle et la protection des droits de l’homme dans les régions occupées du Sahara occidental. (APS) -
Un parti espagnol s’élève contre la vente d’armes de l’UE au Maroc
Bruxelles, 10/06/2010 (SPS) Le député européen, Willy Meyer, Izquierda Unida (IU) a déploré, mercredi devant la Commission européenne (CE) et le Conseil de l’Union européenne, que son pays, l’Espagne, s’adonne à la vente d’armes au Maroc au lieu d’assumer ses responsabilités en tant que puissance de la décolonisation du Sahara occidental, rapporte le quotidien espagnol, ABC.
« La vente d’armes à un pays qui exerce une occupation illégale est contraire au Traité international sur le contrôle des armements dans le monde du commerce en cours de négociations », a déclaré l’eurodéputé, qui exprime également la plainte de sept associations de solidarité avec le peuple sahraoui, l’ayant mandaté. Pour M. Meyer, « le Maroc montre chaque jour un manque de respect absolu du droit international, et viole la quatrième Convention de Genève qui oblige à protéger les personnes dans les territoires occupés ». (SPS) -
Le Président Tunisien BEN ALI fait appel à des Soldats américains qui seront désormais présents sur le sol tunisien : Est-ce la fin du projet d’union du Maghreb Arabe et l’avènement de l’Union du Maghreb non arabe sous contrôle Israélo-Américain ?
Le Président BEN ALI a récemment demandé aux Etats-Unis à ce qu’il y’ait désormais la présence permanente de soldats américains des États-Unis sur le sol tunisien ! Le Président BEN ALI voudrait que ces soldats des Etats-Unis qui font partie du Commandement de l’AFRICOM soient placés le long des frontières tuniso-libyenne ou tuniso-algérienne… Quand on sait que ni l’Algérie, ni la Lybie ne souhaitent à leur frontière la présence des soldats des Etats-Unis appartenant à l’Africom,on comprend que la décision a de quoi irriter de nouveau les voisins de la Tunisie et mettre davantage de discordes sur le projet de l’Union du Maghreb Arabe, idée qui a fait son chemin de puis 1989 mais qui est restée lettre morte à cause du problème du Sahara Occidental qui oppose le Maroc et l’Algérie. La Tunisie de BEN ALI n’a soumis aucune médiation pour trouver une issue à ce litige opposant le Maroc à l’Algérie.C’est récemment, que le Général William Ward Commandant de l’Africom, Commandant des Etas-Unis d’Amérique pour l’Afrique, en présence de Gordon Gray, Ambassadeur de Washington à Tunis a rendu visite les 27 et 28 mai à Tunis. L’idée de placer des soldats américains des Etats-Unis appartenant à
l’Africom le long des frontières ou algériennes ou libyennes avec la Tunisie a été retenue au plus haut niveau avec le Président BEN ALI et son Ministre des affaires étrangères Kamel MORJANE. Déjà, l’Africom est présente en Tunisie mais sa présence est discrète sous forme d’aides humanitaires. Des manœuvres militaires se déroulent chaque année conjointement entre la Tunisie et les forces armées des Etats-Unis en Méditerranée. Cette année ces manœuvres militaires tuniso-américaines se sont déroulées début juin d’une manière toujours discrète en Méditerranée…L’Union du Maghreb Arabe a toujours été recherchée par les pays Arabes, notamment par Nasser, depuis plus de cinquantaine d’années dans le but de tendre vers la création d’une Union visant à fédérer les pays Arabes dans l’UNION DU MONDE ARABE. Mais ces tentatives ont été avortées. Elle ont reçu l’opposition des pays occidentaux, notamment l’UNION EUROPÉENNE, les ETATS-UNIS d’AMERIQUE et surtout ISRAEL.Quant à Israel, ce pays ne veut pas entendre parler de l’Union du Monde Arabe car il est en guerre avec ces pays Arabes. Israël ne s’oppose pas à l’idée de la création de l’Union du Maghreb englobant la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et Libye. Toutefois, Israël s’oppose catégoriquement à ce que ces cinq pays du Maghreb s’unissent dans le cadre d’une Union du Maghreb Arabe qui rejoindra coûte que coûte l’Union du Monde Arabe !…Pour Israël, il faut tout faire pour que les cinq pays du Maghreb doivent s’unir non à travers un Maghreb Arabe mais plutôt à travers une Union du Maghreb non Arabe fédéré dans le cadre de l’Union africaine en coopération étroite avec l’Union Européenne ainsi que les États-unis. Israël considère les cinq pays du Maghreb comme étant des pays non arabes pour les éloigner du conflit israéolo-Arabe ! Israël, aidé par l’Union Européenne et les États-Unis considèrent les populations du Maghreb comme états plutôt des pays Africains et non des pays Arabes, d’où l’idée d’encourager leur intégration dans l’Union Africaine comme étant des Berbères africains ! Et vive l’Union Africaine et à bas l’Union du Monde Arabe : c’est le slogan proclamé actuellement par Israël et qui fait sa route, concrétisé par les puissances occidentales…Ce qui est étonnant, c’est qu’actuellement, ce sont les pays occidentaux à savoir les États-unis, l’Union Européenne et Israël qui pressent les cinq pays du Maghreb à s’unir non pas à travers l’Union du Maghreb Arabe fédéré dans la perspective de l’Union du Monde Arabe mais à s’unir à travers l’Union d’un Maghreb Africain et berbère complètement opposé à l’Union du Monde Arabe et sous contrôle des États-unis, afin de les éloigner du conflit israélo-Arabe. Les puissances occidentales à savoir l’Union Européenne et les États-Unis veillent constamment à concrétiser cette Union du Maghreb Africain et Berbère sous contrôle Américain et s’opposent à toute idée d’une Union du Maghreb Arabe rejoignant l’Union du Monde Arabe…Aujourd’hui, le Président BEN ALI franchit le pas pour aider les forces armées des États-unis à stationner en permanence sur les frontières tuniso-algériennes ou tuniso-lybiennes, c’est en quelques sortes pour le Président BEN ALI permettre aux États-Unis qui sont le grand allié d’Israël à isoler complètement les pays du Maghreb des autres pays arabes du Machrek et laisser libre cours à Israël, seule puissance du Proche Orient. Pour Israël, ce pays d’une tendance religieuse veut appliquer les préceptes de la THORAH selon la religion juive qui préconise à ISRAËL un ÉTAT d’Israël regroupant dans son sein les cinq pays du Proche Orient pour former avec eux une Union sacrée du Dieu d’ Israël regroupant exclusivement : ISRAËL (comprenant les palestiniens) entouré de Égypte, de La Jordanie jusqu’en Irak, de la Syrie, du Liban, et d’une partie de l’Arabie-Saoudite. C’est cette idée qui fait son chemin actuellement.La présence des forces armées des États-Unis le long des frontières tunisiennes, s’inscrivent dans le cadre israélo-américain d’isoler le Maghreb Arabe du Macherek Arabe. Mais, le Président BEN ALI Légitime la présence des forces armées des États-Unis sur le sol tunisien dans le but selon lui, de protéger son régime contre la présence terroriste des islamistes de El Qaaida au Maghreb Islamique (AQMI).Quand on sait que l’AQMI est une création typiquement américaine des États-Unis au Maghreb pour légitimer sa présence sur le sol du Maghreb, on comprend très vite que les États-Unis seront désormais présents sur le sol tunisien pour réprimer avec la police tunisienne de BEN ALI toute forme de révolte du Peuple Tunisien et le maintenir pour de longues décennies futures, sous contrôle américain, européen et israélien quitte à sacrifier sa Démocratie, ses libertés fondamentales, ses droits humains les plus élémentaires et son indépendance…C’est ce désire le Président Ben ALi. Déjà, tout l’arsenal policier tunisien du régime de Ben Ali est payé à travers les aides militaires octroyées à BEN ALI par les États-Unis…Est-ce la fin de l’Union du Maghreb Arabe ? Est-ce la fin de toute tentative tendant à modifier les statuts de la Ligue Arabe pour aboutir à des statuts donnant naissance à une Organisation fédérative et intégrationniste des États Arabes pour tendre à la naissance de l’Union du Monde Arabe comme l’a faite l’Union Européenne ou tout simplement l’Union Africaine ?Pourquoi l’Union du Monde Arabe n’a jamais vu le jour ?Abdelkader ELBENZERTINawaat, 11/5/2010 -
Sahara occidental, le conflit oublié
Justine Canonne
Le 6 novembre 1975, un cortège de 350 000 Marocains portant chacun un Coran défilent pacifiquement dans le désert. Ils revendiquent le contrôle du Maroc sur le Sahara occidental. Cette « marche verte », ainsi nommée, est une pression envers l’Espagne qui occupe la zone depuis quatre-vingt-dix ans. Pression efficace puisqu’en 1976 l’armée espagnole quitte la région. Les deux tiers du Sahara occidental sont accordés au Maroc et le tiers sud, à la Mauritanie. Les choses semblent s’arranger mais les États en présence oublient… tout un peuple, les Sahraouis, nomades parcourant depuis des siècles cette portion de désert. Ceux-ci, réunis dès 1971 sous un front de libération, le Polisario, réclament leur indépendance, dénonçant l’annexion de leur territoire par les États voisins.
Le Polisario, qui a proclamé la République arabe sahraouie démocratique, a le soutien de l’Algérie. Alger voit en effet d’un mauvais œil l’annexion du Sahara occidental par son rival marocain, qui en profitera pour exploiter les immenses réserves en phosphates du désert. Si la Mauritanie finit par reconnaître le mouvement populaire sahraoui, le Maroc prend bel et bien le contrôle du Sahara occidental, le nommant d’ailleurs « Sahara marocain ». Depuis, toutes les négociations autour du désert tant convoité échouent.
Ainsi, en février 2010, le Maroc et les Sahraouis tentaient à nouveau de s’accorder, en vain. Le géopolitologue Yahia Zoubir est sceptique quant à une résolution du conflit : trop d’intérêts économiques et géopolitiques sont en jeu. Français et Américains, affirmant du bout des lèvres le droit à l’autodétermination sahraouie, soutiennent en réalité le Maroc : ce dernier est un allié fiable des États-Unis dans le monde arabe, et la France en est le premier partenaire commercial. Ce conflit vieux de trente-cinq ans empoisonne les relations algéro-marocaines. Leur frontière est fermée et Alger conditionne sa réouverture à un accord incluant le règlement du conflit au Sahara occidental. Cette situation limite considérablement le développement économique du Maghreb : le commerce entre ces États représente 1 % de leurs échanges extérieurs, un des taux régionaux les plus bas du globe.
Yahia H. Zoubir, « Le conflit du Sahara occidental : enjeux régionaux et internationaux », février 2010, disponible sur www.ceri-sciences-po.org -
Sahara Occidental : Une décolonisation ratée aux portes de l’Europe, et toujours une question d’actualité.
Novembre 1975, marche verte et occupation du Sahara espagnol!
27 février 1976, proclamation de la République Arabe Sahraouie Démocratique, république en exil!
Mai 2010, il s’est passé 35 ans, une génération, les Sahraouis sont toujours en exil ou occupés, de part et d’autre d’un mur de défense qui partage leur territoire en deux!
Les Sahraouis pourront-ils accéder à l’indépendance? Leur volonté jamais démentie aura-t-elle raison des raisons d’Etat et de la négligence internationale à laisser un Etat, e Maroc, imposer sa volonté hégémonique à un peuple qui refuse de se plier à la loi du plus fort?
Avril 2010, comme chaque année, le Conseil de Sécurité met à son ordre la question du renouvellement du mandat de la MIURSO, mission de paix chargée d’organiser un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental et met eu point, par consensus, une résolution qui suit les recommandations du secrétaire général, qui vient de lui transmettre un rapport. Résolutions et rapports sont très voisins d’une année à l’autre, ils rappellent le droit sans jamais se donner les moyens de l’appliquer et traitent de « manière équilibrée » colonisateur et colonisé, se cantonnant ainsi dans la plus totale impuissance.
Cette situation persiste depuis 1991, date de la mise en œuvre du plan de paix des Nations Unies et de l’installation de la MINURSO.
Cette mission de paix s’est acquittée d’une seule action effective, un cessez-le-feu entre les deux parties. Avec ce cessez-le-feu et l fin des combats, le Maroc s’est débarrassé d’une lourde charge financière, mais a fait en sorte que le référendum ne puisse avoir lieu. La royauté, Hassan II comme Mohamed VI, ne tolérant pas la consultation démocratique du peuple sahraoui, qui mettrait en cause le principe de sa souveraineté sur le territoire du Sahara Occidental. Le « tabou de la marocanité du Sahara », que la monarchie entretient depuis 40 ans, est un des principaux moyens de sa pérennité.
Conflit régional qui est maintenu à l’agenda de l’ONU, grâce à la ténacité de la diplomatie sahraouie et à quelques-uns de ses soutiens, comme l’Algérie, Cuba, l’Union Africaine et plus récemment l’Afrique du Sud et plusieurs pays progressistes d’Amérique Latine, en dépit du soutien apporté au Maroc par la France, les Etats-Unis ou le Royaume Uni.
Par exemple, proximité politique et intérêts économiques entremêlés transforment le plus souvent notre pays en « porte-parole » des positions marocaines tant au niveau du Conseil de l’Union Européenne. Ainsi, la question du mandat de la MINURSO pour lequel le Conseil n’a pas tranché.
Depuis plusieurs années, le Front Polisario, en réaction à la situation faite aux défenseurs sahraouis des droits de l’Homme, dans les territoires occupés (correspondant à la partie du Sahara Occidental occupée par le Maroc par le Maroc) -arrestations arbitraires toute expression impossible hors la « marocanité » du Sahara, la grève de la faim d’Aminatou Haidar en décembre dernier ayant permis de lever davantage le voile- réclament l’élargissement du mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme.
Cette demande fut instruite par plusieurs rapports d’organisations des droits de l’homme (Amnesty International, Human Rights Watch, Front Line) et des observateurs sur place dénonçant ces atteintes aux droits de l’homme et la situation très précaire des Sahraouis osant s’organiser et réclamer pacifiquement et publiquement le référendum d’autodétermination.
Cependant, la résolution 1920 du 30 avril 2010 n’a pas retenu l’élargissement du mandat de la MINURSO. Elle s’est contentée une nouvelle fois d’inviter les parties, Maroc et Front Polisario, à poursuivre les négociations… Négociations qui, depuis trois années, se répètent en vain t butent sur le blocage marocain qui entend seulement « négocier » son plan d’autonomie, et par-là nier le droit des peuples de disposer d’eux-mêmes.
Les Sahraouis et le Front Polisario ont plus que jamais besoin du soutien des progressistes en Europe et dans le monde. La mobilisation espagnole en faveur des Sahraouis est à ce titre exemplaire.
Compte tenu de l’implication de la France dans ce conflit, il est important qu’une solidarité politique s’y exprime de manière plus vigoureuse et soit capable de susciter un mouvement d’opinion pour le respect des droits de l’homme et pour l’application du droit à l’autodétermination des Sahraouis. Des initiatives existent déjà animées par un réseau solidaire actif, d’associations et d’élus, elles sont besoin d’être soutenues et renforcées. Régine Villemont, Secrétaira Général de l’Association des Amis de la RASD (AARASD) -
Arrivée à Johannesburg du Président sahraoui pour prendre part à l’ouverture du Mondial-2010
Johannesburg, 10/06/2010 (SPS) Le Président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, est arrivé jeudi à Johannesburg pour prendre part à l’ouverture de la cérémonie du Mondial-2010, prévue vendredi au stade Soccer City, de Johannesburg, a indiqué un communiqué de la Présidence, publié ce jeudi.
Invité d’honneur du Président sud africain, Jacob Zuma, le Président sahraoui est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Salem Ould Salek, le Secrétaire d’État à la Jeunesse et au Sport, M. Mohamed Mouloud Mohamed Fadel, le Conseiller à la présidence de M. Abdati Breika, et l’Ambassadeur sahraoui en Afrique du sud, M. Salha El Abd, a-t-on indiqué de même source.
Le Chef de l’Etat a été accueilli à l’aéroport par le Comité national d’organisation de la Coupe du Monde dirigé par Mme Mosiviwe Noluthando, ministre des établissements de réadaptation, a précisé le communiqué.
C’est la première fois que le contient noir abrite la Coupe du Monde de football. L’Afrique y est représentée par l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Nigeria, la Côte-d’Ivoire et le Cameroun. (SPS)